Situation du marché

Ma compagne a eu un truc chelou sur Malt, qui me fait méfier. Je peux lui redemander. De mémoire, ils facturent la TVA mais elle n'a pas le droit de le faire, mais elle doit le déclarer et pas eux... Je ne me souviens plus trop mais je me méfie un peu de malt. Ensuite - ça a peut-être changé - mais je n'aime pas cette idée de mettre un TJM en apparence. Et pour terminer, si je pense qu'il n'existe pas vraiment de plateforme freelance dominante en France (ou francophone), il faut aussi séparer certains types de prestation. Il y a beaucoup de développeurs web travaillant sur des projets courts (landing page, sites développés en deux mois) que des prestations longues durées, chefs de projet, business analyst... cela fait un peu fourre-tout.

Hello intéressé pour connaître ces astuces dont tu parles stp ✋

"Ca permet de bosser directement avec un client final sans esn au milieu"

Faux.
Malt se positionne entre le client final et toi. Malt fait exactement ce que fait une ESN et prends une marge limite abusive.

Pour information, sur un projet chiffré 50k pour un TJM de 500 euros, donc la grande moyenne d'un projet facturé pour 4 mois de travail, malt prends 15k !
A vous de voir, mais avec 15k, on en fait des choses. Surtout que c'est l'équivalent de ce que va prendre l'URSAFF.

Pas nécessairement. J'ai débuté sans avoir de réseau. À chaque nouvelle mission, je collabore avec une ESN différente. Je n'ai jamais eu besoin de me baser sur un réseau, mais je reconnais que cela peut donner un coup de pouce.

A part que la situation aujourd'hui n'a rien à voir avec hier. Le marché du Freelance est en perte de vitesse. Je ne comprends pas ceux qui sont salariés et veulent lâcher leur job pour se mettre à leur compte en ce moment. Autour de moi, les freelances cherchent des postes salariés et je réfléchis à faire pareil...

Le réseau permet d'avoir accès aux postes qui ne font pas l'objet d'annonce ou de recherche.
Mes 2 plus grosses missions, ça s'est passé comme ça. Elles n'ont jamais vraiment fait l'objet d'offre sur le marché. (En fait, pour la première, le process était telle qu'une offre a bien été publiée, après que j'ai été choisi ... autant dire que plusieurs commerciaux ont perdu du temps 😪).

Je ne vois pas vraiment de quelle manière free-work permettrait de créer ou améliorer son réseau ...

@404notfound

je pense aue c'est le site car c'est vicieux il donne une impression qu'il y a des offres

beaucoup de gens expliquent la même chose, l'abscence de réponses 100% ou les contacts foireux qui demandent des references, les tjm tres en desssous du marché (en plus pour des fausses offres donc juste pour pourrir)

Il faut paa croire que les gens qui commentent ici sont des amateurs qui n'utilisent pas les autres plateformes

Bonjour,

Oui c'est le marché en général, mais parlons aussi du site !
Je postule en général dès que je vois l'annonce qui m'intéresse. 4 à 5 heures après que l'annonces a été publiée.
Je postule avec un CV à jour, contextualisé et un petit mot de motivation==>
Sur 15 candidatures : 12 n'ont même pas consulté mon CV ! étonnant ! / 3 on consulté mon profil & CV mais aucun retour.

ça devient du n'importe quoi. Je ressens un certains mépris de la part des commerciaux intermédiaires. C'est enfantin.

[modéré]

Est-ce que tu peux nous indiquer une fourchette de TJ sur laquelle tu essaies de te positionner stp?

600€-650€

(Bac+5, 21 ans d'expérience, dont 8 sur la fonction à laquelle je prétends)

Oublie pas que t'as eu l'été au milieu de ta recherche là, ça t'a vraiment pas aidé.

Globalement je pense qu'il vaut mieux changer de mission en début d'année quand les budgets viennent d'être décidés, y a plus de projets lancés, mais bon c'est pas une science exacte :-)

Ton TJ est pas déconnant pour ton profil, t'as bien fait de tenir bon.

@free-Worker-137954

c'est assez interssant ton message car tu n'apportes pas un début d'explication sur pouquoi ton experience est plus positive que les autres.

Peut etre que tu ne te poses même pas la question et vu ton profil c'est surement ce qui seduit les employeurs chez toi. Desolé. Tu es parfait pour cet environement freelance ou CDi de SSII.

Quasiment pas d'interco, pouvoir privilégier la vie familiale, mois de stress, un boulot qu'on aime, que du positif selon moi.

Je croise les doigts pour ta négo commerciale. Mon client m'a aussi cherché des poux dans la tête après la validation du client final.

Profite du 40+, parce qu'à 50+ ce sera Waterloo, morne plaine.

J'en suis témoin, ton message vient de réapparaître.

Pareil pour Piffouille, il a disparu et réapparu plusieurs fois, j'ai essayé de commenter, mais à chaque fois le message semblait avoir disparu.

En effet. Quand j'ai constaté ça sur mon message, j'ai écrit au support. Ils m'ont dit que c'était le système de modération automatique qui l'avait jugé à tort comme du spam. Ils l'ont rétabli manuellement.

Heureusement que tu étais bienveillant à ton commentaire, si non il sera parti sans retour :D car moi aussi j'avais remarqué que certains de mes commentaires ont été supprimé sur certains posts.

Merci! :-)

J'aime beaucoup cette idée de mission qui se modèle au gré de la personne. En fait, je n'aime pas trop cette pitrerie que de mettre un nom très précis à un poste : un business analyst ne fera pas exactement les mêmes tâches, dans les mêmes proportions, dans une organisation A ou dans une organisation B.

Le problème peut venir alors à deux niveaux :

1/ Le client a mal défini la fiche de poste, en vérité il ne sait pas qu'il n'a pas tant besoin des compétences A/B/C alors qu'il a besoin de C/D/E.

2/ L'intermédiaire veut un consultant tip-top pour s'assurer décrocher un rdv, et peut être extrêmement désagréable pour déstabiliser les candidats. Pour lui c'est l'excellence, s'il veut une facturation top-moumoute, il faut un consultant de type cabinet de consulting, pas IT...

Cela créée souvent beaucoup trop de tensions : le client s'attend qu'une personne sache faire ça, et il ne sait pas. Cela peut être pire : on va vendre sous une super belle dénomination un poste, qui va s'avérer aussi ennuyante qu'inutile et chronophage (j'appelle ça "faire des bouts de morceaux" ou "appliquer un pansement sur une hémorragie").

Mais une fois qu'on arrive chez un client, naturellement les sujets qu'on sait faire ou qu'on veut faire va venir. J'ai un ami qui s'est bien positionné chez un client. Avec ses compétences en SQL alors qu'il était Business Analyst parmi des champions du PowerPoint, il s'est mis à faire des extractions directement de la base pour certains décideurs... il s'éclate aussi bien sur la technique, le métier que le fonctionnel, tout en étant super protégé des piques politiques (les consultants powerpoint ont beau essayer de le dégager par tous les moyens, il est protégé par les hautes instances heureuses d'avoir leur reporting temporaire à la demande, au lieu d'un powerpoint toutes les semaines qui expliquent pourquoi ils ont toujours pas de tableau de bord après 4 ans de projet).

En ce sens, j'estime que je suis trop intéressé par le métier pour être dev, tout en aimant toujours bidouiller un peu (sans rentrer dans des algos de ouf) pour être trop fonctionnel. Quand j'étais dev, je me rendais compte que, s'il y avait bien 50% de Business Analyst OK, il y avait également 50% de planqués qui prétendent maîtriser Excel mais ne savent pas faire une somme ou un RechercheV. Assez frustré, je me suis vendu comme AMOA mais souvent recalé car pas assez blablateur - alors qu'on prenait plus volontiers un jeune sortie d'école de commerce qui était une page blanche, incapable de faire une collecte d'informations, une recette, une spécification...

Quoiqu'il en soit, j'ai trouvé un poste qui m'intéresse. Je me suis adapté pas mal à un outil un peu low-code, donc je peux faire des analyses rapides, tout en apprenant le métier avec les utilisateurs heureux d'avoir quelqu'un à leur écoute plutôt qu'un "OK, je remplis le PowerPoint et on revoit au comité dans deux semaines", discuter avec des devs en comprenant leurs inquiétudes et leurs propres problèmes. Le seul truc que j'arrive pas encore c'est la politique, mais je délègue.

Tu dis que les data analysts pur sont très typés en terme de techno. C'est quoi selon toi ? Des outils de reportings et de dataviz ? Qlikview/Tableau/PowerBI ? Je trouve ça toujours bizarre parce que le temps d'adaptation me semble rapide. Bien sûr il faut du temps pour maîtriser et connaître les petites techniques pour contourner, les bugs connus j'imagine, mais l'adaptation est rapide, non ?

Intéressant ton post.

J'ai un profil data scientist/analyst avec des expériences sur des projets de consulting business concrets et je me demandais justement comment mettre en avant l'aspect "comprendre et répondre au besoin du client".

Jusqu'à maintenant, je trouve que la situation du marché pour un data scientist/analyst est très morose. Je voulais voir si au niveau business analyst ou chef de projet, il y avait quelque chose à faire.

As-tu des conseils et comment t'as fait pour valoriser ça sur ton CV ?

Merci !

Je n'ai pas la prétention d'avoir une réponse toute faite à ta question, mais je me suis posé la même en effet.

Déjà, je peux te donner la phrase de description de mon profil sur mon CV qu'on lit avant le reste:

"J’aime être un facilitateur du travail en équipe, en particulier en améliorant la communication entre les équipes métiers et informatiques. Je m’approprie avec plaisir les problématiques métiers, et m’identifie rapidement comme un membre à part entière de votre organisation."

C'est pas du bullshit, c'est vraiment ce que je pense et essaie de faire.

Globalement dans mon CV il n'y a pas un mot qu'une personne non technique ne puisse pas comprendre je pense.

Genre un bout de ma dernière expérience, c'est:

Data analyst pour le contrôle de gestion finance

• Réconciliation du reporting finance entre deux ERP

• Développement d’un reporting finance spécifique

Pour moi le bon data analyst, il traite une problématique métier en profondeur, et il s'appuie de temps en temps sur la technique pour vérifier si les données en base sont bien cohérentes avec ce qu'on essaie de faire.

J'essaie de ne pas être affecté au département IT directement, mais être détaché auprès d'un département métier, que j'accompagne dans sa relation avec l'IT. Ca donne accès à des TJ plus élevés je pense, y a moins de concurrence et je me sens mieux considéré humainement.

De base une mission de data analyst je postule même pas je pense, y a trop de concurrence dessus et les TJ sont trop bas.

Désolé j'ai conscience que ma réponse t'aide pas trop.

edit: En tout cas suite à ma recherche d'une semaine, j'ai eu 5 pistes sérieuses pour des postes de business analyst, PMO et chef de projet fonctionnel uniquement, aucune piste en lien avec la technique genre data analyst

Je pense que ta description montre que tu sous-estimes le coté chance (loi normale) surtout que tu ne changes pas souvent de mission.

Chance + profil concensuel pour ne pas dire maléable ex SSII = experience positive dans le pire environment depuis l'eclatement de la bulle internet

Ha-ha, j'a-do-re. J'ai un faux compte LinkedIn où je suis les LinkedInfluenceurs, Forbes 30, Top Voice LInkedIn etc. et ils sont les premiers à dire qu'arroser ses contacts avec un "cher réseau" ça ne fonctionne pas pour faire du biz. Quelle bande de bouffons.

Bonjour Free-Worker-137954,

L'avantage du site Free-Work, c'est que vous trouvez des missions tech déposées par des ESN 😀

Est ce tu penses que le mode de recrutement que tu decris permet une allocation optimiale des ressources?

Le fait qu'il y ai soit disans pas d'annonçe pout pas se faire piquer le business (alors que une annonce à pas besoin d'etre detaillee)

bref sans annonçe ils passent à coté des meilleures profils et cela encorage la mediocrité.

Il faut voir ça du point de vue des parties concernées:

• Le client: Il a pas envie de s'embêter à recevoir les candidats un à un sans que le profil ait d'abord été qualifié par une ESN avant, et surtout en limitant le nombre d'interlocuteurs commerciaux ça lui permet de réduire les coûts (les TJ sont négociés selon une grille établie, il y a un % de marge déduit quand le CA de l'ESN dépasse un palier chez ce client), et ça permet de simplifier le process de facturation

• L'ESN: Une ESN préfère faire travailler un salarié, sur laquelle la marge cible est d'environ 40%, contre 15-20% sur un freelance. Bien sur le freelance permet de ne pas avoir à gérer le pb de l'interco, mais sur des profils pas trop seniors le risque d'interco est faible.

De mon expérience, l'annonce sort quand vraiment on n'arrive pas à trouver le bon profil dans le panel de salariés disponibles+prospects potentiels pour les débaucher de chez un concurrent et les récupérer en CDI chez l'ESN.

Je ne sais pas si c'est le plus optimal pour tout le monde mais c'est comme ça que ça marche.

Perso je suis incapable de trouver une mission de moi-même chez les clients de ma région. Je n'ai pas les contacts des DSI, je ne connais pas leurs besoins actuels et à venir, je ne sais pas quelle est leur grille de TJ, et comme tout bon freelance je peux leur claquer entre les doigts sans les prévenir évidemment.

Hello,

Merci pour ton témoignage. Pourrais-tu nous en dire plus sur la façon dont tu as trouvé ta mission (en cette période difficile) stp ?

J’ai trouvé avec l’aide de mes contacts ( anciens collègues) je suis chef de projet mais j’étais ouverte à d’autres type de mission ( fonctionnelles ou recette) pour un TJM à 575 euro sur Paris! J’avais un TJM à 550 chez mon ancien client.

Après j’avoue que mon TJM est assez bas mais je suis plus exigeante sur le TT et sur l’emplacement ( pas plus de 45 min de transport)

Merci bcp pour les infos et ta transparence. Tant que tu es satisfaite de tes conditions (TJM, TT...) c'est le plus important :)

C'est les vacances de la Toussaint ! Puis on est sur une grosse période de rhume/angine. Attendons encore quelques minutes. Décembre ? C'est la clôture de certains comptes, et la fin des budgets. Faut attendre janvier ! Attendons encore un peu, il y aura des annonces gouvernementales... puis les vacances d'hiver !

Et rebelote.

oui, les TJM proposés sont ras des pâquerettes.

Il y a beaucoup d'ESN qui poste sur FREE WORK, mais qui sont intermédiaires.

Peut-être que je me trompe mais les entreprises référencées chez un client final ne postent pas toujours ici, ou alors elles font vivre ces ESN pour payer les CDI en intercontrat, à notre détriment.

Mais je ne comprend pas le nombre de proposition en CDI.

Je sais que les clients finaux ont des budgets bizarres (BERCY à réinventé la dîme, sacré financiers)

Et les indicateurs syntec-gartner fluctues pour les priorités.

Pour résumé, l'herbe est plus verte ailleurs en EUROPE.

Je penses que vu la contraction du marché et des budgets, les ESN priorisent leur collabs internes (on a eu le cas chez nous où l'idée était de remplacer tout les freelances par des collabs en intercontrat) et du coup les clients viennent vers eux car ils peuvent se permettre de proposer des TJMs plus bas (facile quand tu payes tes salariés à peine 2k5€), d'où la baisse globale des TJMs.

Il faut vraiment se créer un réseaux de confiance pour trouver des missions facilement ou être prêt à revoir ses tarifs.

A mon avis rester dans la technique pure est l'assurance de trouver de mission plus facilement, sur les profils fonctionnels y a déjà du monde.

J'ai l'impression qu'en période de crise, les profils fonctionnels / métiers / organisations sont les premiers à sauter. Mais cela ne veut pas dire qu'il n'y aura pas d'opportunité. "Il suffit juste" d'être là au bon moment, quand il faut, avec les bons intermédiaires si besoin...

Pour ma part je viens de faire une mission fonctionnelle, car j'en ai marre après 15 ans de technique. Je reviens faire "une pause" (mentale, à un endroit où j'apprendrai moins et pas apprendre un nouveau métier + des nouvelles fonctions + des nouveaux usages) sur du développement.

c'est interessant ca, tu faisais quoi avant et quoi maintenant ?

je suis intéressé par le retour d'expérience c'est un passage par une formation ?auto-formation ? ou immersion en entreprise

Pour le fonctionnel, pas besoin réellement de formation à moins que tu veuilles être hyper spécialisé (genre expert fonctionnel sur le trading des produits structurés) ce qui est une voie possible. Comme souvent, être curieux et aimer discuter avec les métiers qui j'avoue sont souvent déroutant, pour nous technicien d'origine (je suis pur informaticien de formation, même pas gestion ...)

On est tous dans le même cas.

Tout pareil ... mon téléphone ne sonne plus et c'est pas faute de répondre a des annonces.
Je crois que je vais finir par viser des CDI si ca continue comme ca, en espérant que ce soit plus simple...
Je me laisse un mois ou deux de recherche de missions freelance et ensuite j'abandonne

Vince Ricosti, tentez d'aller voir hors de France pour des missions freelance.

Moi, depuis que je postule sur des postes dans d'autres pays d'Europe, mon téléphone sonne tous les jours. Tant que les boîtes françaises n'accepteront pas de payer un TJM décent, elles ne feront que continuer leur lente descente vers le précipice des projets réalisés par les plus mauvais de la classe et une rentabilité tellement inexistante que l'issue sera la clé sous la porte.

Les autres pays d'Europe ont compris ça depuis le COVID. Ma dernière mission était pour un contrat en full remote en Angleterre, mon TJM était de 850 euros sur du React Native. En France, on m'aurait proposé 500 euros à tout casser et il y aurait eu un intermédiaire à la noix pour prendre une part. Je n'accepte pas un TJM pareil au vu de mon expérience, de mon expertise et de mon niveau d'études supérieures.

Crois-tu vraiment ce que tu écris ? Ils viendraient ici pour faire de la propagande pour nous détourner du freelancing ? Et on n'est pas en guerre contre le salariat.

Ouvre un peu tes yeux. Et ton esprit. Essaie de comprendre la situation plus globalement.

Je rejoins code38, je ne vois pas en quoi le salariat serait une mauvaise chose.
Moi je suis Freelance car j'aime l'autonomie, la liberté et aussi, car c'est une relation d'égal à égal avec son client.

Mais il y a énormément d'avantages à être salarié. Vous pouvez faire des crédits, vous avez l'assurance d'avoir de l'argent qui tombe tous les mois, vous n'avez pas à être en concurrence contre la terre entière pour arriver à avoir une seule petite mission, vous n'avez pas à vous battre chaque jour pour faire comprendre à votre client que vous n'êtes pas un salarié et qu'il n'a ni à vous donner des ordres, ni à vous faire travailler comme un salarié, etc.

Il y a autant de point positifs que négatif coté salariat ou coté freelance en réalité.

free7591, vous semblez bien jeune au vu de ce raisonnement.

Le jour ou vous serez contraint de prendre ce qu'il y a pour avoir du pain sur la table, peut-être aurez vous un peu plus de recul. Il faut avant tout comprendre que nous sommes dans une économie capitaliste et que le monde tourne ainsi. Une grosse boite ou une petite boite, ça fonctionne pareil. Ça tente de survivre dans cette jungle. Surtout que nous sommes la pire jungle au monde : la France. Le pays ou les impôts et les charges, sont les plus élevés, au monde ! (notamment les cotisations sociales patronales)

Libre à vous après tout de penser ce que vous voulez, mais je pense que dans les métiers de l'IT, contrairement à 99% des autres métiers, nous ne sommes pas en concurrence, salariat ou freelance compris. Nos collègues ne sont pas nos adversaires, mais nos confrères. Peut-être le comprendrez-vous avec les années à côtoyer suffisamment de monde dans notre domaine. Nous avons besoin les uns les autres. Nous n'avons surtout pas besoin de gens qui sont dans un rapport de force, contrairement à d'autres métiers.

Sur ce, je vous souhaite une bonne journée et une bonne continuation.

Vous n'avez manifestement pas compris mon propos, ou, je me suis manifestement mal exprimé. Je vais tenter d'étayer malgré tout en espérant que dans ce flot, l'essentiel de ce que j'ai voulu exprimer s'y retrouvera.

J'ai modestement participé à faire changer ce monde à mon échelle (comme tout à chacun), ayant commencé à développer dans mon enfance à une époque où internet était un luxe pour quelques foyers en France, que l'on pouvait compter sur les doigts d'une main, où j'apprenais à écrire mes premières lignes de code à travers des livres que je trouvais dans une bibliothèque, seul, uniquement animé par une passion dévorante et où je postais des programmes sur internet à une époque où nous étions seulement une poignée de nerdz sur des salons IRC, bien loin de toute la mode d'aujourd'hui et ou nous étions malgré nous des reclus et des exclus. Époque que je l'avoue, je regrette. Qui était loin de toute cette nouvelle vague de juniors attirés par les "pesos", la "fame" et l'image, malgré eux, à cause d'un système moisi qui les font rentrer dans un moule, en transformant un métier initialement basé sur une passion en un business déshumanisé. C'est l'histoire du monde qui se répète une fois de plus...

Moi, j'étais un enfant entouré de geeks hardcore, niveau doctorants, de génie à l'état pur, un petit parmi les grands, mais la seule chose qui nous intéressait, c'était de programmer, pour de vrai. Pas de nous pavaner à la mode 'influenceur LinkedIn' qui expose sa supériorité prétendue et dès qu'on creuse, ne fait que combler un trouble affectif qui est à des années-lumière des capacités techniques vendues en surface et inexistantes en profondeur.

Avoir le luxe d'en vivre était inenvisageable pour moi à l'époque, notamment car j'ai toujours refusé d'être ce genre d'escrocs qui revendent des informations sensibles pour devenir millionnaire. J'ai d'ailleurs eu d'autres vies avant d'en faire mon métier à part entière, et donc, aujourd'hui, je suis certainement toujours un petit parmi les grands, possiblement aussi que ma compréhension de la chose n'est pas la bonne et que je suis incapable de 'comprendre que le monde a bien changé'. Mais il est vrai, j'ai une prétention, celle de ne jamais oublier qu'il y a toujours meilleur que soi. De fait, sans prétention aucune, je le vois bouger, puisque je fais partie intrinsèquement de ce mouvement et que je l'accompagne depuis mon enfance.

Concernant mon âge, je ne suis pas aussi vieux que vous pouvez le penser, détrompez-vous. Je me suis juste beaucoup cassé les dents, et c'est la raison pour laquelle je me permets de tels commentaires qui ne se basent que sur de l'expérience. N'y voyez donc à aucun moment une attaque ou l'envie de vous rabaisser. Navré si c'est interprétable ainsi. Je suis juste lassé de voir tant de commentaires qui semblent obstruer le fait qu'avant tout, nous travaillons pour vivre, malgré nous. Même si je comprends totalement votre argument et que je vais dans votre sens : ça ne suffit pas à justifier des conditions de travail, des manières de manager, de rémunérer, de côtoyer, etc.

Cependant, pensez ce que vous voulez, encore une fois, libre à vous de vous faire vos propres expériences et avis sur le sujet. Peut-être aurez-vous à terme le même ou non, j'assume juste l'argumentaire que je tiens sur le salariat vs freelance et sur la finalité derrière tout ça, qui, au fond, ne fait que tendre à dire qu'il faut mettre un peu d'eau dans son vin.

Sur ce, je vous souhaite sincèrement d'être un si bon visionnaire et gestionnaire que vous prétendez l'être et vous souhaite, de nouveau, une bonne continuation.