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Free-Worker-779523

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Inscrit depuis le : 11 janvier 2024

Réponse postée 25 juin 2024 08:56

Pour être sûr : je parlais des ESN en tant qu'intermédiaire de marché entre nous autres freelances et les clients. Les deux fois où je suis passé par du réseau, j'ai dû quand même bosser pour un intermédiaire : une ESN référencée, et une plateforme. Les deux fois, la marge prise par l'intermédiaire était beaucoup moindre (mais existante) que si elles étaient en contact direct. Pour dire simple : 25 euros / jour. Beaucoup diront que c'est beaucoup, mais dans les deux cas j'ai proposé mon propre TJ, et le client a dit OK et on rajoute les 25 pour l'intermédiaire.

Après, je bosse majoritairement pour les gros comptes. Peut-être parce que j'ai commencé par bosser par des ESN, que je suis devenu expert sur des technologies lourdes dédiées gros compte, et que par conséquent je n'attire que les gros compte. Perso, je suis prêt à bosser pour des clients plus modestes, peut-être avec des TJ moindres, mais avec des moyens plus génériques. Mais c'est un cercle vicieux, et on ne me propose que des clients. On me fait même la critique que je n'ai fait que des Banque Finances et Assurances, alors que je n'ai jamais refusé, et suis même motivé, de travailler dans un autre secteur (je viens de finir un client gros compte logistique, mais sur une mission financière ; j'aurai bien aimé optimisé des flux de supply chain !)

Et je vais dire que c'est un confort. Je préfère peut-être facturé bien correctement et sur de la longue durée. Je laisse la partie précaire à ma femme, qui est dans le dev web, qui passe surtout pour des clients qui ont très peu de budget pour faire leur site web mais qui aimeraient avoir un Amazon au prix de l'épicier du coin.

Bonjour free-fullremote,

Votre sujet est un marronnier qui ne pousse non seulement pas tous les ans, mais tous les mois ! Les sujets les plus fréquents sur free-work sont, au doigt levé :

  • Pourquoi les clients n'aiment pas le full-remote

  • 2023-2024 : la crise ! incroyable je ne suis plus courtisé comme avant et je galère pour avoir une mission

  • La plateforme freework ne fonctionne pas quand on postule aux offres.

Voici factuellement les résultats obtenus :

  • J'ai postulé à beaucoup d'offres. Je n'ai plus les statistiques, car j'ai perdu mon compte l'année dernière.

  • La seule fois où j'ai eu une mission, c'était également la seule fois où la personne m'a répondu. Le reste du temps, mon CV est au mieux "vu", au pire laissé dans les limbes. J'y reviendrai plus tard. Mes autres missions sont : 2 par réseau, une autre parce qu'une autre plateforme de freelance a vu mon CV sur freework :D

  • J'ai eu par contre beaucoup de contacts par des ESN. Les ESN voient mon CV sur freelance, me contactent. Une fois en contact avec l'ESN, les résultats sont indépendants de freework.

Constat : quand j'ai des touches, c'est parce que la SSII vient trouver mon CV et m'appelle, en passif, alors que mon CV est à disposition.

Nous constatons donc tous, globalement, que postuler à des offres donnent peu de résultat (je dis bien "peu", parce que sur 4 missions en tant que freelance, j'ai eu une mission longue en postulant à une annonce sur freework).

Quelles sont les raisons de cette inefficacité ?

  • freework (ainsi que ses plateformes concurrentes) préfèrent les listes fermées, et cela je peux comprendre, mais cela évite l'exhaustivité. Il y a plein de mots-clefs qui pourtant font partie de mon CV, ma carrière qui ne sont pas sur freework. En contrepartie, il y a plein de mots-clefs qui font hyperdoublons... Le matchmaking est compliqué.

  • Mais selon moi, la raison fondamentale est l'absence de transparence sur le processus. La question est surtout : comment pousser les ESN à clôturer leur annonce lorsqu'elles ont au moins un candidat ? Ou alors lorsque l'AO de leurs clients est terminée ? De sorte que l'on ne voit par exemple que les annonces ouvertes ? Bref, les annonces sont laissées à l'abandon, puis clôturées par défaut, un peu comme un avis de recherche traine sur Facebook pendant des mois sans qu'on sache si la personne ou l'animal a été retrouvé...

  • Je suppose aussi quelque chose : les ESN mettent leurs coordonnées et s'attendent à ce que les candidats le voient. Or, elles sont modérées par le site ; résultat : elles jettent leurs lignes à la mer, en attendant qu'on vienne les recontacter. Mais elles n'ont rien, et il suffit que l'AO soit terminée ou qu'elles aient trouvé un candidat autrement et elles ne se souviennent même plus qu'elles ont mis une annonce... ou la laissent à l'abandon. Bref, l'impossibilité de pouvoir contacter directement les ESN.

  • Une solution pourrait être de mettre un processus plus profond. Par exemple, forcer les ESN à répondre à chaque offre, ne serait-ce en cliquant sur "refuser" la candidature, pour avoir le droit de continuer à utiliser la plateforme. Maaaaiiiis... Le problème n'est-il pas que seules les ESN sont clientes, et pas les indeps ? Il faut donc les chouchouter. Et surtout, elles viendront se plaindre si elles sont des statistiques négatives. A l'inverse des sites comme le bon coin, où il faut frôler le 99% pour que l'on s'assure qu'on est un vendeur de qualité...

Concernant le fait qu'il y a peu de clients finaux, je ne suis pas sûr de comprendre votre question. En tout cas une chose est sûre : la probabilité pour qu'une boulangerie trouve un développeur en tombant sur freework est faible. En cherchant sur le net, elle va certainement plutôt tomber sur des sites comme Fiverr, elle va poser une question "comment trouver quelqu'un pour faire mon site web" sur Facebook et se faire assaillir de personnes. Si d'aventures le boulanger tombe sur Freework, il va certainement trouver trop complexe de faire une annonce - et surtout ne va pas ouvrir le portefeuille pour un service qu'il n'est pas sûr d'avoir. Les réseaux sociaux, professionnels et non-professionnels, seront infiniment plus simples.

Forum : Votre activité
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Réponse postée 6 mai 2024 14:55

Message de la modération : merci d'éviter les termes méprisants et les insultes...

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Réponse postée 6 mai 2024 14:54

@Free-Worker-821316 holala un post qui fait plus de trois mots et on n'a plus de concentration ? Elle est belle la nouvelle génération. Des conseils bienvenus, que l'on peut prendre si on sait lire. Ce qui n'est pas le cas de tout le monde apparemment :D

Bonjour "Free-Worker-802549",

Avoir sciemment choisi d'appartenir au valeureux écosystème "Travailleur(se) à façon, Vacataire, Indépendante, Artisan(e), ou autre Freelance", ne vous met pas à l'abri des turbulences d'une mission : cela fait partie du "jeu".

Pour être ou rester reconnu, dans notre écosystème, nous menons un "combat" de tous les jours. Être "Freelance" n'a jamais été et ne sera jamais un "long fleuve tranquille" : on nous a posé et l'on nous pose toujours des "peaux de bananes" (pour le cycliste), des "banderilles" (dans l'Arène avec le Matador), on nous "étrille" (comme le crin du cheval) : d'accord, cela peut endommager notre égo et alors ... nous sommes des (com)battant(e)s dans l'âme ... Si l'on devait venir se plaindre à chaque fois qu'il y a un "pet de travers", le "Bureau des Plaintes" serait envahi à longueur d'année.

J'admets qu'il y a des situations difficiles à gérer (j'en ai eu plusieurs à mon actif et des biens costaudes, dont une où il a fallu éviter le pire du "seppuku" et le client est venu me chercher pour négocier et éviter ce geste irréversible de la part d'une personne du projet) et c'est ce qui nous fait avancer ... On tombe une fois, on se relève, on tombe de nouveau, on se relève de nouveau et ainsi de suite. D'un échec, il faut savoir en faire une réussite (en France, l'entreprenariat n'apprend pas cette notion primaire et première, alors que dans les autres pays transfrontaliers ou outre-atlantique, il est devenu "monnaie courante" voire même obligatoire de se "casser les dents" et de chuter ... c'est fait exprès pour mieux appréhender les difficultés et avoir la "niaque").

Il y a toujours eu des "punchlines" entre les salariés internes, les "salariés externes", les "freelances (de tous poils) : je ne vais pas les énumérer ici, cela n'a que peu d'intérêt, entre les noms d'oiseaux, les remarques sournoises, les coups en douce, les "barbouzes", les délations, les "crêpages de chignons", les "tare ta gu..le à la récré" ... Des témoins ? des écrits ? peut-être une incompréhension ? pas l'ombre d'une preuve ?

Notre position et nos postures (il n'y en a pas qu'une, heureusement) doivent être constamment travaillées (la remise en cause et l'humilité doivent être des éléments permanents que l'on se doit de "huiler") et cela peut parfois "faire mal à notre égo" (certain/e/s l'ont quelques fois mal placé et ça ne plaît pas et il faut savoir l'accepter .... et lorsque l'on est "jeune" ou même plus avancé, dans l'écosystème freelance, la digestion se passe mal, les aigreurs apparaissent et l'indigestion n'est pas loin de frapper).

Maintenant, si la situation que vous subissez semble intenable (de votre point de vue, nous ne portons aucun jugement de valeur et nous - du moins ma propre personne n'a pas vocation à le faire et encore moins n'en ai le pouvoir), peut-être existe-t-il une solution de négociation entre "personnes de bon aloi" ? Votre "collègue" est externe, se prend pour la "Mère Supérieure" (car elle a de la "bouteille" sur le projet), elle se plaint que vous lui donniez des "directives" et que peut-être a-t-elle le sentiment ou la conviction que vous marchez sur ses platebandes et qu'elle vous juge "sèche comme un coup de trique". Il y a un vieux proverbe qui dit "Aide-toi et le Ciel t'aidera".

Comme l'ont signalé d'autres éminents, estimés et estimables personnes de ce fil, le marché est en tension dans certains domaines (entre autres, le développement Web, la MOA, les Business Analysts, les Product Owner et autres du même acabit), il serait peut-être judicieux de poser "cartes sur table", d'analyser calmement la situation, de laisser le "soufflet retomber", de prendre un peu de recul, d'illuminer la partie sombre du tunnel, avant d'envisager une sortie fracassante et d'aller vers un gouffre dépressionnaire .... sans rien au bout du tunnel ou de la crevasse ou de l'abysse ou de l'abime.

Une difficulté et certains d'entre-nous ont la fâcheuse tendance à partir (en vrille ou en live selon),à "laisser le pot sous la vache" ... les clients les voient souvent comme des "mercenaires" (à tort dans l'image ou la posture qu'ils laissent car lors de recherche de mission, cela peut leur coûter cher ... même si c'est "non légal", voire illégal de telles pratiques de la part des clients, es ESN et autres cabinets, cela est bien réel et j'ai plusieurs cas et preuves irréfutables) alors que bien souvent, la décision prise n'était qu'un "coup de sang", une incontrôlable "soupe au lait' d'un freelance perdu (et le pain avec).

De ce que je constate, avant de faire "n'importe quoi" (mais peut-être n'avez-vous que votre propre personne à vous occuper), je pèserais le pour et le contre et j'essaierai d'aller, judicieusement et intelligemment, au contact et voir comment on peut améliorer la communication entre personnes majeures, adultes et responsables ... il est possible que cela fasse "mal" mais peut-être est-ce un mal pour un bien ?

En espérant avoir contribué, de par mon simple constat, à éclairer quelques lanternes de clair-obscur et pensé qu'une lumière est possible dans ce tunnel.

Bien cordialement,

Yanolezard.

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Réponse postée 15 mars 2024 09:43

Je suis assez étonné par le manque de "pragmatisme" dans la plupart des entretiens que je passe depuis quelques mois. Les clients veulent des profils multi-compétences, qui remplacent 3 devs, un chef de projet, un PO et un designer pour des TJ de junior, forcément ça ne va attirer que des juniors peu compétents, ils en reviendront, mais quand ?

Je suis fatigué, en tant que freelance, d'être en seconde main sur des projets qui viennent difficilement de passer la première MEP. Je ne compte plus le nombre de projets où on a pris une bardée de juniors pour le développement (c'est pas grave, le "code" se reprend, même si je bosse sur des outils à moitié nocode) mais surtout pour la conception et la modélisation. Et d'être obligé de passer sous le manteau des évolutions majeures pour pouvoir stabiliser et optimiser les performances. La réaction des clients c'est "Ha non, faut surtout pas toucher, on a mis 4 ans pour valider la solution technique", 4 ans pour valider une tour de Pise montée sur un plateau d'allumettes.

Mais bon, ça me donne du beurre pendant 2 ans... sauf que c'est intellectuellement un peu moyen. Et surtout ne permet pas à la créativité et pousser à s'améliorer vers des architectures plus saines sur lesquelles prendre exemple.

Je viens de terminer une mission, on m'a mis gentiment à la porte pour être remplacé par une interne. Elle est hyper volontaire, très intelligente, mais n'a surtout jamais fait d'IT. Il a fallu que je la forme, lui faire comprendre les méthodes employées, et surtout que les méthodes employées n'étaient pas bonnes :D les développements sont terminés, et maintenant faut corriger la copie. Les utilisateurs attendent 10 millions sur tel poste comptable, on en remonte que 2.5... je sens que ça va être hyper sport.

Je suis Développeur React Node.js Python Kubernetes +5 années d'XP avec 3 grosses certifications officielles en freelance (date d'enregistrement de ma société sur société.com) et je confirme que j'ai perdu ma mission Fin octobre 2023, et je suis ce 15 mars 2024 toujours en recherche active. Il y a moins d'offres sur le marchés. J'ai l'impression que ChatGPT nous remplace ?

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