Le marché de l'IT est complètement déréglé ! STOP à cette mascarade ! Il faut s'unir et résister !

Je me suis amusé à reprendre mon post avec de l'IA en mode "percutant". et je trouve finalement la proposition de ChatGPT assez réaliste et percutante et je suis pas sûr que j'aurai fais mieux.

Mais je vous la partage. Evidemment elle remue mais franchement... A chaque petite crise c'est toujours les mêmes refrains c'est très année 30 avec en victimes les ESN. On a tous commencé en ESN ou en cab. Et dieu merci elles fournissent énormément d'emplois sortis d'école... il faut vraiment changer ce mindset car pour moi toutes les personnes qui crashent comme çà sur les ESN sont juste pas des freelances. Ce sont des opportunistes.

voici la synhtèse chatGPT

Le marché est morose ? Et alors. J’ai renouvelé 3 ans en CxO à >1 500 €/j en divisant par 2 le coût par utilisateur et –30 % sur le TCO. Moralité : le marché récompense les résultats, pas les humeurs.

Newsflash : les ESN ne sont pas tes ennemis. Ce sont des accélérateurs. Elles t’ouvrent des portes techno, fonctionnelles, géographiques, hiérarchiques. Le bon intermédiaire vaut de l’or quand tu sais jouer gagnant/gagnant. Tu veux détester ? Libre à toi. Tu veux progresser ? Apprends à les utiliser.

Le vrai problème, ce n’est pas les ESN. C’est l’absence de stratégie.
Tu veux un TJ plus haut ? Montre une progression. Passer de “tech Java +++” à 40 ans avec le même discours qu’à 30, ça ne vaut pas +200 €/j. Choisis une trajectoire : PM/Programme, expertise progiciel, MT/CxO, et aligne tes livrables avec.

Tu veux de la pérennité ? Industrialise ta prospection.
Réseau, déjeuner, offre, mission. 26 000 contacts, ça ne tombe pas du ciel. Investis dans Sales Navigator, automatise proprement, prépare des playbooks (cadrage stratégique, aide au choix, scope-to-build, build-to-run). Anticipe à T-3 mois. Les jours “off” ne sont pas off : ils sont sales, R&D, posture, soft skills.

Deviens couteau suisse, pas homme-orchestre épuisé.
Savoir entrer fort (cadrage), livrer, et sortir. Finir une mission quand le livrable est atteint, laisser le relais, rebondir. C’est ça, un profil conseil bankable.

Assume ton âge et ton cap.

50 : bascule MT/CxO.
30+ : choisis ton camp fonctionnel.
40+ : tranche entre techno large (ERP, écosystème) ou niche d’expertise. Le marché paye la lisibilité.

Et s’il faut le redire : le marché décide. Offre, demande, timing. Si, à l’instant T, le client préfère une ESN à “Momo freelance star”, c’est qu’elle réduit son risque perçu. À toi de raccourcir l’écart entre le besoin et ton adéquation : références, éditeurs/partenaires, méthodo, time-to-impact.

Cesse la victimisation.
Diffamer des boîtes ou des noms, c’est te griller. Pleurnicher sur Malt/Comet après 5 ans de freelance, c’est avouer que tu n’as pas construit de deal-flow direct et d’intermédiaires premium. Le capitalisme ne lit pas tes posts : il lit tes résultats.

Les crises ? 93, 2008, 2011, 2020… et la prochaine. Tu ne “résistes” pas en postant. Tu travailles à froid. Tu deviens machine : focus, répétables, mesurables.

• Objectif 90 jours : 12 déj qualifiés (clients/intermédiaires), 6 offres cadrées, 2 missions signées.

• Pile ESN : 3 acteurs “prix haut/qualité”, 1 sponsor éditeur, 1 intégrateur clé.

• Pile Direct : 20 décideurs ciblés, 3 cas d’usage chiffrés, 1 ROI playbook.

• Preuve : 3 références “avant/après” (ex : –30 % TCO, x2 pays, délai ÷2).

• Discipline : 2 créneaux hebdo d’upskilling, 1 créneau d’outreach/jour, revue pipeline chaque vendredi.

Tu as deux options : pleurer sur les ESN… ou prendre le marché de face.
Choisis. Et bosse. 💣"

L’union fait la force surtout en IDF

Bonjour,

Effectivement la situation se dégrade et ne va pas s'améliorer.

Beaucoup de personnes avec un esprit de salarié deviennent freelance pensant que c'est la poule aux oeufs d'or.

Cela vient aussi du fait de freelance (qui redeviendront salariés pour la plupart au bout de 3 à 5 ans) ne maîtrise pas les sommes qu'ils reçoivent. Ils jouent aux seigneurs devant les clients, ces derniers ayant été toujours salariés nous jalousent à tort, alors que les avantages (non présent dans la fiche de paye) sont bien plus importants si on les monnayent (arrêts maladie et congés payés, CE, parfois le 1% logement, parfois crédit à taux 0, tickets restaurants payant les courses, etc...).

Je rencontre très peu d'indépendants qui ont durés plus de 20 ans (1 seul en 30 années en plus de moi).

La baisse du TJM vient aussi de la sous-traitance en cascade (j'ai vu jusqu'à 5 niveaux) autant dire qu'à la fin il ne reste pas grand chose ; mais également du nombre croissant de "nouveaux" ne connaissant pas l'eutreprenariat et ayant des images pleins la tête (je ne parle du portage salariale qui n'est qu'un CDD). A voir désormais les sites proposant aussi du salariat ce qui est très pénible quand on est un "vrai" indépendant.

Désormais on mélange tout les statuts et les "professionnels" (plus ou moins bons) de la comptabilité, de la création d'entreprise s'insert dans les ESN/SSII pour proposer leurs services.

A cela la conjoncture est désastreuse. Ayant plusieurs casquettes dont celle de la finance, il est normal que les DAF bloquent les budgets des DSI.

La conjoncture politique française, les mouvements perturbateurs à venir ajouté à Donald Trump font que les sociétés naviguent à vue.

Il y aura toujours des chanceux qui auront de belles missions et qui diront qu'ils n'y a pas de problème car ils n'ont pas une vue d'ensemble (comme la mission de 7 ans que j'ai loupé à la Commission Européenne comme Directeur de projet il y a 3 mois). Mais pour l'ensemble, et sans vouloir être alarmiste la situation ne présente aucun signal d'amélioration, au contraire.

Après 47 années de métier, dont 23 en société (SARL, freelance si vous voulez) je vais devoir arrêter mon entreprise pour cessation et de paiement et j'ajoute faillite personnel ayant eu des crédits pour "tenir" lors de 2 mauvaises années dans le passé (juste 2 mois de contrat). En 2024 mon chiffre d'affaire à été de 0 malgré de très nombreux contacts (vu mon ancienneté dans des dizaines de sociétés) et j'ai rencontré 2 autres personnes ayant eu 0 de CA en 2024 (des développeurs). Quand j'ai revus des anciens collègues salariés de SSII/ESN au début 2024 ils me disaient "alors tu es partie en congés ?" croyant que c'est vraiment le paradis d'être à son compte ; ils n'ont pas compris que parfois on peut retrouver un client dès le lendemain (c'est rare mais ça arrive) mais aussi dans plusieurs mois et à ce moment chaque euros est compté.

Donc je conseille uniquement à ceux qui on de l'argent de côté et/ou propriétaire de leur logement (sans crédit) de se lancer sinon demandez à vos collègues la quasi totalité son tous redevenu salarié au bout de 3 à 10 ans (avec à chaque fois une bonne excuse).

Je comprends parfaitement vos points de vue. Le marché est exigeant, certes, mais chacun doit aussi prendre sa part de responsabilité.
Le vrai problème, si on reste pragmatique, c’est la dépendance excessive aux ESN.

On retrouve le même schéma dans d’autres secteurs :

• Les hôteliers dépendent fortement de Booking, Expedia, Hotels.com (plus de 60% de leur CA y transite).

• Les restaurateurs s’appuient trop sur Deliveroo ou Uber Eats.

• Les chauffeurs se retrouvent prisonniers d’Uber, Bolt ou Heetch.

La vraie question est donc : quels conseils donneriez-vous à ces professionnels pour réduire leur dépendance et retrouver de la maîtrise ?

De mon côté, je pense qu’il est essentiel de prendre le temps de réfléchir aux propositions de valeur que l’on formule à ces acteurs. Pendant ce temps, n’oublions pas qu’il existe toujours :

• des freelances qui décrochent des missions avec des TJM supérieurs à ceux des années précédentes,

• des restaurants qui génèrent plus de 10 M€ de CA,

• et des chauffeurs qui dépassent les 5 000 € de revenus mensuels.
  

Le vrai problème, si on reste pragmatique, c’est la dépendance excessive aux ESN.

J'espère que c'est une blague !

Cela fait 4 ans que je suis en freelance et je constatais déjà les profils des développeurs pseudo-fullstack-moutons-à-5-pattes se pr*stituer sur Malt à coup de 200€ de TJM en région parisienne en quête de recommandations d'où le fait de ne pas trop comprendre cette soit disant dépendance excessive avec les ESN.

Dans la conjoncture actuelle où le marché est tendu, la faute revient en partie à ces gens qui continuent de brader leur tarif journalier et qui tuent le business. D'une certaine manière, c'est assez normal que les ESN et les clients finaux veuillent négocier les prix quand il y a des clowns qui n'ont aucune considération pour eux-mêmes.

Je suis d'accord avec Cédric. Le premier facteur du baisse du TJM c'est celui qui craque et le baisse. Mais aussi et surtout les conditions du fait qu'il accepte de baisser qui est la concurrence acharnée quand on a un profil trop "main stream".

Moralité > être freelance sur du basique juste pour gagner en real time 2x plus (sans prendre en compte les aspects sociaux et retraite décalée plus faible) n'a pas de sens.

Le freelance n'a de sens sur le long terme que si on sait déjà se vendre dans ce marché concurrentiel et si on développe une expertise.

Sinon c'est juste de la sous traitance en gros et à la peche à la tonne, vous ferez mais mieux que des ESN...