da23ad
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Réponse postée il y a un jour
Etat chronologique du marché (selon mon ressenti et les échos des recruteurs que je connais) :
2022 : mauvais.
2023 : très mauvais.
2024 : presque à l'arrêt.
Réponse postée il y a un jour
Bonjour Nomade 2023,
Voici ce que je ferais dans ta situation…
1/ Par curiosité, je chercherais des réponses en questionnant des personnes (autres prestataires ou internes de l'équipe).
2/ Par professionnalisme, j'essaierais à en parler de manière explicite ou implicite (suivant vos rapports et sa personnalité) au manager coté client.
3/ Par défense de mes intérêts, je ne chercherais absolument pas à écourter la fin de mission. Par les temps qui court, il ne faut pas se priver de la moindre entrée de chiffre d'affaires.
4/ Par anticipation, je me dépêcherais de mettre à jour mon CV et de partir à la recherche d'une nouvelle mission.
5/ Par "hasard", je demanderais à l'ESN par laquelle je passe s'ils ont des clients susceptibles d'avoir besoin d'un profil comme le mien (sans trop en attendre de leur part).
Réponse postée 21 novembre 2024 15:17
vacances
formation
repos
prospection
Réponse postée 15 novembre 2024 14:51
@VieAgile,
Sans revenir sur les éléments avancés par Droopyyann que je partage, un indépendant est bel et bien plus libre qu'un salarié. Je ne parle pas de liberté absolue.... mais de degré de liberté.
Un indépendant n'a pas besoin de la validation du client pour s'absenter par exemple.... Pour le dire en terme juridique, il n'y a pas de lien de subordination entre un indépendant et son client.
Maintenant, dans la pratique, si un indépendant ne fait pas valoir ses droits par peur.... il ne peut s'en prendre qu'à lui même.
Un exemple...
Récemment, un client m'a demandé une Nième fois d'effectuer une tache qui n'est absolument pas dans mon périmètre et que j'avais accepté de faire par le passé, pour dépanner.... sauf que je me suis retrouvé à refaire cette tâche de manière très/trop récurrente. A un moment , je lui ai dit que je ne le ferai pas et que je ne le ferai plus.... le ton est d'ailleurs monté assez haut ce jour là.
S'en est suivi un point en aparté entre le client et moi.... il a eu cette phrase : " tu es prestataire, quand le client te demande de faire une chose tu n'as pas le droit de refuser".
A ce stade, je suis persuadé que la majorité des indépendants auraient capitulé.....
Je lui ai répondu " Non seulement j'ai le droit de refuser en toute légitimité , mais j'ai également le droit de refuser sur le plan juridique ! Et je ne reviendrai pas sur ce que j'ai exprimé. "
Le client a ensuite essayé de faire mine de me menacer en me demandant : " Alors la suite c'est quoi ? " (sous entendu, terminer ma mission).
Ce à quoi j'ai répondu " Ecoute, si tu veux mettre fin à la mission, ce n'est pas à moi de prendre la décision"
Résultat des courses, le client a cesser de me demander de faire ce truc qui n'a absolument rien à voir avec mon scope.... Et il me renouvelle mon contrat pour tout 2025.
C'est marrant de se croire "libre" en freelance alors qu'une grande partie ici font du conseil et donc totalement dépendant des pratiques de l'entreprise dans la quelle on est : s'ils changent les heures de réunions, et bien tu l'acceptes, s'ils changent leur politique de télétravail, et bien pareil tu l'acceptes, sinon tu quittes le projet ce qui ne te différencie pas d'un salarié ou d'un presta classique.
ce qui change ce sont peut être les points avec l'hiérarchie mais ce n'est pas être libre.
La seule liberté qu'on a c'est qu'on gagne plus d'argent et donc gain de temps ou on peut se permettre de bosser qu'une partie de l'année, ce que peu de gens font ici.
Les vrais libres à mon sens sont ceux qui montent des projets, des appli, ou un BtoC
Réponse postée 15 novembre 2024 14:31
Le terme "Esclave" est mal placé.
C'est votre droit de le penser...
https://vivajob.fr/cdi-et-esclavage
Merci de revenir au sujet de la question que j'ai posé....
Réponse postée 14 novembre 2024 16:55
CDI en client final...
ESN : NO WAY.
Bonjour,
Vous évoquez un CDI chez un client final ou en ESN?
Chez un client final, pourquoi pas, cela peut être intéressant...
Dans une ESN, après avoir exercé "x" années en indépendant, le choc risque d'être brutal.
Mais bon... d'une part il faut bien remplir le frigo, et d'autre part la situation ne va probablement pas s'arranger en 2025, pour certains (beaucoup?), il va falloir passer en mode "survie".
A titre perso, mon dernier CDI date de 2018, j'ai démissionné juste avant la fin de la période d'essai. C'était pour le compte d'une ESN (une vraie de vrai, dans toute sa splendeur).
Réponse postée 14 novembre 2024 13:15
Hello ....
J'imagine que nous sommes nombreux à constater l'état de mort cérébral du marché depuis 2023 et encore pire depuis mi 2024.....
Bon nombre d'entre nous sont sans mission depuis des mois et des mois. Ce n'est pas mon cas (en mission longue renouvelée pour 2025), mais en "bon indépendant" j'essaie d'anticiper un peu sur l'avenir et me pose la question épineuse....cauchemardesque....douloureuse....(j'en rajoute un peu)... d'un retour dans un CDI comme une éventualité possible si les choses ne s'arrangeaient pas.
J'ai déjà eu à quitter mon statut d'indépendant pour signer un CDI et j'ai posé ma démission au bout de 5 jours tant le fait d'être salarié avait un impacte négatif sur moi, même "sur le plan biologique".
J'aimerais savoir si certains sont dans ce genre de réflexions aussi et quel est votre cheminement, votre avis...etc....
Réponse postée 25 octobre 2024 09:49
Ce n'est pas une impression... C'est un FAIT. Même moi qui suis habituellement harcelé quand je suis en mission et que mon CV n'est pas visible....Là je l'ai remis en visibilité et je mets régulièrement à jour mon statut pour remonté en haut de la file..... Et en 2 mois, je n'ai eu que 2 appels ....
Un pour lequel la ssii me demander de baisser mon TJM de 20% par rapport à mon TJM actuel pour une mission sans télétravail dans un environnement client toxique (je vous passe les détails).
Un pour une mission à Brest alors que je suis en Ile de France.
Je suis loin d'être le plus à plaindre car mon client a bloqué son budget pour me garder en 2025.... mais pour beaucoup, la question de la baisse significative de TJM et/ou le retour en CDI se pose (avec la grosse baisse de revenu et tous les désavantages du lien de subordination qui vont avec)
Vous n'êtes pas le seul dans cette situation. De nombreux professionnels rencontrent des difficultés en ce moment pour trouver une mission.
Je trouve que le mot "difficile" est un peu trop léger pour décrire la situation actuelle du marché, notamment en Île-de-France.
Je ne sais pas ce que vous en pensez, mais j'ai l'impression que tout simplement il n'y a plus de missions disponibles en ce moment ...
Réponse postée 4 octobre 2024 13:10
Ok mais on ne peut pas prouver que l'utilisation de chatGPT sera uniquement professionnelle...
Mon avis perso :
avec une facture, et en rapport avec le job, je ne voie pas de problème.
Autant un abonnement non PRO internet, tu ne peux pas passer l'intégralité, autant un logiciel de compta tu le passes.
Réponse postée 4 octobre 2024 09:11
Bonjour, "en me rasant ce matin"...lol... je me suis posé la question suivante :
Serait il possible de passer un abonnement mensuel à ChatGPT en frais ?
Il y aura une utilisation professionnelle (création d'illustrations et de contenus pour la prospection sur les réseaux sociaux...etc... questions générales d'ordre juridique...etc...) mais également (comment y résister?) personnelle.
Qu'en pensez vous ?
Réponse postée 21 septembre 2024 14:17
Pour le 1, la réponse de 1273389 me parait erroné (même si certains éléments sont très juste sur le fond, ça ne répond pas à votre question).
Le préavis qui figure sur votre contrat est ce que le client est en droit d'exiger. S'il est précisé 1 mois, vous prenez un risque à arrêter la mission sans respecter ce préavis.
Les options possibles à mon avis en cas d'absence d'une clause de résiliation du contrat commercial : (par ordre de préférence)
1/ Négocier avec le client et trouver un consensus pour la date de fin.
2a/ Annoncer la résiliation du contrat en prenant la durée de préavis "usuelle" pour ce type de contrats , à savoir 1 mois...et terminer la prestation.
2b/ Annoncer la résiliation du contrat en prenant la durée de préavis "usuelle" pour ce type de contrats , à savoir 1 mois...et poser des jours non prestés si la nouvelle prestation ou le nouveau CDI empiète sur le préavis .
Pour le 1, la réponse de 1273389 me parait erroné (même si certains éléments sont très juste sur le fond, ça ne répond pas à votre question).
Le préavis qui figure sur votre contrat est ce que le client est en droit d'exiger. S'il est précisé 1 mois, vous prenez un risque à arrêter la mission sans respecter ce préavis.
Cependant, comme vous le dites, vous pouvez vous arranger avec le client. S'il est ok pour que vous ne fassiez pas l'entièreté du préavis, c'est parfait et rien n'oblige à ce que vous le fassiez.
Un conseil : Une fin de mission réussie est le gage d'une bonne image à long terme, et de potentielles autres missions derrières. Donc débrouillez vous pour finir le plus proprement possible. Une solution intéressante est de faire une bascule progressive. Vous commencez à mi-temps la nouvelle mission, et finissez à mi-temps l'autre mission. Ca vous permet de sécuriser la place sur la nouvelle mission, tout en faisant très proprement votre fin de mission avec documentation et transfert de compétences qui va bien.
Pour le 4, je n'ai pas de résultats concluant avec les plateformes. Plus j'avance, et plus je pense que j'ai un profil un peu trop atypique pour des plateformes et des outils automatiques.
D'autre part, c'est pour moi le réseau de personnes avec qui j'ai travaillé qui me fournit principalement mes missions.
Pour le 5, qu'appelez-vous un inter-contrat conséquent ? En tant qu'indépendant, il faut être capable de tenir plusieurs mois sans mission. Il n'y a pas ou peu d'aide sur quelques mois d'intercontrat.
Réponse postée 25 août 2024 11:45
Pour le moment ma recherche ne donne pas grand chose.... il semblerait que la langue de Molière n'attire pas les foules dans ce cas.
Salut,
il y a plein de gouroux de la technos, et du savoir se vendre sur Linkedin, donc ils doivent avoir peut-être une chaîne, car ils se vantent de gagner pleins d'argent.
Réponse postée 25 août 2024 08:28
Bonjour,
En même temps que je suis entrain de faire ma recherche, je me permets de poser la question ici, on ne sait jamais....
Connaissez vous des influenceurs / chaines Youtube francophone spécialisées en IT (réseau, sécurité, cybersécurité et/ou cloud...etc...) ?
(attention hein, je ne cherche pas des chaines sur les smartphones ou les véhicules électriques....😅)
Merci.
Réponse postée 17 août 2024 15:18
Je n'ai pas tout lu et si je passe à coté de certaines choses, je lirai la totalité du commentaire sur mon PC ce soir....
Mais je je (re)précise certaines choses.... Je sais pertinemment (pour l'avoir suffisamment répété sur ce forum) que c'est avant tout un rapport de force. Raison pour laquelle je privilégie systématiquement la mise en avant d'un TJM qui (a) est dans le haut de ma fourchette et qui ensuite (b) varie légèrement en fonction du type de clients et du contenu de la mission proposée. C'est d'ailleurs pourquoi, dans 8 cas sur 10, je demande aux commerciaux de me recontacter quand ils auront un descriptif de mission le plus précis possible qui me permet de me projeter dans la mission à la lecture du dit descriptif.
Ma proposition du compromis n'est appliqué que quand je sens qu'il y a un blocage fort et que la mission est vraiment susceptible de m'intéresser. (concrètement, en plus de 20 ans, ça ne m'est arrivé que 2 ou 3 fois, pas plus).
Prenons un exemple....Votre TJM nominal ce situe entre 700 et 1000 euros:
Vous acceptez de commencer la mission à 800 euros la première année.... Puis 780 euros la deuxième année....puis 760 euros la troisième année.
Vous avez baissé votre TJM, mais êtes toujours dans votre fourchette. On n'est donc bien loin de votre exagération quand vous dites qu'une SSII préfèrera toujours quelqu'un qui travaille gratuitement.
C'est un outils comme un autre.... A utiliser à sa convenance en fonction du contexte, des envies, de la vision de chacun. Et personnellement, entre cet outils et celui qui consiste à baisser mon TJM tout de suite en faisant confiance à l'ESN, mon choix est vite fait.
Et tant que mon TJM est dans ma fourchette de TJM, non, je ne considère pas que je me brade....
PS: tout mon propos repose sur les cas spécifiques ou l'on est sollicité par une SSII pour la mission....donc me dire qu'il est préférable de chopper des missions en direct chez des clients finaux ne présente aucun intérêt dans la discussion.
Réponse postée 17 août 2024 10:18
"le but d'une entreprise est de gagner de l'argent pas d'en perdre"....
Et vous pensez qu'entre ce que je propose (qui permet non seulement de gagner de l'argent, mais de montrer également une capacité à faire un pas vers votre intermédiaire tout en vous protégeant) et le fait de ne pas avoir du tout la mission parce que la SSII jugera (à tord ou à raison) que votre TJM moyen sera trop élevé sur la durée de la mission, c'est la seconde qui rapport le plus d'argent ?
Lors d'une proposition de prétendue longue durée, le freelance n'a, à mon sens, que 3 possibilités :
1/ il accepte de facto de baisser son TJM en prenant le risque que cela soit une mission courte et d'être frustré car il travaillera à un taux trop bas par rapport à ses compétences.
2/ il engage le rapport de force en valorisant un TJM convenable à ces yeux en prenant le risque de ne pas avoir la mission si la SSII trouve (à tord ou à raison) que le freelance est trop cher pour elle (marge) ou pour le client (budget).
3/ il joue la carte de l'entre-deux en proposant un TJM élevé à l'entré avec une baisse au fil du temps.
Je suis conscient qu'en France nous n'avons absolument pas la culture du compromis.... Pour ma part, je commence toujours par le (2) et si ça bloque, je passe au (3)..... Et je n'ai jamais eu à me brader (1)....car j'ai un profil qui sort du lot et j'ai travaillé pour....ce qui fait que je ne reste jamais très longtemps sans mission.
Réponse postée 17 août 2024 08:25
C'est la SSII qui est à blamer.... pas le client (final)...
Non mais c’est quoi cela? Et certaines réponses me font peur.
essaye de contacter un artisan style carleur et demande lui 2 jours de main d’œuvre gratuit pour voir si il est bon, tu va voir ce qu’il te repond. idem avec ton medecin.
J’ai jamais vu cela avant, c’est quoi l’intérêt du client final, eviter de depenser 2 jours de TJM? Si ils sont a 2 jours prêt c’est sur que sois ton TJM va être pourrie ou bien tu va te faire sortir dans 6 mois max.
J’ai jamais vu cela
Réponse postée 16 août 2024 16:37
J'ai vu aussi ce descriptif de mission sur freework il y a quelques jours.... J'ai failli tomber de ma chaise.
https://www.free-work.com/fr/tech-it/ingenieur-de-recherche-machine-learning/job-mission/in-tech-lead-machine-learning-plus-de-8-ans
Réponse postée 16 août 2024 16:35
Bonjour,
Déjà il faut bien comprendre que quand un commercial vous parle de mission de 3 ans, ça n'a AB-SO-LU-MENT aucune valeur contractuelle. Si le client veut vous virer au bout de 3 jours, rien ne pourra l'en empêcher.
Par conséquent, accepter de diminuer son TJM sur la base d'une prétendue durée longue est une grosse erreur que beaucoup commettent et les ESN le savent et en abusent parfois/souvent en vous disant que la mission qu'ils vous proposent est longue (alors qu'ils savent pertinemment que cela ne sera pas le cas).
De ce fait, une idée que j'ai trouvé il y a des années, c'est de commencer la dite mission prétendument longue à un TJM haut ou au moins convenable. Et de contractualiser une baisse de X% ou de X€ par an. De cette manière vous acceptez de diminuer votre TJM, mais uniquement au fil du temps.... Cela retourne la charge de la durée de la mission sur l'ESN qui fera tout pour que vous y restiez le plus longtemps possible pour qu'elle puisse augmenter sa marge. Et en même temps cela vous permet de vous protéger (en terme de niveau de TJM) contre les fausses missions longues.
Réponse postée 24 avril 2024 15:54
Euh pardon mais si tu "vends des jours" tu es en régie et non au forfait.
Etre au forfait c'est quand tu vends une prestation avec un prix global indépendamment du temps passé pour cette prestation.
Exemple de régie : ingénieur support sécurité.
Facturation : un TJM / Cout de la prestation : TJM x Nbre de jours prestés.
Sur le plan légal : obligation de moyen.
Exemple de forfait : audit de sécurité.
Facturation (indépendante du nombre de jours prestés) : 40 000€ HT par exemple / Cout de la prestation : 40 000€ HT par exemple
Sur le plan légal : obligation de résultat (basé sur des critères très précis faisant partie intégrante du contrat)
Hello Leos,
Si tu vends des jours, tu es au forfait comme un cadre !
Il est difficilement entendable pour un client que tu facture plus que prévu sous prétexte que tu fais plus d'heures. En revanche, si le client fait des journées de 8h mais qu'on t'en impose 12, c'est plutôt à toi de faire valoir tes "droits" ne serait-ce que ce n'est pas évident de travailler dans des conditions optimales si tu es le seul qui reste. Néanmoins, si on te fait bosser de nuit et que ce n'était pas prévu, c'est autre chose...
D'autre part, on vend des prestations intellectuelles c'est donc ta responsabilité de maintenir ton outil de production (ton cerveau) et si le client n'est pas content il te suffit d'en changer. Ce n'est qu'une relation commerciale après tout !
Réponse postée 24 avril 2024 13:54
Les cadres au forfait jour ne sont donc pas tenus de respecter une durée de travail minimum ou maximum et peuvent avoir des amplitudes horaires très variées. Pour certaines fonctions (chefs de projet, commerciaux…), elles peuvent aller jusqu’à 78 heures par semaine sans que cela n’engendre de surcoût pour l’employeur. Dans le cadre de ce dispositif, il n’existe en effet pas d’horaires supplémentaires. Pour les salariés hors forfait jour, le Code du travail prévoit un temps de travail légal de 35 heures, et de 48 heures au maximum.
source : https://www.hellowork.com/fr-fr/medias/cadres-horaires-specifiques.html
Le cadre qui a signé un accord forfait jours avec son employeur n’est plus tenu de respecter les 35 heures hebdomadaires, ni la durée quotidienne maximum par jours (10 heures). En fait, la durée de travail du cadre est décomptée en jours (par année) et non en heure de travail. Ainsi, il n’y a pas d’horaires minimum imposés au cadre en forfait jours. Il peut dépasser ou pas les 35 heures par semaine. Toutefois, le cadre peut se fixer lui-même ses horaires de travail.
source : https://www.legalplace.fr/guides/horaires-minimum-cadre-forfait-jours/
Réponse postée 24 avril 2024 12:42
En France, les 35h c'est pour les non-cadres en CDI... tout l'inverse du BAC+5/ingé (donc cadre) en indépendant.
Au Canda (et aux US) , la facturation des freelances est effectivement horaire et non journalière, ce qui clarifie/simplifie les choses.
Entièrement d'accord avec @Da23da.
En France, le légal, c'est 35h. Le client paye pour une prestation et je ne vois pas pourquoi je travaillerais gratuitement.
Actuellement, mon client est au Canada et je facture à l'heure, contractuellement, on a fixé un maximum de 170h par mois. En fin de mois, je facture les heures réalisées, jusqu'à présent, ça a oscillé entre 154 et 166h. Je facture les heures que je fais, pas plus, pas moins. En France, il est bien vu de faire plus : le légal c'est 35h donc on va en faire 40, ça fait 14% de plus. Dans ce cas, il faut augmenter son TJM de 14% 😜
Réponse postée 24 avril 2024 11:50
Bonjour,
Effectivement au forfait la question ne se pose pas ... Par contre en régie, je ne sais pas pour vous, mais moi, j'ai mon TJM pour les jours/horaires normaux et j'ai une majoration pour les HNO dans mes contrats avec les SSII. Donc non , je ne travaille pas gratuit, sauf si c'est à mon initiative.
Si c'est le client qui me demande de faire des heures supplémentaires et/ou des HNO (ce qui n'est jamais le cas puisque je ne fais pas de "prod"), là c'est facturable et facturé.
Etant naturellement quelqu'un qui abat une charge de travail nettement plus élevée que la moyenne et n'étant jamais responsable des retards (souvent la faute des managers et des chefs de projet), je ne prend plus sur mon temps perso pour rattraper les retards dont je ne suis pas responsable. Et je l'assume pleinement.
En gros, ma philosophie générale est de privilégier la qualité de ma prestation, l'apport de conseils au client et la protection de mon équilibre vie pro/vie perso et le tout sans avoir peur de mon client. Ca permet d'avoir sa conscience professionnelle tranquille et de ne pas y laisser des plumes en terme de santé non plus. Mais il est vrai que tout le monde n'est pas câblé pour fonctionner de cette manière.
Bonjour,
C'est un sujet polémique chez un client.
Si on travaille au forfait, le problème ne se pose pas; en régie avec tjm, c'est fonction des habitudes de l'entreprise, et des collègues du service.
Nous n'avons pas de RTT, vacances, etc... mais notre tjm ne couvre certainement pas des journées de 15H, répétitives, des jours WE ou fériés travaillés, pour rendre d'urgence des travaux, mais sans possibilité de les facturer.
On peut éventuellement récupérer les jours ou nuits travaillés, mais sans le prorata; et avec le gros problème des assurances (si vous avez un accident, alors que vous êtes en facturation, il peut y avoir des soucis)
Pour ma part, ce n'est pas un sujet que j'aborde en entretien, mais par la suite, je me renseigne sur les habitudes des collègues internes, et on se met d'accord avec le responsable client sur la gestion du temps; car en terme de facturation, sauf en support, ce n'est pas simple de facturer en plus des jours, sauf si l'ESN vous soutient en ce sens.
Ma démarche est différente, je préfère facturer normalement, donner du temps; fournir le travail en temps et suivant les contraintes, MAIS je me permets de demander à réviser le tjm tous les 6 mois, comme cela je m'y retrouve un peu.
Réponse postée 21 avril 2024 14:43
lamarana 3 avril 2024 15:13
ça peut être du au fait que les freelances sont devenus trop nombreux
Quel est le rapport entre une baisse de 27% des offres et une augmentation du nombre de freelances ?
Pour etre des 2 cotes de la barriere je peux vous dire que :
Un tres gros cabinet de recrutement Anglais qui bosse sur le marche Europeen a constate une baisse des offres d'emplois/missions freelance de l'ordre de 27% entre 2022 et 2023.
Un tres tres grand nombre de CV est recu pour chaque offre. 800 CV est la routine, voir plus. 95% des CV sont nuls, les competentes ne correspondent pas a ce qui est recherche, il y a des CV de personnes en Inde, au Bengladesh etc, on ne le sait pas tant que l'on a pas ouvert et lu. Impossible a gerer. Les robots de filtrage font un certain boulot, mais cela reste inhumain en terme de gestion de candidats.
Les CV recus n'ont pas ou tres peu de mots clefs que l'on retrouve dans l'offre d'emploi/mission initiale. Donc ca passe meme pas les systemes automatises de filtrage.
Un CV envoye doit etre adapte a l'offre a laquelle vous repondez.
Si vous ne maitrisez pas une langue, ne la mettez pas sur votre CV. On s'en fou que vous sachiez 5 mots en Chinois. les niveaux A1, A2, B1, ca sert a rien, ce n'est pas une competente.
Gardes vos CV courts (2-3 pages max). Mettez les competences et les technologies que vous maitrisez en 1er.
Prenez un job en CDI si vous ne trouvez pas en Freelance. La fierte ne paie pas les factures.
Réponse postée 17 mars 2024 11:32
Je suis exaspérée aussi de refaire mon CV au format des ESN soit en WORD ou sur leur site internet, et qui font aucuns retours suite aux entretiens même par mail.
Ce n'est pas à vous de le faire. Soyez ferme là dessus. Ou exigez d'être payé pour le faire. C'est typiquement le genre de choses (ainsi que les soit disant entretiens de préparation à l'entretien avec le client final) pour lesquelles je dis systématiquement NON.
Bonjour,
Je constate la même chose. Je suis ingénieure Test et Validation logicielle. J'ai reçu plus de 15 propositions de poste en CDI par des ESN. Le tarif des missions en freelance est très bas pour des demandes de mission très techniques, un vrai couteau suisse. Sur certaines missions, il faut carrément être un développeur chevronné et avoir la casquette de testeur et de manager , et plus encore !!!
Trop d'intermédiaires : ma dernière mission, j'avais deux intermédiaires ! Chacun se prend une commission.
Je suis exaspérée aussi de refaire mon CV au format des ESN soit en WORD ou sur leur site internet, et qui font aucuns retours suite aux entretiens même par mail.
Réponse postée 14 mars 2024 14:50
Juste pour apporter des éléments (en vrac) de la conjoncture actuelle...
des recruteurs chevronnés que je connais m'ont dit que 2023 était la pire de leur carrière ces 10-15 dernières années en terme d'affaires.
Le client chez lequel je suis a réduit les budgets à fond. Tant sur le plan des projets que des ressources.... Il va chercher ses prestataires en Espagne et au Portugal. Plus aucun recrutement en France depuis 9 mois.
Il y a beaucoup de postes ouverts en CDI. Une quantité non négligeable sont de faux CDI qui permettent juste aux entreprises de donner l'illusion de bien se porter.
Les vagues de lay-off aux USA sont un désastre qui a nécessairement des effets directes sur l'économie européenne en générale et française en particulier. ( https://techcrunch.com/2024/03/13/tech-layoffs-2023-list/ et https://www.forbes.com/sites/brianbushard/2023/12/20/over-305000-laid-off-in-major-us-cuts-this-year-here-are-the-biggest/ )
Sans parler des conflits Russo Ukrainien et Israelo Palestinien.
On en serait presque à regretter l'époque du Covid.... non je blague.
Réponse postée 1 mars 2024 09:11
Il faut regarder si votre clause de non concurrence est correctement rédigée ou non.
Si elle n'est pas limitée dans le temps et dans l'espace, elle n'a aucune valeur et vous êtes tranquille pour passer en CDD chez le client.
Si elle est bien rédigée, vous êtes légalement bloqué. Après, dans la pratique, c'est un rapport de force. Si la société de portage vous empêche (légalement) d'accepter le CDD, elle risque de fâcher le client qui sera dans son bon droit de ne plus vouloir bosser avec elle.
La meilleure des choses à faire et de laisser le client s'arranger avec la société de portage.
Moi par exemple, je suis passé de CDI en SSII à Indépendant en restant chez le même client. Malgré ma clause de non concurrence, la SSII n'a rien fait.
J'ai un ami qui a fait la même chose. La SSII a aboyé par email, mais n'est pas allé plus loin.
Réponse postée 1 février 2024 10:28
FACT[X] - [AA] [BBBB]
X = le numéro de client.... Si j'ai un seul client ça donne FACT1 , si j'ai un second client en même temps ça donne FACT2
AA = mois
BBBB = année
Donc si en juin 2022 j'ai 3 clients en même temps ça donne :
FACT1-06-2022 pour le client 1
FACT2-06-2022 pour le client 2
FACT3-06-2022 pour le client 3
Réponse postée 1 février 2024 10:17
L'augmentation des propositions de CDI a plusieurs objectifs :
Donner l'illusion aux potentiels investisseurs que l'entreprise et/ou le marché se porte bien
Provoquer artificiellement une augmentation de l'offre pour maintenir la pression sur les salaires
Sonder l'état actuel du marché (niveau de disponibilité, niveau de salaire)
Obtenir des salariés qui, après avoir passé des mois en recherche d'activité, seront encore plus dociles et malléables que d'habitude
Réponse postée 26 octobre 2023 13:27
La SSII ne fait pas ce qu'elle veut. Elle fait ce que le contrat lui permet dans le cadre des lois (qui sont au dessus du contrat).
Le gros souci, c'est que tu as signé un contrat commercial avec la SSII et c'est la SSII qui fait ce qu'elle veut
Réponse postée 19 octobre 2023 06:09
Le délai de paiement est fixé, par principe, au 30e jour suivant la réception des marchandises ou l'exécution de la prestation. Mais ce délai peut aller au-delà des 30 jours, sans dépasser 60 jours à partir de la facturation (ou 45 jours fin de mois) s'il est précisé au contrat.
A un moment il y a des lois...
https://entreprendre.service-public.fr/vosdroits/F23211#:~:text=Le%20d%C3%A9lai%20de%20paiement%20est,il%20est%20pr%C3%A9cis%C3%A9%20au%20contrat.