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hmg

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Réponse postée il y a un jour

Bonjour,

Pour rappel, ce n'est pas la CCI qui vient vous contrôler en cas de problème.

Donc à mon sens si vous avez un doute qui subsiste :

  • vous écrivez aux impôts un rescrit.

  • vous indiquez aux impôts votre activité exacte.

  • vous leur demandez si vous dépendez des BIC ou des BNC, en précisant que selon vous ce serait BNC.

  • vous vous conformez à la réponse. s'il n'y a pas de réponse au bout du délai légal, vous leur indiquez avec le courrier en copie "Suite à mon rescrit du xx/xx/xxxx et en l'absence de réponse de votre part dans le délai de xx, je poursuis donc mon activité en BNC".

  • en cas de contrôle, vous montrez la réponse ou signalez l'absence de réponse.

Bonjour,

BNC dans les deux cas à mon sens.

Cela a de toute façon aujourd'hui plus autant d'importance au réel (tous les nouveaux dépendent des mêmes caisses).

Cela n'en a qu'en micro.
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Réponse postée 10 septembre 2025 10:40

Bonjour,

Et compte tenu du texte qui est cité, il peut difficilement ignorer que les paragraphes suivants sont :

Il est précisé que les obligations déclaratives afférentes à ces prélèvements sociaux incombent personnellement aux associés, bénéficiaires à titre professionnel ou à titre non professionnel des revenus issus de la société ayant opté pour le présent dispositif.

Toutes informations utiles concernant les obligations attachées à chaque situation sont disponibles sur les sites de la sécurité sociale www.urssaf.fr, www.rsi.fr et de la direction générale des finances publiques www.impots.gouv.fr.

Bonjour,

Je possède une SASU soumise à l’IR depuis 2023 et je déclare mes revenus en BIC. Après avoir consulté plusieurs échanges sur ce sujet sur un forum, je me suis rendu compte que je n’ai jamais payé les prélèvements sociaux. J’ai donc contacté l’administration fiscale via la messagerie sécurisée, et voici leur réponse.

Je souhaite savoir dans ce cas la quel est le taux applicable pour ces prélèvements sociaux : est-ce 9,2 % ou 17,2 % ? Pour information, j’exerce en tant que consultant ingénieur mécanique indépendant.

Merci d’avance pour votre aide.

Bonjour,

si ces revenus n'ont pas été déclarés à l'URSSAF alors ils n'ont pas été soumis aux prélèvements sociaux.

Vous devrez alors corriger votre déclaration des revenus en indiquant le montant de vos bénéfices industriels et commerciaux soit 86 251€ en case 5HY de la déclaration C-Pro.

Si ces revenus ont bien été déclarés pour 2024 à l'URSSAF, veuillez nous transmettre l'attestation fiscale correspondante.


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Réponse postée 10 septembre 2025 10:37

Bonjour,

Ce n’est pas soumis au code du travail. Donc oui, c’est légal.

Enfin… tant qu’un consultant ne les attaque pas pour requalification de son contrat en contrat de travail et application des règles de la convention collective. Compte tenu du tjm, il sera difficile de dire que l’indépendance est un choix du prestataire.

j'ai vu l'offre j'ai halluciné, 100 eur de tjm c'est meme pas le smic avec tous les risques du freelancing, et couts associés. c'est pas un tarif net dans la poche

je ne sais meme pas si c'est legal en France car techniquement en dessous du smic

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Réponse postée 10 septembre 2025 10:12

Bonjour,

Vous citez le texte fiscal d’origine (les taux le prouvent).

Il y a une petite erreur : c’est un texte fiscal. Ils ne s’intéressent qu’aux problèmes fiscaux. Ils ne parlent donc pas des cotisations sociales. Seulement des prélèvements sociaux.

Or ils disent bien « revenus pro » et les revenus pro : c’est assujetti à cotisations par une flopée d’autres textes.

Et votre texte est tronqué.

Cherchez le bofip, vous verrez qu’ils demandent de se renseigner auprès de l’URSSAF notamment. Et que ne pas le faire, c’est de vôtre responsabilité.

Bonjour,

Je possède une SASU soumise à l’IR depuis 2023 et je déclare mes revenus en BIC. Après avoir consulté plusieurs échanges sur ce sujet sur un forum, je me suis rendu compte que je n’ai jamais payé les prélèvements sociaux. J’ai donc contacté l’administration fiscale via la messagerie sécurisée, et voici leur réponse.

Je souhaite savoir dans ce cas la quel est le taux applicable pour ces prélèvements sociaux : est-ce 9,2 % ou 17,2 % ? Pour information, j’exerce en tant que consultant ingénieur mécanique indépendant.

Merci d’avance pour votre aide.

Bonjour,

si ces revenus n'ont pas été déclarés à l'URSSAF alors ils n'ont pas été soumis aux prélèvements sociaux.

Vous devrez alors corriger votre déclaration des revenus en indiquant le montant de vos bénéfices industriels et commerciaux soit 86 251€ en case 5HY de la déclaration C-Pro.

Si ces revenus ont bien été déclarés pour 2024 à l'URSSAF, veuillez nous transmettre l'attestation fiscale correspondante.


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Réponse postée 10 septembre 2025 02:50

Bonjour,

Euh…

anthony-it : A mon sens, la loi n’exige pas que l’URSSAF prélève 9,2%. Elle exige que l’assujetti lui déclare et lui paye ses charges sociales (pas seulement les 9,2% car il n’existe aucun formulaire qui permet de ne déclarer que cette base).

Maintenant, si je me trompe : merci de nous faire partager le texte de loi qui l’exige.

Bonjour,

Je possède une SASU soumise à l’IR depuis 2023 et je déclare mes revenus en BIC. Après avoir consulté plusieurs échanges sur ce sujet sur un forum, je me suis rendu compte que je n’ai jamais payé les prélèvements sociaux. J’ai donc contacté l’administration fiscale via la messagerie sécurisée, et voici leur réponse.

Je souhaite savoir dans ce cas la quel est le taux applicable pour ces prélèvements sociaux : est-ce 9,2 % ou 17,2 % ? Pour information, j’exerce en tant que consultant ingénieur mécanique indépendant.

Merci d’avance pour votre aide.

Bonjour,

si ces revenus n'ont pas été déclarés à l'URSSAF alors ils n'ont pas été soumis aux prélèvements sociaux.

Vous devrez alors corriger votre déclaration des revenus en indiquant le montant de vos bénéfices industriels et commerciaux soit 86 251€ en case 5HY de la déclaration C-Pro.

Si ces revenus ont bien été déclarés pour 2024 à l'URSSAF, veuillez nous transmettre l'attestation fiscale correspondante.


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Réponse postée 28 août 2025 09:16

Bonjour,

Encore une recherche confiée à une IA.

Il faut bien comprendre qu'une IA :

  • répond à une question qui lui ai posée (donc si on ne voit pas qu'il y a un soucis et que l'on ne pose pas de question, personne ne tapera sur votre épaule pour dire "euh... c'est pas légal").

  • répond à une question comme elle est posée (la manière de poser la question est importante, chaque terme doit être pesé).

  • répond en fonction des données qui lui sont disponibles en fonction d'un algorithme propre à chaque IA (les textes légaux plus importants que les articles de journaux, mais quel source est la plus fiable avec quel degré de certitude ? article de tel journal plus crédible que tel autre ? sur quelle période ?...).

  • ...

En l'espèce, cette IA répond pour une activité salariée. Pas pour un cumul mixte comme soulevé par Droopyann.

Il y a cependant une incohérence dans le contrat signé.

Il indique que le salarié dois informer l'employeur de toute autre activité, ok. Mais il indique ensuite que cela doit se faire dans le cadre des limites horaires du code du travail. Or, ces limites ne concernent que les activités salariés.

Pour rappel : L'employeur doit faire en sorte que son salarié ne soit pas surmené et ne dépasse pas le temps de travail maximal par semaine, sinon il a une responsabilité qui peut être engagée en cas d'accident du travail ou maladie professionnelle notamment. Donc un employeur qui sait que sont salarié a une autre activité salariée, il doit s'informer du temps qu'il y consacre. Plus généralement, on pourrait penser qu'un employeur qui sait que son salarié a une grosse activité indépendante ou bénévole pourrait aussi avoir une responsabilité. Mais dans les faits, c'est moins considéré de sa responsabilité dans ces cas là. Ici, on parle d'un emploi à temps plein. L'employeur pourrait refuser toute autre activité.

On peut donc comprendre le contrat de deux manières :

  • L'activité doit dans tous les cas respecter les contraintes horaires (même si activité indépendante).

  • L'activité doit respecter les contraintes horaires du code du travail si l'activité est salariée et sans limite de temps si elle est indépendante.

Une activité indépendante n'ayant pas normalement d'horaires, il semblerait que ce serait plutôt la deuxième qui s'appliquerait.

Réponse d'IA :

"Oui, dans ton cas, tu peux légalement conserver ta SARL et effectuer des missions ponctuelles en freelance pendant et après ta période d’essai, à condition de respecter certaines règles du Code du travail et les clauses de ton contrat de travail.

  1. Le cumul d’activités est légal en France, même en CDI à temps plein, tant que :

    • Tu n’exerces pas une activité concurrente à celle de ton employeur.

    • Tu respectes ton obligation de loyauté (pas de détournement de clients, pas d’utilisation des ressources de l’entreprise pour ton activité perso).consultant-independant

    • Tu n’as pas de clause d’exclusivité dans ton contrat. Si elle existe, tu dois obtenir l’accord écrit de ton employeur.consultant-independant+1

  2. La durée maximale de travail autorisée par le Code du travail est de :

    • 48 heures par semaine (toutes activités confondues, salariée + indépendante).

    • Moyenne de 44 heures sur 12 semaines consécutives.

Donc, si tu es en CDI à 35h, tu peux consacrer jusqu’à 13h par semaine à ton activité freelance, en respectant cette limite."

Sujet : PARTENARIAT
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Réponse postée 28 août 2025 08:55

Bonjour,

Je comprend votre démarche commerciale. Ne pouvant avoir des clients en direct, vous cherchez des intermédiaires, ok.

Cependant, il me semble que comme déjà cité par les autres intervenants, vous négligez certains points qui font que passer par un intermédiaire ne changera rien :

  • Le client final souhaitera souvent avoir la maitrise de la chaine d'information (notamment pour des raisons de secret professionnel).

  • Les lois européennes sur la RGPD font que de plus en plus de clients finaux sont attentifs au lieu où leurs données sont traitées et stockées. Il faut donc des entreprises ayant passé des contrôles stricts même en Europe. Il y a par ailleurs sans doute l'arrivée de normes et de labels qui vont encore plus restreindre les entreprises pouvant obtenir ces marchés.

  • Comme cité plus haut, on n'est pas dans ce cadre sur une simple relation commerciale. On est sur une prestation de services pour un développement ou un suivi. Cela nécessite une relation de confiance entre intermédiaire et sous traitant car la responsabilité des erreurs du sous traitant retomberont sur l'intermédiaire.

  • ...

Je pense donc que votre approche est mauvaise car vous partez sur une approche principalement tarifaire ("on est les moins chers"). Or, vous devriez mettre plus en avant la qualité de votre travail et des exemples anonymisés de travaux que vous effectuez régulièrement. Si vous avez des labels reconnus sur un plan européen, mettez les en avant.

Il faut bien voir que dans toute prestation, il y a deux parties :

  • une partie mécanographique (un travail répétitif et simple, par exemple les écritures comptables de base une fois un modèle définit). Ce travail mécanographique peut être fait par une équipe avec un degré d'expertise peu élevé (pas la partie définition du modèle).

  • une partie expertise qui contrôle, développe et réalise.

Bien entendu, le tarif mécano est plus faible que le tarif expert. Donc dans toute proposition, il y aura un mix entre la partie mécano et la partie expert. Le but du prestataire sera donc de limiter l'intervention de l'expert pour avoir des tarifs plus faibles tout en payant bien l'expert. Donc mettre en avant un tarif, c'est mettre en avant le fait que l'accent a été mit sur la partie mécano et pas la partie expert.

Vous noterez par ailleurs que la partie mécano est la partie la plus facilement automatisable et effectuable par une IA.

Vous devez donc mettre en avant votre expertise et pas vos tarifs.

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Réponse postée 27 août 2025 10:04

Bonjour,

En soi, je ne pense pas que cacher l'adresse des dirigeants est un soucis. Il faut voir le texte, mais il doit aussi être prévu que des avocats dans le cadre de procédures puissent demander les adresses.

Il y a le précédent du registre des bénéficiaires effectifs. D'ailleurs, il est fort à parier que ces dirigeants sont des bénéficiaires effectifs et donc restent accessibles aux professionnels ayant le droit de consulter ce registre. Cela ne résout pas tout le problème par rapport aux associés indéfiniment responsables.

NB : Cette décision est liée au nombre de dirigeants qui ont été attaqués à leur domicile dans le cadre des soucis de cryptomonnaie. Mais franchement, je ne vois pas en quoi cela arrêtera des criminel pour trouver les adresses personnelles. Les seules personnes qui seront rembarrés sont les criminels à la petite semaine.

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Réponse postée 25 août 2025 22:56

Bonjour,

+1.

Soyons sérieux. Ce n'est pas parce que les contrôles des impôts ne font pas un recoupement pour les prélèvements sociaux actuellement, qu'ils ne le feront jamais. Le fait que l'on puisse déclarer dans une case pro sans qu'il y ait une vérification que les cases urssaf ou les cases 5HY soient remplies est une anomalie qui finira par être corrigée.

Le fait de pouvoir remplir de manière erronée un formulaire ne rend pas cette manière de remplir légale pour autant.

L'assujettissement à prélèvements sociaux touche tous les revenus en France. Les seules exceptions doivent être clairement indiquées dans la loi. Est ce que le cas des SASU à l'IR est clairement indiqué dans la loi : Non.

Et aujourd'hui, regardez bien la défense de ceux qui promeuve depuis des années la SASU IR. Ils ne disent pas "nous avons raison sur le fonds, il n'y a pas de prélèvements sociaux de 17,2% à payer". Ils disent "d'après tel virgule de tel texte il est possible de penser que potentiellement ce serait légal de penser que dans ce cas précis le simple fait de dire que l'on est dans le champ de assujettissement à l'urssaf sans s'y être réellement inscrit enlève l'obligation de payer les 17,20% aux impôts. Et ceci tout en continuant à dire que ces revenus bien qu'étant dans le champ d'assujettissement à l'urssaf ne seraient pas soumis à cotisations sociales".

C'est du grand n'importe quoi. Si ce n'est pas correct sur le fonds. Ils essayent juste d'éteindre un incendie. Et si jamais un tribunal va dans leur sens, la loi sera changé de toute façon.

En SASU à l’IR, tu es assimilé salarié.

Donc :

Tes rémunérations de président apparaissent dans la catégorie traitements et salaires (pas dans les BNC).

Le résultat fiscal de la société est bien imposé chez toi en BNC (case 5QC).

⚠️ Tu n’es pas considéré comme TNS → tu n’as pas à remplir la case 5HY.

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Réponse postée 25 août 2025 22:50

Bonjour,

Le texte des impôts indique que vous devez cocher la case pour déclarer les revenus à l'urssaf. Pas que ces revenus ne seront soumis qu'à prélèvements sociaux.

Bonjour,

Je ne maitrise pas les abréviations, que signifie DSAE ?

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Réponse postée 23 août 2025 11:25

Bonjour,

A ma connaissance :

5QC est dans

  • la catégorie revenus BNC professionnels (pas non pro)

  • dans la partie régime de la déclaration contrôlée (en théorie, vous déposez donc une déclaration 2035 de profession libérale en encaissements-décaissements)

  • dans les revenus imposables cas général

Je ne vois pas pourquoi vous cocheriez une case puisque déclarer dans cette case = payer des charges sociales TNS (revenu d'activité pro donc assujetti à cotisations). Donc je ne vois pas quelle case est cochée.

Extrait de la notice du formulaire des impôts 2024Cpro p 194 : "Les revenus déclarés dans la rubrique 5QC/5RC seront intégrés dans la base de calcul de vos cotisations et contributions sociales."

Ben je ne sais pas.. C'est ma 1ere année et je n'ai pas été confronté à une déclaration pour le moment

Aparrement elle apparaît lorsqu'un montant est saisie en 5qc pour soumettre le bnc au ps.

D'où mon interrogation 😉

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Réponse postée 23 août 2025 11:15

Bonjour,

Tout est question d'organisation, d'horaires et d'autorisation client (difficile de passer du temps au téléphone ou répondre en ligne si vous êtes sur place dans une entreprise avec des obligations de sécurité défense).

Certaines entreprises fonctionnent du lundi au vendredi, d'autres sur 7 jours ou en décalé.

Certaines entreprises fonctionnent en se calant sur des horaires différents pour certaines missions (ex : fuseau horaire de l'Australie ou du Canada).

Certaines missions sont en développement, d'autres en support.

Certaines missions sont sous format de gardes, d'astreintes...

J'ai déjà vu des clients être en mission sur place dans une entreprise de 8h à 16h et sur un autre de 17h à 00h. Ou encore d'autres travailler sur une mission chez un client en répondant à des questions supports ponctuellement et quand il était en réunion, il rappelait pour répondre.

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Réponse postée 23 août 2025 11:04

Bonjour,

Euh ?

Cette case ne serait là que pour que l'urssaf calcule les prélèvements sociaux sans les autres cotisations ?

Vous parlez de quelle case ?

Et un revenu minimum pour avoir la retraite, cela veut dire que si vous êtes bloqué à l'hôpital demain, votre foyer n'aura que 500 € par mois pour vivre avec les IJ maladie. Et si vous vous retrouvez dans un cas d'invalidité, la pension sera calculée sur ce revenu annuel minimum (soit +/- 7500 brut de paie par an). Cela semble peu pour une famille de 6.

Bonjour

Oui le momento fiscal indique bien que je suis à l'IR en BNC.

Pour compléter mon profil, je me verse un salaire minimum pour valider mes trimestres de retraite. J'ai perçu l'arce et on m'a versé mon second versement.

J'ai demande un rescrit fiscal à l'ursaff et aux impots pour clarifier ma situation et être au claire sur les modalités de déclaration des bénéfices afin qu'ils puissent prélever les PS.

L'ursaff m'indique clairement qu'il s' agit de revenus du patrimoine et l'administration fiscale me demande de déclarer mes revenus en 5qc et il existe maintenant une case à cocher pour que l'ursaff ai l'information et calcule les ps

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Réponse postée 23 août 2025 10:37

Bonjour idachour,

Si j'analyse rapidement votre situation : Vous avez un foyer avec beaucoup de parts et uniquement vos revenus.

Donc pour moi vos soucis sont :

  • protéger votre famille (et un statut avec peu ou pas de protection sociale et couverture de votre famille est à proscrire).

  • limiter l'IS (vous avez beaucoup de parts donc peu d'IS sur vos seuls revenus).

  • comment changer de statut.

Il n'est pas certain que vous puissiez changer maintenant. Déjà pour 2025, voire même pour 2026. Si vous avez créé avec une aide de type ARE, cela ne permet pas des changements faciles et peut bloquer jusqu'en 2026. Comme nous sommes plus de 3 mois après la création, les changements pour 2025 ne sont pas possibles.

Maintenant, êtes vous certain d'être à l'IR ? Le régime de base est IS.

Avez vous vérifié dans le memento fiscal reçu que vous avez été enregistré par votre SIE comme étant à l'IR ?

Hello à tous,

Merci pour ces échanges, vraiment très enrichissants.

Je suis Freelance IT en SASU IR depuis janvier 2025 (ma première année, après toute une carrière en ESN). Lors de la création de mon statut, mon comptable (Dougs) m’avait bien indiqué que les prélèvements sociaux seraient limités à 9,7 %, ce qui avait motivé mon choix, notamment compte tenu de mes 5 parts fiscales (ma femme ne travaillant pas).

En vous lisant, je réalise peu à peu que ce statut est un vrai “casse-gueule”, en raison du flou juridique qui l’entoure et dont l’administration fiscale semble tirer parti.

Selon vous, quelles sont aujourd’hui nos meilleures options ? Sortir de ce statut, oui, mais pour aller vers quoi ?

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Réponse postée 23 août 2025 10:30

Bonjour Zbugreuh,

Les obligations comptables (inscrites dans la loi) n'existent pas seulement pour faire joli.

Il y a bien entendu le calcul du résultat annuel permettant de déterminer un impôt ou un résultat à répartir en société pour les entreprises au réel. Mais c'est loin d'être la seule raison pour laquelle ces obligations ont été mises en place. La simplification en micro est une exception. Et comme toute exception, elle tombe quand les conditions permettant à ce texte de fonctionner ne sont plus réunies. Et une de ces obligations est le non assujettissement à TVA.

En fait, l'assujettissement à TVA rend obligatoire le fait de remettre aux impôts en cas de contrôle un FEC (fichier des écritures comptables) issu de votre comptabilité pour les 3 exercices précédents (un exercice est une période de 12 mois selon la date de clôture décidée pour l'entreprise, généralement sur année civile).

Nous sommes d'accord que pour produire un fichier issu de votre comptabilité, il faut que vous ayez une comptabilité ?

D'ailleurs, pas une comptabilité type votre propre popote, mais une comptabilité qui répond aux critères demandés pour générer un FEC (donc tenue dans un logiciel comptable selon les règles du plan comptable général avec validation et clôture des écritures notamment).

Donc TVA = Obligation d'avoir une comptabilité.

Mais vous dites en gros : "J'ai une petite activité", "Je pourrais ne rien déduire pour pas être embêté"...

Donc allons plus loin, sur ces obligations comptables :

  • c'est la loi (je sais c'est bateau, mais bon faut tout de même le rappeler).

  • cela permet de justifier le calcul de la tva et des autres taxes parafiscales.

  • cela permet de donner des informations aux tiers (ex : demandes de crédits)

  • cela permet de justifier les créances ou les dettes (pour les fournisseurs et clients).

  • cela permet de déterminer si on gagne ou perd de l'argent (de nombreuses activités micro ont plus de frais que de recettes).

  • cela permet en cas de passage au tribunal de ne pas être pris en défaut (ex : assigné par un client pour un litige, pour justifier un revenu en cas de divorce...)

  • Et bien d'autres informations et besoin de l'entreprise elle-même

Mais on oublie souvent que la comptabilité n'est pas seulement là pour soi, elle est aussi là en cas d'audit ou de contrôle chez un tiers.

Aussi bizarre que cela puisse paraître, j'ai déjà assisté à des contrôle sur pièces (donc avec déplacement d'inspecteurs des impôts sur place) non pas pour contrôler l'entreprise, mais pour récupérer les extraits comptables, tous les mouvements bancaires, toutes factures et tout autre document concernant un de ses clients ou un de ses fournisseurs.

Bonjour,

Par "arrivent à échéance", vous voulez parler de la fin de votre indemnisation d'après votre titre. Donc je suppose que vous avez cherché du travail comme salarié, mais n'en avez pas trouvé ?

Point pratique : Pensez vous pouvoir trouver un contrat indépendant après 16 mois de pause ? Avez vous bien activé vos réseau pour en trouver un ? Voir trouvé une explication pour cette période de pause (formation ? projet personnel ?) ?

Le portage salarial n'a d'intérêt que pour la protection sociale (ex : Professionnel en ALD par exemple qui pourrait bénéficier de l'indemnisation journalière en cas de soucis de santé, chômage pour une personne voulant se protéger d'intercontrats, contrats groupes en santé et prévoyance...) ou une certaine simplicité administrative (il n'y a pas trop d'administratif par rapport à ce que ferait un salarié, par contre il y aurait du commercial et un suivi à faire). Au niveau coût, ce n'est pas le plus avantageux car outre les cotisations sur salaires plus élevées que sur des rémunérations TNS, il y a la commission de la société de portage et l'impossibilité de passer tous ses frais pro.

Le statut le plus équilibré en ce qui concerne : net, protection sociale, régularité des revenus, possibilité de dividendes (dont une partie avec flat tax et prélèvement social), séparation de l'activité et de la personne, c'est gérant majoritaire de SARL à l'IS (EURL à l'IS).

Les autres statuts penchent plus vers d'autres éléments :

  • portage salarial = protection sociale type salarié.

  • sasu à l'IS = possibilité d'avoir des dividendes avec flat tax et prélèvement social sur la totalité des dividendes. Si vous prenez tout en dividendes, ici, vous aurez en théorie le net le plus élevé. Mais il faut aussi considérer l'absence de protection sociale liée au revenus, l'obligation de payer la contribution puma et l'absence de droits retraite futurs.

  • ei en micro = forfait (cela peut être avantageux en cas de frais limités) mais uniquement possible sous une certaine limite de CA (au niveau simplification comptable, à partir du moment où il y a de la TVA, oubliez).

  • ei au réel ir = plus simple qu'en société mais pas d'abattement de 10% pour frais réels sur les revenus.

  • eurl au réel ir = idem précédent mais avec juridique de société à faire (et en eurl BNC, il est même possible de devoir tenir une double comptabilité donc frais de gestion plus élevés : une pour les déclarations 2035 et une pour les dépôts de comptes au greffe).

  • ei au réel à l'IS = plus simple que SARL à l'IS mais sans séparation entre personne physique et morale (cela peut poser problème pour certains clients finaux voire nécessiter un intermédiaire de plus).

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Réponse postée 21 août 2025 16:05

Bonjour,

Donc pour revenir à mes suppositions, nous étions bien dans le cas 3 avec bien un calcul d'environ 1800 et pas 5000 (csg déductible et pas csg non déductible et crds). Ce qui est ennuyeux si cela a été fait pour tous les clients gérés par ce comptable.

A noter : Vous avez repérer une erreur. Cela ne veut pas dire qu'il n'y en a pas d'autres. Restez attentif et n'hésitez pas à poser des questions à votre interlocuteur.

Bonjour,

J'ai enfin eu la réponse février dernier ( oui j'ai un peu de retard :-)

Mon comptable avait tout simplement ajouté à mes revenus, non pas la CSG non déductible, mais la CSG déductible, dont le montant est plus important.

4 mois d'échanges, d'obstination, pour essayer de comprendre, avec un comptable qui parle de Cotisations urssaf TNS provisoires alors qu'il s'agit de TVA non déductible, à me dire qu'il n'y a pas d'erreur de leur côté, à rechigner à me donner le détail du calcul pourtant simple ...

Et pour m'annoncer en février qu'il n'avait pas le bon document, sans préciser lequel bien sûr (en l'occurrence le document de l'urssaf). Je n'ai plus confiance en ce cabinet comptable

Le bilan 2023 a été refait et tout est redevenu normal

Merci à tous pour vos contributions, notamment à Droopyann qui, sans accès à ma comptabilité, a compris qu'il s'agissait d'un montant de CSG trop élevé.

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Réponse postée 21 août 2025 15:59

Bonjour,

Compte tenu des délais administratifs d'enregistrement des dossiers au SIE, il y a habituellement 3 mois pour valider les options.

Quand vous recevez le memento fiscal et qu'il présente une erreur notamment, il faut le corriger rapidement.

Je me permets de rebondir sur le sujet de la loi de finances 2026 concernant l’amortissement des biens loués nus.
Nous attendons son vote à l’automne 2025, avec une application possible à partir du 1er décembre 2025 ou du 1er janvier 2026.
Si la loi est adoptée, pourra-t-on appliquer l’amortissement à une SCI soumise à l’IR, à condition que les travaux représentent plus de 15 % du prix d’achat ?
Ensuite, y a‑t‑il un délai de trois mois pour opter pour le régime de l’IS après la création d’une SCI, afin d’amortir les frais d’agence et de notaire ?

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Réponse postée 21 août 2025 15:51

Bonjour,

Il me semble important de préciser pour l'ASPA un peu ce point sur les héritiers.

Le minimum vieillesse est versé aux personnes le demandant n'ayant pas suffisamment cotisé. Cependant, si le montant de leur héritage dépasse un certain seuil (à voir, mais il y a des chances qu'ils prennent en compte aussi des contrats d'assurance), une partie des sommes versées peut être réclamée aux héritiers.

Bonjour,

Par "arrivent à échéance", vous voulez parler de la fin de votre indemnisation d'après votre titre. Donc je suppose que vous avez cherché du travail comme salarié, mais n'en avez pas trouvé ?

Point pratique : Pensez vous pouvoir trouver un contrat indépendant après 16 mois de pause ? Avez vous bien activé vos réseau pour en trouver un ? Voir trouvé une explication pour cette période de pause (formation ? projet personnel ?) ?

Le portage salarial n'a d'intérêt que pour la protection sociale (ex : Professionnel en ALD par exemple qui pourrait bénéficier de l'indemnisation journalière en cas de soucis de santé, chômage pour une personne voulant se protéger d'intercontrats, contrats groupes en santé et prévoyance...) ou une certaine simplicité administrative (il n'y a pas trop d'administratif par rapport à ce que ferait un salarié, par contre il y aurait du commercial et un suivi à faire). Au niveau coût, ce n'est pas le plus avantageux car outre les cotisations sur salaires plus élevées que sur des rémunérations TNS, il y a la commission de la société de portage et l'impossibilité de passer tous ses frais pro.

Le statut le plus équilibré en ce qui concerne : net, protection sociale, régularité des revenus, possibilité de dividendes (dont une partie avec flat tax et prélèvement social), séparation de l'activité et de la personne, c'est gérant majoritaire de SARL à l'IS (EURL à l'IS).

Les autres statuts penchent plus vers d'autres éléments :

  • portage salarial = protection sociale type salarié.

  • sasu à l'IS = possibilité d'avoir des dividendes avec flat tax et prélèvement social sur la totalité des dividendes. Si vous prenez tout en dividendes, ici, vous aurez en théorie le net le plus élevé. Mais il faut aussi considérer l'absence de protection sociale liée au revenus, l'obligation de payer la contribution puma et l'absence de droits retraite futurs.

  • ei en micro = forfait (cela peut être avantageux en cas de frais limités) mais uniquement possible sous une certaine limite de CA (au niveau simplification comptable, à partir du moment où il y a de la TVA, oubliez).

  • ei au réel ir = plus simple qu'en société mais pas d'abattement de 10% pour frais réels sur les revenus.

  • eurl au réel ir = idem précédent mais avec juridique de société à faire (et en eurl BNC, il est même possible de devoir tenir une double comptabilité donc frais de gestion plus élevés : une pour les déclarations 2035 et une pour les dépôts de comptes au greffe).

  • ei au réel à l'IS = plus simple que SARL à l'IS mais sans séparation entre personne physique et morale (cela peut poser problème pour certains clients finaux voire nécessiter un intermédiaire de plus).

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Réponse postée 21 août 2025 12:58

Bonjour,

Par "arrivent à échéance", vous voulez parler de la fin de votre indemnisation d'après votre titre. Donc je suppose que vous avez cherché du travail comme salarié, mais n'en avez pas trouvé ?

Point pratique : Pensez vous pouvoir trouver un contrat indépendant après 16 mois de pause ? Avez vous bien activé vos réseau pour en trouver un ? Voir trouvé une explication pour cette période de pause (formation ? projet personnel ?) ?

Le portage salarial n'a d'intérêt que pour la protection sociale (ex : Professionnel en ALD par exemple qui pourrait bénéficier de l'indemnisation journalière en cas de soucis de santé, chômage pour une personne voulant se protéger d'intercontrats, contrats groupes en santé et prévoyance...) ou une certaine simplicité administrative (il n'y a pas trop d'administratif par rapport à ce que ferait un salarié, par contre il y aurait du commercial et un suivi à faire). Au niveau coût, ce n'est pas le plus avantageux car outre les cotisations sur salaires plus élevées que sur des rémunérations TNS, il y a la commission de la société de portage et l'impossibilité de passer tous ses frais pro.

Le statut le plus équilibré en ce qui concerne : net, protection sociale, régularité des revenus, possibilité de dividendes (dont une partie avec flat tax et prélèvement social), séparation de l'activité et de la personne, c'est gérant majoritaire de SARL à l'IS (EURL à l'IS).

Les autres statuts penchent plus vers d'autres éléments :

  • portage salarial = protection sociale type salarié.

  • sasu à l'IS = possibilité d'avoir des dividendes avec flat tax et prélèvement social sur la totalité des dividendes. Si vous prenez tout en dividendes, ici, vous aurez en théorie le net le plus élevé. Mais il faut aussi considérer l'absence de protection sociale liée au revenus, l'obligation de payer la contribution puma et l'absence de droits retraite futurs.

  • ei en micro = forfait (cela peut être avantageux en cas de frais limités) mais uniquement possible sous une certaine limite de CA (au niveau simplification comptable, à partir du moment où il y a de la TVA, oubliez).

  • ei au réel ir = plus simple qu'en société mais pas d'abattement de 10% pour frais réels sur les revenus.

  • eurl au réel ir = idem précédent mais avec juridique de société à faire (et en eurl BNC, il est même possible de devoir tenir une double comptabilité donc frais de gestion plus élevés : une pour les déclarations 2035 et une pour les dépôts de comptes au greffe).

  • ei au réel à l'IS = plus simple que SARL à l'IS mais sans séparation entre personne physique et morale (cela peut poser problème pour certains clients finaux voire nécessiter un intermédiaire de plus).

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Réponse postée 19 août 2025 10:05

Bonjour,

Une EURL à l'IR, c'est somme toute assez rare. Mais vous avez raison, cela pourrait arriver.

Pour ce qui est de l'établissement stable, c'est intéressant comme question pour une activité de conseil à distance en remote. Est-ce la domiciliation en France (voire un bureau ou studio conservé en location) ou un bureau à l'étranger ? Et que se passe-t-il si le travail se fait dans divers cybercafés ? Il y a par ailleurs la possibilité de réunions IRL régulières chez le client.

Avez vous déjà vu le cas ?

Personnellement, je n'ai pas vu de cas de remise en cause. J'ai cependant rarement des clients qui s'installent longtemps à l'étranger sans fermer à terme leur structure en France. Et ceux qui restent longtemps choisissent généralement une structure SAS à l'IS.

Bonjour,

S'il n'y a pas de soucis avec la législation marocaine, vous pouvez tout à fait vivre quelques mois au Maroc et facturer avec votre structure française.

Au delà ce ces quelques mois, le soucis en France sera principalement social (pas fiscal, puisque fiscalement vous serez pour la société imposé en France et pour vous personnellement au Maroc). Le soucis sera la couverture sociale à revoir.

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Réponse postée 18 août 2025 22:50

Bonjour,

A priori, je considère que ce sont des comptes en banque donc 512x.

Si on suit les règles comptables, tous les mouvements doivent être comptabilisés. Maintenant, il serait en théorie possible s'il y a des relevés résumés de ne saisir que ces résumés en gardant les détails. Comme pour les caisses des magasins.

D'expérience, il est préférable de voir le détail. Certains mouvements et frais méritent des explications des partenaires.

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Réponse postée 18 août 2025 22:47

Bonjour,

Pas assez d'infos.

On ne sait pas si la réintégration indiquée est mensuelle ou annuelle.

On ne connait pas le pourcentage d'usage pro du véhicule.

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Réponse postée 18 août 2025 22:45

Bonjour,

J'ai coutume de dire qu'il y a une différence entre marcher sous une pluie constituée de gouttes d'eau et marcher sous une pluie constituée d'enclumes.

Quand on passe entre les gouttes d'eau et que l'on s'en prend une : Ce n'est pas grave. On essuie et on poursuit sa route.

Quand on passe entre des enclumes et que l'on s'en prend une : On est mort.

C'est un chacun de choisir les risques qu'il veut prendre.

La règle est claire : Recherche active d'emploi qu'il faut pouvoir justifier. Si ce n'est pas le cas et que vous vous prenez une enclume : Ne vous plaignez pas.

Oui, je l'ai fait 2-3 fois et jamais eu de soucis, tu as cotisé pour cela, profite.

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Réponse postée 18 août 2025 22:39

Bonjour,

"A la niche!" ?

Je ne vois pas en quoi vous pouvez vous permettre d'insulter et rabaisser ainsi vos interlocuteurs.

Ce comportement est délétère, inutile et ne fait que satisfaire de bas instincts. Le respect mutuel est ce qui permet d'avancer.

Svp, fait ton auto-entreprise, tu est en train de partir sur des schémas beaucoup trop complexes pour un chiffre d’affaires ridicule, 100k c’est rien du tout.

Réponse postée 18 août 2025 22:28

Bonjour,

Et si c'est dans l'autre sens, ils contactent l'ancien porté pour compléter sa rémunération ?

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Réponse postée 18 août 2025 22:26

Bonjour,

C'est une LOA. Ce ne sera pas une plus value.

Ce serait un produit divers d'exploitation.

Maintenant, s'il sert à reprendre un véhicule chez le même concessionnaire, on pourrait considérer (selon les documents) que d'un côté c'est un produit et que de l'autre cela fait partie du premier loyer.

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Réponse postée 18 août 2025 22:21

Bonjour,

Il ne faut pas oublier qu'il existe des textes de loi qui permettent à l'administration de poursuivre aussi les conseilleurs sous certaines conditions. Donc donner des conseils jugés par la suite illégaux sur des forums ou par vidéo sans mettre de gardes fous, peut se révéler dangereux à terme pour ces derniers.

La loi française est déjà bien plus pourvue que bien d'autres. Pourtant tout les comportements illégaux ne peuvent pas y être listés. La loi donne un cadre général. Et il faut bien en comprendre les termes.

Dans les cas cités ci-dessus (pour être clair si des personnes ont des doutes) :

  • Le conseil des VTC ne tient pas compte de l'abus de droit (fiscal et social). Il existe de nombreuses jurisprudences sur des personnes ayant voulu bénéficier plusieurs fois de mesures avantageuses en fermant une structure et ensuite en ouvrant une nouvelle structure. Il y a notamment des centaines de litiges concernant les créateurs ayant voulu profiter plusieurs fois dans les années 90 notamment de l'abattement sur l'IS pendant les 5 ans suivant la création (100% de réduction pendant 2 ans puis 75, 50 et enfin 25 de mémoire).

  • Congélation des bébés. Bien entendu, congeler un bébé vivant c'est un meurtre. Tout comme il n'est pas interdit dans la loi spécifiquement de jeter une personne d'une falaise ou de l'Arc de Triomphe, il n'en demeure pas moins que ce sont des meurtres.

  • La liberté des influencés s'arrête aux limites que la loi a placée autour d'eux. Pas seulement la loi fiscale. Dans le cadre des SAS, le jour où l'urssaf décidera d'ouvrir la boite de Pandore, cela fera mal. En effet, pourquoi l'urssaf pourrait poursuivre des SARL dans lesquels des personnes auraient pris trop de dividendes sans cotisations et ne s'intéresserait pas à terme aux SAS ? Ceci pour le social.

Peut-on trouver d'autres infractions (pénales, juridiques...) ?

Peut-être.

Quand on sort des cadres classiques, on s'expose à toutes les conséquences possibles.

Oui c'etait prévisible et c 'est pas une surprise , dans un autre forum il y avait un temoignage d'une personne sur le redressement , je crois quelle avait payé 9,7 et l'administration lui a dit non c'etait 17,2 , je crois qu'on avait mis le lien ici il y a 2 ans

Dans tous les cas la sasu IR etait dans le collimateur, il aura fallu que beaucoup d'expert comptable des réseaux se vanté depuis 2ans que c'etait la faille pour pas payé beaucoup de cotisation (voir pas du tout) que le FISC tape du poigt sur la table là

Comme si l'administration le savait pas 😅

elle attendait simplement le bon moment, qui est que beaucoup de personne aillent dans ce "piège" pour avoir des redressement facile , et ainsi récupéré pas mal quand la situation sera la bonne et dans le mile avec la crise de la dette et les plan budgetaire du grouvernement

quand je pense qu'un grand conseillé des VTC (d'ailleurs ancien partenaire de Dougs je crois j'en dit pas plus, peut etre que c'est eux qui lui ont conseillé ?je sais pas) disait aux gens que vous pouvez faire une SASU IR pendant 5ans puis la fermer et en rouvrir une autre le 1er janvier 🤦‍♂️

je lui ai dit que c'etait pas recommandable et il m'a dit oui rien l'interdit

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Réponse postée 18 août 2025 21:59

Bonjour,

Il faut voir la convention entre les deux pays en fonction de votre résidence fiscale.

On a coutume de parler de 6 mois et un jour dans un payer pour le déterminer. Mais c'est plus complexe et à voir en fonction de la convention.

c'est bien ce qui me semblait, le problème serait le volet social, également des revenus touchés personnellement au maroc.

Merci pour votre éclairage

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Réponse postée 18 août 2025 10:07

Bonjour,

S'il n'y a pas de soucis avec la législation marocaine, vous pouvez tout à fait vivre quelques mois au Maroc et facturer avec votre structure française.

Au delà ce ces quelques mois, le soucis en France sera principalement social (pas fiscal, puisque fiscalement vous serez pour la société imposé en France et pour vous personnellement au Maroc). Le soucis sera la couverture sociale à revoir.

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Réponse postée 16 août 2025 05:13

Bonjour,

Il me semble que votre raisonnement ignore certains points sur la SASU à l'IRPP.

Voici mon analyse historique :

J'ai toujours la même position depuis plus de dix d'ans : La SASU à l'IRPP a prospéré sur une mauvaise interprétation d'un texte du bofip. Notez bien une mauvaise interprétation d'un texte du bofip, pas d'un texte de loi.

La SAS date de 1994, mais ne concernait que les coentreprises. Il faut attendre 1999 pour que les personnes physiques puissent devenir associées. Et avec cela la possibilité d'une personne d'être dirigeant majoritaire d'une SAS avec un statut d'assimilé salarié. Pendant des années, la SAS est peu utilisée pour les petites structures avec de l'activité car au final les cotisations salariées sont plus élevées que celles des TNS et à l'époque les dividendes en SARL (EURL) n'avaient pas une limite au delà de laquelle il y aurait des cotisations (plus élevés que les prélèvements sociaux, même s'ils apportent une couverture sociale). C'était surtout utilisé pour des personnes n'ayant pas besoin de statut social TNS (ex : retraités, salariés, petites activités accessoires...).

Tout change en 2012. Avec plusieurs évènements en même temps :

  • Règles limitant les dividendes avec prélèvement social en SARL. La plupart des petites structures en ayant la possibilité avaient chaque année un résultat proche de la limite de l'IS à 15% pour maximiser les dividendes tout en étant couvert par les cotisations sur le reste de leur rémunération. On passe ensuite à la règle actuelle (limite de 10%).

  • Arrêt de l'abattement de 20% pour le calcul des cotisations sur les rémunérations des gérants TNS (erreur dans la loi que l'urssaf a combattu des années au tribunal, jusqu'à sa correction qui tombe la même année que le changement de législation sur les dividendes).

  • En parallèle, il y a eu des augmentations de taux de cotisations. (en gros 2012 : Année jackpot pour l'urssaf).

  • ==> Entre l'arrêt de la plupart des dividendes avec uniquement le prélèvement social, l'augmentation de la base de cotisation et du taux des cotisations, de nombreux dirigeants ont perdu environ 30% de leur net en une seule année sans baisse de leur chiffre d'affaires. Et ceci, simplement par des changements législatifs.

Il a donc été cherché une solution par ces derniers pour retrouver un montant de net plus élevé par une part des dirigeants. D'où l'engouement pour la SAS qui permettait en limitant ses revenus du travail d'avoir des revenus du capital importants (de nombreuses transformations de SARL à SAS ont lieu).

Et c'est là qu'en prenant plusieurs textes, en les interprétant mal et en les mélangeant qu'est apparu l'engouement pour la SASU à l'IR avec dans les faits des revenus déclarés sans payer les bons taux de prélèvements, voire sans en payer du tout.

La SASU en elle-même n'est pas à l'IRPP. En effet, elle est à l'IS de base. Donc de base, les dividendes y sont soumis aux prélèvements sociaux de 17,20% et en cas de contrôle urssaf, cette dernière peut redresser ces dividendes en rémunération si la rémunération du dirigeant est inexistante ou faible et que c'est le seul actif de l'entreprise. La jurisprudence semble depuis avoir classé les revenus de SAS à l'IR dans la même catégorie.

C'est un autre texte qui permet à des sociétés à l'IS (pas seulement la SAS) d'opter pour l'IRPP (option qui peut être faite dans les 5 ans de la création pour une durée de 5 exercices). Ce texte a été mis en place pour permettre aux investisseurs de déduire rapidement de leurs revenus les pertes des sociétés dans lesquels ils investissaient pour inciter à investir en permettant une économie rapide sur leurs impôts.

Arrive l'interprétation d'un texte sur les prélèvements sociaux issu du bofip (source fiscale) qui indiquait un taux de prélèvements sociaux différent selon que le revenu était d'activité ou de patrimoine. Sauf qu'il ne précisait pas (à l'époque) que lorsque c'était un revenu d'activité (prélèvements moins chers), ce montant était payé à un organisme de sécurité sociale (urssaf, msa, mda, agessa...) avec les cotisations sociales.

En prenant ces 3 textes :

  • statut assimilé salarié du dirigeant majoritaire

  • passage à l'IRPP

  • confusion sur les taux de prélèvements et qui les prélevaient

  • ==> On arrive a un imbroglio. Surtout si on se remémore qu'avant le choix de l'IR pour une SAS induisait que la société serait la plupart du temps en pertes. Donc aucune schéma n'existait pour dire clairement comment déclarer ces revenus et qui devait se charger de prélever les sommes dues et comment.

La problématique est connue des administrations depuis des années. L'apparition de l'abus de droit social a précipité à mon sens l'action des impôts pour mettre dans leur giron les prélèvements sociaux. En effet, seul les impôts ont des infos sur les structures concernées puisque s'il n'y a qu'un Président de SAS sans paie, l'entreprise n'est pas référencée à l'urssaf.

L'abus de bien social après un démarrage problématique (les conditions de son application ont bloqué de nombreux litiges) est libéré de conditions bloquantes (intervention d'une commission qui n'a pas été renommée après la fin de son mandat quand les premiers dossiers sont arrivés) depuis 2024 (ou 2023). L'urssaf est donc en plein travail sur les SAS à l'IS (rémunérations trop faibles ou inexistantes) et laisse donc les SAS à l'IR aux impôts.

Par ailleurs, dans votre explication, vous partez du principe qu'un assujetti aux prélèvements par les organismes sociaux ne doit pas forcément payer ses contributions sur les revenus d'activité à un organisme pour ne pas avoir à payer aux impôts les prélèvements des revenus du capital. Mais l'administration fiscale ne peut-elle pas dire justement que le fait de ne pas s'être déclaré à un des organismes de sécurité sociale démontre que vous n'y êtes pas assujetti ?

A mon sens, l'interprétation doit être laissée aux tribunaux.

Et les textes vont certainement être corrigés si leur interprétation peut laisser place au doute (comme en 2012 pour les 20% d'abattement sur les bases de cotisations des revenus d'activité des assimilés salariés ou en 2024 pour les 40% d'abattement sur les bases de cotisations issues des dividendes pour les gérants majoritaires TNS).

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