
VincentB_
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Réponse postée il y a 4 heures
Bonjour.
Le fait d’avoir eu une micro 4 mois avec 0 CA/0 clients peut-il empêcher de qualifier la SASU d’activité nouvelle en ZRR ? Y a-t-il un risque de continuité d’activité malgré l’absence de clientèle et de chiffre d’affaires ?
Oui ; et oui.
Si l’APE de la SASU restait 62.01Z, je crains qu’on y voie la même activité que la micro (donc pas “nouvelle”). Est-ce fondé selon vos retours, ou l’APE n’est pas déterminant si, concrètement, l’activité/les moyens/la clientèle diffèrent ?
A mon avis avec ou sans code APE similaire on voit la même activité.
Réponse postée il y a 12 heures
Même réponse en gros.
En théorie vous auriez dans doute droit à l'Acre.
En pratique il faut fermer l'ancienne activité et en créer ensuite une nouvelle... Mais on ne peut pas vous assurer que ça passera...
C'est un cas assez limite.
Ahum
Vous avez les ARE et une société....
dans l'absolu, vous pouvez créer, mais il faudra fermer l'autre société sauf si vous continuez l'activité
Si vous n'avez pas déclaré votre société à France Travail, vous allez être rattrapé par la patrouille...
Bonne chance
Réponse postée il y a un jour
Bonsoir.
Peut que le sujet a deja été abordé plusieurs fois sur ce forum.
Oh, 400 ou 500 fois, guère davantage...
L'activité nouvelle est la même que l'ancienne ?
L'ancienne activité avait donné lieu à ACRE ? Si oui, elle avait été créée quand ?
(note : quoi que vous fassiez vous aurez le même SIREN)
Réponse postée il y a un jour
Bonjour,
Questions traitées 2148 fois...
Les deux dispositifs sont appréciés distinctement.
Si vous créez une société au réel, vous avez a priori droit dès maintenant à l'ACRE (qui ne s'appelle plus ACCRE depuis... houlala oui au moins).
Pour l'ARCE il faut que la société soit créée APRES l'obtention de l'attestation d'ouverture des droits à l'ARE (que vous n'aurez pas le 1er octobre...).
Réponse postée 11 septembre 2025 15:15
Ah.
Bien bien bien.
https://www.youtube.com/watch?v=WJYmC5FQ06A
...qui se dévoue pour lui expliquer ?
PS : ils vous l'ont vraiment écrit ?
Pour les prélèvement sociaux, je serai uniquement redevable de la CSG/CRDS à 9,7%, et de l'IR bien évidemment.
Ils n'ont pas spécialement évoqué dans mon cas, d'un changement à venir concernant ce statut.
Réponse postée 11 septembre 2025 14:57
je compte faire du consulting IT et donc BNC pour moi.
A priori même réponse.
Compte tenu de la configuration de mon foyer fiscal et de la prévision de mon Résultat Net, le choix de la SASU IR me paraît le plus judicieux.
Nous disions :
Ils vous ont
ditécrit quoi sur le taux des prélèvements sociaux ?
Effectivement j'ai oublié d'ajouter cette précision , je compte faire du consulting IT et donc BNC pour moi.
Compte tenu de la configuration de mon foyer fiscal et de la prévision de mon Résultat Net, le choix de la SASU IR me paraît le plus judicieux.
Réponse postée 11 septembre 2025 09:35
Bonjour,
Tout d'abord je pense ne pas me tromper en vous disant que faire une SAS IR en ce moment est a priori une très, très, très, très, très, très (ad lib) mauvaise idée.
Ils vous ont dit écrit quoi sur le taux des prélèvements sociaux ?
Pour la date de clôture c'est un peu compliqué. D'abord vous omettez de préciser votre régime d'imposition or les règles changent en fonction de ce régime... je vais supposer que l'on est en BIC. En ce cas en théorie vous pouvez tout à fait la fixer au 31 décembre 2026. Par contre attention : le principe de l'annualité de l'impôt s'applique néanmoins et vous devrez donc faire un arrêté comptable au 31 décembre 2025.
A noter une petite remarque subsidiaire :
puis-je librement choisir ma date de clôture (dans la limite des 24 mois autorisés) comme pour une SASU à l’IS ?
C'est faux bien que l'on puisse lire cette erreur un peu partout sur les internets. A l'IS, un exercice social ne peut pratiquement jamais durer 24 mois car il ne peut s'étendre que sur deux années civiles ; ainsi, si vous démarrez le 11 septembre 2025 la première clôture ne pourra en aucun cas être postérieure au 31 décembre 2026 - alors qu'à l'IR la première clôture pourrait intervenir le 31 août 2027.
Réponse postée 11 septembre 2025 09:16
Bonjour.
La réponse de Hmg reste valide. En clair ça n'a pas grande importance.
Ceci étant dit à mon sens c'est BNC.
BNC dans les deux cas à mon sens.
Cela a de toute façon aujourd'hui plus autant d'importance au réel (tous les nouveaux dépendent des mêmes caisses).
Cela n'en a qu'en micro.
Réponse postée 10 septembre 2025 10:37
anthony-it, au lieu d'essayer de donner des leçons - n'essayez pas avec moi sur un sujet que je maîtrise infiniment mieux que vous - intéressez-vous à la définition de ce qu'est un revenu relevant d'une activité professionnelle dans une société.
Au revoir et ravi de vous avoir connu.
Bonjour,
Je possède une SASU soumise à l’IR depuis 2023 et je déclare mes revenus en BIC. Après avoir consulté plusieurs échanges sur ce sujet sur un forum, je me suis rendu compte que je n’ai jamais payé les prélèvements sociaux. J’ai donc contacté l’administration fiscale via la messagerie sécurisée, et voici leur réponse.
Je souhaite savoir dans ce cas la quel est le taux applicable pour ces prélèvements sociaux : est-ce 9,2 % ou 17,2 % ? Pour information, j’exerce en tant que consultant ingénieur mécanique indépendant.
Merci d’avance pour votre aide.
Bonjour,
si ces revenus n'ont pas été déclarés à l'URSSAF alors ils n'ont pas été soumis aux prélèvements sociaux.
Vous devrez alors corriger votre déclaration des revenus en indiquant le montant de vos bénéfices industriels et commerciaux soit 86 251€ en case 5HY de la déclaration C-Pro.
Si ces revenus ont bien été déclarés pour 2024 à l'URSSAF, veuillez nous transmettre l'attestation fiscale correspondante.
Réponse postée 10 septembre 2025 08:29
Bonjour,
Justification : L'URSSAF n'a pas fait son job pour vous prélever à 9.7% comme l'exige LA LOI
Loi qui n'existe pas, c'est ballot.
Maintenant, si je me trompe : merci de nous faire partager le texte de loi qui l’exige.
Vous ne vous trompez pas.
Les SAS IR sont en train de tomber comme à Gravelotte...
Le cab' commence déjà à recevoir des demandes pour des contentieux.
Bonjour,
Je possède une SASU soumise à l’IR depuis 2023 et je déclare mes revenus en BIC. Après avoir consulté plusieurs échanges sur ce sujet sur un forum, je me suis rendu compte que je n’ai jamais payé les prélèvements sociaux. J’ai donc contacté l’administration fiscale via la messagerie sécurisée, et voici leur réponse.
Je souhaite savoir dans ce cas la quel est le taux applicable pour ces prélèvements sociaux : est-ce 9,2 % ou 17,2 % ? Pour information, j’exerce en tant que consultant ingénieur mécanique indépendant.
Merci d’avance pour votre aide.
Bonjour,
si ces revenus n'ont pas été déclarés à l'URSSAF alors ils n'ont pas été soumis aux prélèvements sociaux.
Vous devrez alors corriger votre déclaration des revenus en indiquant le montant de vos bénéfices industriels et commerciaux soit 86 251€ en case 5HY de la déclaration C-Pro.
Si ces revenus ont bien été déclarés pour 2024 à l'URSSAF, veuillez nous transmettre l'attestation fiscale correspondante.
Réponse postée 8 septembre 2025 16:27
Je ne sais pas pourquoi vous parlez de meublé, mais sachez qu'une société civile ne peut pas louer en meublé.
Bien sûr que si. C'est totalement conforme à l'objet d'une SCI. Même en meublé la location en meublé reste une activité civile de location immobilière.
Par contre comme c'est fiscalement BIC, ça la fait passer à l'IS de droit.
Si le cash est au niveau de la SASU, peut être pourriez-vous créer une société civile immobilière ayant 2 associés : vous même et la SASU (répartition capital libre, cela peut être 10/90%) et permettant la mise à disposition gratuite des biens aux associés.
Je suppose que vous parlez de SCI IR.
Donc : NON.
D'abord cela signifierait qu'en cas de cession, seul 10% du prix bénéficiera de l'exonération d'imposition sur la plus-value... autant dire que de ce point de vue l'intérêt est déjà quasi nul.
Mais surtout c'est très dangereux car la société est à l'IS à 90% par le biais du 238 bis K cgi. Or à l'IS loyer obligatoire. L'administration fiscale réintégrera un loyer en cas de contrôle - et c'est très contrôlé (avec comme conséquence secondaire amusante... l'imposition de 100% de la plus-value puisque rétroactivement l'occupation deviendra à titre onéreux...). Le notaire froncera les sourcils avant même que l'administration ne réagisse.
DONC : à voir au cas précis mais a priori, dividende, imposition sur les dividendes (flat tax ou barème progressif) et acquisition à titre perso. C'est l'hypothèse de départ.
Il me parait plus judicieux que cet appartement soit acheté par vous même ou par une société civile.
Si le cash est au niveau de la SASU, peut être pourriez-vous créer une société civile immobilière ayant 2 associés : vous même et la SASU (répartition capital libre, cela peut être 10/90%) et permettant la mise à disposition gratuite des biens aux associés.
Je ne sais pas pourquoi vous parlez de meublé, mais sachez qu'une société civile ne peut pas louer en meublé.
Réponse postée 8 septembre 2025 13:46
Bonjour.
Le droit : oui.
Quant à savoir si c'est une bonne idée : non. Re-non. Et re-re-non. On ne doit JAMAIS faire ça.
En effet tant la résidence principale que la location en meublé doivent absolument être faits à l'IR ! Là vous allez perdre à la fois les avantages fiscaux de la location en meublé et ceux liés à la résidence principale !
En outre je suppose que votre idée c'est de financer l'acquisition par la SAS et pas par vous donc sans payer d'IR sur les dividendes ou de cotisations sociales sur des rémunérations de dirigeant... Sauf que c'est idiot car vous allez devoir supporter un loyer ! Et pour le régler il faudra... sortir des dividendes ou une rémunération...
Réponse postée 7 septembre 2025 15:29
Faux ! , l'ACRE est soumis au plafond de 70 K€ pour les activité de prestations de services BNC en 2025. Au delà, le surplus est soumis au barème standard.
Mais vous dites n'importe quoi, c'est pas croyable...
Apprenez le français, zut à la fin !
Vous demandez si l'ACRE est soumise à un plafond de CA. Dans un français convenable cela signifie que vous demandez si le droit à l'ACRE est conditionné à plafond de CA.
Je vous confirme que c'est NON. Dépasser un certain montant - défini en un pourcentage du PASS - ne remet nullement en cause le droit à l'exo. Cela à une conséquence sur l'assiette de cette exo et pas sur son principe.
Un conseil amical : sur un forum, on attend de l'aide avec des réponses techniques, pas des procès d’intention ni enquêter sur l'historique des gens.
Un autre conseil amical : tu as intérêt à changer de ton.
@Yebor
Amusant . . . ! Vous avez enfilé votre imperméable de détective et passé en revue mes messages d’archives … mais vous n’avez pas pris celui de lire correctement ma question.
Dommage que vous ayez enquêté du mauvais côté : je n’ai jamais été auto-entrepreneur ni pris l'ACRE malgré mes 10 ans passées en tant qu'indépendant donc mes questions sont légitimes
Le statut Auto entrepreneur n'est pas automatique, être aidé par l'ACRE ne l'est pas aussi pour un indépendant, donc révisez vos fiches.
Un conseil amical : sur un forum, on attend de l'aide avec des réponses techniques, pas des procès d’intention ni enquêter sur l'historique des gens.
@VincentB_
Faux ! , l'ACRE est soumis au plafond de 70 K€ pour les activité de prestations de services BNC en 2025. Au delà, le surplus est soumis au barème standard.
@Zbugreuh,
Merci bcp 🙏 🙏pour cette réponse nette, précise et factuelle.
Si une question est trop difficile, le silence est la meilleure contribution
Réponse postée 7 septembre 2025 06:26
Bonjour.
Vous ne lisez pas les autres sujets existants?
Yebor, il ne lit même pas les réponses que l'on apporte à ses questions...
Mettez vous d’accord mes amis 🤗
Il n'y a aucun désaccord, toutes les réponses qui vous sont apportées vont dans le même sens.
Donc l’exonération s’applique uniquement si le chiffre d’affaires est inférieur au PASS !
...et toutes ces réponses disent exactement le contraire.
Vous êtes inscrit sur le forum depuis 2014 en écrivant notamment
Malgré mes 17 ans d'expérience et mes 10 ans en tant que indépendant, j'ai été contraint de déposer le bilan en décembre 2023.
Et vous crée un sujet en indiquant être un auto-entrepeneur et en vous posant des questions sur l'ACRE. Vous ne lisez pas les autres sujets existants?
Réponse postée 6 septembre 2025 15:17
Bonjour,
Si B est une société, si par CDI on entend un contrat de travail et sous réserve de ce que dit le reste de l'ensemble contractuel ce serait possible.
Réponse postée 6 septembre 2025 15:09
Juba-II, le problème c'est que cette question est posée régulièrement, au bout d'un certain temps on se lasse.
Et la réponse est non.
Réponse postée 5 septembre 2025 19:52
Et... ?
Les 40 consultants ne sont pas nécessairement salariés.
La SAS a été créée en décembre 2024 mais l'entreprise peut être bien plus ancienne.
L'adresse du siège est une chose, celle des établissements en est une autre.
On peut très bien connaître son CA en cours d'exo.
Bref, en soi il n'y a là rien de suspect.
Réponse postée 5 septembre 2025 19:34
Vous avez mal cherché... l'annuaire donne bien cette entreprise à cette adresse...
Les 40 consultants ne sont pas nécessairement salariés.
La SAS a été créée en décembre 2024 mais l'entreprise peut être bien plus ancienne.
L'adresse du siège est une chose, celle des établissements en est une autre.
On peut très bien connaître son CA en cours d'exo.
Bref, en soi il n'y a là rien de suspect.
Réponse postée 5 septembre 2025 18:42
Les 40 consultants ne sont pas nécessairement salariés.
La SAS a été créée en décembre 2024 mais l'entreprise peut être bien plus ancienne.
L'adresse du siège est une chose, celle des établissements en est une autre.
On peut très bien connaître son CA en cours d'exo.
Bref, en soi il n'y a là rien de suspect.
Réponse postée 5 septembre 2025 11:31
Bonjour.
C'est un transfert de siège. Vous allez donc radier votre siège actuel et en désigner un nouveau. Ceci emporte un nouveau SIRET.
Vous devrez en outre demander la confidentialité de votre adresse personnelle. Sinon elle restera publique même si vous transférez le siège.
Attention cette demande de confidentialité pose peut-être problème pour l'obtention d'un DUNS. En principe il faut en effet que toutes les données de l'entreprise soient publiques. Le DUNS étant totalement privé il est régi par un contrat d'adhésion dont je ne sais rien et il faut leur demander de clarifier ce point.
Mentionner le SIRET dans un contrat est en principe complètement idiot. Il y a des exceptions mais rares.
Réponse postée 4 septembre 2025 17:30
Bonjour.
Très difficile de répondre puisque l'on ne sait rien de ce que vous avez fait exactement (et de toutes façons, même si je le savais... ).
MAIS : c'est comme les shadoks, il y a deux sortes de demandes de confidentialités. La totale et celle limitée au compte de résultat.
..vous ne vous seriez pas trompé de déclaration ?
Réponse postée 3 septembre 2025 13:58
Bonjour.
C'est... délicat.
Et pour cette raison je vais vous répondre en mp.
Réponse postée 31 août 2025 15:42
Bonjour,
Etant peut-être légèrement un peu visé je vais répondre, et ce sera ma seule intervention sur ce fil - d’autant plus que vais répéter des choses que j’ai dites ici-même à de multiples reprises.
Tout d’abord :
Il faudrait un peu plus d’ouverture d’esprit pour voir les freelances comme ce qu’ils sont réellement : des jeunes entrepreneurs
Non, ce ne sont pas nécessairement des jeunes. Là, déjà, pour l'ouverture d'esprit que vous appelez de vos vœux c'est loupède.
qui doivent faire des choix dans des domaines qu’ils ne maîtrisent pas toujours à 100 % - et c’est ça, entreprendre.
Non, entreprendre c’est gouverner, gouverner c’est prévoir et prévoir s’est se faire conseiller. Justement pour maîtriser le sujet avant d’agir.
D’où l’importance d’avoir une communauté autour de soi.
Non, un entrepreneur ne s’entoure pas d’une communauté mais de conseils. Les communautés c'est bon pour les jeux vidéos, là on parle de choses sérieuses.
Si vous ne maîtrisez pas un sujet parce qu’il ne relève pas de vos compétences habituelles, demander de l’aide à ses pairs est passablement absurde. Par définition, ils sont comme vous : il y a donc une forte probabilité pour que leur ignorance du sujet soit comparable à la vôtre. Qui plus outre aucun cas n'est identique à un autre ; transposer à soi-même une solution suggérée par un copain alors qu'il n'était pas exactement dans le même cas que vous est une façon courante de gagner un aller simple dans mon bureau pour une consultation avant un contentieux.
Ce préalable étant posé : Yann a déjà dit beaucoup de choses que j’approuve, je me bornerai à compléter.
Effectivement il y a des choses que je dis pas dans mes interventions. Ici, j’informe et c’est déjà beaucoup. Mais je stoppe dès que l’on sort de l’information pour entrer dans le domaine du conseil.
D’abord parce que c’est interdit. Déjà, partant de là… Je suis soumis à un code de déontologie composé principalement d’un règlement intérieur national - dit RIN - et du RI de mon barreau. Et je n’ai pas le droit de fournir du conseil sans me faire rémunérer (bien sûr on le fait quand même mais vous permettrez qu'on réserve ça pour des personnes qui en ont VRAIMENT besoin comme ma dernière victime de viol, si vous n'y voyez pas d'inconvénient).
Ensuite parce que ce serait complètement imbécile et j’ai la prétention d’être intelligent. Mon métier consiste à fournir du conseil contre rémunération. Il faudrait être bête comme une pelle sans manche pour que me mette à le faire gratuitement. Il faut que je mange.
En outre, c’est impossible. Fournir une réponse aux questions qui sont posées en forum requiert des connaissance et analyse précises des faits. Ce qu'un échange écrit ne permet pas. D’autant plus lorsqu’ils posent leurs questions que les forumers ont une redoutable propension à dissimuler des faits importants, involontairement… ou pas (j’ai eu droit récemment à un sévère accrochage sur Linkedin à propos du travail le 1er mai en répondant à un chef d’entreprise qui racontait avoir pris une amende de plusieurs dizaines de milliers d’euros pour avoir fait travailler ses salariés ce jour-là, alors que c’était impossible d’après les éléments qu’il fournissait… ).
Et enfin parce que c’est terriblement dangereux. Si vous croyez que je suis ici hors de tout contrôle vous vous viandez. Mon anonymat ici est très relatif. Or, j’ai un bâtonnier, un confrère tout a fait charmant mais qui pourrait réagir un peu vivement si mon comportement le contrariait ; et si je violais le code de déonto je crois qu’il serait TRES contrarié. Par ailleurs je suis susceptible d’engager ma RCP par mes propos ; je n’ai pas l’intention de le faire dans le cadre de mes interventions gracieuses sur les internets. Enfin vous évoquez les expériences des autres forumers : c’est bien joli mais dans mon cas, ces expériences, elles sont couvertes par le secret professionnel ! Et si je le viole, ce n’est plus une simple faute déontologique…
Qui plus outre - Yann l’a déjà dit mais c’est tellement vrai - quand on voit revenir une question à laquelle on a répondu 254 fois, on a effectivement tendance à devenir lapidaire (les questions sur l’ACRE ou l’ARCE posées toutes les semaines depuis des années commencent à me les gonf à susciter en moi une lassitude polie, j’avoue).
Quant à mes motivations ici : oui, récupérer des clients est une motivation. Dans mon métier, si on n'applique pas la méthode Aimé Jacquet pour récupérer des dossiers, je ne mange pas, c'est comme ça. Ce n’est pas la seule, loin s’en faut.
D’abord j’ai des journées qui peuvent être longues et… très longues. Là par exemple je scanne mes notes faites durant ma dernière permanence gav et tous mes imprimés et Ordonnances en rapport avec ces gav. C’est très chiant. J’ai besoin de faire des pauses. Les forums sont un dérivatif comme un autre. Ou alors je peux me retrouver en audience et attendre mon tour longtemps et… très longtemps. Autant occuper son cerveau à qqchose d’utile.
Et justement, être utile est aussi une motivation puissante. Je passe mon temps à me coltiner des contentieux parce que des types dans votre genre se sont vautrés en fonçant tête baissée et en se posant des questions après avoir fourni seuls la réponse (audience pôle social de rentrée incoming).
Si jamais j’arrive à éviter à un seul d’entre vous d’éviter de faire une c(l)ownerie j'aurai fait ma B.A. Comme disait Kurosawa : « Si mes films permettent de rendre un seul homme meilleur j’aurai rempli ma mission sur cette terre »...
Dites-vous bien que je n'ai aucun intérêt à vous aider en forum pour vous éviter de vous planter. Si ça vous arrive on récupère des dossiers contentieux et bof là bon an mal an l'un dans l'autre question volume on ne se plaint pas, hein.
Fin de mon unique intervention sur ce fil, merci de votre attention.
Réponse postée 30 août 2025 06:20
Bonjour.
Je plussoie Droopyann : vous êtes sûr que vous ne pouvez pas nous donner encore moins d'informations ?
C'est quoi le contexte ?
Portage : le porteur est en France où Suisse ? Et le client ?
Ne connaissant absolument pas la législation suisse, je serais incapable de vous répondre sur le fond.
Par contre, sur la forme, c'est très light pour avoir une réponse constructive :
Freelance, d'un point de vue fiscal et social, ne veut pas dire grand chose. Sous quel statut exercez-vous en freelance en France ?
Pourquoi faire un tel montage ?
Quel type de mission ? Combien de temps ?
Est-ce 2 missions sur votre activité principale ? Une mission est-elle plus importante que l'autre ?
Réponse postée 28 août 2025 10:16
Bonjour.
Hé bien vous allez rire mais ce n' est pas si simple...
Le l8261-1 ct ne se borne pas à énoncer une limitation du nombre d'heures travaillées en cas de cumul de deux emplois salariés. Littéralement, cette limite est applicable en cas de cumul entre emploi salarié et activité indépendante... Un problème que je connais bien puisqu'en plus de mon activité d'avocat libéral j'enseigne à la fac...!
Il n'y a pas de jurisprudence pour une raison simple : problème de preuve. En effet il est três difficile de prouver la durée de travail d'un indépendant... Par ailleurs les hypothèses où un litige pourrait survenir sont rares.
Sachez cependant en pratique que dans les cas où il y a cumul entre une activité salariée et une activité indépendante avec mesure du temps de travail - rare mais ça arrive - on blinde toujours la durée totale de travail dans le contrat de travail...
Réponse d'IA :
"Oui, dans ton cas, tu peux légalement conserver ta SARL et effectuer des missions ponctuelles en freelance pendant et après ta période d’essai, à condition de respecter certaines règles du Code du travail et les clauses de ton contrat de travail.
Le cumul d’activités est légal en France, même en CDI à temps plein, tant que :
Tu n’exerces pas une activité concurrente à celle de ton employeur.
Tu respectes ton obligation de loyauté (pas de détournement de clients, pas d’utilisation des ressources de l’entreprise pour ton activité perso).consultant-independant
Tu n’as pas de clause d’exclusivité dans ton contrat. Si elle existe, tu dois obtenir l’accord écrit de ton employeur.consultant-independant+1
La durée maximale de travail autorisée par le Code du travail est de :
48 heures par semaine (toutes activités confondues, salariée + indépendante).
Moyenne de 44 heures sur 12 semaines consécutives.
Donc, si tu es en CDI à 35h, tu peux consacrer jusqu’à 13h par semaine à ton activité freelance, en respectant cette limite."
Réponse postée 27 août 2025 19:53
Non les avocats ne sont pas dans la liste. 😬
Il y a 15 ans ils nous ont fait iech en nous imposant de mentionner les associés indéfiniment responsables.
Maintenant on inverse.
Bande de cons.
Il faudra m'expliquer comment trouver le juge territorialement compétent pour mettre en jeu leur responsabilité sans adresse...
Si jamais ça intérèsse un nouveau décret a été publié pour permettre de demander la confidentialité de son adresse perso
Réponse postée 26 août 2025 17:28
Bonsoir.
sur le chiffre d'affaire ( et non sur le bénéfice )
ne sachant pas si l'incorporation de la TVA dans mon activité serais un plus pour moi
Ces deux passages semblent indiquer que vous avez beaucoup de charges. Cela me surprend un peu mais mes connaissances en ce qui concerne l'activité d'achat-revente de cartes à collectionner sont au niveau du QI moyen d'un militant RN ou LFI.
Est-ce que vous avez de telles charges ?
Réponse postée 26 août 2025 06:27
ChatGPT
Ah ? Parce que ce Monsieur Chatgpt est un professionnel compétent en droit fiscal ?
Je suis surpris, je ne connais pas ce confrère...
Bonjour,
Alors je ne comprends plus rien. D'après mon expert-comptable et ChatGPT, il m'indique bien qu'il ne faut pas remplir la case 5HY. Me concernant, je me verse tous les mois un salaire de 2000 euros, le reste en tant que résultat fiscal. Je suis perdu, si quelqu'un peut m'expliquer. Merci d'avance
Réponse postée 25 août 2025 18:23
En général je pense l'EI (ou EURL) régime micro
Je t'aime. 🥰
Quand bien même on ne touche aucune rémunération, ni aucun dividende, ne risque-t-on pas de se faire rattraper ? Mon but n'est pas de tordre le modèle, mais de me prémunir en cas de fin de mission.
La pratique est courante. En principe le risque existe cependant car vous ne remplirez sans doute plus la condition de recherche d'emploi. A vous de voir. Il semble que les contrôles soient de plus en plus stricts... c'est une des raisons de favoriser l'ARCE.
La condition n'est pas limité à la recherche d'un emploi, voir ce sujet
https://www.free-work.com/fr/tech-it/forum/t/arce-demarche-rapide
l’accomplissement d’actes positifs et répétés en vue de retrouver un emploi, de créer, de reprendre ou développer une entreprise ;
Sinon de manière générale maintenant que le maintien des ARE est plafonné au même montant que l'ARCE, autant passé sur l'ARCE et se débarasser au plus tôt de france travail. Dans votre cas vous n'avez probablement pas l'ACRE et donc ce n'est pas possible de demander l'ARCE.
Vous pourrez jamais être certain que vous allez dépasser les seuils pendant 2 années, votre client peut arrêter le contrat ou les paiements, etc. et de toute manière c'est une tolérance permise avant de passer au réel.
En général je pense l'EI (ou EURL) régime micro + ACRE + ARCE me parait souvent plus avantageuse au départ quand on a la possibilité de le faire. Il faut cependant prendre des solutions pour optimiser l'IR sur cette période (PER, invest, etc).
Si vous êtes vraiment certain d'avoir ce TJM sur les prochaines années sans avoir de possibilité d'ARCE, la question de la SASU à l'IS peut être intéressante dans votre cas pour créer de la tréso dans la SASU avec le maintien de l'ARE sur les premiers mois d'activité.
Réponse postée 25 août 2025 18:15
Mon ancienne société d'achat et revente de véhicule que j'ai créé le 04/05/2022 j'ai fait une cessation d'activité depuis le 15/02/2025 : on dépasse bien les 3 ans afin de pouvoir prétendre de nouvelle à l'ACRE.
Non. Le délai de 3 ans ne démarre pas au moment où vous avez déposé votre 1ère demande mais au moment où le bénéfice de la première ACRE a pris fin !
Donc déjà là c'est cuit.
Fin décembre 2024 j'ai fait une rupture conventionnelle en CDI donc j'ai mes droits de nouveau ouvert au chômage. (ARE).
Non. Vos droits sont ouverts quand vous avez l'attestation d'ouverture des droits, pas avant. Et ici vous ne l'avez pas. Or, vous avez créé votre entreprise avant de faire votre demande et PE est tout à fait en droit de considérer qu'il n'y a plus de fait générateur à l'ARE.
J'ai fait une réclamation auprès du médiateur France travail afin d'avoir les raisons et si le refus est vraiment valable.
Il est valable. Et ça aurait été sympa de ne pas dissimuler lors de votre 1er post que vous aviez eu un refus. 🤨
Oui c'est bien ça, depuis le 15/07/2025 j'ai créé une société en autoentrepreneur "transport de voyageurs par taxis" (nouvelle société) j'ai eu l'accord afin d'avoir l'ACCRE de l'Urssaf.
Mon ancienne société d'achat et revente de véhicule que j'ai créé le 04/05/2022 j'ai fait une cessation d'activité depuis le 15/02/2025 : on dépasse bien les 3 ans afin de pouvoir prétendre de nouvelle à l'ACRE.
Fin décembre 2024 j'ai fait une rupture conventionnelle en CDI donc j'ai mes droits de nouveau ouvert au chômage. (ARE).
Du coup, la conseillère indemnisation m'informe que je n'ai pas la possibilité prétextant que j'en ai déjà bénéficier dans le passé, et que ma société crée le 04/05/2022 c'est une reprise de création de société alors que ce n'est pas le cas.
J'ai fait une réclamation auprès du médiateur France travail afin d'avoir les raisons et si le refus est vraiment valable.
Car selon l'UNEDIC date du 1er Avril 2025, je peux y prétendre (voir page 239 et 310) comme suit