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yanolezard

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Réponse postée 15 mars 2024 18:07

Bonjour "Juba-II",

L'IA Générative (ou déGénérative, c'est selon) prend de l'ampleur, dans beaucoup de secteurs, avec des mythes et des réalités et toutes ne sont pas bonnes à dire ou à entendre. Les médias en font des "gorges déployées", à tout va, en déclamant souvent des inepties ... ce ne sont que des journalistes ... cela dit certain(e)s sortent du lot, heureusuement.

Pour information, il existe environ un bonne cinquantaine d'outils de type "IA générative", dont quelques-unes un peu connues : ChatGPT, character.ai, Google Bard, Poe, QuillBot, PhotoRoom, CivitAI, Midjourney, Hugging Face, Perplexity, Mistral-AI, ...

Je navigue dans mes secteurs préférés (LegalTech, SecureTech, ComplianceTech) et certains projets (en production) utilisent déjà de l'IA Générative :

  • soit intégrées avec des API (ChatGPT, MistralAI, Bard, Dall-E),

  • soit par développement pur et dur de modèles et d'algorithmes (souvent inspirées de l'existant)

  • soit interfacées avec des assistants "maison" ou issus de solutions externes.

Rédaction de contrats (juridique, ventes, différents documents notariaux, ), traitements de systèmes complexes en cyber (analyses pour les SOC, les SIEM), détection de "faux" en Propriété Intellectuelle (notamment pour la profession des commissaires-priseurs et des agences de photographes), outillages "nocode" pour les juristes-codeurs ...

Ce n'est que le début : les langages employés (Python, Java, R, Javascript, Go, C++, Julia, Scala, Ruby, MATLAB, Octave, SAS ...) sur les 700 langages qui existent en développement.

En dernier lieu, je travaille sur un sujet antédiluvien : utiliser l'IA Générative pour analyser les "dumps errors" les plus fréquents dans les programmes Cobol, Fortran et Forth, pour en tirer certains enseignements et ce, pour un client industriel français ... sujet fort intéressant.

Bien que ce soit relativement jeune (quoi que l'IA Générative date de 2012 environ), outre les aspects purement techniques, il y a encore de nombreuses zone d'ombres à éclaircir : éthiques, juridiques, pénales, risques, conformités, ... sur lesquelles je travaille régulièrement avec différentes instances publiques et privées.

J'espère que ma modeste contribution aura servi à éclairer quelques lanternes.

Bien à vous,

Yanolezard

Réponse postée 14 mars 2024 18:33

Bonjour " Free-Worker-805739 ",

Tout le mode veut travailler dans l'écosystème de la cybersécurité ... souvent avec un seul but : gagner un max de pognon ... C'est un des seuls secteurs qui "recrute" ou qui "aspire/inspire" des prestations et comme "c'est à la mode" ...

Néanmoins, il y a beaucoup de déconvenues et d'éconduit(e)s car beaucoup de "SOC" (Security Operation Center) sont installés et minés par les prestations offshore et nearshore, donc gros volumes de "bras", pas chers avec un turnover assez monstrueux car ce n'est pas de tout repos.

Une dernière petite chose et qui a son importance : avec les nouvelles directives (comme NISv2), règlementations diverses et autres joyeusetés à venir (et il va arriver dans quelques temps un petit paquet d'emmer......ments bien comme il faut), la "donne" change.

Avant, dans l'écosystème de la sécurité (et je ne parle même pas de la zone cyber), les responsabilités étaient entièrement portées par la Direction Générale (le "Boss"), la clique d'en-dessous (CISO/RSSI/RSI) pouvait se faire "tirer ou couper" les oreilles en pointe (comme pour les dobermans ... pauvres bêtes et c'est puni par la loi ...) mais rien ne pouvait leur arriver .. au pire se faire"virer" (et dans certains cas, c'était une très bonne solution).

Maintenant, avec les nouvelle règlementations, ce n'est plus la même musique et l'ambiance n'est plus la même ... à tel point que cela ressemble au schéma RGPD : la responsabilité est portée aussi par la "clique du dessous" et cela peut aller jusqu'au PENAL .... Certains CISO/RSSI/RSI (internes ou externes) commencent à se préparer des "valises" pour aller voir ailleurs si l'herbe est moins goûtue.

Exemple : en cas de cyberattaques réussies et qu'il est "facile" de prouver que ces "messieurs de la sécurité" y sont pour quelque chose ... le côté "lit de tôle sur pieds scellés" se rapproche dangereusement et la conscience de certains s'en trouve "écorchée" voire grandement égratignée, car ce sera désormais inscrit dans le casier judiciaire ... Le Directeur pourra aller "en taule" accompagné de sa garde rapprochée ou de son "conseiller à la sécurité". Les CISO/RSSI/RSI de transition (managers pour la plupart) sont "logés exactement à la même enseigne" car contrairement à ce que beaucoup pensent, c'est qu'il y a de plus en plus de contrats de prestation avec obligation de moyens ET de RESULTATS, à ce niveau.

La "manne" de la "maille" sécurité commencent à faiblir car, à part des kamikazes comme "bibi", personne n'est prêt à "tenter sa chance" à la "roulette russe" et comme le disait si bien Mr Garcimore : "Des fois, ça marche .. Hi hi ... des fois, ça marche pas !!) ... je précise que je suis dans le milieu du triptyque (sûeté/sécurité/juridique), civil et militaire de réserve, depuis plus de 40 ans et des "vertes, des pas et des bien mures voire des blêtes, j'en ai vu et j'en verrais jusqu'à la fin) ... c'est ce qui anime mon côté "balancier de la Boîte à Coucou".

La sécurité et la cybersécurité sont remplies de choses totalement surfaites, de contes et de légendes urbaines, de pièges de toutes sortes (à loup, à renard, à lapin, à grenouille, et même à araignée), de naïveté, d'ignorances. Il y a des des codes à décoder et pas toujours facile de s'y retrouver.

Je ne noircis pas le "tableau" ... je remets juste la "balle au centre" de manière pragmatique et surtout réaliste, sans obstruer les trous de lumières et d'air mécanisé.

Pour s'y retrouver :

La surveillance du système d’information d’une entreprise incombe à l’analyste SOC (Security Operation Center). Ce professionnel de l’informatique est en mesure de détecter toutes activités malveillantes ou suspectes qui peuvent impacter sur la sécurité du SI de cette dernière.

Je vous conseillerais de regarder à cette endroit car il s'agit d'une description tout-à-fait juste du métier de l'analyste SOC : https://www.ib-formation.fr/fiches-metiers/analyst-soc (ce que je vois tous les jours, ce sont des équipes de toutes tailles, de "l'abeille travailleuse" à l'essaim en passant par la ruche ... la plupart ne sont pas opérationnels, les connaissances, les compétences et les expertises sont très diffuses pour certain(e)s, il n'y a pas de place pour les "visiteurs", les "glandeurs" et les "traines-savates". Pour être "vraiment" compétitif sur les marchés du SOC, il faut à minima 5 ans de bon et loyaux services et encore, la plupart des "SOC" (je parle humain, même si l'IA pourrait/commence timidement une aide), sont "placés" sur un rôle/position de "commis/marmiton" (en hôtellerie/restauration : celui qui sort les poubelles et fait la "plonge"), histoire de se "faire la main" et sur qui on "tombe" souvent (un fait exprès) : comprendre qu'il est difficile de "maîtriser" toutes les fonctions/tâches d'un profil SOC et sera toujours rattaché à une "hiérarchie" (CDI/freelance n'en déplaise à certains). Ce type de poste comporte souvent des astreintes, des week-ends, des horaires décalés ... vu qu'un Security Operation Center ne s'arrête ...jamais de fonctionner : il s'agit de "l'Oeil" et des "Oreilles" bienveillants qui surveillent, alertent, déclenchent, gèrent les crises de bout-en-bout, posent des rustines et des banderilles ... car la sécurité n'est pas que défensive, elle peut être offensive, judiciaire, pénale, investigative (forensic), légale (comme la morgue numérique et l'analyse post-mortem), mais tout cela demande des responsabilités que tout le monde, encore une fois, n'est pas prêt à supporter.

Une dernière chose : les TJM des Analystes. SOC, ne sont pas mirobolants (avec ou sans crise) vu la quantité et la qualité demandées car la concurrence est rude. Le métier d'Analyste SOC est souvent confondu avec le Consultant Expert CyberSécurité car de nombres tâches se recoupent.

En espérant avoir contribué à éclairer quelques-unes de vos lanternes,

Bien à vous,

Yanolezard.

Je vous remercie tous pour vos retours constructifs.

Je comprends que les profils des testeurs ne sont pas très prisés et sous payé même par rapport au Dev...

Maintenant ce qui me stresse, c'est que je viens de me rendre compte que la carrière du testeur est plus compliqué pour évoluer et trouver des missions/Postes très bien payé comparé aux autres voies...

Mon seul but à mon âge est de capitaliser au maximum sur mes compétences et faire la transition vers un domaine plus porteur via de l'autoformation... Le Dev web/App, Admin Sys ou Cybersecu type Analyste SoC...

J'appréhende vraiment cette transition car je n'ai pas envie de faire le mauvais choix encore... Techniquement je suis assez doué (dev embarqué, c/c++, python, api, tests, mesures, Spec, et tout les concepts Scrum/Agile....etc avec des compétences techniques et managerial, je sais faire plein de choses ce qui me complique encore la tâche car à force de connaitre pleins de trucs on est spécialiste de rien malheureusement....

Je suis entrain de passer des certif ISTQB (Test Manager & Tester Foundation), PSM1 (Scrum) et quelques formations en project management...

Donc, pour un ingénieur avec 7ans d'expérience et 33 balets quel serait la meilleure voie ? le meilleur choix à faire pour pouvoir partir en Freelance au bout de 2ans maxi.

Cybersecu/Analyste SoC

Product Owner

Autres voies?!!

Je vous remercie.

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Réponse postée 11 mars 2024 23:54

Bonjour "Free-Worker-676614",

Je m'occupe actuellement, dans l'une de mes activités (architecte / Dir. Programme SAP industriel) où il faut "penser comme SAP" (suivre la méthodologie de projets SAP, sinon pas de support), d'un groupe de "SAP Siders" (comprendre des gens F/H, domaines métiers, fonctionnels, applicatifs, développements, techniques, supports, formations, projets ... en environnement SAP OnPrem / Cloud, de tous âges, provenances, expériences avec ou sans certifications), pour un client industriel à la fois susceptible, "soupe-au-lait", sensible et délicat.

Elles/ils ont des périmètres et des modules très distincts :

MM. (Material Management), PP (Production Planning), LES (gestion des transports entrants/sortants), SD (Sales & Distribution), WM (Entrepôts), PS (Projets), QM (Quality Management), PM (Plan & Mantenance), CS (Customer Services), PLM (Product Life-Cycle Management), FI (Financial), CO (Controlling), TR (Treasury), IM (Investissements Management), CATS (Cross Application TimeSheet), BW (Business Information Warehouse), HR (Human Resources), CRM, BASIS (technical installation and resources management), ABAP (Development and custom), ... des modules SAP et des sous-domaines SAP ... il y en a une petite "palanquée" ... en fonction de leurs affectations (SAP R3, SAP ECC, MySAP, ...)

On trouve beaucoup (trop) de spécialistes "FI/CO/SD/MM/PP/PM" (en France, les TJM ne sont pas mirobolants), à l'inverse les profils "HR, CRM, CATS, BW, CS, QM" ne sont pas légion ... Pour un BA (Business Analyst), effectivement le bloc traditionnel "FI/CO" serait à compléter par le module "TR" et dans ce cas on couvre une grosse partie du boulot, et il serait judicieux d'y adjoindre le module "BW" pour être complet.

Il faut un certain temps et un temps certain pour comprendre finement chaque module SAP et ses (sous)processus, quant à "maîtriser" ou être l'Expert de tel ou tel module, bien de "l'eau coulera sous les ponts" : celles/ceux qui sont experts certifiés sur plus de 2 modules SAP se comptent sur les doigts des 2 mains. Attention : les certifications SAP n'ont pas de communes mesures avec les autres certifications types Microsoft .. : il y a certes des QCM (Questionnaires à Choix Multiples), mais aussi des questionnaires adaptatifs et pour certains, un passage par un "proctor" (évaluations techniques/fonctionnelles sur 1 week-end ou sur 2 jours directement chez SAP en Allemagne, où la langue officielle de l'examen est l'allemand et non l'anglais comme on pourrait le penser (avec le temps, ils ont fini par comprendre que l'anglais leur permettait d'avoir plus de monde à recevoir) ... à noter qu'un "séjour" de certification chez SAP n'est pas gratuit car tout est à votre charge (transports, hôtel, repas, doliprane, certifications, etc.)

Un petit détail important : en cas de passage de certification chez SAP en Allemagne, il faut savoir qu'en cas d'échec, il ne vous sera pas autorisé de la repasser la.même année, considérant qu'il vous faut plus de temps pour bien répondre aux questions et que vous devre ressortir une nouvelle fois la CB.

Petit avantage SAP, si vous passez par un centre de formation agréé et certifié SAP, vous aurez accès aux ressources gratuites du portail d'enseignement SAP et là, vous trouverez tous les modules SAP et vous pourrez même passer, après inscriptions préalables, des certifications (online avec un "proctor" ou dans un centre "Pearson Vue"). Il s'agit là souvent de certifications dites "fundamental" ou "foundation", attestant que vous avez compris, avec un certain niveau de détails, comment fonctionne le module en question.

Vous pouvez passer un maximum de 7 fois la même certification en cas d'échec : au-delà, SAP considère que vous n'êtes pas le "good guy" du module (payant à chaque "voucher" - coupon - de certification).

A noter également que les certifications SAP ont une durée de vie limitée dans le temps (temps largement différent des autres éditeurs à certifications, en moyenne 3 ans, chez MS, compter 18 mois car la durée commerciale d'un produit est de 18 mois, mais la plupart du support monte à 3 ans) => ce qui signifie que vous devrez de nouveau passer une certification de mise à niveau pour le module concerné.

Il y a quelques années, le renouvellement des certifications SAP s'effectuait à chaque grosse évolution d'architectures des modules (j'ai vu près de 8 à 10 ans pour certaines, car les impacts étaient importants selon le module concerné), maintenant, avec les évolutions S4/HANA, le Cloud, les développements, l'IA ... les renouvellements de certifications se font de plus-en-plus rapprochés (3 ans à minima).

Faire une formation + un passage de certification dans la foulée me laisse toujours perplexe : "rien ne sert de courir, il faut partir à point" et se faire "mentorer" par un "ancien" est toujours plus bénéfique et enrichissant : la connaissance ne vaut que si elle est partagée.

De plus, pour certaines entreprises, la certification ne vous apportera pas obligatoirement un meilleur TJM car ce que l'on demande à un expert "SAP Sider", c'est d'être opérationnel et de démontrer que vous êtes l'Homme/la Femme de la situation, même en cas de crises à forts enjeux financiers.

En résumé (vis-à-vis de mes maigres expériences SAP R3/ECC/MySAP ... environ 10 ans) :

  • C'est un investissement certain.

  • BA = un bon type de profil dans ce que vous visez à conditions : FI/CO/TR/BW

  • Formations obligatoires en Centre de Formation certifié SAP (j'insiste bien là-dessus)

  • Expériences BA + formations validées = un bon début ( TJM à négocier)

  • Certifications : à passer avec l'expérience acquise lors de missions chez les clients (sinon, cela ne vaut pas grand chose : 5 jours de cours et 1 certif : "Ouarf ! ou MdR ! WTF ! pour certains clients).

En espérant avoir contribué à éclairer quelques-unes de vos lanternes,

Bien à vous,

Yanolezard.

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Réponse postée 8 mars 2024 18:20

Bonjour "PSWARM",

"la réalité est que les techs ne veulent pas renverser la tendance, par flemme ou par ignorance" : peut-être l'ensemble, à mon humble avis.

Bien à vous,

Yanolezard.

Bonjour

Merci de votre réponse riche et détaillée, on partage bien le même constat, mais la réalité est que les techs ne veulent pas renverser la tendance, par flemme ou par ignorance.

Ce que je propose à mes commerciaux, c'est 5 % par mission et 5 % si référencement chez le client.
Mon groupement compte 15 membres actuellement, mais le partenariat avec les commerciaux sont dures à négocier en volumes

PSWARM.COM

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Réponse postée 7 mars 2024 21:04

Bonjour Camille,

"¨Prudence est Mère de sagesse", ce dicton résume bien vos décisions.

Bien à vous,

Yanolezard

Bonjour Camille,

Pour la mutuelle, si cela fait plus d'un an que vous êtes assurée, vous pouvez résilier quand vous le souhaitez. C'est la loi 2019-733 du 14 juillet 2019 (https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000038766567/)
A noter que vous pouvez aussi demander à l'employeur de ne pas prendre la complémentaire qu'il propose, sous réserve de prouver que vous avez bien une couverture par ailleurs. Vous pouvez faire ça de manière temporaire, la première année par exemple, le temps de valider la période d'essai.
Attention aussi aux carences. Par exemple, certaines mutuelles ne prennent en charge les frais dentaires qu'au bout de 6 mois ou 1 an de cotisation. Si vous avez des soins prévus à court terme, il faut bien regarder.
Vous pouvez aussi, comme évoqué dans un autre fil, prendre les 2 en parallèle et utiliser l'une des 2 en sur-complémentaires. Tout ce qui reste à charge de la première mutuelle peut être pris en charge par la deuxième.

Plus généralement, ça peut être intéressant d'attendre quelques mois avant de fermer votre structure, pour être sûre que tout se passe bien avec le CDI. Ca évite de devoir tout refaire si vous rebasculer du côté obscur 😅 (vous l'évoquez dans le commentaire précédent d'ailleurs)

Pour le reste, je crois que toutes les réponses ont été données.

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Réponse postée 7 mars 2024 21:00

Bonjour "Free-Worker-258893",

Bravo pour votre pugnacité et pour ce témoignage de parcours. Comme aurait aimé le rappeler Jean de la Fontaine (en arrangeant un peu les mots) "Et si votre ramage ressemble à votre plumage, alors vous êtes l'hôte de votre profession".

En tout cas, cela me fait plaisir de voir que l'écosystème numérique commence à être "envahi" par la gent féminine, dans de nombreuses activités car vous êtes nos complémentaires.

Je milite pour l'inclusion des femmes dans l'informatique, au sens large (des métiers/professions aux salaires), depuis la fin des années 90 ... petit-à-petit, l'oiseau fait son nid et je veille à ce qu'aucun "coucou" ne réoccupe une place déjà prise.

J'ai déjà été employeur et à l'époque, H ou F, à connaissances/compétences/diplômes/expériences égales, avaient le même salaire et personne ne grinçait des dents.

Et dans les nouveaux écosystèmes de l'entreprenariat au féminin, je suis toujours avec d'autres (des femmes et/ou des hommes) un militant acharné ... à tel point que notre "Ami Google" m'a octroyé des heures (rémunérées au forfait) de découvertes de "coding", dans les locaux de ma région, pour initier la jeunesse féminine (6 à 17 ans) au "NoCode éducatif" (et ça tombait bien, car je produis du "NoCode" depuis environ 40 ans ... j'ai créé et je créée toujours de tels outils "propres" en sortie de codes) ... Le produit "Scratch" ou "GDevelop" sont superbes pour cela alliés à la robotique éducative et créative.

En tout cas, félicitations et "never give up" dans votre profession/spécialité (le "Front" n'est pas ma tasse de thé !)

Bien à vous,

Yanolezard

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Réponse postée 7 mars 2024 20:31

Bonjour "PSWARM",

Lorsque j'étais adhérent "pillier" du "Munci" (pour ceux qui ne connaîtraient pas :

Depuis 2003, le "MUNCI" est l’unique association professionnelle en France réunissant les membres physiques (salariés, indépendants, demandeurs d’emploi) des professions de l’informatique, du web et des télécoms (plus généralement des professions relatives aux TIC) afin, d’une part, de participer à l’étude et à la défense de leurs intérêts moraux et professionnels, de leurs droits et de leur promotion sociale, d’autre part, de leur apporter informations et conseils utiles à leur vie professionnelle. ....... Au mois de septembre 2011, l’association fédère environ 2300 membres : 60% de salariés, 20% d’indépendants, 20% de demandeurs d’emploi.

Notre crédo : Réunir, fédérer et représenter l’ensemble des professionnels de l’informatique (appelés consultants) offrant des prestations dans les technologies de l’information pour le compte de clients; favoriser la promotion à d’un code de déontologie, participer à la défense des intérêts des professions concernées, favoriser enfin l’information, le dialogue et la mise en relation entre ses membres et ses partenaires.

Le "MUNCI" se mobilise régulièrement sur les sujets socioprofessionnels, économiques et réglementaires liés à l’exercice de nos professions (études, lobbying, interventions dans la presse, auprès des institutions et des pouvoirs publics...)

l'on discutait déjà de ces sujets ... 2003 ...2024, rien n'a changé ... faute de nombreuses choses et autres dissensions, nous nous sommes éteints (mis en sommeil très prolongés) tous seuls, comme des "Grands".

Pour avoir déjà monté quelques structures de ce type il y a quelques années (sous formes associatives 1901), les modèles ne sont pas si simples.

  • En fonction des secteurs / domaines d'activités : on ne négocie pas de la même manière avec les acteurs publics / privés / SEM

  • En fonction des sujet amenés : AO nationaux / AO Européens (obligatoires même pour des prestations 100% françaises)

  • En fonction des prestataires / sous-traitants / "nourrissons" : "coquilles vides" versus "bol plein"

  • En fonction des profils : du "Dev" au "Manager de Transition", on n'est pas sur le même terrain de chasse.

  • En fonction des contextes (implantations géographiques : IDF, Province, ... tout le monde a un avis partagé, mais la réalité du terrain nous rattrape)

  • En fonction des négociateurs rencontrés : Direction Générale, DAF, Achats, Centrales (façon Grande-Distribution), Plateforme (façon Ferroviaire)

  • En fonction de la géopolitique et j'en passe et des meilleures.

Tout le monde râlait sur les "SSII" (certaines étaient des "marchands de viande", voire même des "maquignons"), aujourd'hui, c'est au tour des "ESN", des cabinets de "placement"/recrutement", des "Head Hunters (aussi bien pour le gibier Free qu'Employé), des "Nourrissons" (toujours prêts à gratter au gâteau sans rien faire de leurs 10 doigts mas réclamant un dû car leurs noms sont cités sur une ligne du contrat ou ayant participé à la partie de pêche à la ligne) : en monnaie sonnante et trébuchante dans les escarcelles ou en pourcentage pour les (rétrocommissions) ...

Pour avoir fait partie, à un moment donné de mon existence, de la "mauvaise famille", je peux vous assurer que les journées étaient bien copieusement occupées et que la marge, la commission ou le pourcentage n'était pas du luxe .. contrairement à ce que beaucoup auraient tendance à croire et que cela va bien au-delà de la simple "facture à créer par mois". Toutes celles et ceux qui ne sont pas passé(e)s par ce chemin parlent pour ne rien dire ... et on peut "friser" le burnout, pour des petites structures de gestion.

Les négociations de contrats (et de marges, de commissions, d'apports d'affaires) ont toujours existé : malheureusement, il y a eu et il y a toujours des "invertébrés galeux" dans ce milieu et ce n'est pas faute d'avoir tenté de les évincer ou de les éliminer par tous les moyens légaux existants en France ... et quand on essaie de "contourner" le système par une voie moins propre (montage de sociétés in/on/near/off pour revenir sous un autre nom sans que les Greffes ou autres instances de la même teneur ne s'en aperçoive), il y a du sport (et j'en connais un certain rayon du temps où j'exerçais une autre profession plus bicolore)..

Au-delà de ces considérations, il y a la transparence, l'éthique des affaires, les savoirs "être, vivre, faire", la déontologie professionnelle (la majorité des donneurs d'ordre - les clients - n'en ont que faire et ils ont d'autres "chats à fouetter" : ce qui les intéresse uniquement : combien ça va me coûter au final.

Ils n'ont que faire des atermoiements des ESN et des freelances dont ils moquent royalement : nous ne sommes que de la "chair à canon" que vous mettrez à la benne une fois votre projet "manu militari" terminé (j'ai des centaines de brèves de couloir de DSI/Achats/DAF ..sur ces sujets).

Certaines "ESN" ou autres, ayant "pignon sur rue", n'hésitent pas à t'empapaouter de 30 ou 35 % et si vous n'êtes pas contents de votre sort, la porte de sortie ou de l'avion est grande ouverte, mais sans parachute et si vous songez à "montrer les crocs", ils envoient une armée de cerbères vous découper au scalpel devant une instance juridico-pénalo-administrative et tout le monde n'est pas prêt à ce genre de combat rapproché.

Pour être honnête, soit :

  • on résonne en "fixe" => quelle que soit la mission => 50 €/jour

  • on résonne en "commission" : 5 à 8 % sans dépasser 10 % (ce qui limite la chaine des nourrissons)

Je prends mon cas de négociations :

  • Si l'ESN ou autre est transparente : on met le "paquet" sur la table, question de confiance, sinon, je passe mon chemin

  • Si je suis en apporteur d'affaires : 5 à 8 % sans dépasser 10 % (question d'éthique personnelle) et cela fait des années que je pratique et que cela convient parfaitement à tout le monde, du moins à ma "garde rapprochée" et à mes clients) .

En espérant avoir contribué à éclairer quelques lanternes dans ce clair-obscur.

Bien à vous toutes et tous,

Yanolezard

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Réponse postée 28 février 2024 20:35

Bonjour à toutes et à tous,

En fait, cela dépend : durant toutes ces années écoulées, il m'est arrivé assez souvent d'effectuer des missions très courtes (quelques heures, demi-journée, journée ou quelques journées discontinues ou pas dans une semaine) et si il fallait que je les compte toutes, je serais encore à "Ouarzazate".

Dans mes différents CV, je garde toujours une page R/V pour les mentionner, avec un contexte, une problématique, une analyse, une action : 4 lignes, voire 6 maxi lorsque c'est un peu "rugueux ou trapu/poilu".

Certains "nourrissons" (SSII, ESN, Cabinets, Rabatteurs, Marchands de viande ou trappeurs), sont souvent surpris, voire parfois médusé ou bien encore ébahi (ça arrive), d'autres n'ont "ni chaud, ni froid" et d'autres encore sont fébriles, voire sur la défensive, inquiets : certains m'avait surnommé "le mercenaire" ... Dans ma région, on me connaissait sous ce nom charmant ou de temps à autre, on m'appelait aussi "Red Adair' (le pompier volant).

Que ce soit des microentreprise, des TPI/TPE/PMI/PME/ETI ou grandes organisations, j'ai rarement vu ou perçu des attitudes négatives, mais plutôt des demandes, des précisions : "pourquoi 3 jours ? C'est curieux, vous faites 100 km en pleine nuit pour "appuyer sur un bouton" ou pour dispenser une bonne pratique à une personne ou à aider/accompagner une astreinte qui ne s'en sort pas ... Pourquoi 4 heures ? (parce que c'est l'heure du 'BN'), parce que j'ai estimé qu'il fallait 4 heures pour remettre la chaîne de production en route et éviter de faire perdre 100.000 euros de CA, à cause d'un point d'arrêt qui traîne dans un code source ... ou d'une boucle infinie orpheline et fantôme qui "beurre ou tartine" des logs joyeusement sur les 6 To d'une baie NAS de production en 2 coups de cuillère à pot. .... et que ça valait un trésor à 4 chiffres.

Certains clients m'ont recalé à cause de ces missions "short" ... pas grave ... un jour, vous reviendrez me voir ... et ce qui se passait souvent, sachant que j'avais (et que j'ai toujours) des compétences introuvables ailleurs sur des systèmes "critiques" ... à pas trop cher.

Les goûts et les couleurs ... toujours l'éternel débat ... "Nobody is perfect" ... les clients pas plus que les freelances.

Bien à vous toutes et tous,

Yanolezard

J'ai eu des échos bien différents de la part d'ESN qui me disaient qu'ils aimaient mon profil car aucune de mes mission n'avaient duré 3 ou 6 mois (mon profil n'est pas non plus propice à de la courte durée...). Ces ESN m'expliquaient que les clients avaient peur des freelance qui cumulaient les petites missions. Pourtant le rôle d'un freelance est de répondre à un besoin temporaire et non de remplacer un salarié. Je ne saurais dire si ces remarques d'ESN étaient vraies car n'ayant jamais eu de missions de très courtes durées, je n'y ai jamais été confrontée.

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Réponse postée 28 février 2024 19:39

Bonjour "ideal123",

De mon point de vue, cela ne ferait qu'ajouter un produit de plus à une pléthore déjà existante, surtout si les fonctionnalités sont limitées ou limitatives.

A moins que votre produit soit compatible avec la règlementation de la facture électronique ou avec des monnaies numériques, qu'elle dispose d'API ouvertes pour s'interconnecter à d'autres écosystèmes, le tout sécurisé, normé, règlementé, que l'on puisse avoir un peu d'analytique.

L'imagination n'a pas de limite... mais un produit "vide" n'a que peu de chance de survivre dans un monde où l'on veut du "gratuit" et qui "fait le café".

Bien cordialement,

Yanolezard.

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Réponse postée 28 février 2024 19:27

Bonjour "ideal123",

Entre ce que l'on imagine et la réalité du terrain ou des affaires, il y a souvent un vide abyssal. En France, on ne va pas jouer sur les mots : délégation de prestations, sous-traitance, etc ... tout cela est du pareil au même ou "kif-kif bourricot"

Vous l'indiquez : " de mon point de vu ça se résume simplement à l'externalisation de certaines tâches".

Dans ce cas, puisque c'est aussi simple que cela, pas de problème ... mais prenez garde à bien border les différentes lignes administratives de tous les "sous-traitants" car le jour où cela va "chatouiller" ... on pourra compter les œufs brouillés (si toutefois, ils sont encore frais).

Et c'est d'ailleurs pour cela que j'ai arrêté de travailler avec les "travailleurs offshore et nearshore" (j'applique un vieux proverbe : "chat échaudé craint l'eau froide"). C'est comme pour le poker : vous jouez, vous gagnez ... jusque-là, tout va bien ... et le jour où ça dérape (pour "x" ou "y" raison, même pour une broutille, financière ou pas) et que vous commencez à perdre ... comme disait une de mes feux grands-mères "lorsque la bouillie sent le brûlé, c'est souvent trop tard pour récupérer le fond de la casserole".

In fine, assurez bien vos arrières ... dans tous les sens du terme et en parlant assurances, avez-vous regardé de ce côté, histoire de ne rien oublier ?

C'est tout à votre honneur de vouloir "aider" les autres, mais "deux précautions valent mieux qu'une".

Bien à vous,

Yanolezard.

Je me suis peut-être mal expliqué.

Il s'agit bien d'une agence et non d'une plateforme d'agence. Il faut voir cela plus comme si un Freelance chargé de développer un site web, fait appel à un Designer pour la maquette et lui il prend en charge que la partie développement. Ou si il préfère s'occuper que du back-end, il externalise le front-end tout en étant chargé de l'ensemble du projet.

Je n'arrive pas trop à comprendre toutes ces difficultés légales (avocats, sanctions etc), de mon point de vu ca se résume simplement à l'externalisation de certaines tâches. Un peu comme si une entreprise dans le bâtiment pour un projet X elle préfère faire monter les fenêtre par une autre entreprise. Elle reste "garant" du projet mais elle a délégué une partie du projet.

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Réponse postée 28 février 2024 18:46

Bonjour "Free-Worker-802115" (un pseudo, c'est toujours plus simple et plus convivial 😃)

Pour les "ignares" comme moi de ce domaine, une formation "SMMA" (Social Media Marketing Agency) ou en à peu près bon français : "Agence Marketing des Médias Sociaux". En plus clair : agence qui offre des services et conseils en marketing appliqués aux réseaux sociaux.

PS : il y a certes formations et formations et la somme indiquée dans votre message de base ne me semble pas exagérée (1500 € pour 40 heures de cours vidéos plus accès à une pléthore d'outillage et beaucoup d'autres choses, du support, etc...).

En faisant une simple recherche sur votre sujet, il y a un bon nombre d'avis positifs.

Une fois ce "petit point de détail" éclairci, peut-être y-aura-t-il d'estimables éclaireurs ou éclairés ou experts qui pourront vous répondre de manière pertinente ?

Comme on le dit souvent : "Prudence est mère de sagesse"

Bien cordialement,

Yanolezard

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Réponse postée 28 février 2024 00:56

Bonjour "RedUSA",

" Copain du globe " : pour ne pas citer " Google".

Dans la région où j'habite, il y a une CCI et un institut franco-américain, ce qui a grandement facilité les affaires.

Bien à vous,

Yanolezard.

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Réponse postée 27 février 2024 20:56

Bonjour "ideal123",

Mes retours d'expériences et un avis, parmi tant d'autres.

Il y a pas mal de personnages dans l'histoire qui ont tenté l'aventure et ... qui en sont revenus, des petits (comme vous) et des plus gros (que je ne nommerais pas, ils sont déjà trop connus pour ce genre de montage).

Les pays, soi-disant attractifs pour le développement : Malaisie, Vietnam, Pakistan, Maurice, .... pendant que l'on y est, on peut ajouter Wallis & Futuna, Mayotte, ...

Il fut un temps, lorsque j'étais employeur (personne n'est parfait) et que je faisais du développement (le Web, en était à ses prémisses), j'employais aussi des salariés, je faisais prester des "travailleurs à façon" (ancien dénomination des indépendants/freelance), des vacataires ... en France et j'avais un point d'honneur à rester en France et à faire "travailler" des individus français. De toutes façons, en ces temps, il n'y avait pas de dérogations ou d'accréditations spéciales pour les "travailleurs étrangers" s'occupant de clients "sensibles".

Il fut également un temps où j'ai constitué des "comités de freelances" pour négocier des affaires, pour avoir un portefeuille de clients, pour faire connaître notre statut, nos valeurs, notre éthique, nos façons de voir les choses, nos savoirs (être, vivre), nos expertises, compétences, connaissances, le tout en restant en France, à des prix/coûts très raisonnables ... Déjà, la partie administrative n'était pas aussi fournie que maintenant.

Votre concept peut fonctionner à condition d'être ultra-transparent à tous les niveaux et je peux vous assurer qu'au niveau règlementaire, juridique et contrat, il y a intérêt à être "aussi clair comme de l'eau de roche" et ce, à tous les étages, car tous ces pays "offshore" sont loin d'être "blancs comme neige" et qu'à ce sujet, il y a de la jurisprudence, des jugements de tribunaux "à l'emporte-pièce" :

Pas plus tard que ce jour, un ami de longue date, à qui j'avais expressément demandé de renoncer à monter ce genre d’imbroglio, vient de se faire condamner de manière sévère en différents endroits de la planète, pour une histoire de contrats, avec une législation mal traduite pour certains et bien traduite pour d'autres, et ce, malgré qu'il se soit adossé à un cabinet d'avocats bien connu de la place - et dont je tairais le nom par déontologie professionnelle vis-à-vis de mes anciens confrères/consœurs et des autres. Mais, il a voulu aller sur un terrain où l'herbe semblait être plus verte et plus relevée, tout cela par goût du lucre et de l'argent. Néanmoins, il reste mon ami et cela va lui coûter très ... très ... très cher : dans certains pays, il n'est pas question de "faire appel" d'un jugement ou d'une décision (parfois, ce n'est même pas possible car inexistant dans leurs codes de Droit).

De nos jours, il est facile en "3 clics" de "monter une affaire" avec une connaissance car si cela change de couleur ou "tourne au vinaigre", votre "connaissance" aura déjà mis le cap ailleurs, car dans tous les cas, celui qui sera "enquiquiné" sera toujours le même et ce moment, les relations avec les pays cités, ne sont pas "au beau fixe" avec la France sur différents points d'achoppement.

Après, libre à vous de tenter "la marmite", mais pensez-bien à contrôler la provenance de vos ingrédients et leurs dates de péremptions, sans quoi la soupe pourrait se transformer en "soupe à la grimace". Et même les plus imposants se font avoir, mais se gardent bien de le "déclamer haut et fort", les nombrils se ternissent rapidement.

En espérant avoir contribué et apporté quelques points.

Yanolezartd;

Je ne connais pas la réglementation à ce niveau là. L'objectif n'est pas réellement d'être un partenaire "officiel" et être lié/en contact avec le client final. Le mieux serait de rester "dans l'ombre" , avoir une facture qui défini le prix et les missions entre nous et le freelance et laisser quand même le freelance en tant que chargé et responsable du projet. Le freelance doit donc être en mesure de vérifier et valider le travail reçu et de se l'approprier notamment en ajoutant les détails/petites retouches nécessaires pour satisfaire son client.

Si jamais quelqu'un est intéressé il/elle peut me mp et je peux lui donner des exemples etc.

Je pense qu'au niveau du client, si en effet il est obligatoire de l'informer de cette "sous-traitance", sauter l'intermédiaire n'est pas forcément une bonne idée car il garde quand même un rôle important (gérer une partie du projet et être le responsable du résultat final et il ne va pas forcément être informé du prix facturé au freelance).

Mais je ne sais pas réellement comment rentrer en contact avec les freelances pour avoir au moins une phase de test et voir si cela peut amener aussi à des partenariats sur le long terme (accompagner le freelance ABC dans tous ses projets)

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Réponse postée 27 février 2024 19:37

Bonjour "secret-Service",

J'ai déjà eu "à gérer" ce genre d'énergumènes, à plusieurs reprises, non sans mal et selon le type de "loustic", les méthodes peuvent être différentes; Pour des personnes non habituées à ce genre de "pression", cela peut effectivement être toxique et forcer à quitter les lieux, sans tambours, ni trompettes.

Sans vouloir faire de publicité (je m'en excuse d'avance auprès de la charmante équipe de modération 👍) , je lis régulièrement ses écrits sur le management (très passionnants et j'y apprend beaucoup de choses, bien que je sois, entre autres, manager de transition IT/OT aguerri, et j'écoute les conférences/webcast/podcast/webinaires de "Gaël Chatelain-Berry" (il suffit d'une simple recherche). Peut-être devriez-vous y jeter un œil ou les deux. Et si vous avez une question précise, écrivez-lui, il se fait toujours un point d'orgue de vous répondre le plus efficacement possible.

Il me revient une petite anecdote amusante avec l'un de ces "pénibles" qui m'enquiquinait tous les jours et qui était atteint de bipolarité aigüe :

un matin, je le trouve assis derrière mon bureau, en train d'essayer d'ouvrir ma session et de "farfouiller" dans mes tiroirs ... vides ... mis à part mes paquets de thés noirs, je ne laisse rien ... et je lui demande si mon bureau lui convenait ... auquel cas, je le lui laisse pour la matinée et j'irais bosser ailleurs ... il part comme d'habitude dans une colère de hérisson mal dégrossi, me "fusille" d'un regard noir et déguerpit.

Peut-être un heure après, il revient avec un gros paquet de feuilles (qui avaient dû connaître l'Antiquité, tellement elles étaient jaunies, à moins que ce ne fut que le "passage des tabacs") et vociférant des propos que je ne commenterais pas ici, vu la qualité du langage du "Monsieur".

Comme je n'étais pas encore bien réveillé (le Thé Noir me sert un peu à cela depuis des années), j'ai laissé la porte ouverte, volontairement, je lui ai dit de s'asseoir calmement et je lui ai dis ceci exactement (mon contexte était complètement différent du vôtre) :

"Tu vois, Stan, je vais te montrer quelque chose : j'ai pris sa souris sans fil (il ne déplaçait jamais sans. sa "wireless"), je l'ai mise dans une de mes "paluches" et je l'ai broyée, sous ses yeux ébahis et je lui ai dit, gentiment, en le fixant bien dans les yeux : ça, c'est ce qu'il reste de ta "Wireless"' (avec un accent guttural à la française) et si je me lève, je vais faire la même chose avec ta trombine. Et là, pris de panique et trempé de la tête aux pieds (il venait de s'uriner dessus, sur un chaise toute neuve dans mon bureau), il est passé par toutes les couleurs de l'Arc-En-Ciel et a déguerpi, à la vitesse de "Juan Miguel Fangio", laissant une odeur nauséabonde sur son passage.

Il n'est jamais revenu me dire quoi que ce soit, m'a toujours soigneusement évité dans toutes les réunions où j'étais présent, et même celles où je n'étais pas invité, même si je passais "une tête par la porte" pour dire bonjour. Et j'ai eu une paix royale pendant des mois et des mois.

PS : j'ai un gabarit, disons ... imposant ... mais sans méchanceté, ni agressivité aucune ... calmement, une bonne explication bien franche entre 4 yeux.

Les autres membres de l'équipe ne comprenaient pas pourquoi il "détalait comme un lapin" à chacune de mes apparitions dans un bureau ...

Après, en analysant les choses avec beaucoup de recul et de réflexions et avec les outils d'aujourd'hui, je n'aurais pas eu besoin de faire une démonstration, mais simplement de la persuasion. C'est comme dans la "Grande Muette" ou dans les sports collectifs de haut niveau, il y a toujours au moins une stratégie, une tactique à aborder et à mettre en œuvre, mais de nouveau, les contextes sont différents.

Ce client m'a d'ailleurs rappelé 2 fois de suite pour différentes prestations et ayant eu "vent de l'affaire"', m'a gentiment indiqué que "l'oiseau" ne volait plus dans mes parages, ni même dans les parages tout court.

Mon exemple n'est pas à prendre ...

Bien à vous,

Yanolezard.

Est ce que c'est plutot du micro management ou plutot c'est qu il est trop hyper collaboratif et que tu as besoin d 'un peu d espace ?
Apres faire des standups de 15 min tout les jours ca peut etre pas mal

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Réponse postée 27 février 2024 18:43

Bonjour "RedUSA",

Le mieux serait de vous renseigner auprès d'un Consulat USA ou de l'Ambassade des USA ou d'un organisme d'échange franco-américain.

Une petite recherche avec votre "copain du globe" et le tour est joué.

Dernièrement, j'ai redirigé une personne qui se posait la même question vers la CCI (Chambre du Commerce et de l'Industrie) qui l'a très aimablement et efficacement renseigné. Depuis, elle a pu constituer entièrement son dossier.

Bien à vous,

Yanolezard

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Réponse postée 17 février 2024 23:53

Bonjour "Free-Worker-773279",

"Je vous jure qu'absolument toutes les ESN procèdent de cette manière" : ben .... NON.

En un peu moins de 40 ans de prestations diverses et variées, ce n'est pas vraiment comme cela se passe et des clients (par intermédiaire ou pas, j'en ai rempli des bourriches entières !!!).

De mon côté, c'est 2 entretiens MAX et c'est ma personne qui FIXE les règles, que ce soit pour une prestation, une formation ou un évènement.

A quelques exceptions près où j'ai demandé VOLONTAIREMENT à disposer d'un entretien COMPLEMENTAIRE pour éclaircir un détail ou un point nébuleux, cela doit bien se compter sur les doigts des 2 mains.

Certes, mes entretiens sont plus longs et je demande systématiquement que toutes les personnes intéressés entrant dans le processus soient présentes : cela fait gagner du temps à tout le monde.

En cas de refus (et il y en a eu quelques-uns), je leur indique que je passerais mon tour et mon chemin et qu'ils ne sont pas les seuls sur la place de marché :

  • Certains m'ont "blacklisté" définitivement (pour "insubordination" ou pour "forte tête" ou pour "caractère de cochon" ou pour "refus de compréhension" ou de "non respect des personnes et des individus"),

  • D'autres m'ont passé de "black-listé" à "white-listé" (ne trouvant personne pour la prestation et acculés "dos au mur" par les pénalités, le temps, les instances managériales ou supérieures, par l'égo) ... ils sont revenus en me "suppliant" (donc là, pas de détails ou de quartiers, j'applique MES conditions). Certes, on peut trouver mais c'est moins bien.

  • D'autres me demandent de "m'assouplir" : désolé, je ne reviens jamais en arrière (cf.. le proverbe : "cochon qui s'en dédit). Pour les non-connaisseurs : https://fr.wiktionary.org/wiki/cochon_qui_s%E2%80%99en_d%C3%A9dit ou https://www.lalanguefrancaise.com/dictionnaire/definition/cochon-qui-s-en-dedit

  • Ou bien encore me "promettent Monts et Merveilles" si j'accepte quelques "bricoles" en termes de concessions : désolé, pas dans mon style. Déjà que ceux qui "cachent" volontairement leurs calculs de marge ou qui ne communiquent pas sur la "tonte du mouton" ne sont pas en "odeur de sainteté". La confiance commence par là (entre autres). Allez, pour la forme : https://fr.aleteia.org/2019/01/25/pourquoi-dit-on-etre-en-odeur-de-saintete/

Pour la majorité, cela se passe très bien et répondent très volontiers à toutes mes questions MAIS j'annonce la "couleur" dès le départ, AVANT le premier entretien : cela m'est déjà arrivé de "partir physiquement" ou de quitter la communication inopinément pour manque de transparence du "recruteur" ou du "donneur d'ordre", sans autres formes de procés.

Et pour terminer, je me suis construit un "dictionnaire des us-et-coutumes" qui se remplit au fur et à mesure du temps qui passe, par secteurs/domaines d'activités, typologie de clients ou d'intermédiaires, façons de s'exprimer, postures, vocabulaires, expressions, catégories d'âges et de cultures, ce que l'on peut dire, écrire, réciter, chanter ou pas et dans quelle(s) circonstance(s), comment arpenter et comprendre les signaux envoyés par les silences et les "lourdeurs" des secteurs publics, sans créer de "vagues" et autres écumes, ou comment extraire l'ivraie du bon grain lorsque l'outil n'est pas le bon, bref un "Tips and Tricks" indispensable à qui sait bien l'utiliser en toutes circonstances, pour ne pas se retrouver piégé par les autres (certains sont plus finauds ou fins que d'autres, malgré leur air bête, bonhomme, ébahi comme "face de lune"" et la "vue basse") et par soi-même, par défaut de tout-à-chacun.

On peut aussi compléter par un bestiaire : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bestiaire en dilettante.

Bien à vous,

Yanolezard.

Il m'arrive exactement la même chose, des appels quotidiens des ESN avec un nombre incalculable d'entretien totalement inutile et répétitif.
Premier échange téléphonique avec la RH, deuxième entretien visio avec la RH, troisième entretien visio avec un business manager, quatrième entretien avec le responsable d'agence et son beau père..
À savoir qu'entre le premier et dernier entretien, le contenu est strictement identique (présentation de l'ESN, présentation globale de son parcours et de ses attentes futures)

Je vous jure qu'absolument toutes les ESN procèdent de cette manière, vous comptez en moyenne 45min/1h pour l'entretien et multipliez par le nombre d'ESN qui vous sollicitent ça fait une perte de temps considérable !
Je vais finir par blacklister toutes les ESN rien que pour ça, ce qui est très dommage..

Réponse postée 16 février 2024 00:42

Bonjour "Free-Worker-769941" [modération du lieu]

L'écosystème AS/400 n'est plus ce qu'il était : c'est une réalité. Néanmoins, il y a encore de nombreuses organisations qui les utilisent, notamment pour des applications critiques, dans de nombreux secteurs/domaines d'activités (logistique, transport, banque/finance, distribution, énergie, service, éducation nationale, mutuelle, armée, police, etc.)

Avec les + ou - nouvelles "Series", et les Operating Systems associés, on en trouve aussi en ligne, hébergés et virtualisés en Iaas/Paas, car une des facultés d'adaptation de ces machines (hosts), c'est qu'IBM avait prévu de les rendre accessibles dans une forme de cloud (qui n'existait dans sa vraie grandeur d'aujourd'hui). J'ai des clients (certains d'ailleurs sont des hébergeurs connus notoirement sur le territoire national) qui ont choisi de "casser leurs tirelires" pour acquérir des "AS/400" dignes de ce nom, pour à leur tour proposer des offres en Iaas/Paas, accompagné si souhaité d'offres logicielles de type BDD (DB2, Oracle, PostgreSQL, MariaDB), des solutions de développement (RPG/Free Ile, Java, Cobol, Adelia, Pacbase), des solutions de messagerie collaboratives (à la anciennement IBM Lotus Notes/Domino, reprise par HCL), etc.

Dernièrement, j'ai eu pour mission d'expertise ponctuelle d'auditer 2 applications développées avec l'AGL Adelia (d'Hardis Group) d'une très ancienne version vers la dernière version d'Adélia : excellents résultats qui ont permis de déclencher 1 prestation freelance pour la migration de ces 2 applications (aujourd'hui en production plein pot).

Vu que vous avez une expérience de l'écosystème IBM et d'un AGL associé, vous pourriez vous former, par exemple, à du COBOL, très recherché aujourd'hui et plus encore demain (pour celles et ceusses qui veulent du "velu-trappu-chelu" et "taper dans le dur", il y a du travail pour tout le monde pendant des années, en version spartiate et dépouillée ou en version EDI moderne avec VisualStudio par exemple ou avec Eclipse ou du Microfocus (HP maintenant) : plus de grands programmes au sens projet, mais des plus petits, de la maintenance, de la création (l'industrie, les services n'arrivent plus à trouver des compétences car les "pilotes Jedi des vaisseaux-amiraux filent pleines tuyères en retraite.

Malgré mon âge avancé, je continue à former Cobol (surtout sur des sujet de niches très spécifiques) et mon carnet est plein pour 3 ans.

(PS : j'entends déjà les sarcasmes, autres moqueries et collibets divers, mais je n'en ai que faire car cela me passe à 10000 nautiques cap 3.1.2.).

D'ailleurs, je refuse des missions Cobol car je ne suis pas "Shiva" et les traditionnels sujets ne m'intéressent pas, je les refile avec délectation à ma "garde rapprochée" de moins jeunes freelances et d'anciens "travailleurs à façons", comme l'on nous appelaient il y a quelques décennies.

Pour l'anecdote et si cela vous intéresse, il y a même un excellent outillage "Cobol GNU" (en libre) pour apprendre, la fondation Eclipse propose un plugin Cobol (de ex-Microfocus, leader du Cobol pour Mainframe). De plus, Cobol sur de l'AS/400, "c'est d'la balle". Et si vous êtes tenté par cela, sachez que vous pouvez aussi émuler un mainframe sous OS390 d'IBM grâce au projet libre "Hercules" (The Hercules System/370, ESA/390, and z/Architecture Emulator), cela fonctionne même sur un Raspberry PI 4 ou 5 avec 4 GB ou 8 GB de Ram.

Vous trouverez aussi des cours chez les sérieux elearning du marché à des tarifs très avantageux (et comme dit, plus dans, ce fil, méfiez-vous des formations très ou trop courtes pour ce genre-là.)

Vous avez 5 ans d'expériences en développement AS-400 / Adélia et quelques années en architecture technique. A mon avis, vous n'auriez pas de difficultés majeures à basculer, dans le monde magique du Cobol et les TJMs (soit en direct, soit en passant par un "nourrisson") sont corrects pour maintenir un CA honnête.

L'essentiel, même lorsque l'on est tout seul, est d'être toujours à l'écoute du marché, ne serait-ce que pour récupérer des contacts sérieux et discuter le "bout de gras".

"J'étais freelance sur ma dernière mission longue qui a duré plusieurs années. Je n'ai donc jamais eu besoin de me créer un réseau." => grave erreur, car même si l'on est en mission, il faut écouter le marché, noter les tendances, prendre des contacts ... c'est que je fais depuis la grande aventure, qui remonte en plusieurs fois, et qui au cumulé, s'approche des 25 ans en Free.

Si cela peut contribuer à faire avancer votre réflexion.

Bien à vous,

Yanolezard

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Réponse postée 13 février 2024 23:24

"Votre Sire est bien bonne" ... Sa Majesté ... Le "FORTH",

Quoi de plus naturel que de te souhaiter tous mes meilleurs vœux 2024 dans ces mondes merveilleux et industriels et pas que, car même présent un peu partout sur la planète, on peut te trouver à des endroits où l'on s'y attendrait le moins.

FORTH (a été) et est utilisé principalement dans des systèmes embarqués et des (micro)contrôleurs, en raison de leur caractère compact et de la facilité d'utiliser des mots définis en assembleur dans des programmes de plus haut niveau.

Parmi les applications les plus prestigieuses, on relèvera ta présence :

  • Sur quelques missions de la NASA.

  • Sur les ROM (Read Only Memory).

  • En "Open Firmware" des produits Apple et Sun Microsystems (racheté par l'Oracle),

  • Sur les parties du boot de FreeBSD (écrites en Forth), permettant la portabilité du code de bas niveau entre les processeurs.

Pour la petite histoire :

• Le premier logiciel commercial d'automatisation de mesures par PC avec calcul en virgule flottante et un tas de possibilités très puissantes a été conçu entièrement en FORTH : il s'appelait "ASYST" et fonctionnait sur un PC "XT" (cela ne me rajeunit pas)

• Le moteur du langage de programmation des contrats intelligents (smart contracts) de Bitcoin et autres blockchains, appelé "script", est écrit et développé en FORTH, avec notation polonaise inversée et des piles.

Pour les "jeunes générations", je te propose, Majesté, de revenir un peu sur ton modeste sujet :

"FORTH" est un langage de programmation à pile, inventé par notre émérite Charles H. MOORE, vers les années 1960.

Standardisé par l'ANSI (American National Standards Institute) en 1994 (à ne pas confondre avec l'ANSSI), puis adopté tel quel par la non moins célèbre "ISO" (International Standard Organization) en 1972 et une nouvelle version, FORTH 2012, a été publiée en 2014.

Au fait, comment se prononce le petit nom de sa Majesté ?

Il s'agit d'une contraction de l'anglais "fourth" (quatrième) : notre bon Charles H.MOORE le voyait comme un langage pour les ordinateurs de 4ième génération.

  • À l'époque, la machine utilisée était un IBM 1130 qui ne permettait que des noms de 5 lettres.

Comment en est-on arrivé là ?

En 1958, un jeune et brillant informaticien (Charles H. MOORE), chargé de calculer des trajectoires de satellites, entreprend, pour faciliter son travail quotidien, la construction d'une boîte à outils à base d'interpréteurs de commandes.

• Au fil des ans, l'interpréteur s'améliore et rend indépendant de la machine hôte.

  • En 1968, notre ami Charles lui donne un nom : FORTH, et en 1970, il est suffisamment mûr pour faire l'objet d'une première publication comme « Langage pour calcul interactif ».


En 1971, la première application majeure de FORTH :

  • Charles H. MOORE et une charmante développeuse, Elizabeth RATHER, développent le logiciel de pilotage du radiotélescope de la ville de "Kitt Peak" (dans l'Etat de l'Arizona) sur 2 mini-ordinateurs 16 bits.

• Par ses performances et sa souplesse d'emploi, l'application intéresse rapidement d'autres observatoires, et en 1976, FORTH est adopté comme standard par l'Union Internationale d'Astronomie (UIA)
.

Après une première modernisation du logiciel en 1973, l'ami Charles H.MOORE et l'amie Elzabeth RATHERr fondent "Forth, Inc.", pour promouvoir le langage et ses applications.

• En 1976, une première version exécutable sur microprocesseurs 8-Bits est disponible sous le nom de "MicroFORTH" (une pure merveille à l'époque)

En 1978 est créée une association, le "Forth Interest Group (FIG)", pour promouvoir une version « domaine public » du langage sur un maximum de processeurs, et publier la revue "Forth Dimensions".

  • Le "FIG-FORTH", légèrement différent du "MicroFORTH", contribuera grandement à la diffusion du langage.

Le besoin de standardisation d'un langage que chacun peut modifier à sa guise devient manifeste :

• Une première tentative (FORTH77) aboutit au premier standard largement diffusé.


• Le FORTH79 devient un standard qui évolue 4 ans plus tard.


• Le FORTH83 est né, mais des incompatibilités entre les deux versions engendrent des problèmes de portabilité, et sont à l'origine d'un clivage dans la communauté des programmeurs FORTH.


OK et ça marche comment ?

FORTH repose sur l'utilisation explicite de piles, alors que les autres langages utilisent des piles invisibles au programmeur.

Une des importantes caractéristiques du langage est l'utilisation d'une pile de données pour passer des arguments entre les mots, qui sont les constituants d'un programme Forth.

Exemple :

L'expression 2+3*4 sera traduite par la suite 2 3 4 * +, dans la notation polonaise inversée.

Cette suite de mots agit sur la pile de données. Son effet est :

• d'empiler successivement les valeurs 2, 3, puis 4 ;

• de remplacer ensuite les deux nombres du sommet de la pile (3 et 4) par leur produit, 12 ;

• et enfin de remplacer les deux nombres en haut de pile (2 et 12) par leur somme, 14.

À partir des mots prédéfinis du langage, comme +, *, DUP (qui duplique l'élément en sommet de pile), SWAP (qui échange les deux éléments du sommet), etc., le programmeur construit le vocabulaire de son application en définissant ses propres mots, qu'il réutilise ensuite :

Exemple :

: CARRE DUP * ; (définition de CARRE)

11 CARRE (on obtient 121 au sommet de la pile)

: CUBE DUP CARRE * ; (usage de CARRE dans une définition)

2 CUBE (on obtient 8 au sommet de la pile)

Une conséquence importante de l'utilisation d'une pile est la quasi suppression des noms de variables locales, qui deviennent inutiles.

Une fois le travail accompli, quid de la Pile de retour ?

Comme dans la quasi-totalité des langages, Forth utilise une pile pour stocker les adresses de retour des sous-programmes en cours d'exécution.

L'originalité ici est de mettre cette pile à la disposition du programmeur, principalement pour un stockage temporaire de données, au moyen de deux opérateurs permettant les transferts "pile de données – pile de retour".

Tiens, des Sous-Programmes ?

Un mot Forth est l'équivalent des sous-programmes, fonctions ou procédures dans les autres langages.

Cependant, notre ami Moore décrit les mots plus comme des abréviations que comme des fonctions à la "C".

  • Le mot d'ordre en Forth est la factorisation, c'est-à-dire le découpage de l'application en petits mots dont la définition tient sur une ligne ou deux.

Les « mots » de Forth sont « compilés », c'est-à-dire convertis en une forme exécutable et ajoutés au dictionnaire des mots.

  • La forme exécutable diffère suivant le compilateur ou l'interpréteur utilisé : génération directe de code machine ou bytecode par exemple (il existe de nombreuses variantes intermédiaires).

Dans les autres langages, un sous-programme s'utilise avec une syntaxe différente des fonctions de base du langage :

Dans Forth, un sous-programme est un mot de plus, que l'on utilise de la même façon que les mots de base du langage : ce comportement identique des fonctions de base et des sous-programmes permet de redéfinir facilement une fonction de base pour améliorer un programme.

Encore des secrets ... intéressants ?

Il n'y a pas d'instruction "GOTO" (le langage "Basic" en utilise de trop).

  • La syntaxe particulière de l'instruction "IF...ELSE...THEN" permet de résoudre de façon élégante le problème des « n+1/2 itérations » qui, en programmation structurée, aboutit à l'introduction d'une variable booléenne supplémentaire si l'on veut absolument éviter le "GOTO".

Et les Variables ?

Il n'y a pas d'opérateur d'affectation à deux opérandes (incarné par = dans de nombreux autres langages).

Les variables sont toujours conçues comme des adresses dans la mémoire, et non comme la valeur stockée dans la mémoire.

Le transfert des données se fait par les deux opérateurs @ (fetch) et ! (store), qui correspondent aux instructions "LDA" (Load Accumulator) et "STA" (Store Accumulator) d'un assembleur, la pile jouant ici le rôle de l'accumulateur.

Quelques exemples

VARIABLE A 3 A ! (déclare et initialise A)

VARIABLE B (déclare B)

A @ B ! (recopie A dans B)

Sur la dernière ligne :

  • L'invocation de « A » pousse l'adresse « A » sur la pile.

  • @ remplace cette adresse par la valeur contenue à cet endroit de la mémoire, à savoir 3.

  • À son tour, l'invocation de « B » pousse l'adresse « B » sur la pile. Celle-ci contient à ce moment la valeur 3 et l'adresse « B ».

  • Enfin, ! écrit 3 en mémoire à l'adresse « B », et laisse la pile vide.

Alors, comment mettre en œuvre FORTH et tout ce petit monde ?

Le mélange interprétation/compilation, associé à des techniques de compilation efficaces et à la possibilité offerte par nombre de systèmes de définir aussi de nouvelles primitives en assembleur, fait de « Forth » l'un des langages interprétés et compilés les plus rapides et les plus compacts.

Très proche du matériel, le Forth est un langage que l'on peut qualifier de bas niveau, mais qui dispose de ressources qui lui permettent de se rapprocher du haut niveau.

Le langage est en effet basé sur un petit nombre de primitives suffisamment élémentaires pour être implémentées directement « dans le silicium » (c'est-à-dire être les instructions d'un processeur matériel.

Les primitives de Forth sont donc bel et bien un « langage assembleur » pour ces processeurs. Il existe quelques exemples de processeurs Forth.

Dans le même temps, le langage permet de définir des mots qui ont une action sur la compilation :

  • On peut ainsi définir de nouvelles structures de contrôle (exemple : la structure "switch/case" peut s'écrire à partir de la structure "if/then/else").

  • Cette caractéristique fait de Forth un langage extensible.

C'est ainsi qu'à partir de quelques primitives écrites en langage machine, on peut construire un interpréteur en ligne de commande, un assembleur, un compilateur, un éditeur de source.

La compacité est extrême :

  • Sur une machine 8 bits, 7 kilooctets suffisent pour avoir un interpréteur en ligne de commande, dont 700 octets seulement de code machine, le reste étant constitué de tables de pointeurs.

  • En ajoutant environ 5 ko, on dispose de l'éditeur, d'un assembleur, et d'un système rudimentaire de stockage sur disquettes, le tout fonctionnant sans système d'exploitation avec quelques kilooctets de mémoire vive, et tenant sur une simple disquette (source intégrale incluse).

  • Autrement dit un micro-environnement de développement capable de s'auto-compiler à partir de son propre source, depuis une plateforme disposant de ressources modestes comme les applications embarquées.

Il y a de nombreux Forth ...

Le langage Forth a fait l'objet d'une normalisation officielle, l'ANS-FORTH, fondée sur les standards officieux précédents Forth-79 et Forth-84.

La plupart des Forth commerciaux suivent cette norme. Du fait de l'extrême facilité d'implémentation d'un interpréteur pour ce langage, il existe un très grand nombre de systèmes Forth de domaine public, qui sont :

  • soit alignés sur le standard ANS-Forth (gforth de GNU),

  • soit ce sont des dialectes + ou - éloignés de Forth (ColorForth de Charles Moore)

et ce pour à peu près toutes les plateformes, de l'Intel 8051 à Windows, en passant par Linux.

Comment utiliser Forth ?

Forth a été utilisé principalement dans des systèmes embarqués et des contrôleurs, en raison de leur caractère compact et de la facilité d'utiliser des mots définis en assembleur dans des programmes de plus haut niveau.

  • L'augmentation de performance des micro-contrôleurs permettant désormais la programmation des applications de ce type en langage C, désormais érigé en assembleur universel, l'utilisation de Forth est conjointe (c'est encore dans les vieux pots que l'on fait les meilleures soupes).

Bien que la mort de Forth ait été annoncée maintes et maintes fois (comme le couple Mainframe/Cobol), et que d'aucuns le qualifieraient de moribond, de nouveaux programmeurs de divers horizons curieux et attirés par ses performances et ses conceptions remarquables s'y intéressent régulièrement et s'en inspirent :

  • La survie de quelques sociétés prestataires de services qui basent leur offre sur Forth et réalisent des développements pour des projets de pointe (gestion de trafic aérien par exemple), laissent à penser que Forth n'est pas une langue morte.

Quelques-une de mes réalisations en Forth :

- Simulateur de mécanique des fluides et de matériaux, avec points de contention, sur les fuselages des avions gros porteurs militaires, en 3D filaire.

- Serveur vidéotex, BBS (Bulletin Board System) et leurs outillages.

- Analyseur dynamique de protocoles réseaux industriels avec obsfucation.

- Logiciel embarqué pour pesons industriels.

- Logiciel embarqué pour balances électroniques et caisses enregistreuses.

- Automates de laboratoires (médical, nucléaire, biologique).

- Interfaces de communication entre serveurs industriels et commandes robotiques/machines spéciales.

- Logiciel simple de CAO électronique (typon, routage et chevelu) embarqué en ROM.

- Générateur d’IHM industrielles pour automates et autres PLC,

  • Internet des Objets pour l'industrie (microcontrôleurs, capteurs intelligents)

- Outillage logistique pour le pilotage de production.

Envie de « Forth », comme de fraises ou de pissenlit, n’hésitez plus : la demande est en voie de reprise car il y a énormément de sujets industriels à migrer, à maintenir, à développer, pour qui veut s’y mettre vraiment.

Je remercie Sa Majesté le FORTH pour le temps accordé à son histoire.

Bien à vous Toutes et Tous,

Yanolezard.

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Réponse postée 13 février 2024 22:32

Bonjour "Enki",

Je ne comprends pas bien votre commentaire. Si vous pouviez être plus explicite ...

Bien cordialement,

Yanolezard.

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Réponse postée 13 février 2024 18:24

Bonjour à toutes et à tous,

Demain, c’est la Fête de la Saint-Valentin, alors Bonne Fête à toutes et à tous, à toutes les "Free-Workeuses" et à tous les "Free-Workers" et j’en profite aussi pour vous informer qu’en cette année bissextile (eh oui, il y a 29 jours dans ce mois de Février), un autre heureux évènement va se produire le 14 Février 2024 :

  • Les 29 ans de l'ami "Delphi" et qui, pour l’instant, relève bien des "Delphis".

Qui est donc ce mystérieux « Delphi » ?

Le langage de programmation « Delphi » est beaucoup moins utilisé que son concurrent le plus commun, le C++, mais apparaît néanmoins habituellement parmi les classements de popularité de langages informatiques.

  • Par exemple, l'index "TIOBE" mentionne "Delphi" parmi les 20 langages les plus souvent sujets de recherches, sans interruption depuis l'année 2000.

"Delphi" est utilisé pour la réalisation de logiciels spécifiques d'entreprise, mais aussi pour des produits informatiques standard. On le trouve en majorité dans l'industrie (question de coût de licences et de longévité)

  • "Delphi" est à la fois un langage de programmation, sous Windows, orienté objet et un environnement de développement intégré (EDI) pour ce langage, créé en 1995 par Borland.

À l'époque, créer des programmes graphiques sous Windows se faisait en grande majorité en utilisant soit la chaîne de compilation "Visual C++", soit le RAD (Rapid Application Development) Visual Basic.

  • Le premier outil étant excessivement complexe et le second assez peu structuré, "Delphi" apparut alors comme une alternative viable pour beaucoup de développeurs qui souhaitaient créer des programmes pour Windows.

  • En 2001, Borland édita une version Linux de Delphi appelée "Kylix", qui ne connut pas le succès attendu par l'éditeur.

Depuis 2011, la société "Embarcadero" a introduit le framework "Firemonkey" en complément de la "Visual Component Library (VCL)" (toujours orientée Windows) qui a permis progressivement de compiler les mêmes programmes sur d'autres plateformes.

  • Selon ses versions, "Delphi" permet de générer des exécutables natifs pour Windows (x86, x86_64), macOS (x86, x86_64, Apple Silicon), iOS (ARM 32 et 64 bits), Android (ARM 32 et 64 bits) et Linux (x86_64) depuis des programmes écrits en "Object Pascal" sous Windows.

Les plateformes cibles obsolètes sont retirées progressivement mais les licences permettent d'utiliser des versions précédentes de "Delphi" selon les besoins et ainsi de cibler des systèmes d'exploitation plus disponibles.

Une extension de l'IDE commercialisée avec un ensemble de composants par la société TMS Software permet de générer des sites web (HTML, CSS, Javascript) ou des applications web intégrées depuis des projets "Delphi" dédiés. Dans ce cas, le transpiler "Pas2JS" est utilisé en remplacement des compilateurs habituels.

Racontes-moi, le Pascal Objet !

Notre ami "Delphi" embarque une version orientée objet du langage "Pascal" : le "Pascal Objet", renommé "Langage de programmation Delphi" au fil des modifications apportées par le feu éditeur Borland.

Le « Pascal Objet » de « Delphi » possède plusieurs avantages :

  • Typage fort,

  • Contrôle strict du compilateur pour éviter les erreurs de mémoire, de débordement,

  • Gestion intégrée des chaînes de caractères et des tableaux dynamiques, etc.

La compilation ne se fait qu'en une seule passe et il n'y a pas de séparation entre l'implémentation et l'interface comme en C ou en C++ : la génération d'un projet "Delphi" est donc très rapide, ce qui a accru à sa sortie la popularité de l'outil vite réputé pour ses temps de compilation record.

Bien que le "Pascal Objet" introduise une multitude de concepts intéressants et novateurs (de nombreux ont été repris avec C#), il souffre de faiblesses connues :

  • Absence de certaines fonctionnalités de "POO (Programmation Orientée Objet)" telles que l'héritage multiple de classes.

  • Certaines fonctionnalités comme la surcharge d'opérateurs et la généricité n'ont été introduits que tard (respectivement avec "Delphi 2005" et "Delphi 2009").

  • De plus, sa parenté avec le langage de base "Pascal" rebute de nombreux programmeurs plus habitués à des styles de programmation Java ou C.

  • Enfin, il n'est ni standardisé ni géré par un comité indépendant : propriété de la maison "Embarcadero", l'éditeur est le seul à pouvoir décider de l'avenir et de l'ajout de nouvelles fonctionnalités au langage.

Les émules de "Delphi"

"Kylix" est un produit très proche de "Delphi" (même principe, même interface) qui fonctionne sous Linux et qui permet de créer des programmes pour ce système :

  • Le même code source peut-être compilé sous Linux et Windows (respectivement avec Kylix et Delphi) grâce à l'utilisation de la bibliothèque objet "CLX" qui s'appuie sur la bibliothèque graphique "Qt" en suivant les mêmes principe que la bibliothèque VCL.

  • Borland ayant abandonné le développement de "Kylix", la bibliothèque "CLX" reste présente au sein des nouvelles versions de "Delphi".

  • "Lazarus" est un projet libre d'EDI pour "Free Pascal" :

  • Copiant au widget près et aux fonctions près l'outil "Delphi" (et s'utilisant comme celui-ci), le logiciel, associé à "Free Pascal", permet de concevoir des projets très compatibles avec "Delphi".

  • Avec quelques directives de compilation, un même code orienté traitement (n'utilisant pas directement des fonctions d'interface graphique) peut être compilé sous "Delphi", "Kylix" et "Free-Pascal".

Pourquoi toutes ces bibliothèques "Delphi" ?

Bibliothèque de composants "VCL (Visual Component Library)"

"Delphi" bénéficie d'une bibliothèque de composants visuels et non visuels, la "Visual Component Library (VCL)", dont le concept est similaire aux "MFC" de "Microsoft Visual Studio".

  • La "VCL" permet de dessiner rapidement une application graphique, en masquant les appels aux complexes "API Windows".

  • Depuis "Delphi 1.0", la "VCL" est améliorée par son éditeur à chaque nouvelle version de Delphi" en veillant à une compatibilité quasi totale dans l'interface de la bibliothèque, ce qui permet de migrer des projets en limitant la réécriture du code.

Bibliothèque de composants « FMX (Fire Monkey eXtended) »

"Firemonkey" (c’est un framework) a été introduit dans "Delphi" en 2011 avec la version XE2. C'est une alternative à la "VCL" pour faire du développement multiplateforme.

Entièrement graphique il permet de gérer de la 2D, de la 3D, des animations, des filtres et des effets graphiques sur tous les composants d'une interface graphique.

Il intègre également les bibliothèques "Box2D" et "Box3D" permettant d'ajouter un moteur physique à tout composant visuel d'une fiche, qu'il s'agisse de champs de saisie ou d'images.

  • Là où la "VCL" donne accès à toutes les fonctionnalités présentes sous Windows, "Firemonkey eXtended (FMX)" permet d'accéder aux "API" des plateformes cibles sur lesquelles on compile.

Et plein d’autres bibliothèques, "Delphi", selon son niveau de licence, intègre également:

  • Des outils, projets et composants clients / serveur, de base de données, simplifiant le dialogue avec des capteurs IoT, permettant de créer des API REST et y accéder,

  • Des sites Internet: FireDAC, EMS (RAD Server), Datasnap, Webbroker, technologies bluetooth (BT, BT LE, beacon), composants http natifs de chaque plateforme, App Tethering, IntraWeb, technologie ThingConnect (composants IoT), etc.

Histoire de savoir ... qui est "Delphi" ?

14 Février 1995 : "Delphi 1" est édité par "Borland" avec sa première version 16 bits de Windows (Windows 3, 3.1, 3.11).

S’en suit "Delphi 2" : la cible était les Windows 32 bits (Windows 95, NT)

  • 2001 : première édition de "Kylix", l'environnement "Delphi pour Linux".

  • 2002 : "Kylix 3", le succès tant attendu n'étant pas au rendez-vous de ce "Delphi pour Linux" : ce sera sa dernière version.

  • 2008 : pour des questions de moyens, le compilateur "Delphi .NET" est abandonné au profit de "Delphi Prism" (de l’éditeur "RemObjects").

  • Août 2009 : "Delphi 2010" : pour Windows 7 et le fameux « Ribbon » utilisée par Microsoft à partir de Microsoft Office 2007.

  • 2010 : "Delphi XE" : intégration de l'outil de contrôle de source SVN et du logiciel de Profilage de code "AQTime" au sein de l'IDE.

  • 2011 : "Delphi XE2" : compilation multiplateformes pour "Mac OS X", "iOS" et "Windows x64".

  • 2012 : "Delphi XE3" : nouvelle mouture pour IOS et Android.

  • 2013 : "Delphi XE4" : création d'applications pour IOS native.

  • 2013 : "Delphi XE5" : création d'applications sous Android native

2015 : "Delphi 10 Seattle" : la société "Embarcadero" est racheté en octobre 2015 par la société "Idera" (spécialité : les bases de données).

  • 2017 : "Delphi 10.2 Tokyo" : compilateur pour Linux à "Delphi".

2018 : En Juillet, la version "Starter" de "Delphi" est abandonnée au profit d'une "Community Edition" aux fonctionnalités équivalentes de la version "Professional".

  • Même si elle autorise une utilisation commerciale (avec des restrictions au niveau de la licence), "Delphi Community Edition" est plus destinée aux hobbyists, étudiants, petites associations et entreprises en création.

  • 18 juillet 2019 : "Delphi 10.3.2 Rio" : compilation macOS 64 bits aux possibilités de travail multiplateforme et création de logiciel pour iOS 32/64, Android 32, macOS 32/64, Windows 32/64 et Linux 64 avec "Delphi" et ses compilateurs natifs.

  • 2019 : "Delphi 10.3.3 Rio" sort le 21 novembre 2019 : ajout du compilateur "ARM".

  • 19/07/2021 : "Embarcadero" annonce la sortie de la nouvelle version "Delphi Community Edition"

  • 09/09/2021: "Delphi 11 Alexandria". : support de Windows 11 (beta) opérationnel, applications natives pour macOS ARM 64 bits (Mac Silicon)

  • 09/09/2022 : simulateur iOS sur Mac ARM,

Avril 2023 : "Delphi Community Edition" : mise à jour des SDK Android & iOS (soumettre les applications mobiles aux magasins d'applications).

Quelques exemples de projets et de solutions informatiques réalisés en « Delphi » :

  • "Delphi" lui-même et les autres outils Borland comme C++Builder ;

  • AIMP, un lecteur multimédia ;

  • Altium Designer, un logiciel de conception assistée par ordinateur pour systèmes électroniques;

  • InnoSetup, un logiciel de création d'installateurs pour Windows ;

  • FL Studio (anciennement Fruity Loops), un séquenceur / éditeur audio ;

  • Total Commander, un gestionnaire de fichiers avancé ;

  • ConTEXT, un éditeur de texte orienté développement ;

  • Dev-C++, un environnement de développement intégré sous Windows ;

  • Ad-Aware, un programme qui supprime les logiciels espions ;

  • Soldat, un jeu vidéo d'action gratuit sous Windows ;

  • DreamMail, un client de messagerie ;

  • Toad, outil d'administration & développement de bases de données (Quest Software ;

  • Game Maker, un logiciel de création de jeux vidéo ;

  • Kaspersky Anti-Virus ;

  • L'interface sous Windows de Skype, un logiciel de téléphonie par IP ;

  • SIPInside, un softphone sous licence GPL ;

  • Pleiades, un logiciel de simulation thermique dynamique du bâtiment ;

  • Geoplan, un logiciel de géométrie dynamique éducatif ;

  • Tanagra, un logiciel de statistique ;

  • Resource Hacker, un éditeur de ressources Windows.

Alors pour toutes celles et ceux qui ont connu, connaissent, utilisent ou veulent découvrir "Sa Majesté Delphi", souhaitons leur une Bonne et Joyeuse Saint-Valentin, en même temps que je souhaite un très joyeux Anniversaire à l'ami "Delphi" et des défis, il en relèvera encore pendant longtemps.

Merci.

Bien à vous toutes et tous,

Yanolezard

Réponse postée 14 janvier 2024 23:03

Bonjour,

Dans ces cas précis, je leur déclame :

"Reprenez contact avec moi lorsque vous aurez une desccription exacte et sans ambiguité de la mission, les attendus, les tenants et les aboutissants, le budget client, tout cela évidemment par écrit (en leur précisant que "comme en Droit, tout ce qui n'est pas écrit n'existe pas et ne peut donc pas être pris en compte").

Et je rajoute : Pour qui ? (et parfois plus précisement lorsque je détecte qu'il y a "anguille sous roche" ? Quand ? Comment ? Durée ? Combien ?

Par écrit aussi bien évidement. Tant que vous n'avez pas tous les éléments, il n'est pas nécessaire de me rappeler.

Et cela fonctionne bien pour certains, pour d'autres, c'est encore Les Frère Têtes Dures, "Roc & Gravillon" dans les "Fous du Volant" (https://www.dailymotion.com/video/x2djx7 pour le plaisir de les revoir .... ).

Bien à vous,

Yanolezard

Pour moi c'est un rejet systématique de la ESN, car c'est synonyme d'un process artisanale.

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Réponse postée 14 janvier 2024 19:59

Bonjour "rogermiro",

Il est vrai que les populations de "Chef de Projet" ont tendance à se mélanger un peu trop ... Néanmoins, j'avais écrit "quelques lignes" sur l'évolution de ce métier (et d'une partie de mon métier aussi) et voilà que notre brave site "Free-Work" me l'a tout simplement éteint (j'ai demandé aux "hautes instances" de bien vouloir me le rétablir au plus vite). Lorsque la situtation sera redevenue normale, vous pourrez consulter ceci :

https://www.free-work.com/fr/tech-it/forum/t/22825-etat-du-marche-direction-projet-et-management

En tous cas, ce qui est sûr, c'est que le PMO (de préférence avec certification "Agile", "Scrum" ou "Safe") couplé avec un profil "Direction/Management" de Programmes/Projets, que ce soit en "Métiers/IT" ... "y a du boulot et du pain sur la planche" ...et comme disait l'un de mes feux grands-pères : "encore faut-il remettre son - outil habituel - au bon endroit, affûter son surin sur un cuir de boeuf et ramasser les bons pieds de pissenlits ... pour les excellents, il y a la fleur (de pissenlit et c'est très bon pour la santé), pour les bons, il y a les feuilles (en salade avec une p'tite sauce mistouffe, un régal) et pour le reste ... les racines" (en infusion, décoction, tisane, rien de mieux pour se soigner et se purger .. en poudre, pour les préparations culinaires) .... c'est facile à comprendre ... au demeurant, au-delà de cela, j'aime le pissenlit tout entier et je m'en sers au quotidien, notamment lors des mois d'hiver et des passages de saisons car ça vous donne la "Force de Jedi' pour combattre votre routine quotidienne et trouver des occupations.

Blague à part ou dans le groin,

Vous parlez "Chef de Projet IT avec une spécialité d'API", on aurait pu aussi parler de "PMO avec spécialité Cybersécurité" ou "Chef de Projet Transverse avec spécialité RPA (Robotic Process Automation) pour le domaine de l'éditique".

Grâce à la mise en avant du "Nuage" (pas celui de Tchernobyl), l"API" (comme les champignons dans un sous-bois ou dans une myciculture), pousse relativement bien, notamment grâce à la pléthore des plateformes, des solutions "en veux-tu, en voilà", sans parler des "forks", des "dérivées", des projets "open morts-nés", des "one-shot" (comme la pub : "Bastos, la cigarette sur laquelle on te tire qu'une fois") ... à terme, ce sont, pour la plupart des produits "jetables" (la durée de vie "commerciale" d'une plate-forme "lambda" est de l'ordre de 3 ans, avant qu'elle ne fasse bouffer par une autre mante religieuse ... seules les plateformes d'API ayant de réelles forces en tous points sont de nature à résister ... les autres ne sont que "poussières de l'univers) ... j'en parle en connaissance de cause .. avec mes différentes expériences; je dois avoir à mon actif, pas loin d'une dizaine de programmes/projets API de "A à Z" (de l'idée à la production, en passant par toutes les phases, y compris formations, support et "tout le tintouin" comme disent les helvétiques.

L'API (Application Programming Interface) est un écosystème tentaculaire, doublé d'un hydre à plusieurs têtes (autant qu'une équation à "x" inconnues) : API de bas niveau, API de haut niveau, API "Web", API REST, API (New Year 😀 ) ...

Deux facettes pour l'API : le métier/fonctionnel (conception) et l'application/technique (développeur/testeur) ... quand on peut faire les deux, c'est bien ... il y a de la demande, quelque soit le secteur, principalement dans les domaines "Architecture de solutions", "Web Lead Developpement" et en conception plutôt fonctionnelle ... Les années faisant et tout ce que l'on peut faire "avaler comme couleuvres" aux API et à ceux qui "croient" les penser et les manipuler avec les nouvelles méthodes, les nouveaux types de données, les nouvelles architectures, les nouvelles règlementations, les nouvelles contraintes (issues de ces mêmes règlementations, sic !), les exigences et les directives (parfois contradictoires) concernant la "cyber"sécurité, le RGPD, l'Europe, .... bref, un "sac de noeuds de serpents" où même un fakir n'y retrouverait pas sa corde magique et son "naja" (serpent à lunettes ou cobra).

L'API n'est que le bras technique armé résultant .... du "Contrat d'Interface" (n'oublions pas : Application Programming INTERFACE) avec ce qui va bien.

Avoir "corde API à son arc" est un plus non négligeable, d'autant que si l'on "maîtrise" le concept théorique ET pratique des différentes facettes du contexte : Spécifications Générales = Métiers / Spécifications Fonctionnelles = Processus / Spécifications Techniques = Applications / Spécifications Détaillées = Développement, et que l'on prenne en compte les aspects découlants (règlementaires, juridiques, sécurité. : il existe un OWASP API Security très particulier, différent de l'OWASP WEB et je ne parle même pas des autres OWASP), les enjeux métiers et les attendus des clients/utilisateurs ... vous avez la "clé de voûte".

Le reste n'est que cahier de charges, appels d'offres, solutions "All-in-One", plateformes, outillages et épiceries.

Dans les "poids-lourds" de l'API, on retrouve toujours la même chose : les plateformes d'intégrations (un p'tit coup de manivelle et on trouve facilement un "Magic Quadrant" quelque part à jour des tendances.

"Cerise sur le gâteau, la tarte ou la brioche des rois" (le canard va manger la cerise et vous n'aurez plus rien), si vous tentez une certification "API Fundation" (plus généraliste), cela peut avoir du sens à votre "orientation" technique .... ce n'est pas que théorique, il faut souvent soit exploiter une plateforme en ligne "gratuite" dans le cadre de la formation ou se prendre un petit abonnement "free" ou pas cher pour avoir un minimum de fonctionnalités intéressantes pour se "caler une dent creuse" ... puis par la suite, si vous voulez aller plus loin, vous pouvez tenter une certification plus avancée, mais souvent relative à une plateforme donnée (administration ou développement ou architecture ou les 3, pourquoi pas si vous vous sentez aussi combatif que le "Lion du Penjab").

Cela demande de l'investissement, dans beaucoup de domaines, mais à "Coeur Vaillant, rien d'impossible". Aujourd'hui et pour après-demain, car demain est déjà dans notre rétroviseur, l'API est le centre de tous les échanges de flux avec son compère le MFT (Management File Transfert), ce qui, à terme sera le "Grâal" de tous les SI : l'intégration de l'interopérabilité de tous les calamars, pieuvres et poulpes en tous genres, sans oublier les poissons-suceurs, les poissons-nettoyeurs, les poissons-pilotes, les poissons-chats (les poissons d'avril n'en font pas partie).

En conclusion, ajouter une des cordes de l'API à votre arc de "Chef de Projet - PMO" peut être de bon aloi, à conditions d'y mettre du vôtre, et de prendre pour commencer : un outil libre et/ou open-source (votre bouzin préféré et quelques forums vous éclaireront volontiers), souvent reliés à de l'outillage somme toute standard et si vous avez une chance de travailler sur un projet où un "poids lourd du secteur" est présent ou à choisir lors d'un AO, foncez ... cela ne peut pas faire de mal, bien au contraire. Et si vous complétez par un peu de lecture, je vous conseillerai l'excellent site "Dzone'" (qui n'est pas fait que pour les développeurs, et où l'on apprend énormément de choses sur ces sujets, des jeunes "gnous" comme vous. aux vieux "éléphants"/"Hippopotames" comme moi, selon l'humeur du moment 😀 et en toute humilité, il est certain que l'on ferait d'énormes quantités d'encyclopédies Universalis de tout ce que je ne sais pas encore et de tout ce que je n'ai pas découvert et appris.

Bien à vous,

Yanolezard.

Merci pour vos retours c'est super sympa.

Oui je ne recherche pas le TJM suprême, je préfère un secteur qui me plait avec des offres régulières en tournant autour des 500 ça m'ira lol

Je me suis pas mal documenté et peut-être qu'il serait intéressant de se perfectionner en SQL, Python, un outil de data viz et un cloud provider. Ca me permettra d'adresser probablement le monde de la data en tant que analyst ou PO/CDP

Vous en pensez quoi parce qu'il y a quand meme beaucoup de concurrence dans le métier de data analyst, je vois des bootCamp de tous les cotés et ceci m'inquiête un peu quoi lol

Réponse postée 14 janvier 2024 18:28

Bonjour à toutes et à tous,

Vaste sujet et vous pouvez consulter ce fil, auquel j'avais apporté quelques éléments de réponses :

https://www.free-work.com/fr/tech-it/forum/t/comment-trouver-des-clients-sans-societe-tiers

C'est et ce sera toujours et encore plus d'actualité.

Bien à vous, toutes et tous,

Yanolezard

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Réponse postée 14 janvier 2024 17:37

Bonjour "john__johnk",

Je n'ai pas dit que ce que j'utilise était comparable à ce "Indy" : je réponds simplement au sujet de départ "Choix logiciel comptabilité", en apportant mon expérience sur mon cas présent, puisque le "Free-Worker" demandait des suggestions. Cela ne répond peut-être pas à la question "Indy" certes, mais cela répond à la question initiale.

Bien à vous,

Yanolezard

Bonjour à toutes et à tous,

Pour ma part, j'utilise, depuis plusieurs années, la solution "Evoliz" (avant, j''étais accoquiné avec "MemSoft Oxygen").

Pour certaines de mes activités, il me convient très bien : c'est un "tout-en-un" très personnalisable : CRM (par opportunité), Devis, Facturation, Comptabilité (même assez sophistiquée, analytique), Stock, Fournisseur ... comme toute solution française digne de ce nom et de ses services, cela a un coût (mais qui passent dans mes charges professionnelles) et prêt aux processus des règlementations de la facturation électronique (sujet que je traite actuellement. pour l'un de mes clients). Je rappelle que je n'ai pas d'actions chez eux (mais je peux faire un parrainage au cas où, puisque c'est compris dans le prix).

Quant à "Oodoo" (anciennement "TinyERP" puis "OpenERP" : j'ai été un des contributeurs de ces outils, parmi tant d'autres dans leur liste), il est plus orienté "CRM/ERP" et je l'utilise aussi pour d'autres activités, mais en version payante (je n'ai pas d'action non plus chez "Oodoo").

Bien à vous,

Yanolezard.

Réponse postée 12 janvier 2024 19:45

Bonjour "Free-Worker-718854",

Je vous cite : "En général, ceux qui refusent, sont ceux qui ont eu une mauvaise expérience avec le dît client...".

Pas obligatoirement : j'ai des références que je ne peux pas communiquer, même avec la meilleure volonté du monde, car cela relève du "secret professionnel" ou issues d'activités non autorisées à communiquer.

PS : un jour, je me suis fait "avoir comme dans la forêt" et mon correspondant m'a expliqué "une fois" ce qu'il ne fallait plus que je fasse (proverbe appliqué : Chat échaudé craint l'eau froide").

Comme nous sommes des "freelances" de toutes moralités (pour certains, nous sommes vus comme des "IT SOF" : comprendre "IT Soldier Of Fortune" ou plus simplement des "Mercenaires de l'IT"), il se peut qu'à un moment donné il y ait eu des "clash" (Should I go or Should I quit !) avec des clients ou des "donneurs d'ordre" et que l'on soit en "bad relations" (cela m'est déjà arrivé et je ne suis pas le seul).

Il y a aussi des clients qui ne souhaitent pas être "sollicités" par des "professionnels" de la bourriche ou de la démarche poissonnière, mais avec lesquels les relations sont au beau fixe (j'en ai conservé quelques-unes que je peux parfois utiliser, dans des cas bien précis, avec tact et doigté, car pour "pénétrer" ou être "introduit" dans certaines places de marché, il faut savoir user des bonnes intentions avec délicatesse, reconnaissance, humilité et parfois profil bas, même avec des clients de longue date (certains ont des profils ombrageux, sanguins ou "soupe-au-lait" ... tout est dans la recette ... "Tipiak ! Pirates ! 😀 ".

J'ai aussi des clients "terrain" (les pros du pot ... ou du bulbe) qui peuvent être contactés (par une discrète mais trop visible approche, façon "bottes de 7 lieues) ... Certains ont des arguments "rigolos" (PS : à une prise de référence sur ma "pomme"; il a répondu "Je ne te demande pas si ta grand-mère fait encore du vélo ... donc passez votre chemin ... j'en souris encore à chaque fois que j'y repense ... ce client est de bonne composition et c'est quelqu'un d'honnête et de brave).

Pour tous les autres, lorsque je suis sollicité par des "chasseurs" ou des "hunters" ou des "sourceurs" ou des "sauceurs" et autres "aspirateurs", je leur dis gentiment que cela ne les regarde pas, qu'il n'auront pas d'autres renseignements tant qu'ils ne me montreront pas "patte blanche" et qu'ils sont aussi clairs et transparents que l'eau de roche des volcans d'Auvergne ... la confiance est un "co-design" et pas en sens unique.

J'utilise un autre argument : "Et vous, avez-vous des références à me communiquer ?" Non ? dans ce cas, passez votre chemin.

Quelques fois, j'ai des appels de dirigeants ou de gens "placés" qui se plaignent de mon attitude envers leurs "chargés de pêche aux mots-clés et CV associés" .... je leur explique par A+Z la réalité des choses et que si ma réponse ne leur convient pas, ils pourront toujours se plaindre auprès de mon conseil émérite (ce qu'ils ne font jamais : la mauvaise publicité n'est bonne pour personne ...)

Et lorsqu'ils n'arrivent pas à leurs fins, ils tentent de passer par la petite porte ou les tuyaux des réseaux, façon "Huggy les bons tuyaux"' (Starsky et Hutch : RIP) ou alors viennent à frapper à la porte de cabinets avec lesquels j'ai eu des relations.

PS : pour l'anecdote, cela m'est déjà arrivé et lorsque je me suis mis à l'action, en apprenant fortuitement l'affaire par des chemins détournés, j'ai tellement "envoyé le bois" qu'ils ne sont pas prêts de recommencer et dès qu'ils me voient arriver sur des AO ou sur des affaires, ils m'évitent bien soigneusement et changent de trottoir bien avant même que j'ai posé une semelle sur le bitume (il y a eu un procès en bonne et due forme, avec publications dans certaines presses spécialisées, indemnités, dommages, "tutti quanti" et "Tout le toutim, façon Ciel ! Mon Mardi". Et pourtant, ces jours-là, j'étais très calme dans la "zone rouge " de ma Guzzi.

Chaque personne est unique et il faut "bien prendre garde à ne pas pousser grand-père ou grand-mère dans les orties, que ces dernières soient vertes ou blanches, et que ce n'est pas les feuilles de "doches de la verte prairie" qui vont arrêter les brûlures".

Pour ma modeste contribution.

Bien à vous,

Yanolezard

Au-delà de la véracité ou non de l'article, en tant qu'indépendant, il me semble que nous ne sommes pas assujetti au code du travail ...

Pour ma part, je trouve ça un peu bidon pour des missions indep. Et effectivement, je ne donne pas (plus, je me suis fait avoir la première fois) de références au premier venu.
S'ils veulent contacter par eux-mêmes, libre à eux. Mais je ne suis pas sûr de voir l'intérêt pour un indep. On achète un service pour un moment donné, pas une personne sur le long terme. Et la résiliation est beaucoup plus facile qu'en salarié, donc ...

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Réponse postée 12 janvier 2024 18:55

Bonjour à toutes et à tous,

Je ne possède pas la science infuse, malgré mes tribulations et autres pérégrinations dans ce bas monde. Cependant, durant mon "chemin professionnel" (qui n'est pas terminé et qui affiche un peu plus de 37 années de bons et loyaux services en tous genres), j'ai pu tirer quelques REX.

Au regard de certaines de mes activités avec le monde "Outre-Atlantique & Banquise", le "Full Télétravail" ne se discute pas pour certains de mes clients là-bas, j'ai négocié et trouvé des terrains d'ententes sur les modalités techniques du métiers avec des "labs", des "techniques d'émulations/simulations"...

Pour d'autres, ce n'est pas le même champ des sirènes de l'Âge de Glace, où une "visite" annuelle s'impose pour plein de raison que je n'exposerais pas ici) ... mais, depuis plusieurs années, j'ai mis un processus en place, en accord avec eux, afin que je ne sois pas le seul à me déplacer .... ils viennent, groupés, me rendre une petite visite en France et de ce fait, tout le monde est content.

D'autres activités ne me laissent pas le choix d'être en présentiel, lorsque l'on preste pour des secteurs/domaines "sensibles" comme la DGA (par exemple ou d'autres du même acabit) ... déjà qu'en temps normal, pour aller uriner, il faut 36000 autorisations et un "accompagnant" qui regarde si un moustique "espion" ne s'est pas faufilé dans la grille d'aération de classe 7 (même une poussière de 3 microns ne passe pas) dans les toilettes et qui attend patiemment que vous ayez terminé, avant de vous raccompagner à votre lieu, sans décrocher un mot, aussi aimable qu'une porte de prison et aussi froid que la lame d'un plongeur-commando de la Marine Nationale.

Dans ce cas, il n'y a pas de prêt de matériel ou de quoi que ce soit .... qu'elles que soient les activités (développement, sécurité, architecture), c'est présentiel voire "Full Présentiel" pour peu que vous soyez affectés à des choses "ultra-sensibles" ... je maîtrise parfaitement tous ces processus.

Dans d'autres activités, je peux être en hybride (quelques jours en présentiel, quelques jours en remote, quelques heures en présentiel, quelques heures en remote, .... tout se transforme en 1/2 journée ou en journée) : cas typique de l'IoT ou de l'IIOT pour des domaines spécifiques où la présence d'un humain est complètement obligatoire.

Donc, en ce qui me concerne, j'ai les schémas suivants :

  • Full télétravail=> 0 jour présentiel, 100% en distanciel

  • Full présentiel => 5 jours/semaine (certains clients ne commencent pas une semaine à partir du Lundi, c'est drôle, mais on. s'y fait très bien).

  • Hybride : quelques jours par semaine (de 1 à 4) + jours en remote (typiquement, certains Ministères précis qui n'ont pas de "réseaux ouverts" et dont les sujets ne sortent pas d'un lieu précis totalement anonymisé)

  • Visites clients francophones de courtoisie : processus entériné (en moyenne : 3 semaines, car ils n'ont pas que moi à s'occuper).

  • Dans le cadre de formations, je peux aussi être en "blending" (présentiel dans un lieu précis et des apprenants en distanciel ou l'inverse)

  • Activités commerciales/recherches.....

Si cela peut faire avancer le schmilblick par mon modeste retour d'expériences.

Bien à vous toutes et tous,

Yanolezard

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Réponse postée 12 janvier 2024 18:15

Bonjour à toutes et à tous,

Pour ma part, j'utilise, depuis plusieurs années, la solution "Evoliz" (avant, j''étais accoquiné avec "MemSoft Oxygen").

Pour certaines de mes activités, il me convient très bien : c'est un "tout-en-un" très personnalisable : CRM (par opportunité), Devis, Facturation, Comptabilité (même assez sophistiquée, analytique), Stock, Fournisseur ... comme toute solution française digne de ce nom et de ses services, cela a un coût (mais qui passent dans mes charges professionnelles) et prêt aux processus des règlementations de la facturation électronique (sujet que je traite actuellement. pour l'un de mes clients). Je rappelle que je n'ai pas d'actions chez eux (mais je peux faire un parrainage au cas où, puisque c'est compris dans le prix).

Quant à "Oodoo" (anciennement "TinyERP" puis "OpenERP" : j'ai été un des contributeurs de ces outils, parmi tant d'autres dans leur liste), il est plus orienté "CRM/ERP" et je l'utilise aussi pour d'autres activités, mais en version payante (je n'ai pas d'action non plus chez "Oodoo").

Bien à vous,

Yanolezard.

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Réponse postée 8 janvier 2024 23:32

Bonjour "Droopyann",

Effectivement, la. dernière phrase a été sectionnée ... étrange. d'autant que mon texte était complet ...

Bug de page ? Aurais-je dépassé une limite de contenu (nombre de caractères autorisé dans une page ou dans une frame ?)

Ce n'estpas bien grave : j'ai remis les informations disparues.

Bien à vous,

Yanolezard

Merci @yanolezard pour ce sujet. J'ai découvert un langage que je ne connaissait que de nom.

J'ai l'impression que la dernière phrase a été coupée ?

Réponse postée 7 janvier 2024 23:35

Bonjour "Droopyann",

Je parle de "Free-Work", puisque c'est un fil "Free-Work".

Je piste, comme un "privé" ou comme un limier ... lorsque j'ai trouvé tous les renseignements, je passe à la phase suivante après un délai : la guérilla.

Pour moi, en tous cas, cela fonctionne et parfois, j'ai droit à "Encore lui !!!" ou "Encore vous !!! vous ne lâchez donc jamais" -> "Never give up".

Je parle bien de messages "Free-work" : les "intéressés" m'envoient des messages via "Free-work", quoi de plus naturel.

Je ne propose que des CV (et non 1 CV) pour l'instant ... car j'ai plusieurs profils différents sur ce site, en fonction de ce que je recherche, ce qui "ouvre les chacras" chez certains.

Bien à vous,

Yanolezard.

@yanolezard :

Pour mon cas présent, j'ai toujours 100% d'ouverture avec 75 % de questions / contacts (à date d'aujourd'hui)

Vous parlez de free-work ou en général ? Vous pistez vous même les ouvertures ?

Pas plus tard que ce matin, j'avais 4 messages dans ma messagerie pro pour des propositions plus que sérieuses, chiffrées, toilettées, emballées, prêtes à poster ... tout dépend de qui cherche, comment, pourquoi et à quel coût ... je dirais tant mieux pour moi et meilleure chance pour les autres.

Vous parlez de messages sur free-work ou en général ?

Une autre question : Vous proposez un CV ou une offre de service ?

Réponse postée 6 janvier 2024 15:58

Bonjour à toutes et à tous,

Récemment, nous avons fêté, avec euphorie, les 40 ans du Turbo-Pascal ...

Je vais vous apprendre aujourd'hui une bien triste nouvelle :

"Niklaus WIRTH", ingénieur et professeur d'informatique suisse, prix Turing 1984, créateur des langages "Modula" (et Modula-2), "Oberon" (et Oberon-2) et surtout "Pascal", améliorant aussi le langage "Algol", est décédé ce 1er janvier 2024.

Il fut aussi l'inventeur du "Garbage Collector'" (repris impunément par Java & Cie), le but étant de rendre implicite la désallocation de mémoire, mécanisme pilier de son autre création, le langage "Oberon" (et Oberon-2).

Il avait écrit un excellent ouvrage, qui d'ailleurs, n'a pas pris une ride, contrairement à son auteur : https://en.wikipedia.org/wiki/Algorithms_%2B_Data_Structures_%3D_Programs

Je vous laisse lire cet excellent article (qui d'ailleurs contient une interview vidéo de Niklaus Wirth, en Novembre 2019) https://www.swissinfo.ch/fre/sci-tech/pionniers-suisses-du-num%C3%A9rique_niklaus-wirth--l%C3%A9gende-vivante-de-l-informatique/45337350...

"RIP" et Merci Cher Niklaus WIRTH

Merci pour tout ce que vous nous avez partagé et pour toutes les magnifiques trouvailles, en particulier "Modula" (Modula-2) et "Pascal". Beaucoup de générations vous en remercient.

Yanolezard

Au service des talents IT

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