yanolezard
Nombre de posts : 334
Inscrit depuis le : 5 décembre 2016
Réponse postée 10 octobre 2025 23:33
Bonjour à toutes et à tous,
Désormais, "nul n'est censé ignorer la loi" (gare aux "naïfs", "imprudents" et autres "autruches")
A méditer pour toutes celles et ceux qui seraient tentés de "contourner" le système et pratiquer le "Système-D"
Bien cordialement,
Yanolezard
Réponse postée 24 septembre 2025 22:58
Bonjour "B.INES",
"On n’y aurait jamais pensé sans toi." : cela se produit régulièrement sur les différents fils du forum (pour les "apprentis débutants" qui répondent à des annonces et qui attendent sagement qu'on les rappelle ... eh oui, ils existent vraiment.
"Pas une astuce de ..vendeur" ... Qu'en savez-vous ? Absolument rien ... cela pourrait être pris pour du "teasing", histoire d'aiguiser la curiosité (et en ces temps incertains, cela ne m'aurait pas étonné, de la part de ladite société en question - qui est parfois u peu coutumière de fait !!).
Là, pour ce cas précis, cela ressemble plutôt à une erreur de publication, et ce ne serait pas la première fois. Si l'on fait une recherche plus approfondie, on en trouve plusieurs sur le site : un peu trop pressé et le "coller" est passé à la trappe... d'où une petite vérification qui s'impose.
"Qui n'a jamais fait d'erreur .... " !
Bien cordialement,
Yanolezard.
Réponse postée 24 septembre 2025 18:55
Bonjour "B.INES",
Dans ce cas, j'appelle la société en question pour avoir plus de précisions : cela s'appelle la "recherche d'informations". C'est aussi simple que cela et si cela ne rend pas effet, je mets en pratique de la "guérilla commerciale".
Bien cordialement,
Yanolezard.
Réponse postée 14 septembre 2025 11:42
Bonjour "Free-Worker-142744" (PS : avec un pseudo, c'est plus pratique de discuter et l'on s'y retrouve un peu mieux)
Les offres de missions "DBA" sont toujours d'actualité ... sauf que les DBAs doivent se réinventer chaque jour qui passe.
NB : une rapide recherche sur le site donne "79" résultats (je n'ai pas épluché la teneur)
Les solutions de bases de données évoluant, un DBA doit parfois assumer et/ou assurer un ou plusieurs rôles (DBA, Intégrateur, Développeur), du fait que la montée en puissance continuelle des nouvelles offres du Cloud "as-a-service" : les zones de confort d'hier ne sont plus celles d'aujourd'hui et ne le seront pas davantage demain.
De plus, on demande aux DBAs d'avoir plus de compétences sur une ou plusieurs technologies : il n'est pas rare de rencontrer des offres avec SQL Server, Oracle, PostgreSQL, MySql, MongoDB, voire DB2 ... dans la même casserole.
La mondialisation de la data rajoute des couches (complémentaires / supplémentaires) avec le BigData, l'IA, les algorithmes de DataExploration, les Machine Learning et autres joyeusetés du même genre ...
Et si l'on prend en compte les solutions 'lourdes" (Oracle/SQL Server/ IBM DB2 / SyBase), les PostgreSQL et autres MySQL; MariaDB .., ainsi que les "embedded DB", on arrive vite fait à une mangrove, et encore, j'oublie les bases de données pour application purement mobiles ... entre les SGDB, SGBDR, SGBDRO, il y a de quoi faire ... et ce sans compter toutes les possibilités ouvertes, dès lors que l'on fait du Datawarehouse et/ou du Datamining, du Big Data, du reporting ...
Aujourd'hui, avec les compétences adéquates, avec une volonté affichée de sortir de sa zone de confort et d'apprendre tous les jours, les DBAs ont encore un bel avenir (avec ou sans IA).
Une dernière chose : les DBAs anciens vont bientôt sortir (et avec eux les compétences sur les anciens systèmes et les bases de données associées), il y a un "coup à jouer" (certes , pas évident de passer de SQL Server ou MongoDB à d'IBM DB2 for AS400 ou zOS) mais largement faisable pour candidat de valeur).
Bien cordialement,
Yanolezard
Réponse postée 3 septembre 2025 20:39
Bonjour "Recta Benam",
Peut-être pourriez-vous vous orienter vers les datacenters ... L'équipement des DataCenters (cela fait partie de la croisée des chemins entre IT/OT/Cyber/Sûreté). Une chose est certaine : il faudra toujours plus de datacenters (à la base : DC => Câblages => Rack => Serveur > VMs > Réseau, Systèmes, Sécurité => Services => SI Client et avec l'IA, il faut de la "machine" (GPU) ...
Les DataCenters : sur terre, immergés, en suspension, dans l'espace, (il existe une excellente source d'information : "Datacenter Magazine" ... je "pige" parfois pour eux à l'occasion, sur des sujets contrats, cyber, sûreté).
L'intérêt est que c'est multi-discipline et l'on peut "faire son trou" rapidement après une formation solide, pour peu que l'on soit un tantinet "débrouillard" et mobile (FR ou EU ou Inter, histoire de récolter des expériences, dans des centres hyperscalers ou plus petits : AWS, Microsoft, Google, OVH, Equinix, Telehouse, T-Systems, Outscale, etc.). Le plus est que l'on est rémunéré (selon conditions) pendant la formation (alternances, périodes entreprises). Certes, il faut quand même "donner un peu de sa personne" (comprendre qu'il faut bosser un minimum après les cours et le taff si on veut être top).
Il y a d'excellents organismes de formations (attention, certains sont nettement meilleurs que d'autres) : cela va de quelques mois à max 1 an mais cela se vaut (les formations de quelques mois ne comprennent pas la partie "terrain entreprise" ... on peut la faire différemment selon les cas, celles d'un an incluent la formation dans une entreprise).
Si l'on sait bien se débrouiller, la formation peut être prise en charge par différents moyens, sans sortir "un euro de sa poche" (en sus) : CPF, convention FranceTravail/Etat, PlanCyber, CPF, ..... se renseigner et on peut aller trouver ou raccrocher des sessions assez facilement.
Je connais bien ces organismes (étant moi-même formateur dans certaines branches de l'IT/OT/GRC et DC) et lorsque l'on fait des audits de sécurité/sûreté/câblage/connectivité dans les DCs à la demande de clients utilisateurs de ces services, ou à la demande de la sécurité civile, ou dans le cas d'une demande ANSSI , ou dans le cadre d'un plan Cyber Europe, je rencontre parfois d'anciens "élèves".
Si vous voulez des informations plus détaillées (je n'ai aucune actions chez qui que ce soit), vous pouvez me demande en MP (je respecte de ce fait la déontologie du forum pour la publicité).
Bien cordialement,
Yanolezard.
Réponse postée 26 août 2025 22:19
Bonjour " Hane.k",
Etant donné que je respecte les principes de ce forum (pas de publicité), il serait peut-être judicieux de passer par la case "formations".
Aujourd'hui, les formations sur les "IA" (je ne parle pas que de l'IAG = Intelligence Artificielle Générative) font recette (manne financière du moment).
Elles sont plébiscitées ET demandées, notamment grâce à leurs faible coûts et en plus, si vous passez par votre CPF (si tant est que vous en ayez un).
Aujourd'hui, si vous cherchez de l'acculturation positive ET efficace (quelque part obligatoire si vous voulez "coacher" des dirigeants de TPE/TPI/PME/PMI), il faut passer par cette case (par expériences) et ensuite, vous diriger selon le chemin souhaité (attention aux chants des sirènes qui essaient de vous attirer vers de mauvais chemins).
Si vous le souhaitez, vous pouvez m'adresser un petit mot en messagerie.
Bien cordialement,
Yanolezard
Réponse postée 13 juin 2025 13:30
Bonjour "jkpodar",
Un petit complément à votre remarque sur "Pr......IT" : il y a effectivement une équipe de personnes (dont les 2 cofondateurs).
J'avais postulé à 2 ou 3 offres, récemment, et n'ayant pas eu de réponses, je me suis permis de prendre contact avec eux (des personnages très sympathiques, à l'écoute franche et ouverts à la discussion posée et respectueuse, pour peu que l'on prête attention au travail qu'ils font et de les respecter verbalement ... certains free ne sont pas respectueux et se prennent pour les "Rois du Monde").
Concernant les offres (parfois obsolètes) qui reviennent un peu trop régulièrement, ils m'ont expliqué qu'il s'agissait d'un problème technique entre leur ERP (qui va bientôt changer) et le site "Free-Work" (pas d'autres soucis avec les autres sites m'ont-ils rapporté).
Cependant, ils reçoivent bien les réponses aux offres (ils ont retrouvé mes 3 ou 4 propositions en "2 coups de cuillère à pot", en live, au téléphone) et comme ils reçoivent, en ces temps un peu compliqués, beaucoup de réponses (pas forcément très agréables à lire) et que leurs moyens sont un tantinet limités, même si ils ont des outils "d'épluchage" pour reprendre leur expression, le travail de réponse est plus long.
Pour ma modeste contribution (en complément : oui, j'ai traité une mission au forfait avec eux, pour une demande d'expertise bien précise (54 jours pour être exact) et cela s'est très bien passé : pas de retard de paiement, pas de fioritures ... simple et pragmatique.
Bien cordialement,
Yanolezard.
Réponse postée 1 juin 2025 14:56
Bonjour "Free-Worker-1385039" (un pseudo plus pratique = un meilleur suivi des échanges),
Tout le plaisir est pour moi et c'est normal de pouvoir renseigner en toute ou partie de votre cheminement.
0/ Je suppose que vous êtes en CDI/CDD ou peut-être dans la Fonction Publique... et donc que vous pourriez bénéficier d'aides pour votre nouvelle vie : je vous conseillerais dans un premier temps de vous orienter vers : soit France-Travail, soit de vous renseigner à la CCI (Chambre de Commerce et d'Industrie de votre région), soit de faire une petite formation pour vous accompagner dans la compréhension et dans l'administratif d'une structure/organisation (cela sert toujours à ne pas "se faire avoir" et à éviter les écueils classiques du débutant), ne pas hésiter non plus à poser des questions ici, sur ce fil : d'éminents spécialistes de la gestion des statuts et de l'activité seront à même de répondre à vos questions plus précisément que moi.
1/ De mes expériences d'enseignants "académiques" : j'ai enseigné 2 années en BTS Informatique Industrielle (en France), 1 année d'enseignement en Informatique Industrielle (Université Laval - Québec) et 1 année d'enseignement en Formation Complémentaire Post Bac+2 en Installation, Dépannage et Maintenance des Technologies Radars Marines ... à Saint-Pierre et Miquelon.
L'important, aujourd'hui, est d'avoir un rythme : comme il s'agit de BTS en apprentissage (donc en alternance), ces élèves ont une "vie" en entreprise (plus valorisante) et donc, normalement, sont plus encadrés par des professionnels de l'entreprise : en cours, il faut éviter les temps "morts/blancs", ne pas laisser l'impression qu'il y a un vide, toujours les occuper, les "cadrer", les encourager à aller plus loin, mais pas forcément plus vite. Aujourd'hui, il y a en plus les "nouvelles" technologies comme l'IA qu'il vous faut "maîtriser" en tant qu''enseignant. Il faut rester humble et modeste.
Même si les "trames" d'enseignement sont "statuées" dans le cadre des BTS, vous avez une "petite" marge de manœuvre pour diverger un peu (cela dépend beaucoup du Chef D’Établissement ... Durant 2 ans, j'ai enseigné, en Master 2 alternance, à des futurs juristes d'entreprise et/ou à des futures avocats, des "à-côtés" qui ne figuraient pas dans leurs programmes et qu'ils se devaient de connaître pour plus tard et le "doyen" n'en était que plus heureux.
Un autre cas en Licence Professionnelle Mécatronique (élèves en continuité et personnes en reconversion) où j'ai demandé :
"on éteint tous les téléphones, on les dépose dans le carton et je ferme l'armoire à clé, pour une expérience immersive ..." : comme cela pourrait se passer en entreprise : vous êtes confrontés à une boîte en métal, avec des connecteurs, peu ou pas d'indications, et vos seuls outils sont un bloc-notes, un crayon 4 couleurs et un tournevis cruciforme (fournis pour l'expérience) et pas moyen de se servir d'une équipement hertzien car vous êtes dans un environnement de type "Faraday" ... l'objectif est de déterminer : que fait cette "boîte noire métallique" et d'en déterminer son fonctionnement, son architecture, ses caractéristiques, ... (vous avez 3 heures pour me fournir un rapport circonstancié, en groupe avec un rapporteur ou pour les plus "malins", seul ou accompagnés).
Il y a eu des surprises (certains ne savaient pas ce qu'était un tournevis et à quoi cela pouvait bien servir ... exemple: tenter de dévisser une soudure ou un sertissage ...) et d'autres, ont eu des problèmes "visuels" (repérer des composants sur une carte électronique, faire un cartographie, imaginer ce à quoi pouvait bien servir le boîtier dans le contexte "faraday" ...) ... Une très bonne expérience qui les a tellement "excité(e)s" que les élèves n'ont pas fait de pauses et qu'ils ne voulaient pas attendre le lendemain pour "avoir" la solution. ...
2/ La question des supports est toujours problématique : soit effectivement l'établissement fournit les manuels, les cahiers d'exercices et autres supports, soit il en fournit une partie, soit il ne les fournit pas ... Une petite anecdote récente concernant justement des BTS CIRA 'Contrôle Industriel et Régulation Automatique (en CFA) : leurs manuels étaient tellement "pas à jour" que j'ai dû, "à l'arrache", leur en faire rapidement (sans l'aide de l'IA, mais avec mes propres expériences terrains ... sinon, c'était le "mur" pour l'examen) ...
Si vous étiez un jour, tenté de "protéger" vos écrits, passez par la case "INPI" (Institut National de la Propriété Intellectuelle) : il y a des formules adaptées à tout le monde, pour tous types d'ouvrages et de situation. Certes, c'est un service qui a un coût (modeste, en fonction des options que l'on choisit, et qui évite de se faire "pirater" ou voler ses œuvres, même minimes, question de principes et de déontologies, valeurs qui se perdent aujourd'hui avec l'IA entre-autres).
Pour respecter la "netiquette" et la déontologie de ce forum, je vous mets à disposition les références pour les formations.
Bien cordialement,
Yanolezard.
Bonjour Yanolezard,
Un grand merci pour votre réponse détaillée. J'avais bien lu votre premier post, c'est lui qui m'a incité à écrire sur Free Work (les autres posts étant plus de type freelance informatique en entreprise, j'avais peur d'être hors sujet).
Effectivement, ce seront des BTS SIO (informatique).
Merci d'attirer mon attention sur la partie contractuelle, je serai très attentif.
Une connaissance m'a également dit de faire attention à qui appartiennent les supports de formation (contractuellement, ils peuvent appartenir à l'organisme qui vous les a commandés). Il m'a recommandé dans ce cas de mettre dans la formation de nombreuses informations qui se périment rapidement, pour que le centre de formation n'ait pas l'envie de passer les supports à un formateur tiers moins qualifié (et moins cher). Cette connaissance m'a effectivement confirmé que c'était la "jungle" dans le domaine de la formation, ce qui recoupe ce que vous dites. Après, sur du BTS, je ne crée pas de support "original", c'est le référentiel national qui constitue la trame des enseignements, donc je ne serai pas concerné.
Merci pour les liens "officiels". En cherchant dans google, je suis tombé sur des tas de sites qui se contredisent, ou qui évoquent des informations périmées. Bien noté l'obligation de NDA si je fais majoritairement de la formation pour les BTS en apprentissage. Sur le soutien scolaire, j'en ferai en minoritaire (<20%) en mathématiques pour voir si ça me plait. Effectivement, vous avez raison, uniquement à domicile.
Dans les deux cas, je pense partir dans un premier temps sur de la micro entreprise, pour démarrer et tater le terrain. Je suis d'accord que le monde a changé depuis 20 ans. Si je n'arrive pas à capter l'attention en classe, à faire progresser les élèves, j'aviserai. En tout cas, je note que le code APE (alias NAF) n'est là qu'à titre indicatif, ce qui explique pourquoi plusieurs micro entreprise exerçant la même activité peuvent avoir des APE proches mais différents.
Tant que mes projets ne sont pas définitifs, pas besoin d'une structure type EURL ou SASU, pour laquelle il faudra en effet le conseil d'un expert comptable. Dans un premier temps, mon but est de générer un CA suffisant pour cotiser 4 trimestres pour ma retraite. Au régime général, cela veut dire facturer plus de 10250€ par an.
L'idée qui me plairait serait de créer une société, et de garder tout ce qui dépasse un salaire permettant de cotiser 4 trimestres pour des années de vaches maigres, où je pourrais me verser un salaire sans forcément facturer sufisamment. Cette possibilité de "report d'imposition" (sur l'impôt sur le revenu, pas l'impôt sur les sociétés) me semble géniale. D'ailleurs, si vous avez un exemple de livre ou de site qui traite de ce sujet, je vous en saurais reconnaissant.
Sur votre idée de suivre une formation relative aux organismes de formation, c'est une excellente idée ! J'ai des jours de CPF, ça me permettra de les dépenser... Je suis preneur en MP d'un ou deux organismes sérieux et des références des formations.
Encore merci pour le temps que vous avez passé sur la réponse.
Réponse postée 30 mai 2025 11:32
Bonjour "Mr Sky" (votre pseudo me dit quelque chose),
Entre "Data Analyst" et "SAP" : 2 mondes différents et comparer les 2 n'a pas vraiment de sens (même si il y a des "datas" dans les 2 ;-))
Blague à part, comme le soulignent différents contributeurs de ce fil, le marché subit depuis quelques temps déjà, des remous et des creux de vague, dans ce monde un peu tumultueux, fautes à de nombreux coupables, dont nous-mêmes, n'en déplaise à certain(e)s et on doit continuer à vivre avec et faire du mieux que l'on puisse.
Le secteur de l'IA est en galère (ma réponse en fin de ce fil : https://www.free-work.com/fr/tech-it/forum/t/expert-ia-en-galere)
Le secteur de la cyber est tentant mais attention ⚠️ (mon commentaire : https://www.free-work.com/fr/tech-it/forum/t/reconversion-professionnelle-dans-la-cybersecurite)
Les certifications (https://www.free-work.com/fr/tech-it/forum/t/recommandations-de-certifications-utiles-pour-booster-sa-carriere-tech-en-2025)
Développement Java, Salesforce, SAP : https://www.free-work.com/fr/tech-it/forum/t/reconversion-developpeur-java-vers-salesforce-ou-sap
Data Analyst : https://www.free-work.com/fr/tech-it/forum/t/enquete-metier-data-analyst
Les projets et pmo (en vogue) : https://www.free-work.com/fr/tech-it/forum/t/legitimite-prestation-consultant-it-avec-1-an-1-2-d-experience
Le Big Data renaît de ses cendres et possède un réel avenir à celui qui saura s'en emparer et à le "maîtriser" (car il est la base de tout le monde "data") et les demandes existent, à condition d'être bien/correctement formé (pas avec des bootcamps ou des wagons-lits).
Alors, le marché SAP : SAP continue sa progression avec S4/HANA et tous ses satellites : oui, il faut de l'expérience IT, mais SAP c'est surtout du métier terrain (si vous n'avez pas de VRAI métier à la base : comptabilité, supplychain, manufacturing, management, human resources, warehousing, reporting, development, ...), passez votre chemin ... Certes, il y a des autodidactes (comme vous et moi), des "tâcherons", des "forçats", des "bagnards" qui finissent par connaître SAP, mais il faut s'y consacrer une bonne partie de sa vie (en moyenne, pour être honnête, juste et humble : "maîtriser' FI/CO - c'est la base - + tous les sous-ensembles de la sphère FI/CO", c'est plus de 10 ans, en continu ... juste pour "maîtriser", pour devenir "expert" au sens SAP Proktor : vous êtes devenez expert sur 1 module FI (avec 5 ans de plus), rares sont les "experts", qui maîtrisent plus 2 modules, voire 3 (pour les derniers, cela tient sur les doigts d'une seule main). Au sens SAP Proktor, "expert" signifie : "je peux développer un module identique, solide, sûr, sécurisé et entièrement compatible avec la chaîne de services SAP) car l'important dans SAP, le coeur du réacteur, c'est le modèle de données ... si tu es expert sur le modèle SAP (au bout de quelques années/décennies), alors tu peux prétendre "à monter en grade" (comme pour les Moines Shaolin et l'apprentissage du Kung-Fu Shaolin) et encore, personne n'est encore arrivé à dépasser SAP. Certains ont essayé de gravir la montagne, mais au final, tout le monde s'est méchamment "vautré" avec pertes et fracas.
SAP est un monde "savon noir", plus t'essaies plus tu glisses, plus tu reviens à la base, comme le rocher de Sisyphe : https://fr.wikipedia.org/wiki/Sisyphe
En espérant avoir contribué à éclairer quelques lanternes,
Bien cordialement,
Yaolezard
Réponse postée 30 mai 2025 10:51
Bonjour "Free-Worker-1385039" (un pseudo plus pratique = un meilleur suivi des échanges),
Vous allez entrer dans le monde "merveilleux" de la formation, truffé de "pièges à loup et de fosses à c..s".
Prenez d'abord consultation de ce que j'avais écris, sur ce fil : https://www.free-work.com/fr/tech-it/forum/t/marche-de-la-formation
Ensuite, vos différentes réflexions :
Formation en CFA (pour des BTS en alternance, je suppose en Dev ou en Réseaux) : les contrats de formations (pour les formateurs) sont à examiner à la loupe et au scalpel, car il y a plein de pièges pour les imprudents dont vous allez faire partie (c'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles se mettent en place des formations juridiques d'une journée car "on y voit aussi clair que dans le tr*ou du c.l d'un opossum", pour reprendre une expression d'un biker bien connu) et lorsque le piège se referme (comme les plantes carnivores) sur le malheureux, naïf et imprudent visiteur, c'est déjà trop tard et cela se finit, pour le premier cas, à être digéré et dans le second cas, au tribunal ou dans un "classement vertical".
On parle de BTS, donc de diplômes délivrés par l'Etat :
Forme, Régime, ou statut de l'entreprise : micro-entreprise ou autre forme (à déterminer selon votre "business plan" : est-ce une activité à temps plein, ou secondaire ou épisodique, car en fonction de votre "réponse", différents fluides vont se mettre à couler.
Facturation en HT (la plupart des Organismes de Formations : personnes morales et/ou physique ... un formateur, qu'il soit en direct ou. sous-traitant, est un Organisme de Formations "OF") et est dispensé de la TVA (inclure la bonne clause dans tous vos documents traitant de ce point).
Le code "APE" (à utiliser) ou "NAF (plus ancien) = la même chose => APE = Activité Principale Exercée et NAF = Nomenclature des Activités Françaises.
L'INPI se base (sur le KBIS en règle générale : document officiel sur lequel figure les activités déclarées), on peut toujours demander la modification, mais c'est un petit parcours du combattant et il faut prouver par "A + des équations subtiles" que l'INPI s'est fourvoyée et que vous avez raison.
De plus, ils se basent aussi sur les résultats de l'OF : comme les comptes (de la société) résultant de la formation, sont accessibles, si vous faîtes plus de "soutien scolaire" que de "formation BTS", vous pourriez risque que l'INPI rebascule votre "APE"'.
L'APE n'a qu'une valeur "statistique" :
si on cherche "formation CFA" , on arrive en 85.32Z (exemple).
Le NDA (Numéro de Déclaration d'Activité) :
Tout formateur ou organisme de formation professionnelle doit déposer une déclaration d'activité dans les 3 mois suivant le début de son activité. Il doit aussi transmettre tous les ans un bilan pédagogique et financier (BPF) pour que la déclaration reste valide : et là, c'est la Préfecture qui manie le couperet (via le Ministère correspondant).
Je vous invite à lire ceci : https://entreprendre.service-public.fr/vosdroits/F19087 qui vous informe sur qui doit avoir un "NDA".
Si votre activité principale est la formation (80 à 100%), alors vous aurez l'obligation de demander un NDA
Soutien scolaire (cours d'informatique, français, maths) : attention également, car l'URSSAF fait "la chasse aux margoulins" depuis quelques mois et eux, ce ne sont pas des "rigolos". Je rappelle à toutes fins utiles que vous n'avez pas le droit de faire des cours par Internet, dans le cadre du soutien scolaire, et ce, si vous passez par le financement CESU.
Si l'activité de "soutien scolaire" n'est que secondaire (20%), vous n'avez pas besoin de "NDA" (attention, la notion de pourcentage est très aléatoire).
De plus, si vous voulez faire profiter du Crédit d'Impôts à vos clients de soutien scolaire à domicile, mieux vaut passer par le CESU.
La question du "montant du chiffre d'affaires" .... ce n'est pas une question de chiffre d'affaire, cela va beaucoup plus loin.
Il y a plusieurs facteurs, dont votre projet professionnel et votre projet de vie personnelle : situation familiale, situation professionnelle, charges, investissement, vies quotidiennes (perso/pro), assurances, formations, matériels, logiciels, infrastructures, frais professionnels ....
Sans trop vous "freiner", il serait judicieux de vous rapprocher d'un Conseil en Formation (expert-comptable traitant de ce sujet, avocat du même genre) pour mieux "fixer" vos idées. Mal ficelé, un projet peut virer à la dérive, pour ne pas dire au naufrage.
Il serait également judicieux de suivre une formation relative aux organismes de formation (quelques demi-journées : règlementations, procédures, administratif, documents, processus de suivi, Qualiopi, etc.) .. Comme je respecte l'esprit de ce forum, je ne ferais pas de publicité pour tel ou tel organisme (si vous voulez "LA" référence nationale sur le sujet, ce sera en MP).
Je suppose que vous allez devoir créer des cours, des manuels, des cahiers d'exercices, des "labs" ... pensez que dans ce genre d'affaires, la préparation, souvent, est pour votre "pomme" (comprendre que vous ne serez pas rémunéré pour cela ... beaucoup de formateurs ignorent ce genre de détails).
Si cela fait 20 ans que vous avez enseigné (en toute humilité : pensez à vous remettre à jour sur les méthodes pédagogiques : cela a rudement changé et pas nécessairement en bien ou e mieux).
Je pense que d'autres éminents membres de ce fil se chargeront d'apporter/de compléter/d'amender d'autres précisions qui vous éclaireront peut-être davantage (pour la petite histoire, cela fait maintenant environ 16 ans que je pratique la formation, dans différents secteurs/domaines, de l'âge de 5 ans à 102 ans, en passant les professionnels, les associations, les particuliers, et les animaux), en physique, à distance, en blending, en elearning.
En espérant avoir un contribué à éclairer quelques lanternes,
Bien cordialement,
Yanolezard
Réponse postée 30 mai 2025 08:56
Bonjour "Simon Lenov" (ainsi que notre Estimé & Estimable @Droopyannn !),
Pour celles et ceux qui font de la formation, ce genre d'outil peut être utile pour savoir si le programme et/ou les ateliers sont le produit d'une IA ou d'un vrai cerveau : j'ai déjà eu recours à ce genre d'investigations car je trouvais "étrange" certaines phrases dans des cahiers d'exercices ou dans les contenus des slides que certains organismes mettent à disposition des animateurs/formateurs lorsque ceux-ci ne disposent pas de leur propre prose (cas où il s'agit d'une formation suffisamment générique où l'apport d'un support fait maison n'a que très peu de valeur ajoutée, notamment lorsqu'il s'agit de sujets d'ordre très basique).
J'avais fait part de mes remarques à l'organe de direction de ces organismes de formations "peu regardants", du moment que cela fait rentrer du business et que cela rapporte du "grisbi" et pour certains, si cela "vous défrise", passez votre chemin, d'autres seront certainement moins "rigides" que vous et basta !!!!. (comprendre que ce n'est plus la peine de postule pour un AO ou pour une proposition de formation).
Avec toute ma conscience professionnelle, j'ai effectivement "effacé" ce genre d'organismes (qui en ce moment sont en pleine embrouille juridico-pénale pour atteinte indirecte à la propriété intellectuelle, tromperie, recel et vol) et quelque part, je me "réjouis" d'y avoir participé de manière indirecte. Les nouvelles règlementations (à venir prochainement) sur la formation (notamment un Qualiopi 2 encore plus dur et plus scalpelisant) vont contribuer à "passer l'écrémeuse" dans la "barrate à beurre" et remettre de l'ordre dans tout cela (IAG comprise).
Pour celles et ceux qui font des audits internes ou externes, dans les domaines des SI ou des audits de qualité, cela peut s'avérer utile de vérifier que le contenu final et le rapport n'aient pas été générés pour tout ou partie par un IAG (j'ai quelques cas où les 3/4 du rapport est le fruit d'une IA : les rapports avaient été confiés à des "jeunots" qui se sont empressés de "prompter" (c'est beaucoup moins difficile que d'essayer de penser par soi-même : certains clients n'ont rien vu venir et se sont fait "empapaouter" avec un rapport-suppo à l'IA et d'autres plus affûtés, disposait d'un même genre d'outils, ce qui a provoqué parfois des "tsunamis" dans les équipes des prestataires d'audits (remplis de p'tits jeunes, à qui on confie des missions d'importance, et qui "boulotent" à l'IAG). Quelques cabinets "hauts en couleur" en ont fait les frais et l'argument "massue" était : "nous avons beaucoup de demandes et si il fallait continuer de. "bosser à l'ancienne", on ne s'en sortirait plus ... certains ont "pris la porte" et n'ont jamais été autorisés à revenir franchir son "seuil".
Pour celles et ceux qui "codent" (avec dignité et professionnalisme) : vérifier les codes produits des applications. Lorsque l'on voit des applications "trop bien construites" pour être des vraies ou à l'inverse, un "paquet de nouilles sans saveur", on peut légitimement se poser des questions : je fais souvent des contrôles de ce genre à la demande de clients (qui eux sont très regardants, parfois un peu trop à l'extrême, mais dans certains cas précis, c'est 0 ou 1) et l'on s'aperçoit de plus en plus, qu'il y a des codes générés par différentes sources et que souvent, il y a des méthodes ou des instructions qui ne devraient pas être là (j'ai vu des morceaux de codes censés provenir de "cerveaux humains très expérimentés en langage Microsoft" contenir des "deprecated methods" - à la pelle allemande", tellement "deprecated" depuis 2 ou 3 ans).
Donc, oui, ces outils peuvent nous aider dans notre quotidien .... et il y en a certainement d'autres que nous ne connaissons pas encore.
En espérant avoir contribué à éclairer quelques lanternes,
Bien cordialement,
Yanolezard.
Réponse postée 27 mai 2025 18:50
Bonjour "Recta Benam",
La cyber-sécurité, très vaste écosystème contenant des secteurs et domaines plus que variés.
Et quel est votre objectif final ? Vous souhaitez vous orienter sur quel secteur/domaine de la cyber ? (attention, avec la cyber, on ne rigole pas, c'est du très sérieux et à force de "papillonner", on finit par être un "bon à rien" ... certes, je suis un peu dur, tranchant et spartiate, même si je ne suis pas grec ...) : pentest, développement, grc, infra, application, "Maison DevSecOPs", Analyste SOC, .... beaucoup de métiers/fonctions/profils.
En ce qui concerne les écoles (et je n'ai aucune action chez qui que ce soit), quelques points de méfiance sur les enseignements dits "bootcamp" ou "wagon" (il y a souvent plus à boire qu'à manger) et ce n'est pas en quelques semaines/mois que vous allez devenir "le Roi du Monde".
Quant à "la Garde Espagnole", ce ne sont pas des rigolos et je peux vous affirmer que le niveau, en sortie, "ça envoie du bois de chauffe", même sur des actions de formations de type "débutant".
Juste pour digresser un peu (je copie/colle une de mes réponses d'un autre fil) => cela ne va pas résoudre votre choix d'études/apprentissage, mais peut ouvrir d'autres portes :
1) - Le "DevOps" n'est pas un métier : c'est un état d'esprit, une culture d'entreprise, une démarche, une philosophie ... En ce moment, l'IT met ce mot à toutes les sauces et en devient un galvaudage. A noter qu'il est plus délicat pour un "Ops" de faire du "Dev", que l'inverse et si l'on prend le cas des "SysOps" qui sont plus proches de la vérité (c'est un débat philosophique ....).
Dans la démarche "DevOps", on inclut de plus en plus de "stream de sécurité", à différents niveaux :
Dev(Sec)Ops, (Sec)DevOps, DevOps(Sec) ou du (Sec)Dev(Sec)Ops(Sec) => cela fait plusieurs années que je pratique le dernier choix et les retours de résultats et de bénéfices sont à 95% positifs (c'est une autre débat) => ce qu'il faut voir ici, c'est que plusieurs métiers/fonctions/rôles/profils peuvent interagir dans le processus du "Devops".
Sécurité en amont des projets, sécurité pendant le projet, sécurité en aval des projets, sécurité en post-production
2) - Le vaste univers du "Pentest" (BlackBox, GreyBox, WhiteBox, RedTeam, Blueteam, PurpleTeam, BugBounty) :
Le "Pentest" (tel que présenté dans la plupart des annonces ou des métiers) n'est plus une niche : pentester un site web ou une application web, un Active Directory ou un Azure/AWS/GCP devient d'une banalité sans nom (la majorité des outils sérieux sont offerts par l'opensource ou le libre ... c'est devenu aussi "facile" que de faire une "homepage" en PHP avec "SPIP").
Des "pentesteurs" de ce type, j'en trouve "100 à la 12zaine" ... par contre, des "pentesteur" type "Bugbounty", c'est une autre "paire de manches" (il faut avoir un "top niveau" en sécurité : pour s'exercer, essayez le challenge de l'ANSSI et de son écusson. Beaucoup s'essaient, peu arrivent au bout (9 niveaux).
Des "pentesteurs" sur de l'embedded (embarqué), là, ils se comptent sur les doigts d'une main (secteur aéro, auto, nucléo, médico, blockchain, IIoT, IA, Défense, Robotique, PLC, machines industrielles ...). Nombreuses demandes, peu d'élus = "pénurie".
Comme le disait un précédent internaute, l'écosystème de la (cyber)sécurité ne s'arrête pas au "pentest" ou au "Devops" :
entre l'offensif et le défensif, il y a le forensique, l'investigation, le juridique, le pénal.
les nouvelles technologies : Blockchain, Intelligence Artificielle, Quantique
l'embarqué : et pas que l'IOT/IIOT, tout ce qui embarque du code dans un "Bios", un "Firmware', un ensemble électronique, un calculateur (je connais des personnes dont le métiers est l'analyse de sécurité du code en temps réel, pour les salles de marché ou pour les calculateurs en avionique).
les réseaux et les protocoles de communications : analyse de trames, de l'analyse de code (en utilisant des "SAST" , "DAST" et autres du même acabit.
D'autres métiers autour du SOC (très en vogue actuellement), de la détection des menaces, des risques, des crises, de l'architecture en (cyber)sécurité (IT/OT).
Si j'étais "novice" en la matière, j'aurais une approche "pieds de marmite" (3 comme pour les vieilles marmites en fonte, celles dans lesquelles on fait les meilleures soupes et les meilleurs plats), en cumulant connaissances, expériences, compétence, formations et auto-formations, certifications, etc. :
un socle technique de base (architecture de sécurité car cela couvre à peu près le toit de la "cyber")
une spécialité : le pentest avec options, ou de l'analyse de sécurité de code, ou du forensique, ou du SOC (et ce qui tourne autour)
une complémentarité : OSINT, RGPD, "Devops" (? Sec ?), IA (au sens large), Blockchain, Datas, Solutions matériel/logiciel (sondes, firewall, hsm, de l'ICS, .... avec une bonne de dose de normes (ISO 27001 et consorts, NISv2, NIST, ...)
une subsidiarité : avec de l'expérience, on peut devenir formateur en "cybersécurité"" ou se diriger vers une fonction de collaboration (RSI, RSSI, CISO, PO, CTO, etc.).
Il y a différentes façons d'exercer dans la cybersécurité, le tout est de savoir par où commencer (l'entrée du tunnel) ... les routes ne sont jamais droites, pas toujours bien éclairées, les "nids-de-poules" sont existants, et cela ne s'arrête jamais ...
PS : cela fait environ 40 années que je vagabonde dans les limbes de la (cyber)sûreté/sécurité informatique, entre autres) et j'en découvre tous les jours et ce n'est pas prêt de s'arrêter.
En espérant avoir pu contribuer à éclairer quelques lanternes,
Bien à vous,
Yanolezard.
Bonjour Recta,
Je connais tous ces centres de formation.
Mon conseil pour ta reconversion en cybersécurité, uniquement si tu es motivé...:
1- Comme tu es demandeur d'emploi, fais une formation TSSR où tu pourras développer tes compétences techniques et surtout réseaux ! Stage de 2 mois obligatoire durant 9 mois.
plein de centres de formation: Afpa, Greta, M2i etc... Pôle emploi te la financera gratuitement pour 1 an maxi.
2- Ensuite tu travailles durant 3 à 4 ans comme admin junior dans une entreprise avec une équipe de techs et d'admins pluridisciplinaire. (ASTUCE: Uniquement des CDD !!)
3- Et enfin tu reviens te former en cybersécurité gratuitement grâce à pôle emploi en AIS (Admin Infras. Sec.) durant 1 an... (stage obligatoire de 2 à 6 mois).
ou bien, tout en travaillant comme administrateur système et réseaux, tu te formes en cours du soir (Guardia ou autre organisme) en cours du soir !
Là tu seras crédible... Et ensuite tu te lances dans la cyber sécurité !!
Bonne chance.
Réponse postée 14 mai 2025 18:43
Bonjour "Yoshifree",
Un petit complément à ta remarque sur "Pr......IT" : il y a effectivement une équipe de personnes (dont les 2 cofondateurs).
J'avais postulé à 2 ou 3 offres, récemment, et n'ayant pas eu de réponses, je me suis permis de prendre contact avec eux (des personnages très sympathiques, à l'écoute franche et ouverts à la discussion posée et respectueuse, pour peu que l'on prête attention au travail qu'ils font et de les respecter verbalement ... certains free ne sont pas respectueux et se prennent pour les "Rois du Monde").
Concernant les offres (parfois obsolètes) qui reviennent un peu trop régulièrement, ils m'ont expliqué qu'il s'agissait d'un problème technique entre leur ERP (qui va bientôt changer) et le site "Free-Work" (pas d'autres soucis avec les autres sites m'ont-ils rapporté).
Cependant, ils reçoivent bien les réponses aux offres (ils ont retrouvé mes 3 ou 4 propositions en "2 coups de cuillère à pot", en live, au téléphone) et comme ils reçoivent, en ces temps un peu compliqués, beaucoup de réponses (pas forcément très agréables à lire) et que leurs moyens sont un tantinet limités, même si ils ont des outils "d'épluchage" pour reprendre leur expression, le travail de réponse est plus long.
Pour ma modeste contribution (en complément : oui, j'ai traité une mission au forfait avec eux, pour une demande d'expertise bien précise (54 jours pour être exact) et cela s'est très bien passé : pas de retard de paiement, pas de fioritures ... simple et pragmatique.
Bien cordialement,
Yanolezard.
Réponse postée 6 mai 2025 22:27
Bonjour "Free-Worker-1372227" (comme dirait "@Bogoss", un pseudo plus explicite, cela ne coûte pas plus cher 😀),
Blague à part : trop de certifications (qui plus est sans rapport entre elles) tue la crédibilité et ce n'est pas parce que vous avez une plaquette (comme les "Costumés de la Grande Muette) remplie de trophées en papier numérique, que cela fait de vous, l'homme ou la femme le/la plus recherché(e), dans le bon sens du terme, de France et de Navarre car cela fait un peu "liste de courses à l'hypermarché" ...
"Ansys, Abaqus, SolidWorks, CATIA, COMSOL, etc.
=> de la simulation numérique avec des outils de CAO/CFAO (ancien intégrateur Solidworks, CATIA, Abaqus, Microstation) = marché de niche (je connais très bien le secteur et il n'y a pas beaucoup de clients ouverts : actuellement le plus "gros" demandeur est l'avionneur de chasse.
Cloud (AWS, Azure, GCP)
=> par expériences, les 2 valeurs les plus sûres : AWS et GCP (attention, ce sont 2 segments différents qui n'adressent pas les mêmes demandes/organisations/besoins).
Big Data / Data Science / ML / IA (cela aurait plus de sens) => plus porteur (à date d'aujourd'hui), si on aime la difficulté et la perte de cheveux.
(par expériences, et par reconnaissances internationales, - sans faire de pub ou de polémique : simplilearn - excellent rapport/qualité/prix/suivi)
DevOps & CI/CD : les plus connus Git(Lab) valeur sûre / Git (Hub) en perte.
Sécurité (CISM, CompTIA, etc.)" : trop opaque aujourd'hui : si on veut VRAIMENT s'orienter "Dev Cyber", il faut se "coltiner" l'incoltinable : la cyber-embarquée (HW/SW, secteur Spatial, Hertzien, Automobile, l'IIOT, Défense...). Secteurs hyper-règlementés, durs, et faisables ... j'évolue dedans tous les jours depuis des .... lustres et je ne m'en lasse jamais.
Mais si on veut s'assurer d'avoir du boulot jusqu'à la retraite (attention les "faux"-amis qui vont me lire, j'entends déjà les quolibets sarcastiques ;-)) : on peut toujours évoluer vers du Cobol, du Fortran et du Forth, car il ne faut pas oublier que la majorité" des outils de simulations numériques sont soit complètement écrit sen Fortran et en Forth, soit en comportent une très forte partie et que le "Cobol de la mort qui tue" nous "tuera" tous.
PS : mon premier programme professionnel écrit en Forth était pour un avionneur connu : simulateur en 3D filaire pour mesurer les impacts de déformations sur les carlingues au moment des décollages et des atterrissages dans les pays chauds et humides.
N'ayant pas plus d'informations à votre sujet ou de vos souhaits/orientations, il reste difficile de vous répondre avec discernement.
Pour ma modeste contribution,
Bien cordialement,
Yanolezard.
Réponse postée 6 mai 2025 21:43
Bonjour "vince41",
L'âge n'a pas grand chose à voir ... j'en ai bientôt 59 et je suis toujours une cible pour celles et ceux qui viennent me chercher.
Vous êtes "CdP IT Senior" et vous avez tenté l'herbe "IA" ... Le problème de beaucoup de "CdP IT" qualifié(e)s et compétente(s), c'est de rester dans la zone de confort ... or, comme les développeurs, il commence à y avoir trop de "CdP IT" (surtout ceux qui n'ont pas de spécificités et de spécialisation).
J'avais écrit, il. y a déjà plusieurs mois/années, un article, concernant l'évolution de la chefferie de projet ...
Concernant l'IA, il y a "à boire et à manger" : l'écosystème des IA est vaste (il y a plusieurs IA) et les domaines très variés : développement, audit, sécurité, juridique, éthique, règlementaire, fonctionnel, architecture, tests, ... et je ne parle même pas des atrocités autour des "LLM" (qu'ils soient Small, Medium ou Large), sans parler des confusions avec le RPA, le ML et autres explorations de données, sans compter sur toutes les solutions de facilitations "hallucinogènes" ou "Halogènes" pour "pisser du code en-veux-tu, en-voilà" (souvent de piètre qualité et "pompé" sur des sources où la notion de propriété tient plus du vol pur et simple qu'autre chose ... je traite actuellement ce genre de dossiers poisseux et j'en ai quelques caisses bien remplies à date d'aujourd'hui). Certes, il existe quelques outillages "respectueux" mais ces solutions ne sont pas légion.
Et en regardant bien, quand un client veut de "l'IA", on se rend compte qu'un simple algorithme d'exploration de données suffit et donc "pas de quoi casser trois pattes à un canard".
Actuellement, j'ai quelques clients pour qui l'IA semblait important et pourtant, en disséquant les lignes de l'EdB (expression de besoin) encore au stade de l'idéation, on se rend compte qu'un "petit" système-expert (en langage Prolog - le plus souvent - ou en OCAML ou en Erlang) va simplement lui suffire ...
De plus, l'IA (ou les IA) ... avec leurs "LM" (Language Models) spécialisés (par exemple, en juridique, en sécurité, en métier comme la supplychain ou la finance ou bien encore en innovation éducative), on se rend compte que cela va uniquement se résoudre par le développement ... belle erreur ... l'IA est bien plus qu"une histoire de dev ... génératifs ou prédictifs.
Je suis un "ancien" des "SE" (Systèmes-Experts) beaucoup utilisés dans l'industrie et dans d'autres secteurs dits "à risque": j'en ai plusieurs, construits de A à Z, sur tous les plans (de l'idéation à la production, en passant par les aspects Architecture, Sécurité, Process, Algo, Développement, Juridique, Règlementaire, Ethique ...) et naturellement, "j'ai glissé Chef !!" vers les IA "new et next generation", tout en gardant les mêmes axes. Je n'ai pas de problèmes particuliers à me glisser dans des projets "IA" ou "IAs" car je sais entretenir la "flamme". et passer aujourd'hui des certifications "basiques" sur l'IA (pour engraisser les producteurs de "badges" ou de "bout-de-papiers numériques" qu'il faudra renouveler dans 12, 18 ou 36 mois .. non merci, j'ai déjà donné trop de fois) ... et ce n'est pas parce que l'on a "bachoté" avec des "braindumps" sur l'IA que cela rend "expert IA" ... car dans ce domaine, on est très ..........loin de l'expertise (on maîtrise, on est "spécialiste" d'un bout de la chaîne ... à mon niveau). Certes, il y a des "pointures internationales", des "Maîtres Es-IA" ou "Honoris Causa", des vrai(e)s, des "velu(e)s", "poilu(e)s", "chevelu(e)s", "chelu(e)s", j'en connais quelques-un(e)s qui sont expert(e)s sur 1 / 2/ 3 pans de l'IA ... très rares sont celles/ceux qui peuvent s'aligner sur la chaîne "IA" de A à Z.
Oui, il y a du boulot pour des personnes capables dans le secteur des "IAs", que l'on soit "CdP", "Architecte", "Dev" ... pourvu que l'on soit humble en toute circonstance ... Je vais être. un peu dur, mais se targuer d'Expert en IA avec une formation "train-train" sur Internet avec une attestation ou un certificat qui n'est reconnu que par l'auteur de la vidéo... voire même sorti(e) d'une école à Bac +5/6/7 ... j'ai des réalités officielles de personnes (H/F) qui ont ce genre de diplômes/certifications etc... que l'on appelle "expert"s (parce que l'école est reconnue ou connue politiquement) et qui se retrouvent en face de recruteurs très à la page (en FR, EU et WW) et qui vous font bien sentir que vous n'êtes qu'une "petite piécette dans un vaste porte-monnaie".
Oui, on a besoin de têtes bien faîtes (et non bien pleines), avec du bon sens et de l'éthique, que l'on soit en circuit ou en court-circuit ou en reconversion, et capables d'aller au-delà du Dev ... le train n'attend pas les voyageurs imprudents, seule la prudence est mère de sagesse.
Pour ma modeste contribution acquise tout au long de mes pérégrinations et de mes tribulations depuis près de 40 ans,
Bien à vous, toutes et tous (vince41 compris),
Yanolezard.
Réponse postée 9 février 2025 15:57
Bonjour "Free-Wroker-1327612",
(un pseudo, c'est plus pratique pour suivre les échanges)
J'avais rédigé un article sur les data-analysts (ça date de 2021, mais c'est toujours d'actualité) :
https://www.free-work.com/fr/tech-it/forum/t/data-analyst-en-partant-de-zero
Sinon, ayant répondu à un(e) autre "free-worker(euse)" sur un autre canal, je me permets de compléter avec la réalité" d'aujourd'hui :
Effectivement, les "data analysts" sont un peu à la peine en ce moment, car leur métier (du moins en France) est trop sectorisé et mal compris, ce qui n'est pas le cas ailleurs et bien souvent ne correspond pas aux cadres dans lesquels ils évoluent (entre Business Analyst, Data Analyst, Data Steward, Data Scientist, tout se mélange et l'arrivée/montée en puissance de l'IA n'arrange pas les affaires de tous ces messieurs/dames).
Dès lors que cet écosystème a été placé sur orbite, les débuts ont été florissants pour tout ceux qui croyaient en cette manne financière et bien portante et les seuls actuellement, capable de "tirer leurs épingles du jeu" sont réellement les "Data Scientist", car contrairement à ce que l'on dit ou ce que l'on pense ou que l'on voudrait vous faire penser ou avaler, leur métier ne consiste pas qu'à produire des algorithmes en "SAS", "R" et autres "Serpent Bicolore de Rocher", à "pisser du code" ou à "chatouiller les IA dans le sens du byte", ce sont avant tout d'excellents "Data Analyst" (d'ailleurs, beaucoup sont issus de l'actuariat, des secteurs de recherches en mathématiques appliquées ou fondamentales, en statistiques financières, en probabilités boursières et de marchés, et possèdent pour la plupart déjà un métier entre les mains ... ce ne sont pas des "rigolos" ou des "petits plaisantins". Un "Data Scientist" doté d'un "Data Analyst', pour ces gaillards, du boulot, il y en a (comme pour l'Araignée, du grabuge, il y en a ;-)))
Par contre, il existe une piste aujourd'hui, dédaignée par beaucoup, car ils/elles ne l'ont pas comprise, c'est la voie (non pas du "King"), mais celle du "Big Data" : le Big Data est à la croisée des chemins de l'IA, de l'analyse de données, de l'exploration de la donnée, de la sécurité de la donnée, de l'extraction de la donnée, de la manipulation d'importantes volumétrie de la donnée, en mêlant un peu de "codage informatique" et de l'outillage, ce qui en rebute bon nombre, ne voulant pas faire d'efforts ...bien mal leur en coûte, mais qu'ils/elles ne viennent pas se plaindre à la moindre incartade.
D'ailleurs, ce secteur renaît de ses cendres Outre-Atlantique, la France en a fait un "crime de lèse-majesté", la plupart des scribouillards n'ont rien compris des enjeux et pourtant, bon nombre de sociétés spécialisées dans ces domaines comme HortonWorks (rachetée par le géant "Cloudera" - petite organisation française de quelques personnes-, MapR (rachetée par Marklogic), les géants du Cloud (Amazon AWS, Microsoft Azure, Google GCP) ont profité de l'aubaine et se sont "taillés la part du lion" chez les clients, offrant des services "on-premise", "baremetal" (en DataCenter), en "Paas" ou en "Saas" comme pour l'IA ou le Quantic. Pour finir, les meilleurs du "Big Data" sont les .... indiens : ils sont comme "Free", ils ont tout compris ... d'une part, comme ils étaient à la peine (à la suite de la rupture et du divorce avec Cap'Gémini, 15000 personnes au bas mot et le "riche" TTC" - "TATA Consulting" - devenu pauvre du jour au lendemain).
Les meilleures formations et les cursus certifiants sont les plus reconnus internationalement. En France, c'est "vox populi, vox asinorum".
Peut-être cela pourra-t-il contribuer à éclaircir le sujet.
Bien à vous,
Yanolezard.
Réponse postée 9 février 2025 15:45
Bonjour "Omar Aa",
Comme dit précédemment, la fonction d'Architecte des Systèmes d'Information n'est pas à prendre à la légère, c'est complexe et à moins d'être très aguerri dans un domaine précis (en infrastructure, en technique, en application, en données, en processus, en fonctionnel, en stratégie et organisation, en urbanisation, en logiciel, en sécurité, en règlementaire, en Intelligence Artificielle, en Business Intelligence, ... ), il est possible d'évoluer, pour candidats de valeur, vers de ce genre d'activités.
Pourquoi diable "Mistral" choisit-elle "AWS" (Amazon Web Services), car il n'y a pas qu'AWS ... il y a aussi "Microsoft Azure Architect", "Google Cloud Platform Architect" ... là n'est pas la question ... et devenir "architect", passer des certifications (à renouveler régulièrement) au bout de 5 jours de cours, cela m'a toujours laissé perplexe ... chacun fait ce qu'il veut ou lui plaît.
Par contre, si vous êtes "Chef de Projet", vous devriez consulter le post que j'avais écrit, il y a quelques mois, sur la plateforme :
lisez les échanges : https://www.free-work.com/fr/tech-it/forum/t/legitimite-prestation-consultant-it-avec-1-an-1-2-d-experience
ou ceci : https://www.free-work.com/fr/tech-it/forum/t/formartion-chef-de-projet-rncp-7
En espérant avoir modestement contribué à éclairer quelques lanternes.
Bien à vous,
Yanolezard
Réponse postée 9 février 2025 15:13
Bonjour "Free-Worker-686793"
(avec un pseudo, c'est mieux pour échanger et suivre les discussions 😀)
Bienvenue sur le forum (et un petit "Merci" n'a jamais fait de mal à une mouche).
Java et les "Amis" d'Oracle .. toute une histoire ... qui n'est pas prête de s'arrêter ... encore faut-elle qu'elle ait commencé sur de bonnes bases (mais cela, c'est une autre (sombre) histoire de brevets, de licences, et de rachats.
Petit point qui a son importance :
SAP est un ERP (Enterprise Resource Planning) contenant, en autres, un module de "CRM" (SAP CRM) - On premise, en Private Cloud, en Paas ou en Saas.
SalesForce est un CRM (Customer Relation*Ship Management), voire même mieux un "Social CRM" - uniquement en Cloud (Saas)
Pour être reconnu "Développeur Salesforce", aujourd'hui un seul moyen : être certifié Développeur Salesforce (à jour, car ils sont très strict sur ce point).
Salesforce évolue rapidement ... il s'agit d'un produit d'origine américaine (San Francisco), donc attention aux différentes lois et réglementations ...
2 parties dans Saleforce : le Front et le Back (divers frameworks, différents outillages : low-code/no-code)
Langage de la plateforme : APEX (un dérivé de Java, orientée objet, inspiré de Java, utilisé sur la plateforme "Force.com" de Salesforce).
(tour d'horizon APEX: exécuté côté serveur, sur les environnements sur des entités multi-tenants. Pour cette raison, le code développé en Apex doit être optimisé et respecter les limites (governor limits) imposées par la plateforme, afin qu'aucun traitement dysfonctionnant (soit un traitement unitaire déclenché par un événement, ou bien un traitement en masse) ne viennent perturber le bon fonctionnement des processus des autres clients de Saleforce, hébergés sur la même infrastructure.
Pour pouvoir être déployé en environnement de production, les développements Apex doivent posséder une couverture de code supérieure à 75%. Pour ce faire, il est demandé aux développeurs Salesforce, intervenant sur ce type d'activités, de préparer des classes et méthodes de tests, afin de valider le bon fonctionnement des classes Apex développées).
Vous pouvez suivre des formations dans un centre agréé Salesforce ou directement via leur site.
Côté SAP :
Pour celui ou celle qui viendrait à "se frotter" à l'univers SAP, en tant que développeur, à prendre en compte :
Soit faire du développement de customisation : ABAP (dans sa forme d'origine germanique : Allgemeiner Berichtsaufbereitungsprozessor (processeur générique pour la préparation de rapport) et anglicisé en Advanced Business Application Programming)
Vous trouverez un excellent résumé ici : https://fr.wikipedia.org/wiki/ABAP et ici : https://learning.sap-press.com/abap
SAP met à disposition un ensemble de SDK et d'outillages divers et variés (allant du Java, en passant par Python, Cobol, et autres langages, parfois interprétés mais aussi du compilé : https://tools.hana.ondemand.com/
Dans tous les cas, je ne saurais vous conseiller de commencer à étudier le fonctionnement de base SAP (SAP Basic qui explique le B-A-BA, les autorisations, l'installation, la sécurité, le modèle de données, etc.)
L'écosystème SAP est tentaculaire et souvent complexe à appréhender, d'où cette recommandation (chacun voyant "midi à sa porte"). Il n'est pas étonnant plus de voir des développeurs SAP se spécialiser sur 1 ou plusieurs modules de SAP car lesdits modules sont tellement complexes, notamment sur les nouvelles versions de SAP, comme S4/HANA, qu'il faut quelques années de pratique et quelques centaines ou milliers de lignes de codes, avant de vraiment comprendre comment tout cela fonctionne et si un jour, vous vous sentez "pousser des ailes", vous pourrez tenter la certification Développement ABAP (QCM en ligne, mise en situation auto-adaptative, et sur la partie Advanced, passer 3 jours en Allemagne, pour passer une certification avec un "proktor" - en anglais ou en allemand, mises en situations réelles, diagnostics, détections de pannes, etc ...) et ainsi décrocher le "pompon" du Marin ... Après, on vous regarde (très) différemment.
Pour se former, plusieurs pistes :
Cours en ligne / e-learning (différents organismes connus et sites plus ou moins gratuits)
Cours en centres de formations agréés SAP (et UNIQUEMENT par SAP : attention aux arnaques, style : "je prête ma certification sur le site Web")
Cours (gratuits) via site SAP : La communauté officielle SAP Community : Communauté mondiale pour progresser ensemble (une petite recherche suffit).
Cours sur site SAP : https://www.sap.com/france/training-certification.html
Je pense que vous avez ici tout ce qu'il vous faut pour réfléchir à la question ...
Une dernière petite chose : le marché SAP n'est plus si florissant qu'avant ... les TJ ne sont pas si mirobolant que cela (notamment entre Île-de-France et la province), la concurrence venue d'Asie et de la Méditerranée aux coûts frisant l'idiotie du client ... mais un excellent développeur peut "tirer ses marrons du feu" sans se brûler.
En parlant de Java (vous n'indiquez pas votre secteur d'intervention), vous avez la possibilité aussi d'explorer le monde du Big Data, avec "Spark et Scala".
En espérant avoir contribué à éclairer quelques lanternes, dans le clair-obscur de l'écosystème SAP.
Bien à vous,
Yanolezard.
Réponse postée 27 janvier 2025 11:19
Bonjour "Free-Worker-115544",
Si vous souhaitez, comme l'a mentionné l'Estimé et Estimable @Droopyann, vous orienté vers un outil "NoCode" pour votre "MVP", il serait plus judicieux de contacter les experts adéquats (comme je n'ai pas le droit de faire de la publicité, je pourrais vous les indiquer en MP).
Pour ma modeste contribution,
Yanolezard.
Réponse postée 27 janvier 2025 09:56
Bonjour "momo.benkadi ",
J'apporte ma modeste contribution à ce sujet car j'ai quelques retours d'expériences à ce sujet :
comme dans la plupart des secteurs de l'IT, il y a des métiers qui sont assez méconnus, notamment ceux qui tournent autour des "datacenters".
les datacenters ne sont pas que terrestres (DC Marine, DC Espace, DC Environnementaux, DC Immergés, DC Responsable, ...).
les datacenters posant questions aujourd'hui bénéficient du CIR (Crédit Impôts Recherche) ou l'équivalent dans les autres pays européens, afin d'améliorations et de qualité de ces "consommateurs excessifs" de ressources.
Dans l'écosystème "DataCenter", il y a de nombreux métiers et fonctions :
L'avantage de l'écosystème "DataCenter" est qu'il est pourvoyeur de métiers différents, réunissant à la fois : de l'urbanisation et l'architecture de génie (civil et terrestre, marin et sous-marin, , spatial), de la construction, du câblage, de la sûreté, de la sécurité, du génie climatique, de la sécurité incendie, de l'IT, de la "GRC" (gestion des risques et de la conformité), des audits de fonctionnement, du RGPD, du Droit (on ne fait pas n'importe quoi)
Malheureusement, ces métiers (en vrai tension cette fois, un peu comme pour les métiers du "legacy (mainframe/cobol) ne sont pas mis en valeur et c'est bien dommage (ne nous trompons pas, il ne faut pas que des "muscles", il faut aussi beaucoup de "jus de cerveaux" pour tout le monde).
Petite anecdote (qui remonte à quelques années : la mise à jour d'équipements réseaux de type switches, gateways et autres joyeusetés - en particulier un montée de version de l'IOS de Cisco, mal anticipée et recettée - qui a conduit à l'arrêt total de tous les Si des clients reposant sur ces 4 DC, pendant 5 jours) ... et à l'époque, les contrats et les primes d'assurance, pour ce genre d'incidents, ressemblaient à la "cagnotte du loto ou de l'euromilions).
Pour avoir exercé ce métier quelques années (et le suivant toujours de par ses évolutions), j'ai surtout réalisé des tâches d'implémentation et de conception d'aménagement (placement des racks, des équipements, des chemins de câbles, du câblage, des équipements de protections incendie), du pilotage de salles DC (un équivalent de responsable de salles serveurs), de l'audit de conformité environnementale, de l'audit informatique et de (cyber)sécurité/sûreté et en dernier, de l'opérationnel en plan de sécurité informatique, électrique, continuité d'activité et reprise d'activité ...
Je conseillerai (si ce n'est déjà fait) de vous abonner (gratuitement) au magazine spécialisé sur cet écosystème (datacenter magazine) qui relate parfaitement les activités autour des DC, partout dans le monde (les articles sont de fond et parfois bien techniques/trapus).
Donc, félicitations d'avance pour avoir accroché cette formation de base (il y a plusieurs niveaux) et j'espère que vous vous épanouirez dans ce nouveau monde ... qui vous guidera naturellement, non pas vers le "chant des sirènes", mais vers d'autres contrées comme les évolutions Cloud, Cyber, IA ...
Bien cordialement,
Yanolezard
Réponse postée 14 janvier 2025 11:09
Bonjour "FrelanceRegion",
Ce n'est parce que le PDG a dit qu'il n'embauchera pas d'ingénieurs logiciel en 2025 ... qu'il n'y aura pas de missions de développement pour les solutions de cet éditeur chez les clients ...
En ce moment, bon nombre de mes clients qui utilisent la solution ou qui vont mettre en oeuvre des solutions de l'éditeur (il n'y a pas que le CRM), ont prévu et planifié des travaux de développements et d'intégration. Par contre, les certifications sont requises, obligatoires et surtout à jour, pour ces clients-là.
Même si les "IA" (chatbots améliorés) sont "plein phares" chez l'éditeur, je connais des assurances (importantes) qui peinent à trouver (via toutes sortes de canaux) des très bons architectes logiciels / développeurs / intégrateurs des solutions "SF" (et sur les TJ, ils sont loin d'être "chiens").
Pour une modeste contribution,
Bien cordialement,
Yanolezard
Réponse postée 10 janvier 2025 16:01
Bonjour "mmokchah",
Le sujet de la facturation électronique ne s'arrête pas à l'IT : je suis en plein dedans pour certains clients. C'est un sujet complexe qui va au-delà de la connectivité d'une API, d'un WS ou d'un connecteur "y".
L'accompagnement au changement, les aspects légaux et juridiques, la gouvernance, tous les métiers de la comptabilité (générale, analytique, fournisseurs, clients, ....etc) avec interactions d'autres acteurs de l'Union Européenne, les décommissionnements des systèmes/solutions legacy, les solutions "LAD/RAD" et tous les processus attachés, la formation .... les audits, les PAFs, .... le côté publique/étatique est aussi à prendre en compte, dans les relations, les processus, la gestion des risques.
Il y a certes encore beaucoup de travail ... et les (très)petits, les TPE/I, les PME/I voire certaines ETI n'ont pas toutes les mêmes spécificités.
Ce n'est pas un sujet à la légère et au-delà du choix d'une structure (ce qui est une bonne question en soi), il serait plus judicieux, de réfléchir aux services proposés (attention aux solutions "maisons" : la niche peut rapidement tomber sur le chien) ...
Le logiciel n'est pas le même : on passe d'obligation de moyen à obligation de résultat (en termes juridico-legalo, les contrats et offres de services doivent être rigoureusement bien ficelés, avec des noeuds indénouables.).
Pour une modeste réflexion.
Yanolezard.
Réponse postée 9 janvier 2025 21:04
Bonjour à toutes et à tous,
Les prestations "au forfait" (le vrai : car il existe des "forfaits déguisés en régie"), pour le l'IT entre autres, sont à manier avec précaution, car l'on peut se retrouver rapidement, sans crier gare, à devoir "faire du rab' non payé", suite à une mauvaise estimation lors de l'AO ou dans la rédaction des documents administratif (devis, bon de commande, contrats, etc.) et je ne vous parle pas des prestations "au forfait" dans des pays européens ou Outre-Atlantique ou dans des pays ("chauds") qui n'ont pas vraiment la cote ici-bas, car en plus de la rédaction administrative en France, il faut en plus se coltiner celle des autres pays et gare au imprudents qui ne se sont pas renseignés sur les "tips and tricks" desdites législations, textes, directives et autres lois des pays en question car cela peut "tourner au cauchemar" ou "à la balise Argos".
Je pratique les forfaits assez régulièrement (disons que j'aie pris certaines habitudes et de bons réflexes depuis une trentaine d'années) et je connais bien les travers et les "chausses-trappes" de ce genre de contrat. Si vous êtes novices en la matière, gare aux "imprudents".
Idem pour l'apport d'affaires : quelles que soient les manières (professionnelles, déontologique, éthiques, légales et surtout honnêtes) employées, il faut faire attention et se passer l'envie d'être un tantinet trop gourmand (comme beaucoup le font, y voyant une manne financière en "miam-miam" sonnant et trébuchant), mais ne nous trompons pas, il y a des "pièges à loup", si le contrat d'apports d'affaires (qui peut concerner une prestation IT, une prestation de Développement, une prestation de formation ou une prestation de Conseil, Audit ou de Management) est mal "ficelé" et si vous ne respectez pas certain(e)s principes et clauses. Par expériences (parfois décevantes), on peut y "perdre plus de plumes" que de "remplumage" et c'est le genre de contrat qui "nourrit" (parfois grassement, parfois plus maigrement) des professions règlementées (j'en connais quelques-uns ou unes qui se "pourlèchent les babines" quand ce genre de cas se présentent).
Cela dit, on peut trouver des prestations au forfait ou d'apport d'affaires de tout type, même en PO/PM, rien qu'aujourd'hui, j'en ai vu passer 3 rien que dans la sphère publique.
Pour ma modeste contribution,
Yanolezard.
Réponse postée 9 janvier 2025 20:40
Bonjour "FreeWorker-777",
Effectivement, ce n'est pas du "propre". Ce genre d'annonce devrait être "bannie" : comment voulez-vous faire "concurrence loyale" ?
Yanolezard.
Réponse postée 9 janvier 2025 20:35
Bonjour à toutes et à tous,
Il m'a fallu 10 mois pour faire un transfert de siège social pour mon EURL (même département français mais changement de "Métropole" pour un "Pays" au sens "collectivités")et ce même à l'aide de mon cabinet d'expertise-comptable (pourtant aguerri au "GU") : 1 erreur technique "inattendue" + 2 rejets "on ne sait toujours pas pourquoi" + 2 mails (1 pour l'INPI + 1 pour le Greffe), l'Expert-Comptable s'est même déplacé en personne au Greffe (il y a été avant que la date de "GU Pilote" ne soit échue) ... Réponse : Nous ne sommes plus que 2 personnes, avant nous étions 13 ... Regardez la pile, votre requête y est certainement ... A proprement parler, 1 des 2 personnes a annoncé approximativement une attente de 300 dossiers) en fonction des dates de premières soumissions.
Mon transfert est maintenant effectif et le KBIS à jour ... Vous avez parfaitement raison, @VincentB_ , c'est une vrai galère de Romains.
Lire le paragraphe "Gérer son entreprise - Fin de la procédure de continuité du guichet unique au 31 décembre 2024"
Pour ma modeste contribution ...
Yanolezard.
Bonjour,
suite au changement d'adresse personnelle vous devez produire une nouvelle liasse INPI relative aux bénéficiaires effectifs.
Là c'est une colle. Pour autant que je sache c'est faux mais sans certitude à 100%.
Ce n'est pas une liasse, c'est une modification du RNE à déclarer sur le GU.
Je l'ai fait mais ne trouve pas l'intitulé dans autres pièces jointe. Si on ne sélectionne pas d'intitulé on ne peut pas télécharger de pièces jointes.
Fouillez mieux. Vous l'avez dit c'est pas du tout intuitif et normalement le PV qui est obligatoire devrait être proposé dans la liste des pîèces obligatoires (ce problème des listes de pièces fausses / incomplètes n'est pas jugé comme étant prioritaire...).
Cherchez "PV", "Procès-verbal", etc. Des fois c'est assez long de trouver l'intitulé que l'on cherche.
Bon courage, ce truc est vraiment une purge. J'accepterais deux Décrets Magendie pour être débarrassé de cette bouse...
Réponse postée 6 janvier 2025 00:53
Bonjour "Maldi",
Une question : pourquoi SAP ? ... il y a encore beaucoup de mythes et de légendes urbaines, en termes de TJ, autour de SAP.
Si SAP vous convient, plusieurs choses à préciser :
(j'ai aussi été consultant SAP "Formation" et "ABAP" - développement) dans des périodes de vie antérieure.
La planète SAP est à la fois petite et grande :
- petite : SAP est un monde d'initiés. On y rentre souvent par parrainage et on y reste longtemps. Rare sont les individus qui ont plusieurs compétences pointues SAP et qui sont certifiées par exemple (ceux-là sont adulés, des demi-dieux, car les certifications SAP sont très difficiles à obtenir).
- grande : SAP est un grosse société allemande qui n'a pas que des amis. Leur politique de licences est affreuse et abjecte envers les clients et les utilisateurs (français) sont à peine mieux traités que des chiens. Depuis la création de SAP et jusqu'à maintenant, il y a énormément de produits dans la gamme (SAP/R3, SAP/HANA, MySAP, MySAP Business Suite, etc ... et autant de modules dans chacun des produits (FI, CO, MM, ABAP, HR, ... car vu les résultats de la maison-mère SAP, ils se sont intéressés aussi aux plus "petites" structures.
SAP est un monstre pour les grosses industries (SAP R1, R2, R3), les SAP ECC ou les MySAP/MySAP ERP/MySAP Business Suite sont plus pour les "petites" industries/services.
Dire que l'on veut devenir consultant SAP est compliqué, d'autant que SAP existe depuis longtemps, ce qui fait qu'il y a un grand nombre de consultants SAP sur les modules courants (FI, CO, MM, SD, ...) => donc tarifs en baisse et peu sur les modules moins courants (HR, HANA,) => tarifs en hausse et si vous avez une certification sur un module peu courant (explosion du tarif), avec un module courant (explosion aussi, moins importante).
On trouve des consultants SAP FI, CO, SD, MM pour 600/650 euros/jour.
Il y a 10 ans, pour ces mêmes consultants, on affichait 1000/1200 euros/jours.
Pour un module particulier, en ce moment, on trouve des TJM de 850 à 1300 euros.
J'ai vu une mission SAP (il fallait avoir une certification sur 2 modules bien particuliers et peu fréquents), flirter avec un TJM de 1700 à 2000 euros/jours sur des durées de 1 an/3 ans car les projets SAP sont en longueur.
Un développeur ABAP (environnement de développement SAP) en France : 450 euros, alors qu’il y a 10 ans, on était à 800/900. Pourquoi ? Les Indous ... aussi sont formés à SAP par SAP avec des TJM de misères et le client y prend goût.
Je vous invite à consulter ces liens qui expliquent bien ce qu'est SAP et ses modules: https://fr.wikipedia.org/wiki/SAP_(progiciel)
Pour rappel : il y a intérêt à maîtriser l'anglais car la plupart des formations sont en anglais (existe aussi en français), mais les VRAIS PROJETS de PRODUCTION, sont en anglais et souvent, il faut un véhicule car les projets SAP sont très souvent pour des industries, des sites industriels retirés de la ville, sauf exceptions bien sûr.
Je vous invite également à lire ces 2 ouvrages "The SAP essential Career Guide" (en anglais) : ce livre décrit très bien ce que l'on peut obtenir comme carrière lorsqu'on rentre dans la stratosphère SAP et "Sams Teach yourself SAP in 24 hours" : qui vous donnera d'excellents points d'entrée de base sur SAP et d'y voir plus clair et vers quelle destination SAP vous souhaiteriez vous rendre. Pour les formations SAP, il y a du bon et du mauvais.
Il y a un point IMPORTANT avant toute chose : commencer par la formation "SAP BASIS", le B.A-BA.
Pour les sites ou les organismes de formations, en présentiel, en distanciel, en ligne ou en e-learning, ce n'est pas cela qui manque.
A noter qu'une formation SAP n'est valable que si elle est délivrée, en organisme de formation, par un formateur certifié SAP (et à jour de ses certifications) et que maintenant, pour obtenir une certification SAP, il faut obligatoirement avoir suivi la formation du module SAP en question dans un centre de formation agréé et certifié SAP.
Vous pouvez aussi la suivre autrement mais elle n'aura pas la même valeur qualitative : la plupart des formations en ligne, ne dispose pas d'environnements SAP à disposition, pour les travaux pratiques.
Si cela peut éclairer votre lanterne,
Yanolezard
Réponse postée 6 janvier 2025 00:25
Bonjour "freework47692 ",
Avant de se lancer dans une "carrière" de formateur en freelance, il faut déjà savoir si vous êtes apte à exercer ce métier : n'est pas "formateur" qui veut (suivre une petite formation de "formateurs" pour apprendre les bases n'est généralement pas du luxe et je le vois tous les jours : cela fait près de 20 ans que je suis dans "le milieu", aussi bien en tant que "Responsable de Centre de Formation" qu'en tant que "Consultant Formation/Formateur).
Une fois cela dit, ne brûlons pas les étapes :
Pour avoir le droit de former des personnes, il faut d'abord obtenir un n° d'agrément (dossier à constituer auprès de la "DREETS" : Directions Régionales de l’Économie, de l’Emploi, du Travail et des Solidarités) : une fois le n° obtenu, cela vous donnera le droit de figurer comme "Organisme de Formation" reconnu par l’État et ce n° DEVRA être mentionné sur TOUS vos dossiers administratifs de formation ...
Lorsque l'on exerce en tant que formateur, il est conseillé (non obligatoire), d'avoir une comptabilité "logique" séparée du reste (on peut mettre en place une comptabilité analytique) de manière à bien distinguer cette activité ... activité sur laquelle la Préfecture va poser des questions si il y a lieu.
Le secteur de la formation professionnelle a largement évolué depuis plusieurs années maintenant, notamment avec les nouvelles normes qualités rattachées (je vous conseillerais de lire attentivement "Qualiopi" (ex-DataDock) : https://travail-emploi.gouv.fr/referentiel-national-qualite-guide-de-lecture-qualiopi pour vous éviter de mauvaises surprises ...).
L'activité de formation sera-t-elle primaire, secondaire ou tertiaire ... La Préfecture de votre région sera assez "chatouilleuse" sur ce point ... C'est en effet la Préfecture qui, maintenant "grâce" au référentiel qualité "Qualiopi" va examiner de (très) près le nombre d'heures réellement dispensées aux apprenants et qui peut déterminer vos chances de survies dans le domaine (le "dégraissement" des formateurs et/ou des organismes de formations a commencé avec la mise en œuvre de "Qualiopi" depuis le 01/01/2022 ... et ce n'est pas près de s'arrêter, le but étant d'évincer les "petits" au profits des "gros", les parts du gâteau étant plus avantageuses et durant les 3 prochaines années, il va y avoir la "tornade du ménage").
Le référentiel "Qualiopi" a "tendance" à servir de "coupeur de têtes d'OF", lorsque la formation occupe une activité, sur l'année, ayant peu de volumes horaires et/ou peu d'apprenants formés et considère (à tort) que ce n'est donc pas de la qualité, mais uniquement comme "beurre dans les épinards" ... donc, attention, à ne pas sous-estimer les services de l’État (la Préfecture regarde de très près vos chiffres comptables de la formation).
Petite astuce en fonction de l'activité :
Soit vous êtes freelance "OF formateur" (avec la tonne de paperasse qui va avec ... dont Qualiopi) en direct avec le client final (ou un intermédiaire).
Soit vous êtes freelance "OF formateur" et partageur de surcroît : dans ce cas, négociez avec un organisme mandataire de formation, certifié Qualiopi, et qui s'occupera de la partie administrative de vos prestations (y compris la lourdeur Qualiopi), moyennant un service payant (quelques euros) : vous vous concentrerez alors sur vos actions de formation.
Soit vous êtes freelance "OF formateur" et passez par un intermédiaire type ESN ou un "Organisme de Formation Professionnelle" ayant pignon sur rue (pas de nom sur le forum par respect de la netiquette) ... vous serez alors un sous-traitant (prestataire) de formation.
Lors de votre déclaration d'activité de formation ou de la paperasserie administrative, pensez à indiquer le pourcentage (en activité secondaire) de formation (50%).
Quel(s) secteur(s) allez-vous adressé ?
Le secteur public ne se gère pas de la même façon que le secteur privé (en termes de contractualisation, de normes, de qualifications, de qualité, de nombre d'heures, de publics, ...) ?
Comment se dérouleront les formations :
En présentiel dans VOS locaux (normes "ERP" à respecter) ?
En présentiel, dans une salle de location (attention de bien lire le contrat : il y a des pièges à loup où beaucoup "d'imprudents" s'engluent dans la toile de l'araignée) ?
En distanciel, depuis chez vous ? (attention : soit VOUS fournissez votre propre plateforme de formations, soit vous PASSEZ PAR une plateforme tout prête ... de nouveau, il y a des pièges à "nigauds" où beaucoup "d'imprudents" s'engluent dans la toile de l'araignée, pour ceux qui ne lisent pas le contrat), notamment "à qui appartient le compte client apprenant ?" ...
En "Blending" (distanciel + présentiel) ?
En "e-Learning" (attention : soit VOUS fournissez votre propre plateforme de formations, soit vous PASSEZ PAR une plateforme tout prête ... de nouveau, il y a des pièges à "nigauds" où beaucoup "d'imprudents" s'engluent dans la toile de l'araignée, pour ceux qui ne lisent pas le contrat), notamment "à qui appartient le compte client apprenant ?" ...
Préparation des actions de formations :
Vous indiquez vouloir former aux techniques de "Gestion de Projets en mode Agile" ... plusieurs cas de figure :
Soit la formation est délivrée avec un support éditeur "re"(connu).
Soit la formation est délivrée avec vos propres supports (manuel + cahier d'exercices)
-> prendre en compte le temps de fabrication / écriture / relecture / corrections (quasiment jamais pris en compte dans le prix et rejet net de l'acheteur si vous lui soumettez l'idée, sauf si vous négociez finement sur du volume annuel) ainsi que le dépôt (à l'INPI par exemple, en Copyright, TM ou plus simple en horodatage/cachet électronique) de vos créations ... ce qui vous évitera bien des déconvenues ... tordues et coûteuses).
Soit la formation est délivrée avec un support commercial "lambda".
Soit la formation (bien souvent certifiante par l'éditeur) est délivrée avec LA méthodologie et LE(S) support(s) de l'éditeur en question. Dans ce cas, l'intervenant doit être CERTIFIE (et être à jour de ses certifications si il veut continuer à délivrer cette formation en terme de qualité et répondre aux questions des apprenants qui peuvent demander à passer la certification suite à la formation délivrée).
Si vous avez l'âme du combattant, vous pourrez aussi concevoir vos propres formations (certifiantes ou pas) et les faire inscrire/enregistrer (processus assez longuet, parsemé d'embûches mais enrichissant) au "RNCP" (Répertoire National des Certifications Professionnelles) : https://www.francecompetences.fr/ ... ce qui permet entres autres de pouvoir, pour les apprenants, utiliser le CPF par exemple.
Attention au piège suivant :
Les non-anglophones ont une fâcheuse tendance à vouloir "franciser" les formations, dont les supports et ou la présentation ont été rédigés en anglais : pour l'avoir déjà vu à plusieurs reprises et vécu aussi, il faut faire très attention, notamment lorsqu'il s'agit de formations certifiantes, car le trouble peut apparaître chez certains apprenants ... dans de moindres circonstances, les mécontents se feront un malin plaisir à remonter l'information à l'éditeur et à vous "casser la baraque" ....ce qui pour certains organisme est radical : vous devenez "persona non grata" et exit direct.
La tarification :
Soit vous répondez à un AO (Appel d'Offres) : service publique ou sociétés privées - libre à vous de fixer vos tarifs et vos conditions.
Soit vous démarchez le client final (une PME par exemple - avec ou pas un service formation) - libre à vous de fixer vos tarifs et vos conditions.
Soit vous répondez à une demande d'une ESN ou d'un "Gros" organisme de formation : présentez vos tarifs et négociez en tant que prestataire.
La tentation est grande de vouloir "gonfler" un peu les tarifs : toujours vérifier ce qui se faire sur le marché (une petite recherche sur les catalogues des "gros" OF ne sera pas du luxe), cela permet d'orienter et si vous êtes un excellent professionnel (ce que personne ne doute ici), le "petit plus" peut se négocier (avec modération ... car dans ce domaine de formation, vous êtes pléthores ou légions et certains affichent autant de certifications qu'un général de division avec ses plaques de médailles).
Les formations se négocient en Hors Taxes pour la plupart des cas ... et les services de formation sont généralement bien renseignés ... il est assez mal perçu le fait d'avoir essayé de les "empapaouter" et cela peut vous coûter l'image et le billet.
Il n'y a pas de tarification standard : il y a le prix du marché (cf. catalogues des OF) : soit vous être brillant et vous pouvez être "au-dessus", soit un "gugus" veut se faire de la marge sur votre dos (malheureusement, des brebis égarées et galeuses existent aussi dans ce domaine).
Il existe deux modèles :
l'inter-entreprise (avec un risque de "tout-venant") basé sur du volume (salles de 15/20 personnes), avec autant de supports (marges bien malhonnêtes souvent constatées) ... en termes de résultat andragogique de formation, c'est très "relatif" (souvent, l'inter-entreprise, sert pour le passage de la certification à la fin des 5 jours de cours);
l'intra-entreprise (ciblée, aux "petits oignons" du client, précise, pointue) : généralement, peu de personnes à former en même temps (salle de 10 personnes maximum ...par expériences, j'augmente le nombre de groupes, donc la durée totale de la prestation, mais avec 5 à 8 personnes, le résultat est nettement meilleur ... n'oubliez pas que sur une journée (entre 6 et 7 heures, pauses comprises), l'apprenant ne retient REELLEMENT qu'un maximum d'1/3 de ce qu'il aura appris).
Formation inter-entreprise livrée à 2000 euros HT / personne sur 3 jours :
le commercial (qui ne te connait pas) va marger (beaucoup) sur le support de l'éditeur et sur la formation (20 % à 35%), le freelance sera à 1300 € HT/personne.
le commercial (qui te connait un peu) va marger (moins) sur le support de l'éditeur et moins sur la formation (20 % à 25%), le freelance sera à 1500 € HT/personne.
le commercial (qui te connait bien) va marger sur le support de l'éditeur et sur la formation (15 à 20%), le freelance sera à 1600 € HT/personne.
Formation intra-entreprise livrée sur 3 jours : tout dépend du client, du volume, de la spécificité, du formateur (accompagnant), de l'entretien client, ....
Certains organismes jouent la carte du volume d'apprenants (forfaits), d'autres sur le nombre exact (2, 3, 4 5, x), d'autres vont vers le contrat cadre (tarifs négociés à l'année, sur 1 ou plusieurs formations).
Derniers éléments :
Nous sommes des adultes et l'on forme des adultes, nous pratiquons l'andragogie (la pédagogie concerne le monde des enfants ... on va me dire que les "adultes" sont restés parfois ou souvent de "grands enfants").
Les personnes à former ne sont plus des "stagiaires" : ce sont des apprenants.
Le formateur doit être humble, être toujours au top de sa profession, savoir transmettre à travers son andragogie ses compétences et ses connaissances et surtout être à l'écoute des autres sans "raconter sa vie".
En espérant avoir contribué à éclairer quelques lanternes dans le clair-obscur de la formation professionnelle des adultes,
Bien à vous,
Yanolezard.
Réponse postée 19 décembre 2024 21:15
Bonjour "ann-999",
Une des bonnes questions à poser serait "de quoi ai-je envie, dans ce domaine, pour m'épanouir, pour faire mon métier" en lieu et place de "qui donnent envie aux recruteurs" ... car si vous exercez un métier/une fonction qui ne vous plait pas plus que cela et que c'est juste pour "faire envie" aux recruteurs .... je réfléchirais à 2 fois.
Bien à vous,
Yanolezard.
Réponse postée 19 décembre 2024 20:41
Bonjour "Droopyann",
L'andragogie concerne les adultes, la pédagogie concerne les enfants (à moins que l'on ne considère les adultes comme des "grands enfants", dans ce cas, il s'agit d'un autre problème).
Anecdote récente avec un centre de formation :
"Nous vous avons demandé un dossier pédagogique et le document reçu n'en est pas un ... il est écrit "Dossier Andragogique". Merci de bien vouloir rectifier le titre."
Réponse : "Si vous ne savez pas ce qu'est l'andragogie, alors révisez vos connaissances. Cela fait bien des années que je fais des dossiers andragogiques pour les formations en France, et même pour des formations en Europe, depuis 1995. Je pense, au final, que je ne travaillerais pas avec vous, nous ne sommes pas sur la même longueur d'onde (et j'ai bien fait : par un autre moyen détourné, j'ai pu récupérer les conditions tarifaires qu'ils avaient refusé de m'envoyer .... les prix pratiqués étaient du même genre que ceux pratiqués par les "Fossoyeurs de l'Etat" (les fameuses formations "en volumes" pour faire des belles statistiques et montrer que PE/FT savaient former des "tonnes" de demandeurs d'emplois en un temps record, sur les nouvelles technologies comme l'IA, le Big Data, ou la Blockchain en 1 mois.
Il y a encore des formateurs/OF qui n'ont toujours pas été réglés par l'Etat (cela fait maintenant environ 6 ans, pour un paiement annoncé entre 90 à 120 jours), certains de ces formateurs ne sont malheureusement plus là pour en parler (RIP Messieurs/Dames).
67 € : pour certaines actions de formations récurrentes, c'est inclus.
Lorsqu'il y a du spécifique, j'arrive à négocier un peu de temps : c'est ma personne qui fait tout le travail (méritant rétribution) et eux ne font rien, des fois, c'est "Niet, Nada, Rien, Nothing, Nicht, ...
Via l'INPI, il y a plusieurs offres (pour le coût, ça dépend de ce que l'on veut faire : une "trademark", un filigrane, une enveloppe soleau, un horodatage/cachet électronique ..., du volume, du niveau/périmètre juridique que vous voulez faire porter, pour une année ou pour 2, 3, 5 ans).
Si c'est de l'horodatage/cachet avec dépôts à l'APP, c'est de l'ordre de quelques centimes d'euros par document (si vous avez des cahiers d'exercices, ou d'atelier, ... ), cela peut être aussi un dépôt chez un Commissaire de Justice (ex - Huissier), ils ont des offres intéressantes,
L'avantage du cachet/sceau/horodatage en avancé ou qualifié : sa validité partout dans le monde, sa simplicité de mise en oeuvre, les preuves de dépôts ... encore faut-il prendre le bon service.
Pour ma modeste contribution,
Yanolezard.
Salut "Droopyann",
Je vous/te cite : "Pour le fait de devenir formateur en école d'ingé, c'est super intéressant mais plutôt mal payé. Surtout, ça demande un investissement de préparation des cours, généralement non rémunéré. Donc c'est pas simple."
Cela fait approximativement un peu de 15 ans que je pratique la formation en école d'ingénieur et autres du même genre (voire même en Faculté) : cela dépend de nombreux facteurs : si le volume est assuré (noir sur blanc, signé/tamponné), à l'année, je négocie un tarif au forfait, avec quelques ajustements : j'inclus, par exemple, la "location" de certaines de mes certifications/accréditations, pour certaines formations précises, en fonction aussi du nombre de personnes : au-delà d'un certain nombre de trombines et de jolis minois, le tarif n'est pas le même, si apport de matériels spécifiques ... j'arrive à 67 euros TTC de l'heure et c'est plutôt bien, public ou privé.
Si ce sont des formations par des "OF" (organismes de formations), dans ce cas, ce n'est pas la même musique, ni les mêmes attentes, ni les mêmes conditions (exemple : une formation de 3 jours, en cybersécurité stratégique peut se négocier différemment).
Une chose est sûre, par contre et je rejoins votre/ton commentaire : il y a un gros travail de préparation, de conception (à la fois andragogique et "technique", préparation des ateliers, dépôts juridiques des manuels, ...) et si on est "astucieux", on s'arrange pour réintégrer cette partie, lorsqu'une nouvelle demande pointe son nez. "business is business" et il n'y a pas de petite fortune ... 😀
En espérant avoir contribué aux réponses.
Yanolezard.
Réponse postée 15 décembre 2024 21:16
Bonjour "Je suis un pseudo" (il va falloir que je m'habitue à vos changements 😀)
1/ Je rejoins le propos de notre Estimable et Estimé "VincentB_" : juridiquement parlant, un "freelance/indépendant/travailleur-à-façon et autre vacataire"' est un sous-traitant, vis-à-vis du donneur d'ordre.
Je vous cite :
"EDF, Engie, etc, sont des grands comptes et grandes entreprises, mais ne sous-traitent pas, ni pour réaliser leurs produits, ni pour demander une expertise comme les gens comme moi, qui viennent faire des audits de code, des audits de sécurités ect. Ils contactent en direct."
Pas tout-à-fait d'accord avec ce que vous dites : j'ai toute une malle de projets, de produits et d'expertises de "haut-vol" sous-traitées à des ESN (je ne donnerais pas de noms, ni de projets, car je respecte les NDAs et la déontologie).
2/ Ayant travaillé pendant un certain nombre d'années en interne chez "Electricité & Co/Cie", puis en prestations freelance, par la suite, vous seriez surpris du nombre de développeurs "Web" et "Logiciels" portés, soit par des ESN, soit par des cabinets de recrutements, soit par des "nourrissons de tous poils" et j'en passe et des meilleures, il y a aussi des ESN "Dev" qui ont "pignon sur rue" dans certains domaines et des freelances aussi.
Les bons de commandes, je les ai vu bien en clair et j'en vois toujours passer, et des sérieux.
(PS : j'ai "piloté" de nombreux développeurs , non EDF, spécialisés en logiciels embarqués pour des produits quasi conçu et développés à 99 % par les les externes, pendant très longtemps)..., il ne faut oublier que l'informatique est un outil pour eux et ne sont pas des éditeurs de logiciels.
3/ Dans le domaine industriel, EDF possède effectivement quelques équipes Dev internes, mais beaucoup ne le sont pas ... Je connais bon nombre d'ESN, des petites comme des grandes, qui sont présentes depuis des lustres, avec une "armée" de développeurs en tout genre, et je peux dire qu'il y en a des excellents, voire des très bons, qui frisent la "haute altitude" (ce n'est pas la majorité, mais lorsque vous avez un gus, en face de vous, capable de vous concevoir, développer et programmer un analyseur de spectre logiciel, "en se morfalant un kouign-amann pour 6, en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire", on change un peu de discours).
Oui, quand il ne peuvent pas faire autrement, ils passent par le "marché parallèle" (en direct, avec les freelances). Et pour respecter un certain nombre de règles et de processus, la tendance "Direct Free" est à la baisse et même si les "pointures" sont là pour les accompagner, ils doivent passer par un "chausseur" pour des questions notamment d'interchangeabilité juridique ...(si vous êtes aux "abonnés absents" et que vous avez une place importante dans la chaîne, le projet, lui, ne s'arrête pas et parfois, ça peut faire mal).
Bien cordialement,
Yanolezard.