Rester indépendant ou redevenir "esclave" (CDI) ? Débat ouvert.
da23ad
Hello ....
J'imagine que nous sommes nombreux à constater l'état de mort cérébral du marché depuis 2023 et encore pire depuis mi 2024.....
Bon nombre d'entre nous sont sans mission depuis des mois et des mois. Ce n'est pas mon cas (en mission longue renouvelée pour 2025), mais en "bon indépendant" j'essaie d'anticiper un peu sur l'avenir et me pose la question épineuse....cauchemardesque....douloureuse....(j'en rajoute un peu)... d'un retour dans un CDI comme une éventualité possible si les choses ne s'arrangeaient pas.
J'ai déjà eu à quitter mon statut d'indépendant pour signer un CDI et j'ai posé ma démission au bout de 5 jours tant le fait d'être salarié avait un impacte négatif sur moi, même "sur le plan biologique".
J'aimerais savoir si certains sont dans ce genre de réflexions aussi et quel est votre cheminement, votre avis...etc....
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FreeWorker-777
Nombre de posts : 274Nombre de likes : 232Inscrit : 27 février 2019Bonjour,
Vous évoquez un CDI chez un client final ou en ESN?
Chez un client final, pourquoi pas, cela peut être intéressant...
Dans une ESN, après avoir exercé "x" années en indépendant, le choc risque d'être brutal.
Mais bon... d'une part il faut bien remplir le frigo, et d'autre part la situation ne va probablement pas s'arranger en 2025, pour certains (beaucoup?), il va falloir passer en mode "survie".
A titre perso, mon dernier CDI date de 2018, j'ai démissionné juste avant la fin de la période d'essai. C'était pour le compte d'une ESN (une vraie de vrai, dans toute sa splendeur).
"Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes"hmg
Nombre de posts : 26996Nombre de likes : 446Inscrit : 9 janvier 2005Bonjour,
Cela dépend de beaucoup de choses. Certains y voient une libération car ils n'ont jamais eu la fibre indépendante. D'autres le voient comme une simplification ou une opportunité.
J'ai plusieurs clients qui sont retournés au salariat. La plupart ne le prennent pas comme de l'esclavage. J'ai deux clients actuellement qui franchissent le pas. L'un parce qu'il ne trouve pas en indépendant, l'autre parce qu'une ETI lui propose un poste de DSI.
J'ai même un client qui au gré des plans sociaux chez son client a changé 5 fois en 10 ans suite à 4 changements de DSI (salarié, plan social avec aide suite à nouveau directeur (1), indépendant, nouveau changement de directeur (2), salarié, plan social avec aide suite à nouveau directeur (3), indépendant, nouveau changement de directeur (4), salarié).
Cordialement, - HMG - hmg_71@yahoo.fr Expert comptable - Paris - www.hmgec.com Pensez à regarder le contexte et la date des réponses. Elles ne s'appliquent pas toujours à tous les cas.FreeWorker-777
Nombre de posts : 274Nombre de likes : 232Inscrit : 27 février 2019Oui cela dépend bien sûr de beaucoup de choses.
Une ESN reste quand même une société très particulière, et passer de Freelance à salarié ESN est sans doute bien plus compliqué que de signer chez un client final.
Exemple: dans un contrat type ESN (à moins que le SYNTEC ait évolué dans le bon sens lors des 5 ou 6 dernières années, ce dont je doute), vous êtes bien souvent "de facto" mobile géographiquement sur toute la France. En 2024, refus d'une mission = abandon de poste = pas d'indemnité chômage. Ce n'est pas très vendeur.
Quand on vient du monde Freelance, cela peut vraiment être déstabilisant. Et le mot esclavage, ne serait-ce que par rapport à ma remarque précédente, n'est pas très éloignée du terme que j'aurais choisi.
SI je dois signer pour une ESN demain (pour manger), j'ai une idée précise de ce qui m'attends (au moins je ne tomberai pas des nues).
Que vaut un CDI dans une ESN ? Selon mon expérience, pas grand chose.
"Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes"da23ad
Nombre de posts : 401Nombre de likes : 107Inscrit : 10 décembre 2012CDI en client final...
ESN : NO WAY.
- Free-Worker-1290446
Je vois pas la différence sur le quotidien, que tu sois interne ou externe (free ou cdi), dans les missions que j'ai pu faire, on était 1 seule équipe et pas de différence selon le statut mais uniquement selon le poste/séniorité. A moins de parler des missions freelance du style pour les starts-ups ou tu arrive et tu leur fait un devis pour x feature mais si on parle dans 90% des dev free en France, c'est sur le modèle du TJM et intégration avec les équipes
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Nombre de posts : 274Nombre de likes : 232Inscrit : 27 février 2019Une des grandes différences, c'est le contrôle de ses missions, de sa carrière.
Ce n'est pas rien.
Tant que tout se passe bien chez le client, je suis d'accord avec vous, c'est vivable. Mais quand la mission s'arrête et qu'on vous demande de partir chez un autre client à 300 km (en cas de refus, c'est la porte), c'est moins fun.
"Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes" -
free7591
Nombre de posts : 186Nombre de likes : 118Inscrit : 6 octobre 2019Perso je préfère être au RSA + un petit boulot libéral au black que d'être un ESCLAVE / Salarié ...
Pour moi la question est beaucoup plus philosophique et de principe .... Je supporterai très mal d'avoir un rapport de subordination et qu'on détermine a quelle heure dois je me lever et allouer un temps de vie limité qui ne reviendra jamais ... c'est une question de liberté voire de vie ou de mort ...
Nous somme nés du ventre de nos mamans des hommes libres alors pourquoi s'obstiner a se salarier (esclave ). Pour info le mot Salarié vient de l'anglais SALVERY qui découle directement de la racine SLAVE qui veut dire littéralement ESCLAVE !
Moralité : quand tu te salarie , tu es entrain de réaliser le rêve d'un autre et tuer le tien !
FUEZ LE SALARIAT A TOUT PRIX !
Freelance en AEPhilgood20
Nombre de posts : 385Nombre de likes : 118Inscrit : 4 juillet 2020Il faudrait quand même te documenter un peu, les statuts d'esclave et de salarié sont très différent.
L'esclave ne signe pas de contrat et n'a pas la possibilité de démissionner.
Il y en a beaucoup d'autres...
code38
Nombre de posts : 586Nombre de likes : 182Inscrit : 23 septembre 2018Cette considération du salariat est vraiment simpliste. Ca ne te convient pas car tu n'y trouves pas la liberté que tu cherches en tant qu'indépendant ? Bah, très bien. Ca n'est pas pour ça que le salariat ne convient pas à beaucoup. Tu parles d'aspect plus philosophique ... je vois bien peu de philosophie dans tes propos.
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Droopyann
Nombre de posts : 3770Nombre de likes : 1907Inscrit : 21 mai 2018Je rejoints plusieurs commentaires :
Un CDI en client final, pourquoi pas. Ca peut avoir un intérêt. C'est vrai qu'en période instable, ça peut permettre d'être plus serein. Et dans une bonne équipe, sur un bon projet, ça peut quand même être sympa.
Un CDI en ESN, très compliqué.
Je suis devenu indep justement parceque je ne voulais pas de CDI en ESN. Ca ne me dérange pas de faire de la prestations, mais les contraintes de l'ESN, ça ne me va pas.
Notamment, je demandais à négocier des clauses contractuelles, mais ça tiquait à chaque fois :Pas de clause de mobilité géographique, ou alors limité à 45 minutes en transport en commun. C'est moi qui décide si cela est loin ou pas, et donc acceptable ou pas. Et ça ne doit pas être une raison potentielle pour me virer.
Si variable pour compenser un salaire un peu faible, il faut qu'il soit majoritairement en lien avec mon travail. Par exemple, le variable basé sur un nombre de jours de mission, c'est niet. Je ne suis pas responsable si le commercial ne trouve pas de missions.
Toutes les promesses à l'embauche (augmentation après X mois, garantie de poste, de techno, de domaine ...), on les écrit dans le contrat
Pas d'obligation d'accepter une mission si elle ne respecte pas les critères définis (télétravail, distance, contenu), même si plusieurs mois d'intercontrats
-- Yann EURL IS depuis 2019 -
FreelanceDream
Nombre de posts : 171Nombre de likes : 141Inscrit : 10 juin 2012Sinon y'a aussi la possibilité de bosser en CDI pour les grosses boites GAFAM ou FAANG. Niveau salaire, c'est "presque" équivalent à un bon TJM de 600.
Evidemment comme toujours il faut faire partie du top 5%, l'élite
Mais normalement ça devrait être déjà le cas quand on embrasse une carrière de freelance sur le long terme.
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Yoshifree
Nombre de posts : 196Nombre de likes : 90Inscrit : 26 janvier 2009perso, je distingue en fait 3 situations :
Salariat en client final (ou très grosse ESN qui est offre du service packagé, des équipes prêtes à l'emploi, ...) , là l'intérêt est réel car normalement tu as un plan de carrière, des opportunités de management / expertise au sein de la boite, un encadrement à la hauteur (enfin théoriquement), le salaire passerait presque en second plan
salariat en ESN pur , c'est de l'intérim de haut niveau, je ne vois pas d'autre façon de le décrire. Ni réel plan de carrière (bon je caricature, mais tellement vrai la plupart du temps) ni implication de l'employeur et du salarié dans la relation de travail. Bref, un système qui ne tient que par la peur de l'inter contrat non rémunéré
Freelance, ce n'est pas le monde idéale des bisounours, on traverse des crises, des remises en questions, il faut être pro actif, mais en retour on a la liberté d'esprit, et la satisfaction d'être maître (ou presque) de son destin. Ce qui nous fait mal à nous freelances et plombe le modèle : les incompétents, les mercenaires, les clients jaloux (ah la france !) qui nous chassent des missions pour privilégier les ESN ... qui prennent des freelance
revo
Nombre de posts : 88Nombre de likes : 23Inscrit : 2 mai 2010Freelance ça reste précaire et c'est vu comme étant celui qui touche le plus alors qu'en vrai:
le freelance se tape le sale travail
le freelance saute en premier à la première crise
le freelance doit s'adapter et n'a pas accès à toutes les informations
les meilleurs jobs sont pour les internes
un freelance ça se change
un freelance ne profite pas des augmentations de salaire
beaucoup de freelances le font pour des mauvaises raisons
certains freelances ont cramés toute la trésorerie est n'ont pas jamais était capable de gérer leur entreprise.
Un freelance doit accepter de fermer son entreprise si le marché n'est plus là. C'est aussi ça être chef d'entreprise, savoir prendre la décision de fermer sa boite s'il n'y a plus de marché.
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Cat13
Nombre de posts : 196Nombre de likes : 49Inscrit : 31 juillet 2019Je vous partage mon expérience : je suis freelance depuis 2000, j'ai eu des missions, actuellement je suis en recherche depuis quelques mois. En attendant, je donne des cours (université, entreprises) et celà me fait vivre. Comme je suis en micro entreprise, j'ai toujours le chômage (j'étais salariée avant), au cas où, mais je ne touche pas trop les allocations. Cependant, c'est mieux d'avoir des expériences en entreprise, pour l'image.
Les CDI en ESN sont conditionnées par les missions, donc je pense que le statut freelance est avantageux pour les deux parties (même pour l'ESN : s'ils ne peuvent plus placer une personne, le contrat de freelance peut être rompu plus facilement).
Je connaissais des devs seniors qui étaient en freelance en 2018-2019 est qui sont salariés maintenant. Apparement à contre coeur, parce qu'ils ont eu du mal à trouver des missions. L'un d'entre eux m'a dit que le statut freelance lui manquait. Mais il avait des obligations, famille avec trois enfants.
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VieAgile
Nombre de posts : 110Nombre de likes : 61Inscrit : 24 mars 2021C'est marrant de se croire "libre" en freelance alors qu'une grande partie ici font du conseil et donc totalement dépendant des pratiques de l'entreprise dans la quelle on est : s'ils changent les heures de réunions, et bien tu l'acceptes, s'ils changent leur politique de télétravail, et bien pareil tu l'acceptes, sinon tu quittes le projet ce qui ne te différencie pas d'un salarié ou d'un presta classique.
ce qui change ce sont peut être les points avec l'hiérarchie mais ce n'est pas être libre.La seule liberté qu'on a c'est qu'on gagne plus d'argent et donc gain de temps ou on peut se permettre de bosser qu'une partie de l'année, ce que peu de gens font ici.
Les vrais libres à mon sens sont ceux qui montent des projets, des appli, ou un BtoC
free-worker52
Nombre de posts : 62Nombre de likes : 38Inscrit : 17 décembre 2020Le terme "Esclave" est mal placé.
Freelance ou CDI est un choix qui se respecte, et chacun des deux il a ses inconvenients et ses avantages et surtout ses contraintes qu'on peut ou pas supporter.
parmi les contraintes du freelance ( je le suis) :
trouver un nouveau client en mettant en têt que le dernier choix du potentiel client est d'avoir recour à un indépendant.
Gérer les période sans activité et sans ressources (0 droit au chômage) ( surtout si nous n'avons pas assez de réserve)
établir un plan de formation/évolution soit même.
surveiller le marché en permanence ou périodiquement.
finalement au delà d'un certain nombre de mois sans activité, ESN ou autre je prendrai la première chose qui va tomber devant mes yeux.
Tarik Make The World Better At My Little PositionDroopyann
Nombre de posts : 3770Nombre de likes : 1907Inscrit : 21 mai 2018@VieAgile, il y a du vrai dans ce que vous dites sur les freelance qui font du conseil.
Cependant, il y a une différence assez importantes à mon sens, c'est que le freelance intègre dans son état d'esprit cette notion de client, contrairement à beaucoup de salarié. Il va donc faire le nécessaire pour se former, avoir un matelas de secours pour les moments où ça tangue, réseauter pour s'assurer des missions à long terme, réfléchir à un peu plus loin que simplement la fin du mois ou de l'année.
Cela permet d'être beaucoup plus serein face à des contraintes imposées par le client, et de pouvoir dire "Non, ça je n'en veux pas, ce n'est pas acceptable, je vais allez voir ailleurs". Et c'est une certaine forme de liberté.Gagner plus d'argent représente effectivement une super liberté pour prendre plus de temps pour soi et / ou pour d'autres projets. C'est généralement mon cas.
Quand vous dites que les vrais libres sont ceux qui montent des projets, des applis ou un BtoC, j'ai des doutes. Nombre d'entrepreneurs sont en burnout car les résultats ne sont pas ceux escomptés. Ils investissent une partie de leur vie (j'entends par là l'aspect financier mais surtout l'aspect temporel et personnel) pour un résultat trop faible. Et se retrouvent finalement enchainés à leur projet.
Dans ce sens, je me sens beaucoup plus libre avec mes prestations de conseils, où j'ai quelques contraintes (je dois me plier à certains horaires de réunions, jours d'ouvertures voir déplacement sur site) mais aussi beaucoup de liberté et de temps.-- Yann EURL IS depuis 2019VieAgile
Nombre de posts : 110Nombre de likes : 61Inscrit : 24 mars 2021Assez d'accord avec votre analyse @Droopyann
Par la liberté de monter ses projets je pensais plutôt au fait que le dirigeant peut gérer son temps comme il veut, ses activités ainsi que l'endroit d'où il veut bosser, mais comme vous dites la pression derrière est très forte.
Mon cas est aussi similaire au votre, je suis contraint de respecter quelques règles mais moyennant X euros/jours, ce qui me va et y trouve du confort personnel.
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da23ad
Nombre de posts : 401Nombre de likes : 107Inscrit : 10 décembre 2012Le terme "Esclave" est mal placé.
C'est votre droit de le penser...
https://vivajob.fr/cdi-et-esclavage
Merci de revenir au sujet de la question que j'ai posé....
Free-Worker-1257703
Nombre de posts : 1Nombre de likes : 0Inscrit : 31 juillet 2024Raisonnement très idéologique et caricatural .
Vous vous focalisez sur des termes techniques en faisant fi du travail, de sa définition, de son organisation, de son exécution et de son contrôle.
C'est d'une stupidité monumentale de réduire le salariat à de l'esclavage.
Chaque entreprise est unique, chaque entreprise a son organisation, sa culture et sa propre organisation.
C'est une affaire d'humain: certains vous responsabiliserons, d'autres feront en sorte de vous tirer vers le bas, de vous infantiliser?
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ErgoSearch
Nombre de posts : 34Nombre de likes : 36Inscrit : 15 octobre 2014Bonjour
Pour tenter de répondre à la question initialement posée... faites au mieux suivant votre libre arbitre et votre intuition.
Le plus dur dans cette situation ne se pose pas forcément sur l'aspect financier mais sur l'aspect psychologique et physique (votre "biologique" peut être?)
Quand il faut tenir plusieurs mois sans travail, il faut trouver des occupations: Hobbies, Sport, Association, ONG, politique, voyage, voir la famille / amis...
Suivant la météo et le contexte, il faut éviter que votre "chez vous" devienne une assignation en résidence surveillée ;-)
Pour le coté "esclave" du salariat, effectivement dès qu'on commence à discuter une demande, voire pire, à refuser, cela devient vite problématique.
Exemple concret: faire des liens cliquables entre chaque page d'un pdf, sachant que le pdf faisait 140 pages à la fin!Niveau finance, de notre côté, on avait prévu le coup. On a un "butin de guerre" mais forcément ce n'est pas illimité.
Effectivement l'option donner des cours nous parait une bonne idée pour aussi ne pas trop gamberger tout en restant libre
Nos différents CDI avant même de (re)devenir indépendant étaient pitoyables niveau sérieux, entre l'énoncé du poste et la triste réalité.
Faites des CDD plutôt, vous aurez les 10% de précarité.
Mais cela reste une solution à ne jamais écarter.
D'habitude on aurait fini par "Bon courage" ou "Tenez bon"... mais vu le nouvel épisode qui arrive: "Force et Honneur"
;-)
Yoshifree
Nombre de posts : 196Nombre de likes : 90Inscrit : 26 janvier 2009juste une petite remarque sur un point que je vois souvent : "donner des cours" comme plan B pour remplir le caddie, en fait je vais en donner dans quelques jours pour la première fois dans une école d'ingénieur par curiorité et aspiration personnelle, et en parallèle, alors que je suis en mission plus ou moins longue durée. Suis je le seul :) ? si tous les intervenants externes le font par dépit ou par manque de missions, ils auraient des consultants sénior devant eux sans trop de motivation ? je me pose juste la question sans aucun jugement ...
Cat13
Nombre de posts : 196Nombre de likes : 49Inscrit : 31 juillet 2019@Yoshifree : Je réponds à votre post pour vous faire un retour d'expérience.
J'ai donné des cours, pour Master ou pour professionnels, et je donne toujours entre deux missions à temps plein, et ce depuis 3 ans. J'ai commencé à en donner puisqu'on m'a proposé, et j'ai voulu avoir cette exprience. Je suis en contact avec plusieurs universités et organismes de formation privées.
Côté tarifs je travaille seulement avec les universités privées qui payent mieux que les universités publiques (en public ils proposent 35€/heure, ça fait moins de 300€/jour 😂😂). Cela permet d'avoir du travail à temps partiel assez pour payer les factures et même mettre quelques centaines d'euros de côté.
Il faut savoir qu'avec les universités on a toujours du travail à temps partiel. Chaque fois que je finis une mission à temps plein je contacte les universités au début du pré-avis pour annoncer ma disponibilité; chaque fois j'ai eu des cours le lendemain de la fin de mission.
Si on trouve une mission à plein temps, dans certains cas on peut transférer les cours à d'autres formateurs (ça depend de l'université), parfois on fini le travail en même temps, mais on est transparent avec les responsables de la mission et on leur dit du départ qu'on a des engagements en cours.
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ErgoSearch
Nombre de posts : 34Nombre de likes : 36Inscrit : 15 octobre 2014@Yoshifree : Oui déjà donné des cours en école d'ingé aussi. C'est un complément de revenus à ne pas négliger et cela vous laisse de la liberté pour continuer à chercher ou être dispo en cas de succès.
free-worker52
Nombre de posts : 62Nombre de likes : 38Inscrit : 17 décembre 2020Bonjour,
dites moi s'il vous plaît, ou est ce qu'on peut trouver les offres pour ce type de prestation ?Tarik Make The World Better At My Little Position -
Yoshifree
Nombre de posts : 196Nombre de likes : 90Inscrit : 26 janvier 2009Perso, j'ai trouvé sur linkedin où l'école publie ses recherches d'enseignant vacataire, et j'imagine qu'effectivement à 35€/heure, y'a pas foule. Moi, dans mon esprit, j'assimile ça à du bénévolat 😂, j'y trouve mon intérêt en enrichissant mon expérience et me nourrit en même temps d'un retour à la théorie, ca ne peut pas faire de mal, et j'espère quelque part que les clients n'y sont pas insensibles (en tous cas si j'étais client, je me dis que pour enseigner une matière, il faut réellement la maîtrise, une petite assurance je trouve)
Cat13
Nombre de posts : 196Nombre de likes : 49Inscrit : 31 juillet 2019Le métier de professeur universitaire n'est pas très valorisant de nos jours, hélas. Au cours des années 80 ou 90 c'était différent. Pour une mission, que j'ai eue six mois après la fin de la dernière, on ma réproché d'avoir donné des cours (même dans mon domaine) et de ne pas avoir travaillé en entreprise pendant environ 6 mois. Attendez de trouver un organisme qui paye au moins 60€/heure.
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ErgoSearch
Nombre de posts : 34Nombre de likes : 36Inscrit : 15 octobre 2014Par réseau ou en allant directement demander aux écoles sinon le miracle d'internet: https://groupe-reussite.fr/
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Free-Worker-578761
Nombre de posts : 12Nombre de likes : 21Inscrit : 18 février 2022Bonjour, je me pose la même question. Comme il me reste environ 4/5 ans avant la retraite, c'est plus facile d'envisager un CDI comme dernière mission, mais ça me fait quand même mal où je pense. Par contre, pour un CDI, l'âge est un gros problème.
J'envisage aussi les formations. Ca me déplairait pas de donner des formations ponctuelles en écoles d'ingénieur sur l'IAC, Terraform, AWS, Kubernetes, etc. Et il y a le côté transmission, l'expérience accumulée qui peut éventuellement aider les suivants, même si je ne me fais pas trop d'illusions là-dessus.
J'oubliais de préciser tant ça me semble évident que je n'envisage de CDI que chez un client final. A propos des CDI en ESN, je dis depuis longtemps que je suis trop jeune pour mourir :).
Personnellement, je ne me plains pas. J'en ai bien profité et je dis toujours : "j'ai choisi la vie sauvage, j'assume". Mais je pense souvent à ceux qui n'ont pas le matelas nécessaire pour absorber une période qui se prolonge et un futur pas folichon. Là, le passage en mode 'survie' est compliqué.
hmg
Nombre de posts : 26996Nombre de likes : 446Inscrit : 9 janvier 2005Bonjour,
Pour les écoles d’ingénieurs, il y a aussi :
des intervenants professionnels externes qui interviennent pour un ou deux cours.
des professionnels interviennent aussi pour les jurys vae.
Cela peut être un moyen d’être connu auprès d’eux.
Cordialement, - HMG - hmg_71@yahoo.fr Expert comptable - Paris - www.hmgec.com Pensez à regarder le contexte et la date des réponses. Elles ne s'appliquent pas toujours à tous les cas.Droopyann
Nombre de posts : 3770Nombre de likes : 1907Inscrit : 21 mai 2018Bonsoir,
J'interviens depuis 3 ans dans une école d'ingé. C'est intéressant mais peu rentable. C'est plutôt mal payé, eu égard à la charge de travail. Et il cherche à tirer les prix vers le bas, quitte à sacrifier la qualité des cours 😪
Mais ça reste une source potentielle de revenu. C'est plus une expérience pour ma part.
-- Yann EURL IS depuis 2019 -
Nicolas-S78
Nombre de posts : 7Nombre de likes : 3Inscrit : 7 décembre 2015Tout en relativisant, on est tous "esclave" de quelqu'un :
Soit de ton patron, soit de ton client, soit du business du recrutement.
Le terme esclave n'est pas correct.
Vu le marasme économique actuel, celui qui est en CDI n'est pas le premier à plaindre, client final ou ESN ...
Faites un tour des plateformes de freelance et sondez le moral actuel des participants ...
Je suis un pseudoBonjour Nicolas,
Il y a du vrai dans son argument, j'ai dû reprendre un CDI et on peut parler d'esclavage.Même si j'ai trouvé un poste qui correspond à mes recherches, je suis à 100 % en remote (ce que je me suis battu pour), on me demande de venir à Paris une fois par mois, on me demande de pointer tous les matins en meetings, etc. Bref, énorme retour en arrière dans ma carrière, sur le mode de fonctionnement idéal d'un développeur. Rien que le fait de devoir venir comme un toutou une fois par mois dans la boite c'est en soit un mode d'asservissement qui me sort par les trous de nez (dans ces conditions impossible de bosser depuis un autre pays qui n'a pas le même UTC). Et sans parler de mon salaire de développeur web senior (90k par an) que j'ai du négocier en passant par la barrière d'un ... commercial ! La blague de l'année celle-là. Depuis quand un commercial est compétent pour dire combien je vaux ... Donc j'ai du le "bypass" en contactant directement sa direction et là bizarrement, il n'y a eu aucun débat sur mes 90k par an (ils proposaient 75k pour ce poste à la base). Donc dès le premier jour, je me suis mis le commercial à dos et je vous dit pas l'ambiance quand je pointe à paris pour qu'on se vois tous une fois par mois, mais je ne regrette pas une seconde de lui avoir appris son métier et à savoir rester à sa place à celui-là, qui se permettais de me dire combien ce poste était normalement (selon lui) rémunéré.
J'ai fait des années de freelancing, je n'avais pas besoin de ça pour bosser : pas de réunion tous les matins (daily meetings), pas de deadline à la noix, pas de team building de mes deux, pas de corporatisme avec des gens qui font semblant de s'apprécier, pas de boulets qui te tirent vers le bas avec un niveau médiocre, bref, le gros avantage d'être freelance, c'est qu'on se consacre réellement à son métier et qu'on enlève tous ce qui nous tire vers le bas, ce que ne permet pas un CDI. Et puis, un autre point : on est enchaîné quand on est salarié. En freelance, je pouvais décider de bosser 3 mois dans l'année et le reste le consacrer à me former, ou, je pouvais décider de commencer à bosser à 11h ou ne pas bosser aujourd'hui, par exemple. Ça ne veut pas dire que c'était les vacances bien au contraire, il faut rattraper ce retard, c'est beaucoup plus difficile en freelance car on attends beaucoup plus que d'un salarié en terme de qualité. Après, certain aiment ça, pantoufler, rester au chaud à faire la même chose toute sa vie, ne pas se poser de question et recevoir un salaire tous les mois, en bref, se laisser guider, pour ne pas dire, se laisser dominer. Ça se comprends, chacun son caractère.
En CDI, pour te former, tu es obligé de prendre de ton temps perso le soir et donc de négliger ta vie sociale, et dans les rares boîtes qui le font, quand tu as du temps de formation, c'est tout au plus une, voire deux semaines par an. Un développeur a besoin d'au moins 3 mois par an pour se former, et quand je dis former, c'est un mot valise, car il y a beaucoup à faire constamment. C'est la base de mon métier, on repose sur de l'intellect pur et dur et pas sur l'apprentissage de processus comme des singes savants, tels que le font les ingénieurs purs. 3 mois par an pour nous, à ne pas être sur un projet mais à se former et j'insiste sur le mot former, c'est le minimum.
Donc oui, être salarié c'est littéralement être esclave, au sens premier du terme.
Je vous rejoins tout de même, les freelances qui ne sont pas obligés de retourner en CDI se comptent sur les doigts d'une main, à cause de la gestion pas seulement de la France (surtout la qualité pitoyable des gens qui composent l'assemblée), mais surtout de l'Europe et ça ne justifie pas de prendre de haut le CDI, on gagne sa croûte comme on peu et il n'y a pas de sot métier, mais, que si on doit respecter une personne qui accepte d'être un esclave des temps moderne, alors, qu'on accepte aussi ceux qui veulent ne pas l'être et, que l'on ne confonde pas respecter des règles que l'on met en entreprise pour s'organiser, mettre une ambiance, ect avec l'esclavagisme profond qui découle du salariat avec dans la notion de règles, imposer des choses qui avant d'aller vers le bien être du salarié vont vers le bien être de l'entreprise, non pas, pour assurer sa survie, mais, pour assurer une domination sur le salarié et que même, si c'était pour assurer sa survie, ces règles devraient de toute façon justifier avant tout le bien être du salarié, sinon, cela revient à ce que j'avais déjà évoqué sur un autre sujet : cela justifie de faire travailler des enfants puisque le bien être de l'entreprise est > au bien être du salarié, ici, acceptant que le bien être d'une entreprise soit > à une morale qui est juste : interdire le travail des enfants. Et que, à travers tout ça, il ne faut pas non plus confondre être flexible à des situations exceptionnelles et inflexible, exemple : Ne pas confondre, pour des raisons exceptionnelles, de dépasser le bien être du salarié avec des heures sup afin d'assurer la survie de l'entreprise et donc la survie du salarié (notion de flexibilité), avec, réaliser des heures sup constamment car l'entreprise n'est pas bien gérée et donc profondément injuste de base avec le bien être du salarié.
Car je rappel la définition du salarié : "Le salariat est une relation économique et sociale entre un travailleur et un employeur, où le travailleur vend sa force de travail dans le cadre d'un contrat de travail formel ou informel, dans le but d'engendrer un profit pour l'employeur. En échange de son salaire, les produits du travail réalisés par l'employé demeurent la propriété de l'employeur." Donc c'est une relation qui va dans un sens, d'asservissement, tandis que le but du freelancing est d'aller dans les deux sens.
Faire partie d'une entreprise et y être salarié n'est pas une mauvaise chose selon moi, on a tous une entreprise de rêve dans laquelle on aimerait de travailler, mais, que la notion de salariat continue d'être une notion basée sur de l'esclavagisme comme c'est imposé dans la Loi, qui tire son héritage par ce que j'ai déjà évoqué et a produit des individus endoctrinés au point de le considérer comme normal, c'est une mauvaise chose, selon moi. -
Nicolas-S78
Nombre de posts : 7Nombre de likes : 3Inscrit : 7 décembre 2015On est bien d'accord que tu qualifié d'esclavagisme, un contrat de travail pour lequel tu es rémunéré 90k a l'année ? (environ 7500 E par mois stp), car tu es obligé de te déplacer une fois par mois au bureau, et que tu as des reunions d'équipe chaque matin ?
Désolé, tu n'es pas esclave, tu respectes simplement des règles de travail en équipe, et tu es plutôt bien payé en comparaison avec la jeune génération.
Je suis un pseudoNon nous ne sommes pas d'accord, comme je l'ai indiqué, je qualifie d'esclavagisme le fait d'être obligé de travailler contractuellement (ou non) toute l'année en l'échange d'un salaire comme une personne qui a des chaînes et est obligé de se mouvoir avec. Et pire, que les gens considèrent ça comme une normalité et donc, considère normal d'être esclave, tout comme toi qui confonds cet esclavagisme avec "des règles de travail en équipe". Ou, pour le dire autrement, tu fais l'apologie de l'esclavagisme sous couvert de "règles", malgré toi, de manière consciente ou non.
Le salaire n'a aucun rapport là-dedans, je l'ai indiqué pour expliquer l'histoire avec le commercial. Encore un autre point que tu as mal interprété et non; je ne suis pas "bien payé" en comparaison de rien, puisque le salaire moyen d'un développeur senior c'est 70k en France et que je vaux ce salaire : 25 ans d'expérience cumulé entre pro et perso, un bac + 5, ect. Je n'ai que 20k au dessus (en tout cas, je ne vaux pas moins de 90k compte tenu de mon expérience et mes qualifications). On pourrait dire que je suis bien payé en comparaison de ... [ce que tu veux] si j'étais à un écart semblable à un salaire de dev senior moyen aux USA (200k par an) vs la France (70k par an).
Car en France, à 20k d'écarts, c'est aussi un pourcentage en plus aux impôts à donner qui ne font au final pas une grande différence quand on parle réellement en net.
Je ne confonds pas faire tourner une industrie, faire tourner une société et je ne confonds pas non plus, la manière de les faire tourner, qui en 2024/25, sont des méthodes moyenâgeuses héritées de l'asservissement de la population par une relation de force basée sur un avantage physique (ayant donné les notions de Roi, ect) qui est tout autant toxique qu'une relation de force basée sur un avantage intellectuel, moral, ...(aparté: bien que je sois un grand fan de l'univers médiéval et justement de gens prêt à donner leurs vies pour un Roi, je ne confonds pas un Roi au sens premier du terme et l'héritage dérivé appliqué à un modèle d'entreprise, ainsi que la réalité du monde dans lequel nous sommes ou il faut aller de l'avant et savoir garder certaine chose en tant que folklore avec les années)
Pour le dire plus simplement, nous sommes toujours au moyen âge et le fait que tu ai des propos comme respecter "des règles de travail en équipe" et les mélanger avec respecter le bien être d'un salarié, au fond, après celui d'un héritage sur fond d'esclavagisme de la population à travers un asservissement, démontre qu'on est encore loin d'un monde vertueux et sain ou chacun aurait sa place non pas sur une image à véhiculer, un besoin de paraître et l'ensemble des 7 péchés capitaux, mais sur au fond, une notion de bien être et de respect pour toutes et tous et non pas de bien être et de respect pour certains et certaines.
Bref, je ne traduis pas une vision commun*ste, le communisme de mon point de vue est un cancer, mais pas non plus une vision capitaliste. -
NSV
Nombre de posts : 39Nombre de likes : 20Inscrit : 30 avril 2024"Votre retard intellectuel", et boum 12'000€.
Ce sujet risque de coûter cher !
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da23ad
Nombre de posts : 401Nombre de likes : 107Inscrit : 10 décembre 2012Bonjour....bonne année.... Merci de revenir au sujet.