J'ai eu à subir Provigis, qui a avait été choisi par mon intermédiaire pour gérer tous les aspects administratifs avec leurs prestataires. Dès le début j'ai eu des problèmes IT, puis il a fallu fournir des infos en ayant parfois du mal à comprendre ce qu'ils voulaient, ou des documents pas du tout (mais alors pas du tout) adaptés à un consultant freelance.

"Passez par la case départ et toucher 20 000"

[Modération : propos inappropriés]

Bien sûr que livz a raison, le daily meeting ne sert pas à fliquer.

Ca ne veut bien sûr pas dire que certains, dans leurs missions et expériences, ont des réunions quotidiennes avec un chef qui peut faire du flicage. Mais ce n'est pas dû au daily en soit, c'est dû à une méthode de "pilotage" regrettable et à la politique associée au niveau de la boîte.

Je vous promets que ceux qui font cette grossière généralité n'ont pas eu la chance de connaître des daily où il y a des intéractions, où chacun peut s'exprimer, faire par d'une idée ou d'un blocage, etc. Cela développe de la confiance et du liant, et c'est hyper plaisant ! (et ça a l'air d'être ce que vous recherchez, ceux qui trouvent que malheureusement le daily ne sert qu'à fliquer)

"moi j'ai choisi l'option freelance pour rompre un contrat rapidement" : au moins c'est une motivation originale (inattendue) pour se mettre en freelance. Ca n'inspire pas spécialement confiance, ceci dit.

Ce qui est agréable, je trouve, c'est tout simplement de faire en sorte de trouver une mission avec un minimum de flair pour éviter de vouloir en partir rapidement.

C'est quoi ce conseil complètement inconscient de menacer ? Et je note une certaine incapacité à apporter des arguments. Mais ça va ensemble.

@Sylvain.R : Pour mieux comprendre :

• Où en es-tu de ta mission ? Comment ça se passe ?

• T'es-tu rendu compte du contrat que tu as signé et ça t'inquiète ? As-tu envie de partir pour cela ou parce que la mission se passe mal ?

• Quel est le type d'ESN ? Quel est ton rapport avec eux ?

Le contrat fait foi mais suivant les interlocuteurs, on n'est pas à l'abri que le bon sens prime. Si ça n'allait pas du tout dans la mission, il faut trouver un accord ... ça n'est pas dans l'intérêt du client d'arrêter sur le champ s'il a besoin que le projet avance.

A voir des éléments du contrat, il semble vraiment déséquilibré, c'est flagrant, avec un résiliation possible par le client sans préavis alors que de ton côté, tu t'es engagé sur 1 an sans possibilité d'interrompre le contrat ...

Je dirais en gros la même chose que Droopyann. Un recrutement en CDI et un contrat avec un prestataire n'ont pas le même process, c'est logique. Dans le cas du CDI, la personne va faire partie des effectifs, et en effet, rentrer dans des grilles, etc. pour une relation long terme en principe. Dans le cas du freelance, c'est comme pour un artisan, on confie un travail, une mission, à une personne en ayant évalué ses compétences (bouche à oreille, rencontre pour entretien / devis ...), et puis aussi, pour nous freelance, l'expérience prime aussi sans doute dans le fait de faire valoir les compétences plutôt que les diplômes.

"Oublie que tu n'as aucune chance, vas-y, fonce !" ... c'est ça ton conseil ? à la Jean-Claude Dusse ?

C'est risqué et rien que le non-sens de la situation exposée serait suffisant pour ne même pas envisager cette possibilité.

D'autre part, pour la énième fois : merci de chercher un minimum avant de d'ouvrir un sujet (surtout quand il est question de CDI dans un forum freelance).

Tout dépend par ce qu'on entend par réussite ...

Même si ton exemple est réducteur, il est possible que la reconversion d'une partie des effectifs IT soit nécessaire dans les années à venir. Comme dans de nombreux secteurs d'ailleurs. A noter qu'une reconversion peut être choisie, cela arrive à bon nombre de personnes à mi-carrière et qui ont besoin de changement et plus de sens dans leur activité professionnelle.

C'est le pari à prendre avec des technos de niche, pour lesquelles il faut aussi évaluer les risques. Et ... anticiper en se formant à d'autres choses, en ayant un oeil sur le marché qui nous concerne, etc.

Essaie de mettre en avant les qualités et compétences que tu as développées en étant sur ces technos mais qui sont transposables plus globalement.

N'y a-t-il pas des compétences à développer qui seraient plus recherchées tout en restant dans l'environnement IBM et qui soient plus recherchées en ce moment ? Ca peut permettre d'avoir un profil bien orienté mais pas juste attaché à un langage. Et puis d'aller plus vite et avec possiblement moins de concurrence. Apprendre Java est une chose mais prendre de l'expérience des écosystèmes / frameworks pour être opérationnel en est une autre. A voir aussi la concurrence sur ces technos.

Depuis quand sais-tu que ta mission se termine et qu'il n'y a qu'un autre client potentiel dans ta région ?

OK, je veux bien croire qu'il y a mieux que les daily meetings mais de mon expérience l'absence de meetings réguliers a toujours été le signe soit d'une absence de gestion de projet ou de micro-management, traduisant un manque d'information et aussi d'intéractions au sein de l'équipe ... Mais je ne dis pas qu'en ayant des daily meetings, on a gagné. Et je n'ai pas dit non plus que l'agilité, se résumait à faire des daily meetings. J'ai peut-être pris un raccourci faisant apparaître scrum mais c'est quand même le plus commun. J'ai surtout évoqué "l'équipe" concernant l'agilité dans mon commentaire précédent, c'est fou mais c'est souvent ce qui est oublié dans l'agilité, par ceux qui, formés ou pas, focalisent sur les post-it et les daily meetings. Merci de ne pas m'inclure dans ceux-là.

Tant mieux si ça marche bien pour certains. Il y a globalement une difficulté pour trouver des missions mais bien entendu, cela dépend de pas mal de facteurs : la localisation, l'expérience (compétences techniques mais pas que), la capacité à prospecter et à se vendre, la chance aussi ...

Free-Worker-655133 : Tu as un profil qui attire, possiblement les bonnes compétences au bon moment. Tu soulèves un point très juste, c'est qu'il y a de fortes chances que des freelances qui sont restés dans leur zone de confort, parfois en mission pendant des années sans se poser de question, ne soit pas en adéquation avec ce qui est demandé aujourd'hui, où il faut apparemment faire plus que répondre au faible nombre d'offres disponibles ou déposer son CV sur une plateforme.

Et comment se coordonne une équipe proactive ? Etre proactif ne suffit pas. Comment savoir si une personne fait bien ce qui est nécessaire ? Ou si deux personnes ne travaillent pas sur la même chose ? Quel est le moment où une personne en difficulté sur sa tâche va échanger avec les autres ?

Sans daily meetings, ça se ferait uniquement en point à point donc les membres de l'équipe ne sont pas au courant des mêmes informations.

Sur le fait de lâcher les baskets à l'équipe, c'est notamment un des moyens de l'agilité : protéger l'équipe des demandes (qui attendront le sprint suivant) et laisser l'équipe gérer le comment faire le travail. Je ne dis pas que l'agilité est une solution, on pourrait très bien obtenir la même chose avec une organisation classique mais il faut dans ce cas un chef de projet qui soit solide et attentif pour coordonner au quotidien et temporiser pour ne pas transmettre directement des changements de priorités qui font des ravages dans le bon avancement d'un projet.

Merci Gaëlle, j'ai lu l'article et il est simple, compréhensible par tous et résume assez bien la question, je trouve.

Le marché des freelances suit une courbe classique, il attire depuis un moment puis est devenu plus accessible (statuts, démarches, acceptabilité par les clients ...) et dans un domaine en demande donc beaucoup de gens sont arrivés, sans vraiment de projet ni maturité, et paf, l'économie se tasse, les entreprises (comme les particuliers) font attention à leurs dépenses et rationalisent leurs investissements. Donc on entre dans une période difficile qui va à mon avis voir de l'écrémage. Et quand on voit que certains arrivent la fleur au fusil ...

Je peux me tromper mais la situation générale et mondiale se dégrade à tous niveaux : environnement (climat, biodiversité, pollution ...), politique, diplomatie, ressources naturelles ... et je ne vois pas pourquoi ni comment la situation pourrait revenir comme dans les 30 dernières années.

Par rapport à l'agilité, je l'ai vu appliqué correctement 2 fois. Dans d'autres missions, on me disait "on est un peu agile" (je n'ai jamais vu une once d'agilité) et une autre fois le chef de projet (qui était du type micro management) nous a dit "on est plus agile que telle équipe" pour exprimer le fait qu'on était plus réactif, ce qui ouvre à toutes les actions dans l'urgence, ce qui est anti-agile.

L'agilité n'est pas magique et ça n'est pas simple : ça demande de l'adhésion, c'est au début plus contraignant (il faut s'exposer, parfois on est plus focus sur le boulot ...) ... même si après, c'est très gratifiant et surtout quand ça marche, c'est signe qu'on fonctionne dans la confiance, au sein de l'équipe et vis à vis des gens plus haut.

Bref, je pense l'agilité, pour plusieurs raisons, est souvent mal adoptée et qu'après c'est parfois bien pratique de la pointer comme cause (alors qu'en agilité, quand une défaillance est constatée, elle est exprimé et on trouve une solution). Et on se laisse aussi croire que l'agilité c'est facile, alors que ça demande une grande vigilance. Et ne pas oublier que parce qu'on a un sprint de 3 semaines qu'il ne faut pas savoir où l'on va à long terme.

Si l'agilité ne convient pas dans un contexte, alors, arrêtons de dire qu'on en fait et mettons en place des bonnes pratiques (qu'on retrouve dans l'agilité, par ailleurs). Il n'y a pas d'obligation à adopter l'agilité.

Plus globalement, est-ce que la croissance a mené des entreprises à se relâcher ? Quand tout va bien, la vie est facile. Il y a des grosses boîtes ou il y a des doublons, des applications qui ne sont pas terribles mais se vendent quand même, des startups lèvent des fonds facilement avec n'importe quelle idée ... Peut-être aussi que la facilité à développer s'est accrue mais on a oublié que développer, ce n'était pas que produire du code et loin de là. Je pense aussi au fait que des entreprises (ou des chefs de passage) sont plus orientées sur des aspects budgétaires avec une volonté de gain à cours terme. Il y a aussi possiblement le fait que des développeurs doivent faire un produit mais que celui-ci n'est pas spécifié, entre souhaits marketing et absence de pilotage.

J'ai un peu l'impression de vivre "Un jour sans fin" ("Le jour de la marmotte") ...

Quel raccourci !Dis-moi, tu es toujours en France, non ?

L'agilité n'est pas une solution miracle mais je ne crois pas que sa soit l'agilité même qui doit être incriminée. J'y suis plutôt favorable mais je l'ai rarement vu appliquée correctement. L'agilité est vraiment inspirante mais le problème c'est que c'est souvent adopté comme une mode mais appliquée partiellement avec un mix de gestion de projet comme avant ... Donc de mon point de vue, dans pas mal d'endroit, l'agilité mal appliquée et qu'ensuite ça a permis de dire "l'agilité ça ne marche pas".

L'agilité ne se résume pas aux daily meetings et ne doit pas tendre à faire les choses avec une vision pas plus longue qu'un sprint.

Parfois, des managers sont formés pour le passage à l'agilité (tiens, les développeurs peuvent être oubliés dans l'affaire) et une fois que l'agilité est tordue pour s'inscrire dans les process de l'entreprise, le vers est dans la pomme.

Je pense qu'en parallèle de ce que je disais pour les technos, il y a peut-être une question d'époque aussi : on tend vers plus de compétitivité, on oublie les fondamentaux (en pensant qu'ils seront compensés par la technologie ?), on aborde les choses à moins long terme ...

Pourquoi lui proposer une solution quasiment aussi bancale que le cas évoqué initialement ?

Après on se demandera pourquoi des clients sont parfois réticents vis à vis des freelances ...

Excuse-moi mais ... quel est l'intérêt de déterrer un sujet pour cette réponse ? Si tu souhaites ajouter quelque chose de constructif au sujet, prends au moins la peine d'y consacrer plus de 10 secondes. Ca m'embête de te tomber dessus pour ton premier post mais ... c'est du bon sens, commun à tous les forums.