FreeWorker-777
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@Freelance91
C'est dans le cadre d'un CDI avec l'ESN en Suisse (relocalisation nécessaire)
Salaire demandé 140 000 - 150 000 CHF
Une fois tous les impôts payés, cela fait un revenu net d'environ 7000 - 7500 CHF / mois. Confortable.
Officiellement ils ne prennent plus d'indépendants depuis des années, non ?
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Nous avions réalisé il y a quelques mois un best-of des offres les plus délirantes:
https://www.free-work.com/fr/tech-it/forum/t/and-the-winner-is
Lunaire !!!
Une question similaire : est-il possible de filtrer les entreprises que je black-liste lorsque j'effectue des recherches dans le menu des offres de missions ? (ces "recruteurs" polluent énormément mes résultats de recherches avec leurs missions )
Réponse postée il y a un jour
Très pratique cette option d'interdire à certaines ESN de voir notre profil.
Quand une mission va se terminer chez un client et que je réactive mon CV sur la plate-forme, je fais en sorte que ce client ne voit pas mon CV sur le site en ajoutant son nom à la liste (interdiction temporaire). Cela pourrait créer des problèmes...
Utile également quand on ne veut pas travailler pour une raison x ou y avec une ESN.
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Bonjour,
J'ai été contacté il y a quelques semaines par une ESN suisse qui recherchait un ingénieur de production pour intégrer les applications SG Suisse dans le SI de UBP (Union des Banques Privées à Genève). UBP viendrait en effet de racheter cette filiale.
J'imagine que SG Suisse valait un peu plus que 3 cacahuètes... une filiale de moins dans le groupe français.
Officiellement ils ne prennent plus d'indépendants depuis des années, non ?
Réponse postée il y a un jour
Damned! Message d’hier supprimé : :-(
J’ai trouvé votre post très intéressant. Avant d’aborder le sujet d’un point de vue technique, l’IA à mon sens et comme vous le dites est un sujet philosophique mélant éthique, morale, exécuté en conscience ou non. Et je rajouterai transhumaniste. Jusqu’où peut-on aller?
L’abrutissement général (je pèse mes mots) de la population est en route (je m’inclus également dans ce phénomène, j’utilise indirectement sans doute les différentes IA qui impactent mes facultés cognitives et mon sens du jugement, personne n’y échappe). L’assistance par l’IA va certainement accélérer cette tendance. Aujourd’hui, nous sommes tentés, par paresse ou confort, de confier “x” tâches à l'IA, demain nous serons fortement dépendants de cette technologie. Serons-nous encore en mesure d’avoir un esprit critique? C’est une question sérieuse, jusqu’à quel point une IA sera capable de décider à notre place (ou à minima d’influencer nos choix)? C’est bien plus grave que de la paresse.
Avez-vous regardé l’interview de Musk chez Tucker Carlson (elle a eu lieu en octobre si je ne dis pas de bêtise). Très instructive, à regarder sur rumble par exemple, il y a des extraits également sur youtube…
Nous avons un Elon Musk au sommet de sa forme (ou de son délire?) qui nous expose une guerre entre IA, celles qui sont "humanisées" et celles qui ne le sont pas. Que si nous ne sommes pas capables de créer des IA “humaines” pour contrer les IA “méchantes”, alors un scénario à la HAL 9000 se profile à l’horizon, avec une probabilité entre 10% et 20% de voir la créature détruire son créateur.
Toujours selon Musk, d’ici quelques années, les robots seront plus nombreux que les êtres humains, et pourront se substituer à nous pour les tâches que nous ne souhaiterons plus réaliser. Quel sera alors le rôle de l’être humain? Voilà le prochain sujet du bac de philo !
Il nous fait part du besoin de réguler très rapidement l’IA au niveau mondial. Que penser de la présence de Musk aux côtés de Trump? Nous pouvons sans grand risque affirmer que l’IA, d’un point de vue militaire est bien plus avancée que ce que nous voyons aujourd’hui à travers les IA Google, Microsoft ou OpenIA. Aors que se passera t-il si Musk réussit par sa proximité avec Trump à combiner ses projets personnels (XAI et Neuralink par exemple, extension de l’exploitation de puces greffées sur des êtres vivants par une IA) avec les technologies militaires à la pointe? Que seront-ils capable de réaliser dans le plus grand secret?
La volonté de Musk de réguler l’IA est une blague à mon sens. Ce type a déclaré: ”Donnez moi de l’argent, donnez moi du pouvoir, je m’en fout!”. C’est exactement le contraire qui se passe: en plus d’être riche, il est désormais aux portes du pouvoir. Va t-il de lui-même réguler ses idées les plus folles? Peu probable... Le nouveau Docteur Folamour?
Neuralink a l’ambition de faire retrouver la vue à des aveugles, de soigner Parkinson, etc… parfait. Quel sera le prix à payer pour ces évolutions technologiques? Si j’étais aveugle, je ne tiendrai pas le même discours, cela va de soi.
Il y a une chose soulignée dans votre post et qui me redonne de l’espoir: quelle est aujourd’hui la capacité pour une IA à créer, voire… à ressentir? Une IA sera t-elle capable de comprendre mes émotions et de les modifier (voir “Le Meilleur des Mondes”, avec le Soma, ou encore les puces de Neuralink pour intéragir avec notre cerveau)? Lorsqu’une IA sera capable de “comprendre” ce qui me fait “vibrer”, ce qui me touche, ce qui rend heureux, ou que la “puce” en question dans mon cerveau m’adressera des signaux électriques pour me faire croire que je suis au bord de la mer, et que je ressens via ces impulsions électriques les mêmes émotions que si je les vivais dans la réalité (là, on s’approche de la scène du goût du steack dans “Matrix”), il sera trop tard. Il peut-être déjà trop tard, nous ne connaissons rien de l’avancement réel de la technologie IA. Top Secret.
Pour reprendre la phrase de yanolezard : “Le débat est ouvert”
Pour ceux qui ont le temps, je vous invite vraiment à regarder cette interview de Musk. Elle en dit long sur ce qui nous attend.
Lire également "Le Meilleur des Mondes", et revoir "2001, l'odyssée de l'espace". Réalisé en 1968, il n'a jamais été aussi proche de notre réalité.
Bonne journée !
Réponse postée il y a 2 jours
Bonjour,
à quoi sert tout ce micmac ? à nourrir les intermédiaires inutiles ou à berner les syndicats ?
Je dirai réponse 1 , en précisant qu'il n'est pas "inutile" de nourrir ses amis (le bon vieux capitalisme de connivence)
Sinon aller bosser en 2025 à la SG en indépendant, vu leur santé financière, ce ne serait pas un peu risqué ? lls vont vraiment très mal.
Officiellement ils ne prennent plus d'indépendants depuis des années, non ?
Réponse postée il y a 2 jours
Pour faire une légère disgression sur le sujet, les ingénieurs d'affaire des ESN doivent vraiment s'emm...rder dans leurs bureaux depuis 6 mois. Pas une offre à traiter dans la semaine, j'en arriverai presque à les plaindre. Ils doivent jouer au démineur, ou à la dame de pique, sur Windows 95.
Réponse postée il y a 2 jours
Bonjour,
Ce n'est pas un bug. Le marché est juste en PLS... il bouge encore nerveusement la patte, même les ESN n'appellent plus pour mettre à jour leurs BDD, à mon avis ils sont aussi découragés que les Freelances.
Je viens de terminer une mission. J'ai donc réactivé mon CV sur la plate-forme. Résultat : 4 vues en 15 jours.
2025 risque d'être une année très longue ("un jour sans fin").
Bon courage !
Réponse postée 2 décembre 2024 17:44
Bonjour,
Un retour personnel.
Depuis plusieurs jours, je filtre les offres sur la région Bretagne qui certes n'est pas représentative, mais les résultats sont impressionants:
Je laisse les curieux cliquer sur le lien ci-dessous pour voir, sans aucun filtre, combien d'offres sont actuellement publiées sur cette région:
https://www.free-work.com/fr/tech-it/jobs?contracts=contractor&radius=10&locations=fr~bretagne~~
En sachant que Rennes est quand même un bassin technologique important.
Je suis inscrit sur Freelance depuis 7 ou 8 minimum, peut-être plus, je n'ai jamais vu cela.
Bonjour
Ralentissement de l'activité me semble être une imprécision.
Il y a énormément d'offres (dont les doublons, annonces bidons) au moins sur ce site.
De manière concrète: "rémunération > 450 euros, travail partiel, mode freelance, offre de moins de 24h", aujourd'hui 13 pages, soit 204.
C'est bien plus qu'avant la guerre en Ukraine.
Le pic des offres est le mardi et le mercredi, on arrive à plus de 20 pages.
Le vrai problème, si on peut dire, c'est qu'il y a vraiment beaucoup de monde pour y répondre.
Comme on dit, "beaucoup de candidat.e.s peu d'élu.e.s".
Second problème: des offres ultra-spécialisées avec des clients de plus en plus exigeants au-delà du raisonnable.
Avant ils voulaient le fameux "moutons à 5 pattes", là ça serait plutôt le "mouton mille pattes".... payé.e comme un junior évidemment!
D'où la difficulté à décrocher déjà les entretiens puis ensuite avoir le Graal. ;-)
Réponse postée 29 novembre 2024 14:13
Bonjour Nomade 2023,
Leur perception de nos salaires semble engendrer des attentes démesurées
Mais alors:
Pourquoi ne font-ils pas la même chose ? Si notre métier est si facile et lucratif, et qu'il ne comporte aucun inconvénient, pourquoi ne se lançent-ils pas dans cette belle aventure?
Le comportement de ces internes qui médisent sur le dos des prestataires n'a tout simplement aucun sens. Ou leurs arguments sont valides, et dans ce cas ils sont stupides de ne pas se mettre à leur compte comme nous le faisons (peut-être sont-ils sont tellement fragiles des lombaires qu'ils ne peuvent pas se pencher et ramasser les billets qui ruissellent) , ou bien ils ont tort, et ils doivent admettre que notre TJM inclut bien plus qu'une prestation technique / fonctionnelle 8 heures par jour
Exemple de risques:
Perdre sa mission et ne pas en retrouver
Négocier un crédit immobilier avec son conseiller bancaire
Ne pas être payé par le client
Se casser une jambe et percevoir des IJ dérisoires
Se faire virer du jour au lendemain sans indemnités ni préavis
etc...
De mon expérience personnelle: heureusement, la plupart des internes se comportent bien, je n'ai eu que très rarement des remarques négatives par rapport à mon statut. Beaucoup d'internes sont passés par des ESN, ou ont été indépendants, avant d'être internalisés chez un client final, ils savent donc ce que peuvent être les inconvénients inhérents au métier de prestataire ou d'indépendant.
Réponse postée 29 novembre 2024 14:00
Bonjour @yanolezard,
Votre post est très intéressant. Et tellement vrai. J'ai même envie de dire... tellement français. L'expression "Brûler ce que qu'on a adoré", une des spécialités "Made in France"?
Juste par curiosité : une fois que les gens compétents ayant remis le projet sur les rails ont été gentillement débarqués à marée basse, qu'est devenu ce projet ? Pas grand chose, probablement... à vous lire, et après avoir congédié les externes, je ne serais pas surpris que le projet ait à nouveau dérivé à la vitesse de l'Amoco Cadiz pour aller se fracasser sur la côte.
Et chose plus amusante : une fois les externes "expulsés", sur qui les internes peuvent-ils se défouler? Ont-ils conservé dans leurs effectifs 2 ou 3 prestataires qui ont servi de punching-ball ?
Bonne journée.
Bonjour,
Je ne sais pas si c'est une question de jalousie.
Mon expérience me donne l'impression que pas mal d'internes se sont souvent sentis menacés par ma prestation.
Mon interprétation est que vraisemblablement je les gênais parce que:
1) Mon investissement et la qualité de mon travail rendait évident que le leur n'était pas terrible.
2) Ils sont dans une démarche de recherche de pouvoir au sein de leur entreprise et mon attitude intègre, visant à rendre transparent toute chose dans le process afin de mettre en place une vraie amélioration continue, gâchait l'impression de perfection qu'ils voulaient donner et leurs discours pour se faire mousser auprès des managers.
Il faut du courage pour être indépendant, ça forge le caractère. Il est possible que tu tombes sur des personnes qui n'ont pas ce courage et qui le vivent mal (l'envie est là mais ils n'arrivent pas à se lancer, peut-être par peur ou parce qu'intérieurement ils savent qu'ils n'en sont pas capables). S'ils voient que de ton côté tu gères ça très bien ça peut les rendre aigris et entrainer ce genre d'attitude.
Pour gérer ce genre de situation ça dépend du niveau de dépendance que tu as avec cette personne dans ta mission. Le plus simple est de prendre de la distance, voir de l'isoler au sein même de l'entreprise en te rapprochant d'autres internes qui t'apprécient et qui lui mettront la pression vis à vis de son attitude à ton égard.
On est également dépendant de la politique du client final. Celui chez qui je suis actuellement met clairement les internes au dessus des prestataires alors que j'ai été chez des clients qui communiquaient pour qu'il n'y ait pas de discrimination entre internes et presta et étaient très vigilants sur ce point.
Si le client final voit les prestataires comme des larbins pour répondre aux ordres des internes qui ne foutent rien, passent leur temps en réunion et comptent sur les autres pour produire et faire avancer les choses, il faut aller voir ailleurs.
Réponse postée 24 novembre 2024 13:54
Bonjour,
Je regarde pas mal les offres du côté de la Romandie (Genève et Vaud en priorité, avec le souhait de m'installer en Suisse durablement, je ne suis pas intéressé par un poste en tant que frontalier, choix personnel).
J'ai l'impression quand même que le marché suisse s'est tassé depuis quelques mois (afflux important de français en raison de notre marché catastrophique).
Il y a c'est vrai des offres régulières, mais le nombre de candidats par offre (sur des postes de demandant pas de compétences très pointues) se rapproche de plus en plus de ce qu'on peut voir pour les offres sur le marché français.
Je viens de postuler chez un célèbre horloger proche de Genève, rien que sur Linkedin une 50aine de candidatures, idem pour une banque du canton de Vaud qui reçoit énormément de candidatures par offre publiée. La Romandie semble très demandée.
Avez-vous cette même perception depuis Genève? Beaucoup plus de français depuis 12 - 18 mois ? Cela joue également probablement sur les propositions salariales?
(Je suis Ingénieur de Production, Appli & Infra, 20 ans d'expérience).
Bonne journée.
Je suis en train de taffer en suisse à Genève, les perspectives sont encore bonnes là bas.
Ils recrutent majoritairement en cdi mais c'est bien payé surtout en étant frontalier. Tout type de profil est recherché, developpeur, ingénieur de production, product owner.
Réponse postée 24 novembre 2024 13:23
Bonjour,
Si la fiche de poste (ou de mission) n'est pas bien établie et claire sur les objectifs à atteindre avant la signature de la prestation, il peut être encore plusfacile pour le client final de trouver un argument pour ne pas régler une partie de la prestation.
Et aujourd'hui, quand on voit chez certains clients comment est rédigé le cahier des charges (sur un coin de nappe, entre le dessert et la poire), ça fait un peu peur... D'ailleurs, je ne serais pas étonné que ces documents soient écrits de manière volontairement "floue" afin de s'autoriser à charger le Freelance en cas de souci (retatrd dans le projet par exemple).
Heureusement, ce genre de pratique se sait généralement rapidement. Un peu comme l'étude de solvabilité, bien se renseigner avant de signer.
Bonjour,
Le risque de non paiement du dernier mois est rare mais loin d’être négligeable. Certains clients finaux ont cette réputation.
Normalement, l’esn doit savoir si c’est déjà arrivé et doit pouvoir vous protéger.
Mais hélas, j’ai déjà vu des cas où l’esn prenait totalement l’avis du client pour ne pas le perdre. Et notamment, un client final qui a refusé de payer un de mes client son dernier mois pour « intégrisme et mauvais comportement envers les femmes ». Certains sont prêts à tout pour ne pas payer un mois. Le litige est en cours depuis 4 ans. Le client final tablant sur le fait que l’indépendant finira par lâcher compte tenu des frais de procédure (cela fait réfléchir sur la justice des « riches »).
Réponse postée 22 novembre 2024 11:11
Bonjour @p0ulp3 ,
Je travaille depuis 2001 dans la Production IT. Je n'ai pas mémoire d'une situation aussi compliquée qui dure depuis au moins 1 an 1/2 (depuis le début du second semestre 2023). Je serai donc moins affirmatif sur le fait que nous ayons déjà traversé pareille crise (ou changement de paradigme, au choix) durant ces 15 dernières années.
Mais peut-être que le fait d'avoir été en poste / en mission durant les périodes difficiles précédentes (comme la pandémie qui ne m'a pas du tout impactée) fausse ma lecture du marché. Cela peut être un argument.
Je suis quand même convaincu que nous vivons une période particulièrement difficile et que cela ne s'arrangera pas en 2025.
Je serai ravi de me tromper.
Pour 2024 je pense que c'est mort, les derniers budgets qu'il restent sont les fonds de tiroirs .
Et du 15 au 30 dec c'est dead de chez dead, espérons une reprise fin Janvier 2025.
J'ai reçu 12 appels d'ESN différentes pour 1 seule et même mission ! Je ne sais pas ce qu'en pensent les plus anciens, mais en 5 ans de free je n'ai jamais connu ce genre de situation. Et je n'ai eu que des missions courtes sur projet précis.
Réponse postée 22 novembre 2024 09:41
Bonjour,
espérons une reprise fin Janvier 2025
Malheureusement, je n'y crois pas une seconde...
Regardez, de manière brute et sans interprétation, les statistiques économiques de la France (chômage, dette, faillites, prévisions des directeurs d'achats, etc...), INSEE ou EUROSTAT par exemple. Je pense que 2025 sera pire que 2024.
En un mot: personne ne sait à quoi ressemblera 2025, mais beaucoup d'économistes (ceux qui ne sont plus invités sur les plateaux de CNews ou BFM) sont d'accord sur le fait que l'année 2025 va être très chaotique.
Cela ne veut pas dire qu'il n'y aura pas d'opportunités, simplement qu'il y en aura encore moins.
Et je ne parle même pas de l'accélération de l'IA et de la suppression des postes qui vont l'accompagner (les dernières vidéos de Musk sont assez lunaires), mais c'est un autre sujet (quoique...).
Peut-être suis-je un peu trop pessimiste, mais je m'attends à une année très rude. Je boucle actuellement mon budget jusqu'à fin 2025 (en croisant les doigts pour qu'il n'y ait pas de coups durs), ceintures et bretelles.
Et je continue à lorgner sur des opportunités dans d'autres pays: Suisse, Asie, voire quelques pays de la zone Euro qui encore la tête hors de l'eau (ils sont de moins en moins nombreux).
Bon courage !
Pour 2024 je pense que c'est mort, les derniers budgets qu'il restent sont les fonds de tiroirs .
Et du 15 au 30 dec c'est dead de chez dead, espérons une reprise fin Janvier 2025.
J'ai reçu 12 appels d'ESN différentes pour 1 seule et même mission ! Je ne sais pas ce qu'en pensent les plus anciens, mais en 5 ans de free je n'ai jamais connu ce genre de situation. Et je n'ai eu que des missions courtes sur projet précis.
Réponse postée 20 novembre 2024 19:19
Bonjour,
Dans le cadre d'un projet, faire attendre un client 3 mois peut être problématique.
D'accord avec Droopyann : 40% d'indemnités de non-concurrence + un client de cramé + conjoncture pourrie = Pas bon du tout pour l'ESN
Un deal à 3, pendant 3 mois, avant de libérer le Freelance me semblerait être une bonne base pour démarrer les discussions, tout le monde sauve les meubles (enfin, vu de ma position, je ne connais pas l'état de dégradation des relations entre les 3 parties).
Cela pourrait être une solution de sortie acceptable, non? Si aucune des 3 parties ne veut faire de concessions, ça se finira mal pour les 3: l'ESN sera black-listée et passera à la caisse, le Freelance perdra une mission et le projet du client aura du plomb das l'aile.
Bonsoir,
Avec ma petite expérience, je peux te donner deux exemples :
Un pote était dans la même situation que toi. Le client voulait le reprendre en freelance, mais sans avoir à gérer son ESN. Évidemment, l’ESN a refusé. Il a donc annoncé sa démission au client, et les choses se sont vite débloquées. Au final, il est passé freelance, mais porté par son ancienne ESN. Le client a augmenté son TJM de 100-150 € pour "compenser" la perte de marge, et comme le client voulait absolument le garder, ça a permis de calmer tout le monde.
De mon côté, j’avais fait passer un ancien collègue de mon équipe en freelance. Il a démissionné en sortant une excuse bidon, et l’ESN est venue me proposer un remplaçant. J’ai refusé en expliquant que ce n’était pas possible niveau budget. Il a ensuite demandé à faire sauter sa clause de non-concurrence, et sa boîte a fini par accepter. Quand ils ont su qu’il était revenu en tant qu’indépendant porté par une autre boite, ils ont demandé des explications, mais franchement, je n’avais rien à leur justifier.
Comme dit plus haut, la clause est quasiment jamais valable juridiquement, et l’ESN a rarement intérêt à la faire respecter. Après, il faut aussi que le client soit prêt à se mouiller si toi, de ton côté, tu ne gères pas ça avec ta boîte actuelle.
En vrai, ton problème, ce n’est pas tant la clause, mais plutôt la relation entre le client et ton ESN. Il y a aussi d’autres paramètres qui jouent : le contrat entre ton client et ton ESN, la présence d'un double portage, etc.
Sinon, tu peux aussi faire une pause de 3 mois et revenir en indépendant. Si tu fais ça, je ne vois pas trop de problématiques particulières, surtout si le client est prêt à t’attendre.
Réponse postée 14 novembre 2024 15:21
Une des grandes différences, c'est le contrôle de ses missions, de sa carrière.
Ce n'est pas rien.
Tant que tout se passe bien chez le client, je suis d'accord avec vous, c'est vivable. Mais quand la mission s'arrête et qu'on vous demande de partir chez un autre client à 300 km (en cas de refus, c'est la porte), c'est moins fun.
Je vois pas la différence sur le quotidien, que tu sois interne ou externe (free ou cdi), dans les missions que j'ai pu faire, on était 1 seule équipe et pas de différence selon le statut mais uniquement selon le poste/séniorité. A moins de parler des missions freelance du style pour les starts-ups ou tu arrive et tu leur fait un devis pour x feature mais si on parle dans 90% des dev free en France, c'est sur le modèle du TJM et intégration avec les équipes
Réponse postée 14 novembre 2024 15:18
Oui cela dépend bien sûr de beaucoup de choses.
Une ESN reste quand même une société très particulière, et passer de Freelance à salarié ESN est sans doute bien plus compliqué que de signer chez un client final.
Exemple: dans un contrat type ESN (à moins que le SYNTEC ait évolué dans le bon sens lors des 5 ou 6 dernières années, ce dont je doute), vous êtes bien souvent "de facto" mobile géographiquement sur toute la France. En 2024, refus d'une mission = abandon de poste = pas d'indemnité chômage. Ce n'est pas très vendeur.
Quand on vient du monde Freelance, cela peut vraiment être déstabilisant. Et le mot esclavage, ne serait-ce que par rapport à ma remarque précédente, n'est pas très éloignée du terme que j'aurais choisi.
SI je dois signer pour une ESN demain (pour manger), j'ai une idée précise de ce qui m'attends (au moins je ne tomberai pas des nues).
Que vaut un CDI dans une ESN ? Selon mon expérience, pas grand chose.
Bonjour,
Vous évoquez un CDI chez un client final ou en ESN?
Chez un client final, pourquoi pas, cela peut être intéressant...
Dans une ESN, après avoir exercé "x" années en indépendant, le choc risque d'être brutal.
Mais bon... d'une part il faut bien remplir le frigo, et d'autre part la situation ne va probablement pas s'arranger en 2025, pour certains (beaucoup?), il va falloir passer en mode "survie".
A titre perso, mon dernier CDI date de 2018, j'ai démissionné juste avant la fin de la période d'essai. C'était pour le compte d'une ESN (une vraie de vrai, dans toute sa splendeur).
Réponse postée 14 novembre 2024 14:10
Bonjour,
Vous évoquez un CDI chez un client final ou en ESN?
Chez un client final, pourquoi pas, cela peut être intéressant...
Dans une ESN, après avoir exercé "x" années en indépendant, le choc risque d'être brutal.
Mais bon... d'une part il faut bien remplir le frigo, et d'autre part la situation ne va probablement pas s'arranger en 2025, pour certains (beaucoup?), il va falloir passer en mode "survie".
A titre perso, mon dernier CDI date de 2018, j'ai démissionné juste avant la fin de la période d'essai. C'était pour le compte d'une ESN (une vraie de vrai, dans toute sa splendeur).
Réponse postée 14 novembre 2024 09:51
Bonjour,
Je termine une prestation dans quelques jours, et avant de signer un nouveau contrat, je me pose de sérieuses questions sur la solvabilité des entreprises (clientes comme ESN) en 2025.
Je n'ai pas eu de soucis en 2024, mes factures ont été réglées en temps et en heure, mais en sera t-il de même l'année prochaine?
Le climat économique est très préoccupant, et les effets "boules de neige" risquent de nous impacter fortement (prestataire = variable d'ajustement en bout de chaîne). Un nombre non négligeable d'ESN vont connaître probablement un premier semestre 2025 très compliqué. Même des clients de secteurs d'activité jusqu'à présent bien portants rencontrent aujourd'hui de très grosses difficultés (voir les plans de licenciements annoncés récemment par exemple par des groupes de Grande Distribution).
Bref, c'est un point aujourd'hui sur lequel je pense que les indépendants devront être encore plus vigilants qu'en temps "normal" (le retour au "normal" n'étant pas pour demain). Me concernant, je regarde de très près le secteur d'activité de mes futurs clients, et je vais éviter également désormais de travailler avec des ESN qui sont un peu trop exposées. Cela n'exclut pas le risque mais le limite.
Si vous avez des exemples d'éléments à intégrer dans le contrat de prestation (hormis les délais de paiement et la non dépendance au règlement du client final, 2 conditions très importantes), je suis preneur.
Bonne journée.
Réponse postée 20 octobre 2024 14:22
Bonjour,
Merci pour le partage des liens vers ces musiques mythiques de Pink Floyd. A consommer sans modération.
J'ai découvert ce groupe au milieu des années 80 (j'avais 15 ans environ) lors de la sortie de "A momentary lapse of reason". Et j'ai enchaîné sur les autres albums, normal...
Et pour le plaisir, un "classique" (part 1 + 2), quand Pink Floyd et Alan Parker associaient leurs talents (que ceux qui ont plus de 50 ans et qui n'ont pas vu "The Wall" lèvent la main) :
https://www.youtube.com/watch?v=PDl6iuku_mw
Du haut niveau !!!
Bonne journée
"gardant que le concept et les mécaniques" juste changer l'emballage ("version numérique") et ajouter un joli ruban ("adapter/modifer certaines règles")... non, ce n'est aucunement du plagiat, c'est de la violation de propriété intellectuelle/industrielle
Réponse postée 15 août 2024 10:54
Bonjour,
C'est lamentable, je vous souhaite de rebondir bien vite.
Lamentable mais... malheureusement j'ai bien peur que ce genre de pratiques ne continuent à se développer car c'est un tsunami économique qui nous attend à la rentrée et dans les mois à venir.
Quel que soit le gouvernement, il n'y a pas à court terme d'espoir de rebond. Tous les indicateurs sont mauvais.
J'ai la chance d'avoir trouvé une mission de 4 mois depuis début juillet. Jusqu'au jour du démarrage, je savais que l'annulation du contrat pouvait survenir. Et je sais à 90% que ma mission ne sera pas renouvelée car les budgets sont cramés, le client sera tres prudent, je commence à mettre de côté dès à présent pour passer l'hiver. La prudence financiere est ma priorité aujourd'hui.
Pour "blinder" son contrat, c'est compliqué car vous risquez de perde la mission, c'est à double tranchant. Et il est tres compliqué en face d'une ESN assez grosse de faire modifier des contrats standards., dans lesquels le client a beaucoup plus de droits que le prestataire.. C'est injuste, j'en conviens, mais vu la conjoncture, les freelances n'ont jamais été autant en position de faiblesse.
Bonne journée et bon courage à vous.
Hello la compagnie,
J'ai une belle pour vous de bon matin.
Début juin je passe un entretien (4 en réalité en tout) pour un client grand compte. Tout match, le tjm, la durée, le tt etc... Et ils ont besoins de mes compétences pour un renfort car ils sont complètement sous l'eau et qu'ils vont subir un audit volontaire en fin d'année donc il faut que l'infra soit "aux normes".
On m'envoie le contrat quelques jours plus tard pour un démarrage le 19 Aout.
J'essaie de joindre le commercial semaine dernière pour avoir des infos concernant l'heure d'arriver chez le client ce lundi, pas de réponse, je retente dans la semaine par mail + tel, également pas de réponse.
Ce matin 8h00 il m'appel en me laissant un message vocal indiquant que finalement le client annule le besoin et que par conséquent ils n'ont plus besoin de moi. J'ai tenté de le rappeler 5min chrono plus tard et pas de réponse, j'ai retenté 1h plus tard rien.
Comment vous dire dans quel état d'esprit je suis actuellement, je n'ai même pas de mots en fait
Réponse postée 1 août 2024 11:13
Bonjour,
En plus des éléments apportés plus haut dans la discussion, n'est-ce pas une situation qui risque d'être assimilée à du salariat déguisé ?
Ce montage me paraît hasardeux. Je ne me lancerai pas dans ce qui pourrait se terminer en redressement.
Une remarque, merci pour vos avis : cumuler 2 missions distinctes, la première en AE et la seconde en EPS, sous le même code APE est très risqué au mieux, interdit au pire. Alors sur une seule mission... pioufff. Bonjour les emmerdes !
Je laisse les spécialistes en droit trancher, mais ça sent mauvais à 3 km.
Bonne journée !
Bonjour,
En tant que société de portage, je vais vous apporter la réponse sur la partie légale:
Vous avez le droit de cumuler SASU et Portage salarial uniquement si vous avez 2 activités différentes et bien distinctes.
Vous pouvez sinon basculer la totalité de votre activité en portage salarial
Vous ne devez pas dépasser le nombre d'heures légal: ""Le dépassement de la durée moyenne de 44 heures est possible, dans la limite de 46 heures sur une période de 12 semaines consécutives"
Il y a effectivement le salaire minimum légal à respecter et qui est en fonction de votre statut choisi en portage salarial
Ce système d'entreprise + portage salarial est plutôt adapté pour les micro entreprise:
"Le portage salarial peut être adapté à un auto entrepreneur qui a dépassé le plafond de la micro entreprise..."
sous entendu qui souhaite basculer la totalité de son activité en portage salarial
"...ou qui souhaite cumuler une activité pour bénéficier des avantages sociaux d'un statut de salarié"
l'auto entrepreneur a dans ce cas 2 activités différentes: l'une qu'il exerce par le biais de sa micro entreprise, l'autre qu'il exerce par le biais du portage salarial.
Donc dans votre cas, je rejoins les autres commentaires et ce n'est pas légal de procéder comme vous l'évoqué.
Bonne journée,
Benjamin
Réponse postée 30 juillet 2024 17:06
Merci bien Droopyann !
Je vais voir cela de près. Pour le moment, mes besoins sont vraiment basiques, je devrais m'en sortir sans soucis.
Effectivement, j'ai échangé avec le conseiller de ma banque traditionnelle, il existe plusieurs plafonds de mouvements, il faut faire attention et estimer au plus juste son CA ( ce qui n'est pas évident vu la conjoncture actuelle) afin d'effectuer des sorties.
Pour ce qui est de la confiance en un banquier... Le dernier en date m'a proposé il y a quelques jours un devis pour une RC Pro. Pas de chance pour lui, la RC ne couvrait pas certaines activités d'exploitation (comme les interventions dans les salles machines). Sur ce coup, la confiance a pris une claque . Dès le départ, et malgré le code APE fourni elle s'est visiblement emmêlé les pinceaux. Bref, la conseillère allait me faire signer une RC qui n'était pas adaptée à mon activité.
Certaines banques traditionnelles (la mienne notamment) ne me paraissent pas optimisées par rapport à mes besoins. Autant se tourner vers celles qui connaissent parfaitement notre métier.
Bonjour,
Le service public regorge d'information :
Ca devrait déjà être pas mal 😜
Pour la facture, Shine et Qonto propose un outil de création de facture. Ca peut être suffisant.
Vous avez aussi plein d'outils en ligne, plus ou moins gratuit. Free-work en propose un par exemple.
Je vous conseille de voir globalement vos besoins et de chercher l'outillage adéquates ensuite.
En ce qui concerne le compte pro : Shine et Qonto sont très similaire à priori.
Elles fonctionnent bien et sont plutôt bien adaptées pour nos activités de freelance IT.
Vous pouvez payer plus cher dans des agences de banque "traditionnelles", mais rien ne garantit que vous aurez un bon service, et surtout un service adapté. Faites notamment attention à ce qu'on appelle les commissions de mouvements. Néanmoins, si vous avez un conseiller pro que vous connaissez et en qui vous avez confiance, c'est top, allez y.
Réponse postée 30 juillet 2024 13:16
Bonjour,
Je vais établir le mois prochain ma première facture en tant qu'entrepreneur (j'étais jusqu'à présent en Portage Salarial).
Je suis en EI, régime micro, bénéficiaire de l'ACRE mais pas d'ARCE. Bref, rien de tricky.
Il n'y a pas de particularités concernant mon activité : TJM fixe, pas d'astreintes, pas de frais, etc... simplement une facture basique à éditer avec les mentions obligatoires (légales et celles imposées par le client, notamment le numéro de contrat de prestation).
Existe t-il une page internet ou un site indiquant les éléments qui doivent apparaître impérativement sur une facture ? Et idéalement télécharger une facture modèle?
Et puisque je suis motivé, je pose aussi une question pour mon compte Pro, j'hésite entre Shine et Qonto, les deux ont l'air corrects, si vous avez un avis, je suis preneur. Ou une autre banque, je suis ouvert, en sachant que je privilégie la qualité, je préfère payer 20 € / mois pour un service de qualité que 5 € pour payer une équipe de bras cassés 😁 (Idem pour la facturation).
PS : je ne dis pas que ce qui est gratuit est mauvais (j'anticipe d'éventuels commentaires), je veux juste éviter les emm*rdes.
Merci d'avance pour vos réponses.
Bonne journée.
Réponse postée 1 juillet 2024 04:23
Bonjour,
Gardez à l'esprit que rien ne vaut l'avis d'un pro.
N'hésitez pas à faire confirmer ce que vous avez pu lire dans cette discussion par l'URSSAF, France Travail ou encore un avocat. Il vaut mieux dépenser 150 € pour un conseil avisé que de vous retrouver avec un redressement dans 1 an.
Bonne journée !
Merci à tous.
Le problème particulier qui se posait à moi, et je tiens à le signaler au forum dans le cas où d'autres personnes se trouveraient dans ma situation, c'était mon souhait de passer en direct chez le client sans passer par mon ESN, avec laquelle je suis en portage, d'où mon projet de rupture conventionnelle et de création d'entreprise.
En définitive, ce que m'a proposé mon ESN, qui me faisait mon portage, c'est de faire une rupture conventionnelle, de manière à passer du portage à la création de ma propre entreprise, mais tout en gardant un lien commercial avec elle : concrètement c'est elle qui continuent à recevoir le TJM de la part du client, qui prend un pourcentage et me reverse le reste une fois reçu la facture de la part de ma propre entreprise. Je suis indépendant avec un intermédiaire : leur contrat commercial avec le client ne change pas, et ce dernier n'a même pas besoin de savoir le schmilblick. Je ne peux pas faire autrement qu'accepter car c'est l'ESN qui a le contrat commercial.
En résumé, j'ignorais que la boite de portage pouvait me faire sans problème une rupture conventionnelle et me laisser créer mon entreprise, tout en gardant néanmoins le lien comm. avec le client pour rester dans son intérêt.
A part ce "détail", je vais suivre peu ou prou le processus que probe a décrit avec clarté ci-dessus .
Une question cependant : pendant la période de 6 mois au cours de laquelle je m'inscris à Pôle Emploi, je créé mon entreprise (EURL), je touche l'ACRE une fois puis une deuxième fois, ais-je le droit de me verser une rémunération dès le début ? Cela ne bloque par la réception de l'ACRE ? J'ai regardé sur le forum et sur le net sans trouver une réponse claire.
Car je sais que si j'opte pour une réception de l'ARE tous les mois, celle-ci s'arrêtera dès que je me verserai un salaire. Et de plus, j'ai peur que l'ARE ne soit pas suffisant pour me donne un salaire mensuel la première année équivalent à ce que je touchais en portage. Alors qu'avec l'ACRE + versement de salaire, je pourrais avoir la même chose qu'avant sinon plus, avec l'ACRE en supplément.
Réponse postée 30 juin 2024 13:34
J'entends bien vos arguments.
Encore une fois, n'ayant pas de compétences en droit du travail, je ne vous contredirai pas.
Avez-vous connaissance récemment (par une décision de justice, par exemple) d'une entreprise et d'un prestataire qui ont condamnés dans ce contexte ?
Cela existe, je ne le nie pas, mais est-ce courant? Je serai intéressé de connaître sur une année entière le nombre de prestataires informatiques ayant été requalifiés en salariés. Et encore plus intéressé par ce même nombre sur décision "arbitraire" de l'URSSAF (sous entendu sans que le prestataire ne soit à l'origine de cette requête).
Je côtoie depuis 20 ans énormément de prestataires, ce jeu de chaises musicales entre clients finaux, ESN et prestataires est très fréquent. Je n'ai jamais, de près ou de loin, été en relation avec des personnes ou des clients condamnés pour salariat déguisé dans le contexte que nous évoquons.
Enfin, ce que vous écrivez finalement ne s'applique t-il pas à n'importe quel prestataire en mission chez un client depuis une durée jugée "trop longue" par l'URSSAF? Peu importe qu'il ait changé d'employeur ou de statut? Ce serait alors le statut même du prestataire qui devrait être revu de manière stricte, ce qui est évidemment très dangereux, compte-tenu par exemple des disparités entre les secteurs d'activité et / ou les bassins d'emplois (un prestataire ayant un client dans la Creuse peut-il être comparé à un prestataire ayant un client à Paris?).
Reconnaissez que nous sommes dans le domaine de l'arbitraire et de l'appréciation.
Concernant l'attribution des aides ou formations côté France Travail, je vous rejoins, cela va se durcir.
Bonne journée.
Merci à tous.
Le problème particulier qui se posait à moi, et je tiens à le signaler au forum dans le cas où d'autres personnes se trouveraient dans ma situation, c'était mon souhait de passer en direct chez le client sans passer par mon ESN, avec laquelle je suis en portage, d'où mon projet de rupture conventionnelle et de création d'entreprise.
En définitive, ce que m'a proposé mon ESN, qui me faisait mon portage, c'est de faire une rupture conventionnelle, de manière à passer du portage à la création de ma propre entreprise, mais tout en gardant un lien commercial avec elle : concrètement c'est elle qui continuent à recevoir le TJM de la part du client, qui prend un pourcentage et me reverse le reste une fois reçu la facture de la part de ma propre entreprise. Je suis indépendant avec un intermédiaire : leur contrat commercial avec le client ne change pas, et ce dernier n'a même pas besoin de savoir le schmilblick. Je ne peux pas faire autrement qu'accepter car c'est l'ESN qui a le contrat commercial.
En résumé, j'ignorais que la boite de portage pouvait me faire sans problème une rupture conventionnelle et me laisser créer mon entreprise, tout en gardant néanmoins le lien comm. avec le client pour rester dans son intérêt.
A part ce "détail", je vais suivre peu ou prou le processus que probe a décrit avec clarté ci-dessus .
Une question cependant : pendant la période de 6 mois au cours de laquelle je m'inscris à Pôle Emploi, je créé mon entreprise (EURL), je touche l'ACRE une fois puis une deuxième fois, ais-je le droit de me verser une rémunération dès le début ? Cela ne bloque par la réception de l'ACRE ? J'ai regardé sur le forum et sur le net sans trouver une réponse claire.
Car je sais que si j'opte pour une réception de l'ARE tous les mois, celle-ci s'arrêtera dès que je me verserai un salaire. Et de plus, j'ai peur que l'ARE ne soit pas suffisant pour me donne un salaire mensuel la première année équivalent à ce que je touchais en portage. Alors qu'avec l'ACRE + versement de salaire, je pourrais avoir la même chose qu'avant sinon plus, avec l'ACRE en supplément.
Réponse postée 30 juin 2024 08:35
Bonjour @hmg,
Je me permets deux remarques.
D'abord la requalification en salarié. Je ne connais pas la loi "stricto sensu", je ne vais donc pas vous contredire, mais requalifier un créateur d'entreprise en salarié parce qu'il travaille avec le même client final me semble quand même assez peu crédible. Mais peut-être avez-vous été confronté à cette situation?
Pour le lien avec l'ESN, c'est peut-être effectivement plus litigieux.
Quant à l'EPS, une fois la rupture conventionnelle effective, elle disparaît du schéma de collaboration qui sera : Indépendant => ESN => Client final
Ensuite, le "challenge "selon France Travail (ou plutôt France Chômage), très intéressant comme concept, surtout quand on remet les choses dans le bon ordre : le challenge côté France Chômage serait de trouver un travail aux personnes inscrites. Aux dernières nouvelles, le résultat est un peu moyen. Leur rôle aujourd'hui se limite à faire sortir les demandeurs d'emplois de la catégorie "A" uniquement pour des raisons politiques. Ma conseillère France Chômage était ravie lorsque je lui ai dit que je souhaitais créer mon EI, croyez-moi elle ne s'est pas inquiétée de savoir qui étaient les ESN et clients finaux avec lesquels j'allais collaborer.
Je doute que France Chômage vienne chercher des poux à une personne qui va créer sa structure. Je vois mal un conseiller tenir le discours suivant : "nous n'acceptons pas de vous verser l'ARCE, en conséquence vous allez percevoir l'ARE pendant 18 mois, rester en catégorie A et ainsi contribuer à un maintien du taux de chômage, en contradiction totale avec les directives de ma hiérarchie"
Ceci dit, je ne leur en veux pas. Ils ont des consignes. Et chaque fois que j'échange avec eux, je me rends compte que ce n'est pas très drôle non plus de leur côté (ils passent leurs temps à essayer de comprendre les directives qui changent tous les deux jours). Et ils doivent aussi remplir le frigo...
Je m'excuse pour mes propos un peu cyniques, mais je ne pense pas être loin de la vérité...
Bonne journée.
Merci à tous.
Le problème particulier qui se posait à moi, et je tiens à le signaler au forum dans le cas où d'autres personnes se trouveraient dans ma situation, c'était mon souhait de passer en direct chez le client sans passer par mon ESN, avec laquelle je suis en portage, d'où mon projet de rupture conventionnelle et de création d'entreprise.
En définitive, ce que m'a proposé mon ESN, qui me faisait mon portage, c'est de faire une rupture conventionnelle, de manière à passer du portage à la création de ma propre entreprise, mais tout en gardant un lien commercial avec elle : concrètement c'est elle qui continuent à recevoir le TJM de la part du client, qui prend un pourcentage et me reverse le reste une fois reçu la facture de la part de ma propre entreprise. Je suis indépendant avec un intermédiaire : leur contrat commercial avec le client ne change pas, et ce dernier n'a même pas besoin de savoir le schmilblick. Je ne peux pas faire autrement qu'accepter car c'est l'ESN qui a le contrat commercial.
En résumé, j'ignorais que la boite de portage pouvait me faire sans problème une rupture conventionnelle et me laisser créer mon entreprise, tout en gardant néanmoins le lien comm. avec le client pour rester dans son intérêt.
A part ce "détail", je vais suivre peu ou prou le processus que probe a décrit avec clarté ci-dessus .
Une question cependant : pendant la période de 6 mois au cours de laquelle je m'inscris à Pôle Emploi, je créé mon entreprise (EURL), je touche l'ACRE une fois puis une deuxième fois, ais-je le droit de me verser une rémunération dès le début ? Cela ne bloque par la réception de l'ACRE ? J'ai regardé sur le forum et sur le net sans trouver une réponse claire.
Car je sais que si j'opte pour une réception de l'ARE tous les mois, celle-ci s'arrêtera dès que je me verserai un salaire. Et de plus, j'ai peur que l'ARE ne soit pas suffisant pour me donne un salaire mensuel la première année équivalent à ce que je touchais en portage. Alors qu'avec l'ACRE + versement de salaire, je pourrais avoir la même chose qu'avant sinon plus, avec l'ACRE en supplément.
Réponse postée 30 juin 2024 07:46
Bonjour,
Par simple curiosité, de quelle école d'ingénieur "haut de gamme" êtes-vous diplômé ?
(une réponse sans insulte est souhaitable🙃)
Message de la modération : Merci de rester respectueux des autres utilisateurs.
L'équipe Free-Work
Réponse postée 30 juin 2024 06:41
Bonjour,
J'ai relu cette discussion un peu confuse...
En résumé:
Vous êtes en portage salarial, c'est à dire : Vous êtes salarié d'une EPS (Entreprise de Portage Salarial) => Votre EPS facture une ESN (grâce au TJM que vous avez négocié avec l'ESN) => L'ESN facture le client chez lequel vous êtes en mission
Et vous souhaitez:
devenir indépendant, c'est à dire: Créer votre structure (EURL) => Signer un contrat de prestation avec la même ESN => Continuer, via cette ESN, à travailler chez le même client final
Est-ce correct ? (OUI | NON)
IF NON then GOTO FIN
IF OUI then
Votre situation est tout à fait classique et il suffit de faire ce qui a été décrit plus haut par @probe
Voici un autre post encore plus détaillé (merci à @probe, je m'en suis bien inspiré dans mes démarches personnelles), toutes les étapes y sont bien détaillées : https://www.free-work.com/fr/tech-it/forum/t/chevauchement-entre-demande-darce-creation-dentreprise-et-debuter-une-mission
Je pense, comme @Droppyann, que vous confondez l'ACRE et l'ARCE
ACRE = Aide qui consiste en un allégement des charges sociales pendant x trimestres, 3 trimestres me concernant (je viens de créer mon EI au mois de mai)
ARCE = Versement de vos ARE par Pôle Emploi sous une forme de capital
Quant aux prévisions de ce que seront les conditions d'accès aux ARE / ARCE en janvier 2025, à moins de lire dans le marc de café, je ne vois pas qui va vous aider sur cette question. Partez de la situation actuelle en gardant en tête que ces règles peuvent évoluer.
Si votre EPS refuse de signer une RC ? Je n'y crois pas. Leur avez-vous posé la question, au lieu de partir dans des suppositions qui pour moi n'ont pas de sens ? Une EPS ne doit pas vous refuser une RC, ou alors vous êtes tombé sur la mauvaise...
Première chose à faire : Assurez-vous que votre EPS va bien initier votre demande de RC ! C'est la première étape. Ensuite, vous déroulez les étapes décrites ci-dessus.
IMPORTANT : L'ordre des différentes étapes doit être respecté (ainsi que les délais entre ces mêmes étapes), sans quoi.... vous pouvez perdre toutes les aides.
goto FIN
:FIN
Bonne journée à tous !
Merci à tous.
Le problème particulier qui se posait à moi, et je tiens à le signaler au forum dans le cas où d'autres personnes se trouveraient dans ma situation, c'était mon souhait de passer en direct chez le client sans passer par mon ESN, avec laquelle je suis en portage, d'où mon projet de rupture conventionnelle et de création d'entreprise.
En définitive, ce que m'a proposé mon ESN, qui me faisait mon portage, c'est de faire une rupture conventionnelle, de manière à passer du portage à la création de ma propre entreprise, mais tout en gardant un lien commercial avec elle : concrètement c'est elle qui continuent à recevoir le TJM de la part du client, qui prend un pourcentage et me reverse le reste une fois reçu la facture de la part de ma propre entreprise. Je suis indépendant avec un intermédiaire : leur contrat commercial avec le client ne change pas, et ce dernier n'a même pas besoin de savoir le schmilblick. Je ne peux pas faire autrement qu'accepter car c'est l'ESN qui a le contrat commercial.
En résumé, j'ignorais que la boite de portage pouvait me faire sans problème une rupture conventionnelle et me laisser créer mon entreprise, tout en gardant néanmoins le lien comm. avec le client pour rester dans son intérêt.
A part ce "détail", je vais suivre peu ou prou le processus que probe a décrit avec clarté ci-dessus .
Une question cependant : pendant la période de 6 mois au cours de laquelle je m'inscris à Pôle Emploi, je créé mon entreprise (EURL), je touche l'ACRE une fois puis une deuxième fois, ais-je le droit de me verser une rémunération dès le début ? Cela ne bloque par la réception de l'ACRE ? J'ai regardé sur le forum et sur le net sans trouver une réponse claire.
Car je sais que si j'opte pour une réception de l'ARE tous les mois, celle-ci s'arrêtera dès que je me verserai un salaire. Et de plus, j'ai peur que l'ARE ne soit pas suffisant pour me donne un salaire mensuel la première année équivalent à ce que je touchais en portage. Alors qu'avec l'ACRE + versement de salaire, je pourrais avoir la même chose qu'avant sinon plus, avec l'ACRE en supplément.