Yxil
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Réponse postée 16 juillet 2025 18:26
Bonjour LFrit
Pour répondre à vos interrogations du 14 juillet
Dans le cas où vous débutez fin août, vous envoyez la facture fin aout avec les X jours travaillés, et votre client aura 2 mois pour vous régler (ou moins, selon ce qui figurera dans le contrat). Donc vous aurez vraisemblablement le paiement en octobre. La déclaration sur le CA se faisant à l'encaissement, vous calculerez les seuils de TVA pour l'année 2025 en fonction des montants des factures émises en aout, septembre et octobre.
Pour France Travail, vous continuez à déclarer que vous êtes auto-entrepreneur. Vous déclarez le nombre d'heures travaillées (environ 150h pour un travail à temp plein) et le revenu perçu (0 euros pour les premiers mois), comme la plupart des entrepreneurs au début. Et quand votre mission se terminera vous ne toucherez pas immédiatement les ARE car vous encaisserez les dernières factures.
Exercer une même activité à la fois en tant qu'auto-entrepreneur et avec le portage salarial, ça pourrait être un moyen de rester sous les seuils de micro-entreprise, ça peut être donc considéré comme de l'abus de droit. Comme vous avez déjà une auto-entreprise, ne vous lancez pas dans le portage salarial sans avoir pris conseil auprès de gens qualifiés.
Bonjour
Vous faites bien de poser ces questions, tout n'est pas si évident, certains se sont retrouvés dans des situations délicates pour ne pas s'être assez bien informés.
Vous signerez le contrat avec l'ESN. Ce contrat mentionnera notamment le TJM et les délais de paiement (souvent "45 jours fin de mois" ce qui signifie que la facture est payée jusqu'à deux mois après réception). Tout cela est négociable.
Pas besoin de faire de devis. A la fin de chaque mois, vous faites le compte des jours effectivement travaillés et vous envoyez la facture à l'ESN.
Il n'y a aucune garantie sur la durée de la mission. Elle durera peut-être 6 mois, 3 ans, 2 semaines ou peut-être même 0. Le client final peut décider de se passer de vos services à tout moment, auquel cas vous n'auriez plus rien à facturer. La courtoisie en vigueur veut que le client prévienne le prestataire au moins un mois avant la fin de mission.
Vous pouvez aussi vous absenter (voire quitter la mission) quand vous voulez. Toutefois si vous souhaitez conserver votre clientèle, mieux vaut rester courtois et correct - notamment informer client et client final de ses absences avec un préavis raisonnable. Selon les missions, certaines dates peuvent avoir plus d'impact que d'autres, tenez-en compte si vous avez de la flexibilité.
Si vous souhaitez mettre fin à la mission, un préavis d'un mois est considéré une bonne pratique.
Certains clients et clients finaux vous demanderont de faire semblant d'être salarié ("demander la permission pour s'absenter", "trois mois de préavis pour une fin de mission", "pas plus de 35 jours d'absence par an"), à vous de voir si vous jouez ce jeu ou pas.
De manière générale, rappelez-vous client et client final ne peuvent pas vous obliger à quoi que ce soit, mais ils ont le droit de mettre fin à la mission. Ne négligez pas l'aspect relationnel, acceptez leurs demandes si elles sont raisonnables, refusez les sollicitations inacceptables. Si tout le monde fait preuve de bon sens et que les communications sont fluides, il y a de fortes chances que tout se passe bien et que la mission dure longtemps.
Réponse postée 12 juillet 2025 14:15
Bonjour
J'avais moi aussi une SASU pendant mes deux premières années d'activité en tant que freelance. Ayant épuisé mes droits à l'ARE, j'ai effectué les démarches pour transformer cette SASU en EURL (pour me verser une rémunération) et pour créer une SCI chapeautée par une holding (pour investir dans l'immobilier)
Je ne donnerai pas de conseils, je fais juste un retour d'expérience.
1) ma holding est une SASU
2) mon EURL (1000 euros de capital, environ 160 Ke de trésorerie) a été évaluée par l'expert-comptable selon 3 méthodes différentes qui ont donné des estimations similaires, environ 260 kE. La holding a été crée par cession de titres, son capital est la valeur qu'avait mon EURL (environ 260 kE, donc).
3) je n'ai pas augmenté le capital de mon EURL
4) parmi les appartements achetés, il y en a un qui est loué meublé. Dans un tel cas, la SCI est forcément à l'IS.
5) j'ai créé une seule SCI pour acheter deux appartements (et peut-être d'autres dans le futur)
Réponse postée 12 juillet 2025 08:07
Bonjour
Vous faites bien de poser ces questions, tout n'est pas si évident, certains se sont retrouvés dans des situations délicates pour ne pas s'être assez bien informés.
Vous signerez le contrat avec l'ESN. Ce contrat mentionnera notamment le TJM et les délais de paiement (souvent "45 jours fin de mois" ce qui signifie que la facture est payée jusqu'à deux mois après réception). Tout cela est négociable.
Pas besoin de faire de devis. A la fin de chaque mois, vous faites le compte des jours effectivement travaillés et vous envoyez la facture à l'ESN.
Il n'y a aucune garantie sur la durée de la mission. Elle durera peut-être 6 mois, 3 ans, 2 semaines ou peut-être même 0. Le client final peut décider de se passer de vos services à tout moment, auquel cas vous n'auriez plus rien à facturer. La courtoisie en vigueur veut que le client prévienne le prestataire au moins un mois avant la fin de mission.
Vous pouvez aussi vous absenter (voire quitter la mission) quand vous voulez. Toutefois si vous souhaitez conserver votre clientèle, mieux vaut rester courtois et correct - notamment informer client et client final de ses absences avec un préavis raisonnable. Selon les missions, certaines dates peuvent avoir plus d'impact que d'autres, tenez-en compte si vous avez de la flexibilité.
Si vous souhaitez mettre fin à la mission, un préavis d'un mois est considéré une bonne pratique.
Certains clients et clients finaux vous demanderont de faire semblant d'être salarié ("demander la permission pour s'absenter", "trois mois de préavis pour une fin de mission", "pas plus de 35 jours d'absence par an"), à vous de voir si vous jouez ce jeu ou pas.
De manière générale, rappelez-vous client et client final ne peuvent pas vous obliger à quoi que ce soit, mais ils ont le droit de mettre fin à la mission. Ne négligez pas l'aspect relationnel, acceptez leurs demandes si elles sont raisonnables, refusez les sollicitations inacceptables. Si tout le monde fait preuve de bon sens et que les communications sont fluides, il y a de fortes chances que tout se passe bien et que la mission dure longtemps.
Réponse postée 9 juillet 2025 20:53
Dans un contrat classique de prestation en régie, on facture les jours travaillés. On ne facture pas les jours d'absence, que ce soit par la volonté du client ou celle du prestataire.
Donc même si on considère que le contrat n'est pas rompu, à partir du moment où vous ne travaillez pas, vous facturez zéro. Dans les faits, tout prestataire peut voir sa mission d'arrêter du jour au lendemain, sans aucun recours, c'est un des risques liés au statut d'indépendant.
Réponse postée 11 juin 2025 11:15
Bonjour
Développeur de logiciel, j'ai effectué un peu de gestion de projet, et ai moi aussi souhaité orienté ma carrière vers la gestion de projet (je n'en suis plus très sûr maintenant). J'ai les certifications PSPO (I et II), PMP, Prince2 (Foundation).
Mon ressenti par rapport au marché :
- la gestion de projet est considérée comme une évolution au sein de la hiérarchie : on nomme "chef de projet" un employé méritant, quelles que soient ses compétences dans le domaine. Corollaire, on trouve très peu demandes pour des prestations de gestion de projet.
- Scrum est une mode qui s'applique souvent au vocabulaire utilisé mais pas dans les pratiques.
On voit des annonces de "Scrum Master" ou de "Product Owner" mais on se retrouve dans des structures hiérarchiques, avec des tâches qui sont assignées, avec des processus contraignants à respecter, avec des équipes aux compétences fragmentées (séparation des rôles de "développeur", "testeur", "business analyst" ...). Bref tout sauf de l'agilité.
Pour revenir aux certifications mentionnées :
PSPO : très pertinent pour l'agilité, démontre que vous connaissez Scrum. Engendrera une frustration quand vous constaterez que votre client/employeur, malgré ses affirmations, est très loin du Scrum et qu'il ne faut surtout pas que ça change. C'est une certification qui est assez souvent mentionnée dans les annonces, l'avoir est un atout indéniable.
PMP : très pertinent pour la gestion de projet (c'est une approche américaine). Assez difficile à obtenir. Malheureusement ne correspond pas aux pratiques habituelles ici en France.
Prince2 : pertinent pour la gestion de projet (c'est l'approche anglaise). Moins intéressant que PMP (et bien plus facile), mais au moins ça correspond bien à ce qui se pratique en France.
Bref, à mes yeux les certifications les plus valorisantes sont PMP et PSPO. Malheureusement beaucoup de grosses entreprises jurent par SAFe.
Réponse postée 8 juin 2025 08:44
Non, aucune haine, juste des gens qui essaient de vous expliquer qu'un gérant de société ne peut pas sortir de l'argent comme ça.
Enfin, techniquement, vous faites ce que vous voulez, mais si vous enfreignez les lois vous risquez de gros ennuis.
Faites-vous accompagner par un professionnel. Car il semble que vous confondez les notions de "compte courant d'entreprise" et "compte courant d'associé".
Merci pour votre retour.
Je pense qu’il y a eu un malentendu sur la terminologie utilisée. Je ne parle pas d’un compte courant d’associé créditeur par construction, c’est-à-dire avec un apport volontaire préalable de 12 000 € de ma part à la société. Je parle simplement de prélèvements personnels réguliers sur le compte courant d’associé dans le cadre d’une SASU à l’IR, où l’associé est directement imposé sur le résultat de la société.
Dans cette configuration :
in’y a pas de distribution de dividendes au sens juridique, (il n’y a pas de dividendes tout court en SASU à l’IR on appele ça des bénéfices)
Cela ne correspond pas à un prêt de 12 000 €, mais à une sortie progressive de fonds dans l’année, en attendant la clôture de l’exercice et l’imposition des bénéfices au nom de l’associé.
Je posais simplement la question au départ c’était pas la peine d’être comme ça, il n’y qu’à dire les choses gentiment je demandais juste des conseils mais visiblement vous êtes beaucoup dans l’attaque, c’est dommage cette façon de communiquer dans la haine
Je reste totalement ouvert aux remarques constructives, mais je pense qu’on peut échanger sereinement, même sur des sujets techniques où les interprétations peuvent varier selon les cas. Merci à ceux qui prendront le temps de le faire.
Réponse postée 7 juin 2025 22:19
STOP !
Tout ceci est une discussion surréaliste.
Si vous voulez sortir de l'argent de la société, c'est soit du salaire, soit des dividendes. Pas d'autre solution.
Personne (à part vous, et encore ...) ne comprend comment vous comptez procéder pour mettre en place un système d'avances.
Et visiblement vous ne comprenez pas les réponses de VincentB.
Cette histoire de compte courant d'associé qui reste créditeur, ça voudrait dire que, par exemple, vous transférez 12 000 euros de votre compte personnel vers le compte de la société, puis que pendant un an vous transférez tous les mois 1000 euros depuis le compte de la société vers votre compte personnel. Je ne sais pas quel serait l'intérêt de la manœuvre, et ça ne correspond pas à la définition habituelle du mot "avance".
Merci pour ce décryptage pédagogique, même si un peu théâtral 😄
Je note donc qu’on est bien d’accord sur l’essentiel : je peux faire des retraits sur mon compte courant d’associé tant qu’il reste créditeur, sans formalisme particulier, en dehors des conventions réglementées si nécessaire.
Le reste n’était effectivement qu’un contexte, que j’aurais pu éviter de détailler.
Merci encore pour la clarification, en espérant que mon prochain galimatias soit plus digeste ! 😉
Réponse postée 26 mai 2025 10:43
Bonjour
Certaines missions ont l'air très bien - enjolivées par un commercial qui a tout intérêt à gagner le marché et par un client final qui ne veut pas payer cher - mais quand on arrive c'est la douche froide.
Je ne sais pas quel bla-bla on vous a servi, mais le concret c'est un TJM très bas, ça démontre la considération qu'on a envers vous.
Si la mission actuelle ne vous convient pas, cherchez ailleurs, mais je ne conseillerai pas de la lâcher pour un TJM plus faible.
Réponse postée 26 mai 2025 10:30
Bonjour
Sûr qu'il faut chercher ailleurs. Avec 20 ans d'expérience tu as des chances de décrocher un TJM de 600.
Mais les temps actuels sont durs, la recherche de nouvelles mission difficile. La question est plutôt "dois-je claquer la porte maintenant ou accepter cette ignoble baisse de TJM en attendant de trouver ailleurs ?" : à toi d'évaluer le meilleur choix.
En tout cas, si tu t'entends bien avec ton client final, tu peux lui exposer ton problème. Il aura peut-être des solutions à te proposer.
Réponse postée 28 mars 2025 10:41
Bonjour
Ce sont les détails de votre contrat qui sont à étudier. Y a-t-il une clause qui vous oblige à fournir des livrables ? Si ce n'est pas le cas vous pouvez cesser de travailler (quel que soit le motif) sans préavis. C'est pour cela que certains clients finaux refusent de travailler avec des freelances - ils savent que le prestataire peut disparaitre du jour au lendemain.
Pour des raisons éthiques et commerciales il est préférable de ne pas recourir à cette option, assez abrupte. Dans le monde de la prestation informatique on considère généralement comme une bonne pratique de donner sa dédite avec un mois de préavis.
Si vous vous entendez bien avec le client, informez-le de la situation (vous avez une super opportunité ailleurs) et choisissez ensemble la date de fin de mission. Tâchez de garder un bon rapport, on ne sait jamais ce qui peut arriver à court ou long terme.
Réponse postée 22 mars 2025 08:47
Bonjour
Il y a plein de raisons qui font que les ESN préfèrent le CDI au freelance. Vous pouvez évoquer le sujet avec vos contacts et ils refuseront votre demande. En tout cas, il me semble incorrect de demander un contrat de freelance après la rencontre avec le client final - c'est un changement majeur par rapport au contrat initialement envisagé.
La question du TJM en rapport avec le salaire est un sujet récurrent, vous trouverez facilement sur ce forum tout un tas d'éléments de réponse - de l'estimation à la louche au calculateur complexe (car la réponse est compliquée et dépend entre autres de la forme de société choisie). Le fait que vous posiez la question démontre surtout que vous n'êtes pas encore prêt à passer freelance, donc mieux vaut partir sur un CDI maintenant - d'autant plus que la conjoncture actuelle est mauvaise et que beaucoup de freelances sont sans mission.
Réponse postée 19 mars 2025 10:45
Bonjour
Prenons un exemple avec des chiffres. Mettons que vous vendez un objet à 85 euros sur lequel votre client souhaite prendre 15 euros de marge. Cela donne un prix HT total de 100 euros, auquel on rajoute la TVA à 20%.
Donc pour résumer
votre client vous paie une facture de 85 euros dont 0 euro de TVA
votre client affiche un prix de vente final (TTC) de 120 euros dont 20 euros de TVA
Ce qui est perturbant pour votre client, c'est que la différence de prix final (120 euros vs 85 euros) est bien supérieur à la marge - c'est dû à la TVA.
Remarque : le fait d'être en franchise de TVA vous rend compétitif vis-à-vis de la concurrence uniquement lorsque vous vendez à des particuliers ou à des organismes non collecteurs de TVA, qui comparent votre prix de vente avec des montants TTC. Pour les organismes collecteurs de TVA c'est le montant HT qui importe et vous n'avez pas d'avantage par rapport aux concurrents qui affichent un prix avec TVA (les organismes déduisent les +20% de TVA qui leur sont facturés).
Si tous vos clients sont des organismes collecteurs de TVA, vous pourriez avoir intérêt vous aussi à vous assujettir à la TVA : vous pourriez déduire la TVA sur vos achats.
Réponse postée 18 mars 2025 13:54
Bonjour
J'ai répondu en 2024 à une offre de tech lead Java postée ici par une ESN. J'ai su ensuite que cela était pour le client final Lefebvre Dalloz, avec qui je n'ai malheureusement pas eu de contact direct.
Résumé des informations fournies par l'ESN, glanées sur plusieurs semaines :
"Ils sont exigeants sur la recherche et sur la stack technique."
"J'avoue avoir de grosse difficultés pour avoir un retour alors que les débuts étaient réactifs."
"Je suis navré, c'est un peu un flop. Beaucoup de réactivé du client au début puis plus rien."
Le processus s'est arrêté là, pas eu de retour depuis.
Réponse postée 18 mars 2025 13:46
Bonjour
J'ai répondu deux fois à des offres de la société Propulse It en 2024, pas eu de réponse. Comme beaucoup d'autres, malheureusement.
Réponse postée 15 février 2025 13:17
Bonjour Alexandra
Bon courage pour votre formation, l'informatique est vaste, il y a beaucoup de choses à apprendre, mais ça vaut la peine.
C'est bien d'apprendre TCP/IP, c'est très pertinent pour un technicien système et réseau.
L'anglais, dans l'informatique, c'est très important
- parce que toute la documentation technique est uniquement en anglais
- parce que certains logiciels que vous allez utiliser sont uniquement en anglais
- parce que vous allez vous retrouver à travailler avec des Indiens / Brésiliens / Chinois / Américains / ... et que ce sera votre seule langue commune
Les serveurs étant généralement sous Linux / Unix, il faut connaître le système d'exploitation Linux / Unix (je mets le singulier car je considère que c'est un seul système d'exploitation avec plusieurs variantes).
Linux/Unix se programme avec des scripts shell, c'est donc le langage de programmation shell (plusieurs variantes) que vous utiliserez au quotidien.
Mais le plus important est d'apprendre à programmer (de manière générale), et cela peut se faire avec des langage tels que C, C++, Java, Python (peu importe).
SQL c'est un langage pour requêter bases de données, et des bases de données il y en a un peu partout. C'est toujours utile d'avoir au moins des notions de SQL (même si cela ne rentre pas tout à fait dans le domaine de l'administration système et réseau).
HTML et CSS c'est la technologie des pages web (interface graphique), ce n'est pas pertinent pour un technicien système et réseau.
Réponse postée 15 février 2025 12:41
Bonjour
Voir une mission se terminer abruptement, cela fait malheureusement partie des risques du freelancing. Si le client final ne veut plus vous voir, vous ne prestez plus, et si vous ne prestez plus, vous ne facturez plus (c'est la même chose si c'est le prestataire qui décide de s'absenter temporairement ou définitivement).
Ce délai d'un mois de prévenance n'est qu'une pratique habituelle de courtoisie qu'on n'est pas obligé de respecter.
Bref, sauf mention spéciale et inhabituelle dans les clauses de votre contrat, vous serez payé pour les jours travaillés et puis c'est tout.
Réponse postée 14 février 2025 11:28
Même constatation, on ne regarde les certifications que lors de l'embauche, et encore, on vous explique que les seules certifications qui sont vraiment utiles, ce sont celles que vous n'avez pas.
En revanche concernant PMP, comme de nombreuses autres certifications, l'examen se passe en centre d'examen, il y en a beaucoup, vous pouvez choisir de vous rendre dans un centre d'examen situé près de chez vous.
Les certifications. Pff la bonne blague..
Soyez ultra certifié avant le recrutement. Une fois embauché ces certifications ne servent généralement à rien car ladite entreprise refuse de suivre les recommandations des personnes dites certifiées + leur expérience pro.
Quand on voit l'organisation financière autour des certifications, c'est discutable comme histoire. J'ai été poussé à faire la certification PMI. Il faut payer la formation (4000 eur les 5 jours) + payer la certification + payer le droit de conserver la certification. Puis Utilisez votre CPF (encore un vole en bandes organisées)
Pour couronner le tout, il fallait se rendre à l'autre bout de la France pour passer l'examen, voir en Belgique. Ho !! On est pas pris pour des pigeons ?
Perso il n'est pas question pour moi de perdre du temps et de l'argent à l'infini sur des trucs assez frivoles. Faut être clair. En entreprises, on ne parvient que rarement à mettre en pratique nos acquis de certification.
Je réagis vivement. Ce sujet m'énerve car c'est limite une forme d'escroquerie.
Réponse postée 14 février 2025 11:22
600€ pour des PO-PM juniors, et 800€ pour des seniors ?? Ce ne sont pas les tarifs qu'on voir actuellement. Les annonces que je vois c'est plutôt 450€ pour un chef de projet junior, et 650€ pour un chef de projet senior, en région parisienne. Pas vraiment un gros boost par rapport à une carrière de développeur.
Pour booster ta carrière, tu pourrais tenter d’évoluer vers du freelance en PO ou PM. Les TJM sont environ de 600€ pour des PO-PM junior, et 800€ pour des senior, et les sujets ont une base commune avec un rôle de chef de projet IT. Cependant, y a tout de même des composantes supplémentaires : Stratégie Produit, Data, Discovery, Recherche Utilisateur.
Pour se former à ces sujets, la formation Noé propose un bootcamp intensif de 4 semaines aux métiers de Product. En suivant chaque étape du cycle du produit (de la Discovery à la Delivery), tu apprends la théorie le matin que tu appliques par groupe à une des problématiques réelles proposée par les sponsors Blablacar, Doctolib et Getaround.
Réponse postée 10 février 2025 18:23
Bonjour
Je possède toutes les certifications mentionnées.
[Post modéré : pas de pub svp]
"Professional Scrum Facilitation Skills" (abrégé PSF ou PSFS) est, comme son nom l'indique, spécifique à la facilitation, qui est un des points sur lequel vous souhaitez mettre l'accent, donc ce serait utile.
"PAL-EBM", comme PAL (Professional Agile Leadership), est une certification utile pour le management ou la communication avec les managers. Peut-être pas la plus significative, mais pas trop difficile à obtenir.
PSPO II (tout comme PSM II) permet de démontrer une compétence élevée sur le framework scrum et à mon avis ce serait un bon atout pour se présenter comme coach agile. Corollaire, cette certification est plus difficile à obtenir que les certifications de niveau 1. C'est donc celle-ci qu'il faut viser au final, éventuellement en passant les certifications plus facile comme jalons intermédiaires.
Pour information j'ai aussi la certification ICP-ACC (Agile Coaching) mais je n'ai pas encore réussi à me vendre comme coach agile.
Réponse postée 6 février 2025 09:42
Bonjour
Si vous avez créé une vraie société (SASU, EURL ...) vous pouvez décider de ne pas vous verser de salaire même si l'entreprise perçoit des paiements, vous pouvez donc toucher les ARE jusqu'à épuisement des droits (18 mois) pendant que votre entreprise accumule un pactole (c'est même la bonne stratégie).
Ce n'est pas le cas de l''auteur de ce fil de discussion car il a créé une auto-entreprise. Ainsi une facture encaissée est directement considérée comme un revenu, ce qui suspend les ARE.
Réponse postée 15 janvier 2025 11:10
Bonjour
Je ne suis pas un spécialiste juridique et ce qui suit n'est que mon opinion personnelle.
J'ai l'impression que vous êtes entrée dans le monde des indépendants sans avoir bien cerné ce que cela implique.
Une mission peut se terminer brutalement, quelle qu'en soit la cause, et cela fait partie des risques. Sauf cas inhabituel, le contrat commercial implique une facturation des jours travaillés. S'il n'y a plus de mission, que le contrat que vous avez signé avec l'ESN soit rompu ou non, vous vous retrouvez avec 0 euro de facturation, et c'est normal.
La société de portage salarial n'est pas un vrai employeur, c'est une structure vous permettant de convertir les montants facturés en salaire. S'il n'y a plus de facturation, il n'y a plus de salaire - c'est la logique même d'une société de portage, et ce cas a été vraisemblablement prévu dans le contrat que vous avez signé avec votre ESP.
Bref je ne vois pas contre qui vous pourriez vous retourner car in fine c'est vous la responsable de cette situation. Faites-vous embaucher en CDI / CDD par une vraie entreprise si vous souhaitez bénéficier du droit des salariés.
Réponse postée 13 janvier 2025 19:23
Avez-vous pu discuter de cette situation avec les autres prestataires / employés de ce client ? N'ont-ils pas connu une situation similaire ?
Lorsqu'on débute une mission chez un grand compte, on peut parfois attendre plusieurs jours pour avoir son pc, puis plusieurs semaines pour avoir les accès aux applications et aux documents dont on aura besoin pour faire son travail … cette procédure est considérée comme normale et il n'y a rien de choquant à ce que le prestataire qui a été "embauché" en régie soit payé pour le temps passé. En attendant d'être pleinement opérationnel, on glane des informations qui seront utiles pour la suite (lecture de documentation, réunions, formations …)
Puisque vous êtes en régie, envoyez la facture correspondant aux jours consacrés à ce client. Peut-être que ça fera bouger les choses, votre client n'ayant guère intérêt à vous payer à ne rien faire. Soit il fera le nécessaire pour que vous soyez opérationnel, soit il mettra fin à cette non-mission et vous serez libre de votre temps. Si rien ne bouge, vous continuerez à encaisser tranquillement tous les mois (il y a des missions qui se passent ainsi).
Merci pour vos réponses.
En fait le client m'a demandé il y a un plus d'un mois d'être disponible 2 jours par semaine depuis fin décembre (pas d'astreintes), mais en raison de problèmes techniques et administratifs du client, je suis dans l'incapacité de travailler étant donné que je dois utiliser un laptop et des outils fournis par le client.
En gros, c'est un chômage technique, sauf que n'étant pas salarié, je ne suis pas payé ! Pour l'instant on perd surtout tous du temps en réunions pour essayer de débloquer la situation, mais je constate que le fait que je sois disponible mais mal employé échappe à tous mes interlocuteurs opérationnels (je réalise l'étendue du décalage d'état d'esprit entre un salarié et un indépendant, ayant été moi-même salarié jusqu'il y a 1 an !).
Je pourrais facturer ce temps perdu (pour moi), puisque je n'ai pas pu le consacrer à un autre client, que j'ai construit mon agenda de janvier sur les exigences du client, et que le temps, c'est de l'argent...
Je pense que je vais facturer une partie de ce temps en prétextant que le fait de sanctuariser ces jours pour le client m'est pour l'instant préjudiciable.
Réponse postée 13 janvier 2025 16:37
Bonjour
Concernant les jours "bloqués", il faut surtout clarifier la situation avec votre client : vous êtes en train de travailler ou pas ? Ou en astreinte ? On facture les jours travaillés, et pas les jours non-travaillés. On facture aussi l'astreinte, à un tarif horaire moins élevé si on ne travaille pas effectivement.
Il peut arriver que le prestataire soit totalement improductif pendant ses journées de travail, sans que cela ne soit de sa faute - ces journées sont à facturer.
En revanche si le client demande au prestataire de ne pas travailler, le montant de la facture de fin de mois se trouvera réduit - cela fait partie des risques de l'indépendant, qui peut par ailleurs consacrer ces journées à d'autres tâches (éventuellement à d'autres clients).
Réponse postée 20 novembre 2024 13:13
A l'attention de Free-Worker-146182:
Pour PSM-1 et PSPO-1, je conseille les examens blancs de Scrum.org, disponibles sur le site : "Scrum Open" et "Product Owner Open"
https://www.scrum.org/open-assessments
Attention, l'examen réel est plus difficile que les examens blancs : tant que vous n'avez pas 100% aux examens blanc, ne tentez pas la certification.
Hello,
Le plus important ici n'est pas la difficulté mais votre positionnement sur le marché. Est ce que vous PO, SM, chef de projet manageant plusieurs personnes ? Pratiquez vous de l'agile ou vous voulez vous y orienter ?
Ma recommendation est que selon, votre positionnement, ne choisissez qu'une seule entre PSM1 et PSPO1. Si vous vous orientez vers le rôle de PO; alors la PSM1 ne sert à rien (et inversement).
En termes de difficulté, la PSM1 et la PSPO1 c'est la même chose. C'est juste l'orientation de certaines questions qui change.
Pour Prince2, c'est une formation que je recommendrais de passer apres avoir passer une des deux autres qui sont plus demandées sur le marché. Prince2 servira après pour développer des compétences plus manégériales.
Réponse postée 20 novembre 2024 09:16
J'ai les certifications Prince2 Foundation, PSM-I et PSPO-1 (et d'autres certifications de Scrum.org).
Tout d'abord, concernant Scrum, les certifications PSM-1 et PSPO-1 sont réputées, elles nécessitent d'avoir des connaissances solides du Framework Scrum.
Ces certifications n'expirent pas (contrairement à d'autres certifications similaires telles que CSM, plus faciles à obtenir mais à renouveler régulièrement)
Si on a réussi PSM-1 on peut facilement enchainer sur PSPO-1 (et inversement) mais ça n'apporte pas de grande plus-value.
J'ai choisi de faire 2 jours de formations sur Scrum auparavant, et j'ai appris pas mal de choses. Surtout, je me suis rendu compte que dans la vie réelle, beaucoup de gens utilisent un vocabulaire "Scrum" à tort et à travers, on affirme tout et n'importe quoi au nom de l'agilité.
Bref c'est très intéressant d'un point de vue personnel, ça permet de connaitre un framework intéressant appelé Scrum, mais c'est pas toujours applicable en entreprise car beaucoup restent dans un schéma traditionnel de travail où c'est le supérieur hiérarchique qui assigne les tâches et s'assure que les employés sont occupés à 100%.
Au niveau des offres d'emploi la plupart des demandes de "Scrum Master" correspondent soit à SAFe (Framework "à l'échelle" basé à la fois sur Extreme Programming et sur Scrum, et qui réutilise le même vocabulaire), soit à un gloubi-boulga où on demande à la fois un peu de chefferie de projet, un peu de management d'équipe et un peu d'expertise technique - c'est rare d'avoir une demande de Scrum master au vrai sens de Scrum.
Côté chefferie de projet j'ai passé le PMP avant de passer Prince2 Foundation. J'ai trouvé PMP beaucoup plus intéressant (et très difficile). Prince2 Foundation m'a paru bien plus facile. PMP est américain, la façon de travailler ici en France est plutôt celle de Prince2 donc c'est bien de la connaitre.
Autrefois certification Prince2 Foundation n'expirait pas, maintenant au bout de trois il faut soit la renouveler, soit avoir passé la certification suivante Prince2 Practitioner (à renouveler régulièrement aussi).
Réponse postée 14 septembre 2024 19:24
Bonjour
Vous pouvez rester inscrit à France Travail tout en étant salarié. Vos allocations seront suspendues à partir du moment où vous déclarerez un revenu (sauf s'il est très bas). Vous continuerez alors à recevoir les notifications habituelles concernant la recherche d'emploi (postes à pourvoir, formations , ...). Et si vous vous retrouvez à nouveau au chômage, vous toucherez à nouveau les allocations.
Bref vous pouvez rester inscrit à France Travail, ça n'est pas très utile, mais ça ne mange pas de pain.
Réponse postée 1 septembre 2024 19:39
A 220 euros par jour vous êtes à une rémunération au niveau du SMIC, sans les avantages du salariat.
Continuez à chercher une autre mission ou un emploi salarié et partez dès que vous avez mieux. Tant pis pour celui qui vous a expliqué qu'il fallait passer freelance. S'il y a un avantage à être indépendant, c'est de pouvoir facilement aller ailleurs.
@Droopyann
Je réponds ici car que je ne peux pas répondre en dessous de votre message. Mon TJM serait de 220 euros/jour. J'ai eu assez peu de marges de manoeuvre pour négocier réellement mon TJM. Oralement, nous étions d'accord sur une base d'une rémunération à minima de 200 euros/jour. Ayant discuté avec la société de portage salarial, il m'a été conseillé de demander au client au moins 250 euros par jour (je précise que la société de portage annonce sur son site une rémunération obligatoire de 300 euros/jour). Quand je suis retourné vers mon client, ce dernier m'a indiqué avoir déjà négocié le prix de la prestation avec le client final, et donc ne pas pouvoir faire d'efforts sur ma rémunération. Il a toutefois accepté d'augmenter la rémunération de 20 euros, soit 220 jours.
Je ne sais pas si cela compte, mais j'ai environ 5 années d'expérience dans le support informatique. Je crois que mes collègues sur site sont au statut cadre (convention SYNTEC il me semble).
Réponse postée 21 août 2024 07:26
Bonjour
La réponse se trouve dans votre contrat, qu'il vous faudra relire.
En général, il n'y a pas de gros engagement pour les parties. Vraisemblablement, seul le taux horaire est un point sur lequel est engagé votre client.
Si tel est le cas
il peut vous demander de ne travailler que certaines heures, quel que soit votre souhait, et vous ne facturez que les heures travaillées.
vous pouvez vous absenter (quelle que soit la raison) sans demander le consentement du client, et vous ne facturez que les heures travaillées.
Cordialement
Réponse postée 19 mai 2024 08:35
J'ai eu une période de recoupement d'un mois et quelques jours entre une mission pour laquelle j'étais payé à ne pas faire grand-chose (et je me disais que ça ne pouvais pas durer éternellement ainsi) et une mission avec un TJM plus élevé (il faut saisir les opportunités quand elles arrivent).
Comme je devais faire semblant d'être salarié de l'ESN intermédiaire pour la première mission, j'ai joué le jeu d'avoir un préavis à respecter.
A chaque entreprise cliente j'ai expliqué que je m'absentais pour congés pendant cette période (en fait je travaillais pour l'autre). J'ai aussi travaillé une dizaine de jours pour les deux à la fois, en télétravail. J'ai travaillé dur ces jours-là parce que j'aime quand même le travail bien fait et que je ne voulais pas que les clients découvrent la situation. Malheureusement pour moi le démarrage de la deuxième mission fut plus abrupt que prévu (je m'étais habitué à un mode pépère).
Avec le télétravail, je pense qu'il est possible de faire deux missions simultanées, si elles ne sont pas trop prenantes, si le télétravail est possible, et surtout si on arrive à avoir une certaine autonomie. Le plus pénible c'est quand on vous colle des réunions souvent.
Je pense que je pourrais gérer deux missions en parallèle, mais le problème, une fois qu'on a une première mission, c'est d'identifier quelles missions seraient compatibles (sans compter les difficultés actuelles pour décrocher une mission tout court). Ce serait fatigant, mais quand on aime son métier on est heureux d'être très productif.
Réponse postée 18 avril 2024 06:30
Bonjour
Le principe des RFA est courant chez les gros clients des ESN, mais en général les ESN n'en parlent pas. Quand elles proposent un tarif à un indépendant ou un salaire à un employé, elles tiennent déjà compte de ce RFA imposé par le client final.
C'est d'ailleurs pour cela qu'il y a souvent au moins 100 euros de différence entre le TJM côté client final et le TJM côté prestataire. A cause de ces RFA, l'ESN peut perdre plusieurs dizaines d'euros sur sa marge.
C'est la première fois que j'entends parler d'un RFA côté prestataire. Ça revient tout simplement à une baisse du TJM (pourquoi ne pas simplement demander une baisse du TJM ?). A vous de faire les calculs pour voir si vous acceptez les termes de ce contrat.