Une société de conseil me propose de me payer à moitié en CDD et le reste en facture

Bonjour.

Je n'ai rien compris.

Prière de le refaire plus lentement parce que là...

C'est pour bosser dans une grande banque aux couleurs d'un roman de Stendahl ?

Je me fais pas chier, je refuse ce genre de contrat. Déjà parce que ça c'est mal passé avec ce client, et que j'ai pas envie de m'encombrer l'esprit avec des entourloupes pareilles.

Mince, je disais qu'une société de conseil m'a approché pour une mission.

J'ai passé mon entretien avec le client final qui est ok pour que l'on travaille ensemble.

La société de conseil qui m'a introduite est celle que je devrais facturer.

La société de conseil me demande maintenant pour la mission d'être payé via un CDD (possibilité d'être payé moitié CDD moitié par une facture) Le CDD c'est pour sécuriser selon eux, pour ne pas perdre le client dans le cas où il ne voudrait pas de freelance. Il me font passer pour une consultante de chez eux.

Cela ne m'est jamais arrivé, mes clients ont toujours su que j'étais freelance.

Hello,

J'ai eu la même proposition (CDI 1 jour par semaine) pour une mission chez un client aux couleurs du roman de Stendhal haha

J'ai tout bonnement refusé car je préfère rester claire et transparente sur mon statut, en plus les ESN prennent des fois les clients pour des cons en leurs disant non la personne est bien en CDI chez nous, alors qu'il y a juste à taper son nom sur ggle pour voir qu'elle est en indép.

Ce genre d'entourloupe bof bof je suis pas fan.

j'ai aussi entendu la même chose sur la banque en question. Qu'il refuse les indep et force le portage salariale.

Du coup les ESN font comme si.

Certains clients demandent en effet aux ESN de ramener des salariés et surtout pas de freelance, et leur service achat va demander à la SSII la DPE pour confirmer que c'est bien un salarié : résultat, la SSII te fait un CDI/CDD et te laisse facturer le reste en tant que freelance.

Dans ce cas pourquoi faire 50/50 ? L'ESN pourrait te faire un CDI d'une heure par semaine ? Ou un CDI plein temps pour le smic ?

Bonjour à toutes à et à tous,

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Ce que je relate ici n'engage que moi et n'est le fruit que de mes tribulations et autres pérégrinations menant à différents chemin de vie. J'ai connu la vision "trempette" (comme mon vieux copain "Toon", le célèbre "Lapin" dont on ne sait jamais comment s'en séparer). Rien n'est rose, ni bleu dans ce bas monde et la vie aventureuse amène parfois à faire quelques erreurs regrettables et à prendre des chemins de traverses un tantinet spartiates et cabossés. Un "freelance" c'est comme les trains, certains peuvent en cacher d'autres. C'est pour cela que le code de circulation ferroviaire a été créé.

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Cette "enseigne bien connue", a pris le parti, depuis quelques années (environ depuis 2010), de ne plus "offrir" de missions en direct avec les braves indépendants (ou freelances) que nous sommes. A la base, il y a 2 raisons, puis s'en sont greffées quelques autres, plus fallacieuses.

La première raison "historique" est l'histoire du "pot sous la vache" : quelques énergumènes, peu scrupuleux et se prenant pour des "vrais FOF" (comprendre "Freelance Of Fortune" - l'équivalent d'un "Soldier Of Fortune ou Mercenaire" dans l'environnement de la "Grande Muette"), commençaient des projets (souvent dans les strates Middle, High, Top), scrutaient des offres plus alléchantes, plus juteuses et s'arrangeaient pour partir en plein milieu ou au 3/4 du projet, du jour au lendemain, du mardi pour le mercredi, en laissant le "cochon dans sa soue" (un moins joli tableau ) ou le "pot sous la vache" plus explicite (autrefois, la traite des vaches se faisait avec un seau, un tabouret trépied et de l'huile de coude ou plutôt d'avant-bras - 1 vache ça va, "x" vaches... bonjour les crampes ... et lorsque la vache n'était pas contente car tu n'avais pas fait attention à son pis, d'un coup de patte arrière, elle envoyait le seau par terre et le lait qui allait avec .... se répandait sur le lisier ... et en retour, tu te prenais "une baigne", une "calotte" ou un "coup de trique" dans les côtes, histoire de te rappeler que le lait, ça coûte cher et que tu n'étais pas payé pour renverser le lait et blesser celle qui te nourrissait grassement, pour les plus productives).

Ces "FoF" (en général, ils étaient plusieurs à des points clés dans le projet, ou s'arrangaient pour le devenir - donc très difficilement remplaçables) prenaient un "malin plaisir à niquer le système de l'intérieur" ... de plus, leurs prestations avoisinaient la zone rouge des compteurs de leurs bolides de sport et/ou de course et on leur a demandé, à maintes reprises, de bien vouloir gentiment d'aller se garer sur le parking visiteur ou en sous-sol pour laisser les places à ceux qui bossaient dûrement en interne ... Bon nombre de projets ont "capoté" du fait de leurs comportements inappropriés et ont plombé durement les cagnottes.

• La seconde raison "historique" est celle du "pingouin" ... il ne s'agit pas de "Tux" ... Lorsque l'on est un "Free" invisible, tout va bien ... lors de votre mission, vous ne rencontrerez que très peu de personnes extérieures à votre "team" et donc peu de chance de vous faire remarquer ... car c'est là que cela se corse. Dans ce genre de "maison" (la Grande Distribution n'est pas mieux), la digression vestimentaire n'est pas toujours bien vue et il vaut mieux, pour votre matricule, d'être en conformité avec vos partenaires de travail, en "tenue correcte exigée format pingouin" (costumes, chemises, pantalons, chaussures ... à l'identique ... sinon, en "meetings" (avant ou après), l'on vous le fera remarquer avec insistance ou avec désagréments et condescendance et là, deux solutions : soit vous faites la "Marche de l'Empereur", soit vous faites comme les "Aras". Mais si vous choisissez la seconde solution, il est préférable d'assurer ses arrières car il se pourrait bien que des "plumes vous soient arrachées, sans anesthésies locales, au risque de finir "à poil" ou déplumé comme un vieux coq de basse-cour qui n'intéresse plus les poules, les poulettes et autres canards et oiseaux à gros becs.

Certains aiment bien mettre de la couleur dans ce monde si terne, surtout aux étages intéressants et intéressés, et jamais les mêmes chaque jour de la semaine ... ce qui les hérissent au plus haut point ... un jour de rencontre dans un long couloir avec quelques "huiles" bien "propres sur elles" venues "discuter le bout de gras", dans l'espoir de voir poindre un bon billet à l'autre bout de la coursive. Parfois, ces mêmes "huiles" glissaient à l'oreille de leurs hôtes que les "coloré(e)s" devraient être plus nombreux ou nombreuses car cela changerait radicalement le paysage et que leurs longues journées harassantes en seraient pour sûr bien plus égayées ou égayantes. Toujours est-il qu'en fonction de votre style, soit on vous évite, soit on vient vers vous.

Une des raisons fallacieuses, de travailler avec de la main d'oeuvre "contrôlée avant acheminement" est qu'en se préservant de ces indélicatesses, on obtient de meilleurs résultats et l'on économise du temps (que l'on ne gaspille plus) et de l'argent (car on s'en remplit les poches plus facilement tout en faisant attention de ne pas laisser la fermeture à glissière trop lâche). De plus, au regard de quelques affaires de contrôles et de non conformités (comme dans les "Tontons Flingueurs" : "y en a aussi") qui les ont obligé à "laisser filer la monnaie comme on laisse filer la goutte de cire le long de la mèche de la bougie), la tentation a été grande et rapide de s'accoquiner avec quelques pourvoyeuses de marchandises (terme employé dans les services achats) ayant "pignon sur rue", histoire de se dédouaner en cas de vils débats ou d'affaires "cheloues" ayant des mis(es) en cause dans la place ... Un "CDI" ou un "CDD" masque la misère sans pour autant en extraire la cause et c'est la bonne idée pour se débarrasser des "FoF".

Le plus comique de ces stupidités, c'est qu'il y a toujours la "porte secrète du marché parallèle" (lorsque l'on ne trouve pas "l'écrevisse" dans le ruisseau, on va la chercher dans la rivière et peu importe le moyen de la ramener dans la bourriche, la seule précaution à prendre est de ne pas se "faire pincer") et on lui "déroule" le lit de la rivière en faisant fi de toute considération managériale ... le seul mot à ne jamais prononcer dans ce cas précis est "freelance" ... mieux vaut s'en tenir à dire vous êtes "par monts et par vaux, ici ou ailleurs, quelle importance !

Bien à vous toutes et tous,

Yanolezard

Bonjour

Oui ca m'est arrivé. Mais j'ai refusé, je trouve cette solution bizarre et il est facile pour la société cliente de savoir si tu es indeps ou pas (societe.com ..).

Je ne veux pas de soucis ni avec l URSSAF ni avec les impots.

Donc pour moi c est non merci. 🙂

Pour votre info j'étais dans le public lors d'une conférence animée par le représentant d'une société de portage qui a suggéré le mécanisme.

J'ai levé la main pour me présenter et expliquer que c'était une fraude aux seuils du micro.

Silence total dans la salle, gêne évidente sur scène... et prise de parole d'un expert-comptable présent dans le public qui a ajouté une pièce dans la machine.

Edit : corecssion fôtes de phrape.

Pour ce genre de propositions, je partirais plutot sur un CDD uniquement ou un CDI uniquement si le portage ou freelance les genent, par contre je demanderais 80k (alors qu'avec mon poste c'est plutot 50k la moyenne). Et valable en CDD/CDI partiel ou complet. Ils oublient rapidement :-)

Bonjour 👋

Est ce qu il s'agit de la société générale ?

Bien à vous

J'ai l'impression qu'il y a 2 sujets. La différence salarié/freelance mais aussi faire croire que tu fais partie de l'entreprise sous-traitante.

On ne m'a jamais proposé la magouille que tu expliques, mais j'y réfléchirais. Le sous-traitant m'a tout l'air d'un margoulin.

• Je sécuriserais au max le financier du cdd en demandant un net équivalent, voire supérieur au TJM freelance pour compenser l'effort.

• Je blinderais le contrat pour éviter une rupture du contrat freelance en cours de route qui me laisserait à la merci d'un demi-cdd difficile à rompre.

• Je blinderais le cdd pour éviter qu'il soit rompu en pleine période d'essai et me laissant avec une demi-mission sur les bras.

• Je ferais très attention aux clauses du cdd de type confidentialité.

• Pour me dédommager de toutes ces bidouilles pour bureaucrates magouilleurs, une fois dans les murs, je balancerais au client que je suis freelance parce que faire croire que tu es quelqu'un d'autre, j'ai connu une fois il y a très longtemps, et c'est très inconfortable (et j'ai fini par tout balancer au client).

Bonjour,

A la personne qui a posté la question, est ce qu'il s'agit d'un CDI de chantier? C est ce que propose une société de services qui travaille avec la société générale.

Je me fiche d'être blacklisté car je mentionne le nom de la banque.

merci d'avance

Hello.

En fait beaucoup de client finaux refuse la sous traitance et le consultant doit être salarié de la boîte de portage.

Le CDD n’est pas là meilleure formule car il y’a un terme . Le mieux est un CDI de chantier .

Dans ce cas , tu peux avoir une partie en free