Importance des références ?
Free-Worker-697907
Bonjour,
Je me lance en freelance après de nombreuses années en CDI dans une même boite petite et peu connue.
Quel est selon vous l'importance de donner des contacts de références (ancien employeur / mission ?) ? Est-ce qu'on vous le demande souvent en entretien?
Est ce selon vous je peux / devrais contacter les clients de mon ancien employeurs (de grosses boites mais mes contacts sont uniquement des personnes techniques) avec qui j'ai eu l'habitude de travailler afin de les indiquer en référence ?
Merci
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Camille Legrand
Nombre de posts : 192Nombre de likes : 221Inscrit : 28 septembre 2023Il y a un sujet sur les références que certaines ESN demandent. Elles vous les demandent uniquement pour ensuite essayer de placer leurs ressources.
Vous pouvez vous attirer des problèmes en donnant les noms des clients de votre ancienne boîte. Ces contacts ne vous appartiennent pas.
Free-Worker-697907
Nombre de posts : 12Nombre de likes : 2Inscrit : 31 mai 2023D'accord merci c'est bon à savoir.
Outre les contacts, je peux tout de même citer les noms des clients s'ils sont écrits sur le site internet de mon ex-boite, non ?
Pour le sujet existant, je ne l'avais pas trouvé :/
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Camille Legrand
Nombre de posts : 192Nombre de likes : 221Inscrit : 28 septembre 2023Bien sûr vous pouvez donner le nom des entreprises dès lors que vous avez travaillé pour elles.
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Enki
Nombre de posts : 49Nombre de likes : 30Inscrit : 25 juillet 2023Si il y a demande de référence c'est que c'est déjà problématique et hors clous en mode freelance . Pour entrer sur un compte il faut cocher les cases au filtrage, faire des entretiens agréables pour les 2 /3/36 parties et être disponible dans 15 jours au pire, 1 mois au mieux si le projet n'est pas trop dans la mouise . Si un des critères n'est pas coché c'est le loto et donc on s'en fiche. Freelance IT n'est pas un statut normal, c'est un mécanisme du marché de service IT pour résoudre ses problèmes structurels ( 10% de la main d'œuvre en free-lance jetable sur un marché fou qui a plus de 25% de turn over en CDI)
- Free-Worker-99999999999
Moi, je ne donne désormais plus de références, car à chaque fois, ça sert à aller récupérer des informations sur mes clients, les gens avec qui j'ai travaillé, etc. Et ça finit dans une base de données ou quelques semaines après, ils se font spammer par des cabinets en partenariat pour aller gratter des placements de consultants, alors qu'ils n'ont rien demandé et que toi, tu te fais ghoster.
Qui honnêtement dans la vie irait appeler ton ancien employeur pour lui demander comment tu étais ? Personne.
Et les arguments, on commence à les connaître à force : "On aimerait quelques-uns des clients avec qui vous avez travaillé, c'est juste au cas où si le client veut... (à vous de placer ce que vous voulez derrière)" ou bien encore "On aimerait des numéros de téléphone, adresse, mail, ... de gens qui ont travaillé avec vous, de clients, d'anciens employeurs, c'est juste pour rassurer le client".
Oui oui ... et moi je suis le père noël et je recherche des lutins.Quitte à y être, autant donner la carte bancaire et le chéquier !
Non seulement c'est irrespectueux, mais en plus, c'est à la limite du légal.
VincentB_
Nombre de posts : 2016Nombre de likes : 774Inscrit : 11 juillet 2022Bonjour.
Qui honnêtement dans la vie irait appeler ton ancien employeur pour lui demander comment tu étais ? Personne.
Heu... c'est au contraire courant - voire systématique dans certaines professions.
En indé c'est un peu différent. C'est en effet souvent un moyen douteux de récupérer des infos sur vos anciens clients.
N'hésitez pas à répondre que vous ne pouvez pas car vous êtes tenus par des clauses de confidentialité... on pourra difficilement vous reprocher de respecter vos engagements vis-à-vis de vos clients...
Avocat (non, pas celui qui se mange)Free-Worker-99999999999Merci de ces précisions VincentB.
Je me permets de continuer dessus, profitant de vos lumières d'avocat, car cela ne me semble pas être un sujet anodin, que l'on peut simplement banaliser.
C'est possiblement courant pour des plateformes de freelance, voire des ESN, je ne sais pas. La très grande majorité des clients que j'avais eus jusqu'à présent étaient des clients finaux et j'ai rarement été dans le cas où ils ont voulu avoir le numéro de téléphone des gens avec qui j'avais travaillé auparavant et encore moins eu l'impertinence de les contacter.Avant de me mettre à mon compte, j'ai fait beaucoup d'autres métiers, dont, travailler dans des agences web, des grands groupes et autres du domaine et à "aucun" moment non plus, lors d'un entretien, on a eu le culot de me demander des informations personnelles sur les gens avec qui j'ai travaillé. La seule fois où ça m'était arrivé, c'était parce que je travaillais en tant que développeur sur un poste sensible et là, effectivement, ça pouvait se justifier tant sur le plan moral que judiciaire.
Les seuls jusqu'ici qui m'ont demandé ce type d'informations, ce sont les plateformes et les ESN, et donc, même pas leurs clients finaux, mais bel et bien eux et souvent, ça finit en ghosting. Une fois, deux fois, ... mais de manière généralisée, il y un a problème sérieux.Heu... c'est au contraire courant - voire systématique dans certaines professions.
Pour les références, il existe un moyen très simple, légal et moral. Par exemple ce que propose LinkedIn, que des personnes valident nos références dans nos technologies en ajoutant des likes.
Ce qui me paraît bien plus sérieux que des numéros que l'on fournit qui, au bout du fil, peuvent être en réalité des amis qui vont raconter monts et merveilles.
De mon point de vue, les références, ce sont des éléments que l'on fournit de sa propre volonté en amont. Pas des informations que l'on vole à coups de pressions positives durant un entretien. Vous qui êtes avocat, vous êtes bien placé pour savoir qu'il y a un caractère légal et surtout illégal à demander ce genre d'informations (Protection des données, confidentialité professionnelle, pertinence pour l'emploi, consentement, considérations éthiques, etc).
Je comprends que de nombreuses personnes soient habituées à ce que, dans un processus de recrutement, ça aille trop loin et considèrent comme normal d'en arriver au point de fourni des mails, des numéros de téléphone et autres, des gens avec qui l'on a travaillé. Moi, je considère que cela ne justifie pas cette démarche, surtout si, comme vous l'indiquez, "c'est courant". Dans ce cas, il y a un sérieux travail légal à faire et un grand coup de pied à mettre dans la fourmilière, comme ce fut le cas avant la RGPD.
À ce titre-là, vous qui êtes avocat, quid des recruteurs qui ghostent afin de ne récupérer que ces informations et des procédures judiciaires que l'on peut entamer, face à ces processus ne visant qu'à récupérer ces informations sous forme de pressions positives et donc, de la généralisation de ces pratiques, indépendant ou non ?VincentB_
Nombre de posts : 2016Nombre de likes : 774Inscrit : 11 juillet 2022Lors d'un recrutement, on peut vous demander des références de personnes avec qui vous avez travaillé. Rien d'illégal en soi.
De toutes façons si on ne vous les demande pas... le recruteur contactera directement ces personnes. Ce n'est pas très difficile, il suffit de lire votre CV et à partir de là on arrivera assez rapidement à les retrouver. En refusant de donner des noms vous aurez juste fait perdre du temps au recruteur... ce qui ne le met pas dans de bonnes dispositions à votre égard...
Il m'est arrivé quand j'étais salarié d'être contacté par des recruteurs qui voulaient avoir des infos sur un ancien collègue.
J'ai aussi éré impliqué dans des procédures de recrutement. On faisait souvent des recherches avant même l'entretien : les comptes linkedin ou facebook fournissent des infos précieuses... et j'ai souvenir d'un recrutement pour une chargée de com'. Elle avait un compte facebook... où elle postait des photos de toutes ses sorties en boîte. Et elle faisait de telles sorties tous les samedis soirs (et de toute évidence elle ne marchait pas à l'eau plate). Il n'y a pas eu d'entretien...
Il faut aussi savoir que les candidats pour des postes - salariés comme indés - mentent comme c'est pas permis (et c'est un professionnel du mensonge qui vous le dit). On vérifie souvent les diplômes auprès de l'établissement d'enseignement qui est réputé les avoir délivrés. On a vu plusieurs fois des faux.
Pour les clients c'est différent : là, motus.
Attention ça peut être un piège dans un sens inverse de celui que vous imaginez ! Si vous refusez au motif que vous ne pouvez donner des infos confidentielles, pour un recruteur sérieux c'est un gage de loyauté... En clair la réponse attendue et espérée, c'est un refus...
Avocat (non, pas celui qui se mange) -
Peekyt
Nombre de posts : 20Nombre de likes : 28Inscrit : 26 juillet 2021J’ai décidé de plus donner de références, j’ai remarqué que les ESN qui demandent des références ont souvent pas de mission à proposer ils t’appellent juste pour gratter des informations et même te faire concurrence.
Le pire c’est que eux même reste flou sur la mission qu’ils doivent te proposer (comprendre qu’ils ont en pas et veulent juste gratter des informations )
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Droopyann
Nombre de posts : 3245Nombre de likes : 1558Inscrit : 21 mai 2018Je rejoins de nombreux éléments échangés au dessus.
Toutes les demandes de références que j'ai eu en freelance étaient en fait pour gratter des noms et des numéros.
Comme beaucoup, je ne donne plus au premier échange. Eventuellement je pourrais le faire en toute fin de process, mais ce n'est pas demandé 😜Si je me place quand j'étais côté client final :
Pour les recrutements de prestataires, je fais confiance à l'ESN pour s'assurer que le profil présenté est compétent pour la tâche demandée. Si ce n'est pas le cas, c'est sorti de mission très rapide, et remplacement avec une période de gratuité.
Et 2 profils pas top = je ne veux plus de cette ESN.Pour les recrutements CDI : Nous (avec les RHs) demandions régulièrement des références, et on appelait quasi systématiquement au moins une des références données. On a eu quelques surprises.
Un autre vision, j'ai également eu d'anciens collègues qui me donnaient comme références.
C'est délicat et c'est mieux de demander avant. Par 2 fois, j'ai du indiquer à la personne qui m'appelait que je m'abstiendrai de répondre aux questions pour éviter la diffamation. Mais j'imagine que ce n'est pas valorisant pour la personne m'ayant donné en référence.-- Yann EURL IS depuis 2019Maseri
Nombre de posts : 5Nombre de likes : 3Inscrit : 1 septembre 2023Pour compléter ce message et donner un retour d'expérience, effectivement les fois où je suis allée au bout du process et qu'on souhaitait me faire une proposition de poste en CDI, systématiquement le cabinet "chasseur de tête" voire les RH du grand groupe en question m'ont demandé des références... et ont appelé les personnes. Évidemment j'ai vu en amont avec les personnes pour pas qu'il y ait de soucis, sachant que c'était d'anciens clients.
Donc une pratique qui existe, qui peut se justifier, mais dans un contexte autre que juste une ESN qui souhaite remplir sa liste de prospection. En ce qui me concerne je ne me vois pas donner le nom de mes précédents clients à une ESN inconnue, surtout en début de process.