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yanolezard

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Réponse postée il y a 3 heures

Bonjour "Free-Worker-821316",

La société citée existe depuis 3 années environ et j'ai déjà eu des relations cordiales et professionnelles avec eux, pour deux missions (de 6 mois et 5 mois) que je ne pouvais traiter et que certains de ma "garde rapprochée" ont pris : ils ont d'ailleurs été payés "rubis sur l'ongle" sans aucune difficulté (et ce, à 30 jours tout rond) ... Le contrat (correctement établi et bien relu) et la bonne intelligence (sans polémique) sont à la base de toute bonne mission..

Pour cette modeste contribution.

Bien cordialement,

Yanolezard.

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Réponse postée il y a 3 heures

Bonjour "Free-Worker-802549",

Avoir sciemment choisi d'appartenir au valeureux écosystème "Travailleur(se) à façon, Vacataire, Indépendante, Artisan(e), ou autre Freelance", ne vous met pas à l'abri des turbulences d'une mission : cela fait partie du "jeu".

Pour être ou rester reconnu, dans notre écosystème, nous menons un "combat" de tous les jours. Être "Freelance" n'a jamais été et ne sera jamais un "long fleuve tranquille" : on nous a posé et l'on nous pose toujours des "peaux de bananes" (pour le cycliste), des "banderilles" (dans l'Arène avec le Matador), on nous "étrille" (comme le crin du cheval) : d'accord, cela peut endommager notre égo et alors ... nous sommes des (com)battant(e)s dans l'âme ... Si l'on devait venir se plaindre à chaque fois qu'il y a un "pet de travers", le "Bureau des Plaintes" serait envahi à longueur d'année.

J'admets qu'il y a des situations difficiles à gérer (j'en ai eu plusieurs à mon actif et des biens costaudes, dont une où il a fallu éviter le pire du "seppuku" et le client est venu me chercher pour négocier et éviter ce geste irréversible de la part d'une personne du projet) et c'est ce qui nous fait avancer ... On tombe une fois, on se relève, on tombe de nouveau, on se relève de nouveau et ainsi de suite. D'un échec, il faut savoir en faire une réussite (en France, l'entreprenariat n'apprend pas cette notion primaire et première, alors que dans les autres pays transfrontaliers ou outre-atlantique, il est devenu "monnaie courante" voire même obligatoire de se "casser les dents" et de chuter ... c'est fait exprès pour mieux appréhender les difficultés et avoir la "niaque").

Il y a toujours eu des "punchlines" entre les salariés internes, les "salariés externes", les "freelances (de tous poils) : je ne vais pas les énumérer ici, cela n'a que peu d'intérêt, entre les noms d'oiseaux, les remarques sournoises, les coups en douce, les "barbouzes", les délations, les "crêpages de chignons", les "tare ta gu..le à la récré" ... Des témoins ? des écrits ? peut-être une incompréhension ? pas l'ombre d'une preuve ?

Notre position et nos postures (il n'y en a pas qu'une, heureusement) doivent être constamment travaillées (la remise en cause et l'humilité doivent être des éléments permanents que l'on se doit de "huiler") et cela peut parfois "faire mal à notre égo" (certain/e/s l'ont quelques fois mal placé et ça ne plaît pas et il faut savoir l'accepter .... et lorsque l'on est "jeune" ou même plus avancé, dans l'écosystème freelance, la digestion se passe mal, les aigreurs apparaissent et l'indigestion n'est pas loin de frapper).

Maintenant, si la situation que vous subissez semble intenable (de votre point de vue, nous ne portons aucun jugement de valeur et nous - du moins ma propre personne n'a pas vocation à le faire et encore moins n'en ai le pouvoir), peut-être existe-t-il une solution de négociation entre "personnes de bon aloi" ? Votre "collègue" est externe, se prend pour la "Mère Supérieure" (car elle a de la "bouteille" sur le projet), elle se plaint que vous lui donniez des "directives" et que peut-être a-t-elle le sentiment ou la conviction que vous marchez sur ses platebandes et qu'elle vous juge "sèche comme un coup de trique". Il y a un vieux proverbe qui dit "Aide-toi et le Ciel t'aidera".

Comme l'ont signalé d'autres éminents, estimés et estimables personnes de ce fil, le marché est en tension dans certains domaines (entre autres, le développement Web, la MOA, les Business Analysts, les Product Owner et autres du même acabit), il serait peut-être judicieux de poser "cartes sur table", d'analyser calmement la situation, de laisser le "soufflet retomber", de prendre un peu de recul, d'illuminer la partie sombre du tunnel, avant d'envisager une sortie fracassante et d'aller vers un gouffre dépressionnaire .... sans rien au bout du tunnel ou de la crevasse ou de l'abysse ou de l'abime.

Une difficulté et certains d'entre-nous ont la fâcheuse tendance à partir (en vrille ou en live selon),à "laisser le pot sous la vache" ... les clients les voient souvent comme des "mercenaires" (à tort dans l'image ou la posture qu'ils laissent car lors de recherche de mission, cela peut leur coûter cher ... même si c'est "non légal", voire illégal de telles pratiques de la part des clients, es ESN et autres cabinets, cela est bien réel et j'ai plusieurs cas et preuves irréfutables) alors que bien souvent, la décision prise n'était qu'un "coup de sang", une incontrôlable "soupe au lait' d'un freelance perdu (et le pain avec).

De ce que je constate, avant de faire "n'importe quoi" (mais peut-être n'avez-vous que votre propre personne à vous occuper), je pèserais le pour et le contre et j'essaierai d'aller, judicieusement et intelligemment, au contact et voir comment on peut améliorer la communication entre personnes majeures, adultes et responsables ... il est possible que cela fasse "mal" mais peut-être est-ce un mal pour un bien ?

En espérant avoir contribué, de par mon simple constat, à éclairer quelques lanternes de clair-obscur et pensé qu'une lumière est possible dans ce tunnel.

Bien cordialement,

Yanolezard.

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Réponse postée il y a 4 heures

Bonjour "Free-Worker-124657",

Si votre souhait est de devenir "Formateur" (dans les services numériques ou dans autres choses d'ailleurs), je vous conseille au préalable, de participer à une formation nommée "Formation de Formateur" (indispensable pour toutes celles et ceux qui veulent s'approprier ce métier, sinon c'est l'échec assuré. L'andragogie ne s'invente pas, elle s'apprend, tout comme l'Art de concevoir des formations et/ou des manuels et autres cahiers d'exercices).

PS : de plus, un petit détail qui a son importance => prévoyez, dans vos charges d'exploitation, un poste budgétaire,pour le dépôt de vos créations de formation (la formation, le manuel, le livret, le cahier d'exercice, les logos, etc.), à l'INPI afin d'éviter de vous "faire piquer, reproduire, ou tout simplement voler" votre travail => en enveloppe "Soleau" ou autre moyens/services de protection... ce serait bête de voir qu'un "indélicat" (personne physique ou morale) vous tonde et vous prenne votre travail, sans scrupule ... cela est malheureusement plus fréquent que l'on ne pourrait le penser.

A savoir également (ou se poser la question) : quelles seront les finalités des formations que vous délivrerez et comment pourront-elles être financées (par le CPF, inscrites ou pas dans les Référentiels RNCP de l'Etat, être certifiantes ou pas, être sujettes à accréditations ou pas et quelles valeurs attribuer : privé (reconnues sur le marché du travail ou simplement par vous, attestant de ci ou de ça ...) ou publiques (compatibles avec les cursus équivalents de l'Etat : Bac + 1, 2,3,4,5,6 ... Niveaux VI, V, IV, III, II, I ... beaucoup d'éléments et de "paquet à poser sur la table" (comme dirait l'ami B.g..d).

Concernant les formations de "Coaching", il y a beaucoup de "vautours" dans la place : si cette voie vous tente, pensez à bien regarder ce qui est envisagé, reconnu, délivré et surtout par "QUI", la durée du certificat/accréditation (ceux qui vous l'accorde à vie sont à proscrire et vous vendent un rêve qui n'existe pas).

Il existe très peu de structures capables de former des "Coachs" (qui n'ont rien à voir avec le métier de formateurs, même si potentiellement, ils pourraient en être capables). Pour être sûr de ne pas tomber dans la secte douteuse et sulfureuse du "Coaching à pas cher et qui ne vaut rien en termes de reconnaissances sur le marché), une petite recherche sur Internet ne sera que profitable.

Les vraies et réelles formations de "Coach Certifié(e)" et reconnues INTERNATIONALEMENT par les pairs, ne sont pas légions (et très loin de l'être), les quelques-unes sont d'origines américaines ou anglaises, durent entre 18, 24 ou 36 mois, s'exercent souvent en alternance de pratiques professionnelles en entreprises, sociétés, ou en cabinet, ou à son propre compte, avec des exercices cadrés donnant toujours lieu à des écrits (rapports, mémoires, essais, etc.) plus ou moins touffus et des plages de théories (il en faut aussi : sociologie du travail, langues, anthropologie, ressources humaines, connaissances de soi et des autres, et selon les spécialités : sport, diététique, numérique, mental, ...) et il doit y avoir systématiquement des périodes de "regroupements" (avec d'autres "apprentis coach", des "Mentor Coach") et à la fin un examen en bonne et due forme (questions théoriques format papier, questions pratiques, ateliers pratiques, rédactions de rapports et d'un mémoire et les examens de cultures et connaissances générales, selon les spécificités, ainsi que les langues (avec un bon niveau, souvent bien au-delà du traditionnel "TOEIC").

Attention aussi aux coûts pouvant parfois sembler "astronomiques" (certaines reconnues vous prennent parfois pour "MBS" ou "Rothschild"). Les plus chères ne sont pas les meilleures (car faire des regroupements aux USA, il faut quand même posséder quelques dollars en poche).

Dans tous les cas, que vous soyez "formateur" (à votre compte, en sous-traitance, ou en seconde activité), il vous faudra OBLIGATOIREMENT un numéro d'agrément, délivré par une branche du Ministère (non pas "Amère") mais du Travail, à savoir la "DREETS" (ici pour l'IDF : https://dreets.gouv.fr/).

PS : il arrive parfois que les entreprises passent le volet formation dans l'enveloppe "conseils ou transmission de compétences" d'une mission, dès lors que cela ne dépasse pas un certain volume d'heures ou de jours, afin de ne pas "épuiser" le budget glorieux de la formation professionnelle.

Pour ne pas se prendre le "chou" en questions administratives (type Qualiopi, mais pas que) et pour se concentrer sur les services que vous allez délivrer, il vaut mieux démarrer avec une structure dont c'est le métier (il est assez aisé de les trouver sur Internet : il y en a 3 sérieuses, les autres ne sont que "pipeau" ou pas du tout à la hauteur de l'exercice ... d'ailleurs, le Ministère du Travail, est en train de donner un sérieux "coup de torchon ou de balai" sur le "Tapis Qualiopi" pour se débarrasser et se prémunir au futur de quelques insecticides contre les blattes et autres cafards).

"Qualiopi" impose entre autres, que le chiffre d'affaires réalisé dans le cadre de vos formations, soit connu de la Préfecture de votre département et que cela reflète bien une activité - régulière - de formation, sous peine de se voir retirer à tout moment la précieuse "certification Qualiopi" et ainsi écrémer de plus en plus la marmite ou plutôt le chaudron de la formation et de certains de ses acteurs tonitruants, douteux, malsains, ou de la formation du "dimanche" (ou de quelques pauvres heures dans une années).

Ces structures possèdent la certification Qualiopi et moyennant, selon quelques formules sonnantes et trébuchantes adaptées à votre structure/besoins, vous guideront tout au long du processus : elles s'occupent donc de la "paperasserie administrativo-numériques" pour vous laisser le champ libre pour votre métier/services qu'est la délivrance de formation.

Attention toutefois, elles ne sont pas là pour vous mâcher le travail, ni faire à votre place, elles sont présentes pour vous accompagner et vous simplifier la vie professionnelle quotidienne. Les règlementations se durcissent d'année en année et Qualiopi n'a pas encore montré toutes ses velléités face à celles/ceux qui viendraient s'y frotter, dépasser les "bornes" ou outrepasser/contourner certaines obligations (je l'écris en connaissance de cause, car j'ai participé - sur invitation spéciale du Ministère du Travail et de la Formation Professionnelle, à la composition de Qualiopi - et donc du texte final et des ses évolutions "tueuses".)

Le monde de la formation est composé de requins, dont la taille des dents et la puissance de la mâchoire vont de paire (je suis dans ce milieu depuis très longtemps, dans le cadre de mes activités). Pour se faire une place et avoir un auditoire, il faut avancer prudemment mais sûrement et bien regarder là où on met ses pieds (pièges à loup, renard, chausse-trapper, pièges-à-c..s, banderilles, ... et j'en passe, des meilleures, des vertes et des moins mures) : présentiel, distanciel, blending, hybrides, ... parfois, tout en même temps ... les formats traditionnels ou numériques, les contenus, la délivrance, les tarifications, etc .... tout cela doit être étudié avec attention et circonspection sous peine de voir une volute de fumée noire.

Les importantes et reconnues structures de formations, ayant "pignons sur rue" depuis des années, n'hésitent pas un seul instant, comme dans un combat aérien entre chasseurs amis et ennemis, à vous "accrocher" au radar de tir et vous tirer en bandits : le gâteau de la formation est tellement énorme qu'il est difficile, à leurs niveaux, de se permettre de le partager avec des nouveaux-venus sur la place ... déjà qu'ils ont du mal avec les anciens parvenus ou avec ceux qui leur ont apporté du business lorsqu'ils étaient aux creux de certaines vagues .... les "copains" et les "coquins", et dans la formation professionnelle (qu'elles qu'en soient les formes), il y a toujours plus de "coquins" que de "copains" (toujours une histoire d'argent et d'images).

En espérant avoir contribué à faire avancer votre "schmilblick",

Bien à vous,

Yanolezard.

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Réponse postée 2 mai 2024 21:53

Bonjour "Free-Worker-124657" (Ce serait plus "forum-friendly" avec un pseudo, ne serait-ce que pour suivre les échanges ... )

Il y a un peu de tout dans votre message initial et c'est un peu, disons, confus ... Essayons d'y voir plus clair.

Comme tout un chacun a pu et peut le constater, pour certaines catégories d'emplois/missions de l'écosystème du numérique, il y a des hauts et des bas et en ce moment, plus de bas que de hauts.

  • I quote : "Je suis bien évidemment en formation, passage du certificat ." => de quoi s'agit-il ?

Former des "gens" n'est pas aussi simple et intuitif que cela : il faut posséder la "fibre" de la transmission du savoir, du partage, de la connaissance de soi et des autres et "aimer" les gens, avec beaucoup d'humilité et d'empathie, tout en étant andragogue et un expert reconnu par ses pairs.

Devenir un vrai "Centre de Formation" reconnu (par l'Etat ou de nature privée), au jour d'aujourd'hui, reste un peu compliqué avec la vaste marmite des règlementations en vigueur (il n'y a pas que Qualiopi !! et au passage, la "DIRECCTE" ne vous sera pas d'une très grande utilité en terme de règlementations qualité "Qualiopi" (j'en parle en connaissance de cause).

Devenir "Formateur" n'est pas non plus inné (certes, cela s'apprend au bout de quelques années de "bourlinguage")

Devenir "Coach" est plus compliqué et les formations/certifications reconnus internationalement sont souvent (pas de généralités) assez coûteuses et difficile à obtenir et surtout à maintenir.

Si vous souhaitez entrer dans le monde "merveilleux" de la formation, il vaudrait mieux commencer par un partenariat avec un organisme déjà certifié Qualiopi (services de quelques euros, en fonction du volume de formations envisagés/réel et du coût total de la prestation.) : cela vous évitera des tracasseries administratives à n'en plus finir avec les différents services ministériels/préfectures et les services d'audit.

Secteurs/Domaines de formation (vous indiquez être dans le secteur de la finance : BA Finance)

  • I quote : "centre de formation ou commencer par un site de formation, de coaching ou une plateforme de reconversion en informatique dans ma spécialité" => beaucoup d'idées en vrac qu'il faut éclaircir, sinon, c'est le "mur" direct.

  • I quote "De même, je pense offrir une sorte de coaching/information aux gens sur les métiers en tension, en leur donnant des pistes style outils de données demandées par les entreprises qui recrutent , les centres de formation les secteurs qui recrutent .../reconversion" => écrit de cette manière, c'est un sujet RH/GPEC .... et puis, ce n'est pas qu'une question d'outils, cela va bien au-delà ... quant à "maîtriser" l'IA (je dirai plutôt les "IA"), il y a encore énomément de chemin à parcourir et nous ne sommes encore qu'à un infime début du moins que rien) quels que soient les secteurs/domaines.

Si vous pouviez être un tantinet plus précis dans vos objectifs, notre "Communauté" pourrait aussi être un peu plus encline à vous répondre.

Bien cordialement,

Yanolezard (officie dans la formation, entre autres, depuis plus de 20 ans).

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Réponse postée 26 avril 2024 19:14

Bonjour,

Le proverbe "Ventre affamé n'a pas d'oreilles" peut s'appliquer dans certains cas.

Le dilemne : attendre et périr ou accepter et se nourrir et s'asseoir sur certains de ses propres principes.

Il y a des situations où il n'y pas d'autres solutions (en attendant mieux).

Bien cordialement,

Yanolezard.

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Réponse postée 25 avril 2024 22:18

Bonjour,

Je preste au Canada (Anglophone et Francophone) depuis très longtemps (1994), en "full remote", en tant que "Travailleur à façon/Freelance/Indépendant) et lors de mes travaux, je n'ai jamais été obligé de faire des jours en présentiel.

Je rends visite à mes clients tous les ans (à l'occasion de quelques évènements/salons organisés) et alternativement, ils viennent me rendre une petite visite de courtoisie (à l'occasion de quelques évènements/salons organisés ou bien encore à leurs clients fidèles)

J'ai 5 clients dont l'Etat Canadien et quelques industries, en modes forfaits et/ou régies

Bien à vous

@Camille Legrand :

Pardonnez moi mais vous parler de vous meme :)

Il n'y a pas de full remote pour les indep au Canada (sauf profils techniques), il faut etre présent 1 jour par semaine sauf si vous avez postulez pour des postes de service à la clientèle chez amazon, air canada , ca oui c est possible.

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Réponse postée 24 avril 2024 19:37

Bonjour "Free7591",

Vu mes différents profils, mes activités diverses et mes antécédents, je n'ai pas été impacté par la "pénurie", contrairement à d'autres secteurs comme le développement "Web" (entre autres) ... et si développement il y a, je ne suis pas sur les mêmes technologies (très peu maintenant exercent dans les "Vieilleries" qui font marcher le coeur et le poumon financier de la planète, et ce n'est qu'un exemple).

Je continue à recevoir des appels "filtrés" certes, mais un flot lissé sur la semaine en moyenne à 10 et quasi autant par courriels, de provenance diverses (plateformes connues traditionnelles - la nôtre/vôtre par exemple - mais d'autres +/- connues) et lorsque je ne peux pas "prester", je refile aux copains (du moins celles et ceux en qui j'ai une confiance absolue et qui ont +/- le même "pédigrée" que moi.

Bien à vous,

Yanolezard.

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Réponse postée 24 avril 2024 19:25

Bonjour "Free-Worker-115544",

Quels que soient les secteurs et domaines d'activités, l'outillage "Reporting & DataVisualization" est bien présent aujourd'hui et il le sera encre plus demain, vore après-demain.

"PowerBI" ne doit son succès que par rapport à l'offre de services Azure : ne nous trompons pas ... PowerBi souffre de lacunes, notamment dans la construction de rapports bien visuels voire très visuels et pour rendre un "PowerReport BI" dynamique à la "Tableau" ... on peut se lever de bon matin car il faudra obligatoirement développer (et je ne suis pas le seul à le dire, Microsoft aussi) et si l'on souhaite faire valider ces brave données dans des workflows bien "tordus", allez tenons de développer (encore une fois) avec "PowerAutomate" (qui peut coûter un "Bras" au passage, si l'on ne lit pas bien et correctement les nouveaux contrats MS CSP/MSP).

"Snowflake" a commencé son marché français par l'industrie et non par le tertiaire : les technologies employées s'inspirent beaucoup de solutions bien connues du marché, les "erreurs" de conception, d'ingestion et de traitement en moins. C''est une excellente solution, qui peut aussi coûter très cher (si on ne lit pas attentivement le contrat "saas"). Avis personnel : il est plus souple que les solutions à "modules tiroirs" de Microsoft. J'ai moi-même rencontré une "petite" surprise lorsque la solution monte en version (il y a des effets de bord parfois un peu "strange", du fait que le produit inclut des composants/librairies un peu trop "flottants" et avoir un plan de sauvegardes ou de snapshots n'est pas un "luxe'").

En termes de présences sur les secteurs missions, ce sont effectivement des produits demandés : attention tout de même aux formations "sirènes" (attractives et pas chères) : avec Snowflake, j'ai privilégié directement l'éditeur (du moins un partenaire sérieux et reconnu) et les formations en ligne (selon populations/objectifs/niveaux/certificationds à atteindre) sont de qualité nettement supérieures à celles de .... MS/PowerBI (seulement 2 formations elearning pas plus qu'intéressantes - du moins à mon niveau).

En espérant avoir ajouté une modeste contribution / REX à votre dilemne.

Bien à vous,

Yanolezard.

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Réponse postée 13 avril 2024 21:45

Bonjour "FreeWorker-777",

Non, pour ma part, je n'ai pas fourni de références car je ne pouvais pas en fournir et encore moins je n'avais pas le droit d'en fournir (NDA clients sensibles) : par le passé "Y'en a qu'on essayé ... Ils ont eu des problèmes". Ils ont essayé d'insister, m'ont fait passer à l'étage supérieur avec leur "supervisor", ce qui n'a strictement rien changé : à prendre ou à laisser et comme ils n'ont pas trouvé au tarif souhaité, ils ont bien été obligés de revenir sur leurs positions, que cela leur plaise ou pas et le client en question n'est pas un "tendre" avec les intermédiaires un peu trop ... zêlés.

Bien à vous,

Yanolezard

Bonjour,

@yannolezard et @OscillationForcée : Avez-vous communiqué vos références avant d'être mis en relation avec le client final ?

Visiblement, à vous lire, une fois que votre profil a été retenu, tout s'est bien passé pour vous avec cette société. Tant mieux.

Le problème que j'ai rencontré avec eux est le suivant (je ne suis apparemment pas un cas isolé) : une fois mes références communiquées, ils se sont empressés de joindre mon dernier client (le jour même) et de leur proposer leurs services. Pas de chance pour eux, mon ex-manager (chez ce même client) m'a prévenu. Le pseudo-commercial de Glocomms ne lui a pas posé la moindre question sur moi (compétences, personnalité, etc...), son unique but était de placer ses propres ressources (en mode bourrin 2.0, of course). Et enfin, "cherry on the cake", je n'ai jamais su si mon CV avait été envoyé au client final et je n'ai plus été recontacté pour cette mission. Du bon vieux ghosting!

Mon ancien manager (client bancaire) s'est fait un plaisir de les black-lister !

Ils ont aussi un sérieux problème lors des premiers contacts: ils essaient de vous appeler 2 ou 3 fois, sans laisser de message, et ne savent pas envoyer de mails (ou alors peut-être seulement quand votre profil les intéresse réellement ?). Pas très professionnel tout ça...

Mon unique conseil : Ne communiquez pas vos références avant l'entretien client (je me suis fait avoir une fois, j'ai compris) ! Ce qui est un conseil finalement applicable avec n'importe quelle ESN. Si votre profil est vraiment en adéquation avec le poste, ils sauront patienter.

Bref, le processus de recrutement laisse a désirer. Ceci étant dit, nous avons des ESN en France qui se comportent exactement de la même manière. "Reviens Léon, j'ai les mêmes à la maison !!!"

Bonne journée !

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Réponse postée 11 avril 2024 23:03

Bonjour "free-fullremote",

Par le passé, j'ai déjà eu à prester avec cette société, à 2 reprises (client final de l'hostellerie : archi Cobol et un autre client final de la métallurgie : sûreté & sécurité industrielle) : contacts très professionnels, plus que réglos sur les délais de paiements (factures au 28/30/31 du mois, règlements "rubis. sur l'ongle" le 2 ou 3 du mois suivant).

Pas de "farces et attrapes" avec moi, j'ai d'ailleurs gardé un peu de contacts chez eux (Louis et Alicia sont quadrilingues) et de temps à autres, ils m'envoient des propositions (que je décline régulièrement car pas de "bande passante" dans. mon emploi du temps). Lorsqu'ils sont en affaires, par contre, ça "booste" autant qu'un dragster sur un 400m départ arrêté et il y a de la réactivité assez poussée.

Ceci n'est que le fruit de mes expériences et n'engage que moi.

Bien cordialement,

Yanolezard.

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Réponse postée 2 avril 2024 13:00

Bonjour "Plop",

Il y a effectivement un léger "bémol" dans la description de cette offre : il est vrai qu'entre "PMO" (Product Manager Office") et "PMO" (Project Management Officer), il n'y a qu'un pas (de géant) ... tout comme "CDO" (Chief Digital Officer) et "CDO" (Chief Data Officer) et on pourrait en trouver plusieurs du même acabit.

Dans ce cas concret, il s'agit certainement bien d'un profil "Project Management Officer", selon les tâches énumérées.

Les "copier/coller" d'AO, sans relecture aucune, sont fréquents ... J'ai souvent passé beaucoup de temps avec des clients finaux, des donneurs d'ordres, des plateformes collectrices, des SSII, des ESN, des "marchands de viande", des Cabinets de Recrutement, de Placement, des RH, des Achats, des DAF (pas les véhicules à roues 🤣) des "Commerciaux", .... bref la "basse-cour" du village, à leur faire comprendre qu'une offre/demande/AO avait beaucoup plus de chance de trouver "chaussure à son pied" lorsque cette dernière était de la bonne ou meilleure pointure qu'elle soit et d'éviter ainsi d'avoir à les déballer toutes, sous peine de ne plus pouvoir les ranger correctement. Chasser le "mot-clé" et il revient au galop.

Il faut faire vite (rarement bien, plus souvent mal) car la concurrence est rude et impitoyable ... ce qui, au final, devient pitoyable.

Certains comprennent lentement mais sûrement .... d'autres, par contre, sont plus "durs d'oreilles" ou ont "les portugaises ensablées" ou appartiennent à la "Caste des Ânes qui n'ont pas soif" .... Parfois, j'enfile le rôle du "Chevalier Blanc", parfois celui du "Féroce Chevalier Teutonique"

(pour la référence historique : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89tat_monastique_des_chevaliers_Teutoniques)

Bien à vous toutes et tous,

Yanolezard.

Réponse postée 1 avril 2024 17:09

Bonjour "Free-Worker-98972",

Aborder le côté développement technique de l'écosystème "Intelligence Artificielle" n'est pas la chose la plus aisée, même pour les passionnés.

Comme dans le sketch de "Chevalier & Laspalès" (le Train pour Pau) : "y en a qu'ont essayé ... ils ont eu des problèmes"

Pour rappeler quelques grands principes, l'Intelligence Artificielle n'existe pas (lisez cet excellent ouvrage de Luc Julia - cofondateur de "Siri" d'Apple)

"https://www.amazon.fr/Lintelligence-artificielle-nexiste-pas-JULIA/dp/241204340X"

L'ancêtre de ce que l'on appelle l'IA est le "Système-Expert", principalement développés, à 99%, en langage "Prolog" (Faits, Clauses, Prédicats)(https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_expert#:~:text=Un%20syst%C3%A8me%20expert%20est%20un,expert%2C%20dans%20un%20domaine%20particulier.)

Ensuite, la complexité dans la discipline "Développement", c'est qu'il n'existe pas qu'une "IA", mais des "IA" (l'IA Générative n'est qu'un élément dans la chaîne) car si l'on résume :

1/ L'IHM ou l'application : le Prompt, le ChatBot, la page Web, l'IoT

2/ L'interface : API pour la plupart

3/ Le moteur de règles / moteur d'inférences

4/ Les modèles de langages (LLM, ML, DL, NLP, Prog Neuronale, etc) et leurs "SDK" associés

5/ Les données (de quelques Go à de très gargantuesques Qetta-Octets (Qo, soit 10^30)

A ce jour, il existe des milliers d'IA différentes car elles sont spécifiques à un domaine, à une tâche.

L'IA est encore balbutiante, dans bien des domaines et pour les formations, c'est un peu la même chose :

  • A la base, il s'agit de "DATA" => donc un usage plutôt orienté métier/produit (Big Data & Cie), développement : R, Java, Scala, Python, C++

  • Maitriser le Machine Learning (ML), le "Deep Learning" (DL), les réseaux neuronaux, les modèles de langages, le NLP (Natural Language Processing), maitriser les modèles d'apprentissages, les statistiques, les probabilités, les mathématiques très avancées (souvent une formation de reprise de connaissances est nécessaire avant d'entamer le processus).

  • Avoir une double compétence IT/Dev/Droit : en développement IA respectueuse => "Law is code" et non "Code is Law".

Au final :

  • Expert de la Data qui a une bonne connaissance des enjeux du développement de produit, ce qui lui permet de créer des fonctionnalités qui répondent aux besoins des utilisateurs finaux.

  • Réalise des programmes informatiques intelligents pour traiter les données et pour résoudre des problèmes complexes rapidement et avec une grande précision. 

Souvent, ce qu'un développeur recherche :

  • un titre reconnu / délivré par l'Etat (Titres RNCP 5,6,7 = de +3 à +5 en équivalence), AFPA, GRETA, ... quelques fois en partenariat avec les GAFAM (Microsoft Azure, Amazon Web Services, Google Cloud Platform)

  • une certification (souvent liée à un des GAFAM : Azure, AWS ou GCP ; valable 3 années à renouveler ... car en 3 ans, les "IA" ne seront plus ce qu'elles étaient)

  • une formation /certification internationale (pas forcément reconnue par l'Etat), mais principalement très recoonue par les organisations privées), de style "Simplilearn" et souvent en partenariat avec des "majors" (IBM, Intel, ...)

Comme l'IA est devenue une manne financière extraordinaire, au niveau des formations (on en voit des "vertes" et des vraiment pas mûres), en CPF ou en parcours traditionnels (OPCO), de type "bootcamp" à 3 mois en passant par les formations "Express" ou sur des formations/alternances plus sérieuses (Master2, Bachelor, des Titres RNCP, ...) mais qui font souvent l'impasse sur la remise à niveau plus que nécessaire en stats, proba, maths sup/spé, avancées (niveau Mathlab) et les réseaux neuronaux, souvent approchés et peu approfondis ... Le coût est important certes, à chacun de voir ce l'intéresse, ainsi que le temps : de quelques mois (en moyenne 3) à 2 ans/3ans (sur ces dernières durées, il y a des possibilités "d'alternance"). Quant aux formations internationales, comme celle indiquée, le temps, c'est vous qui le gérez car 100% des ressources sont disponibles à vie.

Jusqu'à maintenant, et de part mes longues expériences diverses et variées, je retiens :

  • Pour se remettre à niveau en scientifiques : maths avancées/sup/spé/mathlab (une certification Mathlab avancée est souvent bien appréciée), statistiques, probabilités,

  • Pour bien aborder les datas/algorithmes ML/DL : formation en Développement Big Data (R, Java, Scala, Python, C++, Julia)

  • Pour bien aborder l'IA, une formation en développement de Systèmes-Experts (langage Prolog), la base de tout (mais tout le monde n'est pas d'accord : pour passer de l'Intelligence Artificielle Symbolique (IAS) à "une" Intelligence Artificielle Générative (IAG)

  • Pour bien s'ancrer dans les "entrailles" des IA, formation en développement des Moteurs (Règles/Inférences), des Modèles d'Apprentissages (NLP, Réseaux de neurones, etc.), des algorithmes complexes ... Ne pas oublier qu'une IA comme ChatGPT4, c'est quelques centaines de milliards de "paramètres" et cela ne cesse d'augmenter ... et avec la puissance de calcul des GPU (Graphical Processing Units), des nouveaux processeurs RISC/CISC, et des algo de calculs massivement parallèles, en passant par le futur quantique ... on aura à peine effleuré la touche "Entrée" que les résultats seront là.

En espérant avoir éclairé quelques lanternes, dans le clair-obscur opaque et profond des "Intelligences Artificielles" pour le développeur en IA,

Bien à vous toutes et tous,

Yanolezard.

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Réponse postée 1 avril 2024 15:27

Bonjour "Free-Worker-772537",

Comme l'a rappelé très humoristiquement notre joyeux, éminent et estimé @Droopyann, ce sigle ou trigramme peut faire penser aux domaines de la "Relation Client" (GRC = Gestion de la Relation Client / CRM : Customer Relation*ship Management) ou bien à la "Gendarmerie Royale du Canada"

Or, ce n'est pas le sujet du post car la "GRC" (Governance & Risk & Compliance) ou (Gouvernance/Risque/Conformité) est un des sous-domaines des vastes écosystèmes qui peuvent appartenir à bien d'autres choses que de l'informatique (IT), au sens bien large (la demande ici est plus ciblée, orientée IT "cyber"sécurité).

La "GRC" existe depuis bien longtemps et on l'utilise bien souvent sans s'en rendre compte, un peu comme Mr Jourdain avec sa prose.

Pour rappel historique, ces trois termes représentent les trois piliers indissociables permettant à une organisation de réussir à atteindre ses objectifs :

  • Gouvernance : la combinaison des processus assurés et exécutés par l'organe dirigeant (exemples : conseil d'administration, etc).

  • Gestion des risques : la gestion du risque est la prédiction et la gestion des risques qui pourraient empêcher l'atteinte des objectifs d'une société

  • Conformité : la conformité aux politiques et aux procédures de l'entreprise, lois et règlements.    

Sans faire de débats philosophiques sur la question (je n'aurais pas assez de place ici et il faudrait à certains membres de ce forum, "poser plus d'une 1/2 journée pour me lire 😅 ), il est possible de résumer :

  • La GRC du domaine financier se rapporte à des activités assurant le bon fonctionnement de tous les processus financiers, ainsi que le respect des mandats liés aux finances.

  • La GRC se rapportant aux technologies de l’information se rapporte aux activités visant à assurer que l'organisation informatique prend en compte les besoins actuels et futurs de l'entreprise et respecte tous les mandats liés aux technologies de l'information.

  • La GRC concernant le légal se concentre sur le regroupement des trois composantes via le service juridique d'une organisation et le chef de la conformité.

Nous l'avons bien compris, transposées à l'IT, au numérique, à la "cyber", sécurité (au sens très ..... large), les marchés autour de la GRC sont légions.

Effectivement, comme l'a précisé précédemment un "Free-Worker", les pré-carrés ou les platebandes de la GRC sont plutôt (quoi que !) dans un service interne de l'organisation, cela s'élargit toutefois à l'extérieur car il devient compliqué de trouver les bons éléments (ils sont ou doivent être multi-casquettes ou couteaux-suisses).

Pourquoi plus en interne qu'en externe ? Simple : la dimension du service de la financière (un externe qui "met son museau pointu" tel un renard au bord d'un arbre creux, a plus de chance de se "prendre un coup de griffe, un coup de bec ou un coup de dent de l'habitant de ce lieu 😧). Blague à part, l'argent, dans les entreprises, est et restera toujours un sujet de polémiques et de tabous.

Pour en revenir à la question de base :

  • Il existe certes un marché et des missions freelance dans le domaine de la GRC, sous certaines conditions.

  • Il faut travailler intelligemment la ou les propositions de services de prestations.

  • Les juniors (pas chers) de la GRC, tous fraîchement sortis des écoles et/ou des instituts, vont réaliser des audits sous couvert d'un "mentor".

Cela fait un peu plus de 40 ans que je travaille, preste, exerce, pratique, forme, éduque, blatère et déblatère, navigue, grenouille, dans le "milieu" des Systèmes d'information, de la sécurité, cyber, sûreté (à tous les étages qui m'ont été permis d'accéder à ce jour), de la GRC. Et au regard de mes tribulations et de mes pérégrinations, dans les organisations civiles, militaires, publiques et privées, j'ai retenu quelques éléments clés si l'on veut "faire un peu de beurre" dans la baratte :

  • La GRC est un monde d'us et coutumes, notamment dans le secteur publique (notamment dans les Ministères, où un chat n'est pas un chat, mais un "chat de race Persan Bleu") : avoir les bons codes et le bon vocabulaire au moment opportun avec les interlocuteurs adéquats.

  • La GRC est un "meltingpot" et un chaudron de compétences : finances & contrôle de gestion, qualité, risques, règlementaire, juridique & légal & pénal, sûreté/sécurité (si vous cochez, comme moi, l'ensemble des cases, alors vous serez, peut-être l'hôte des Bois de la GRC)

  • La GRC fonctionne sur un regroupement de référentiels : ISO (International Standard Organization), RGPD/GDPR, Sécurité, Qualité, Organisation, Processus, Lois, Normes (produits, processus, services, gestion), aussi diverses que variées ou avariées ... Certains "officiers " de la GRC sont loin d'être à jour.

    Pour ce qui est du vaste écosystème du numérique IT/OT (plus orienté industriel), dont les branches "sûreté/sécurité/cyber/risques", il est plus que nécessaire d'être un expert, sinon de bien maîtriser les périmètres référentiels sur lesquels on agit/travaille :

  • Règlementaire : RGPD/GDPR, Digital Marketing Act, Data Act, Cloud Act, ... (au-delà du RGPD "Français", si vous êtes une pointure RGPD Européen comme l'Allemagne, l'Italie, la Belgique ou avant le Brexit, l'Angleterre ou bien encore la Suisse ou bien encore les "territoires" comme Monaco ou Saint-Marin, ce sera mieux).

  • Qualité : ISO 20000, référentiels COFACE, COFRAC

  • LPM (Loi de Programmation Militaire et/ou assimilé) : IGI1300, II2100, IGI2102, II910, ...

  • L'industrie : IEC 62442, 62443, ... (normes : https://www.iso.org/fr/popular-standards.html)

  • Les normes, risques, processus de la sphère financière : les "Sapin : I, II, III", Sarbanes-Oxley (SOX), LCB-FT (Lutte Contre le Blanchiment d'argent et le Financement du Terrorisme), etc.

  • Les risques soit au sens génériques, soit sur un axe : ISO 27005 (Sécurité de l'information, cybersécurité et protection de la vie privée, Préconisations pour la gestion des risques liés à la sécurité de l'information),

  • La gestion et la sécurité des systèmes d'information : ISO 27001, 27002, 27004, 27722, ....

  • Le contrôle de gestion (4 axes : discrète, partenaire, garde-fou, omnipotente)

  • L'audit interne / externe.

    Le marché ou les missions "forfaits" (parfois déguisés en régies)/régie disposent de "miroirs aux alouettes" (4 chiffres parfois annoncés en TJM). Les TJM fourchette haute sont généralement présents sur des missions à très fortes valeurs ajoutées, où le consultant arbore des expériences, des compétences, des accréditation, des certifications, des savoir-faire et des savoir-être "longs comme le bras", facilement vérifiables.

    Comme le soulignait les précédents interlocuteurs de ce fil, le marché est tendu, voire instable ... la GRC n'est pas épargnée, néanmoins, si l'on sait présenter la "chose" en parallélisant avec l'écosystème sécurité, on peut facilement démontrer que vous avez contracté des expériences de GRC, dans les différentes tâches réalisées ou fonctions/profils occupés précédemment :

  • Analyses de risques, analyses d'impact, analyse des processus, analyses règlementaires, ...

  • PSI (Plan de Secours Informatique) côté IT, et côté GRC (PCA, PRA)

  • Participation et contribution à la mise en place d'un SIEM / SOC (Security Information and Event Management)/ (Security Operational Center) : ISO 27001, contribution à HDS (Hézbergement de Données de Santé) ...

  • Contrôles des assets : attribution des licences logiciels, contrats fournisseurs, renouvellements de prestation, achats ....> contrôle de gestion.

  • Sphère RGPD/GDPR : le CRM 🙄 , l'ERP, les données traitées, la signature électronique, la facturation électronique, le LAD/RAD, l'IA ...

    Les domaines/secteurs vers lesquels se diriger peuvent donner une orientation : industries, tertiaires, banque/assurance/finance, luxe& eCommerce, startups, émergences (Blockchain, IA, Quantique), services publiques, militaires, hospitaliers ....

    Comme me le disait un de mes feux grands-pères : "Toujours bien réfléchir avant d'agir, sinon je ne pourrais plus rien pour toi"

    A cela, au fil des temps, j'ai ajouté : "Never give up" et " Si tu ne peux pas entrer par la grande porte, tentes les plus petits et improbables interstices".

En espérant avoir éclairé quelques lanternes,

Bien à vous toutes et tous,

Yanolezard (et ce n'est ni une IA générative et encore moins un poisson d'Avril)

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Réponse postée 29 mars 2024 02:06

Bonjour "Free-Worker-507917",

Votre situation actuelle semble être "délicate" et j'espère que mes propos contribueront à éclaircir votre horizon, à éclairer quelques lanternes dans le clair-obscur du monde actuel et vous permettront de reprendre un peu pied voire de vous "rebooster".

Pour vous donner un aperçu rapide, je ne m'ennuie jamais dans les vastes écosystèmes et domaines de la sécurité/cyber/sûreté et cela fait pratiquement 40 années que cela dure ... pour différentes organisations (civiles, militaires, étatiques) nationales et européennes, de toutes tailles et de tous poils (velues, touffues, râblées, chelous parfois).

Il faut juste savoir où l'on est ou pas, si on y va ou pas, si l'on attend ou si on se la "gratte", si l'on se jette dans le bain (à condition d'en mesurer à vue de "pif" la profondeur), si l'on prend des responsabilités et les assurer/assumer jusqu'au bout, quitte à y laisser, non pas des "plumes" ou alors le moins possible, mais du travail et du bon sens, sans pour autant "rôtir" ou se "faire griller", les domaines sécurité/cyber/sûreté ne sont pas faits pour les "Têtes Brûlées" de "Papy Boyington" et la règlementation NISv2 va remettre de l'ordre dans tout ce fatras.

Vous trouverez ci-dessous quelques "activités" issues de mes quelques expériences sur le sujet (non exhaustives) :

  • Audit : codes sources, binaires, bibliothèques (librairies) : langages récents, langages anciens voire très anciens, langages électroniques, ...

  • Pentest : investigation, intrusion, perforation, infiltration, exfiltration, data-lost, data-leak,

  • Forensic : analyse post-mortem (matériel, logiciel), décompilation/désassemblage/delinkage/deprocessing, analyses de preuves

  • Investigation légale numérique/électronique, investigation réseaux et télécommunication, IoT & IIoT

  • Sécurité judiciaire : expertise juridico-pénale près des Cours d'Appel (Sécurité SI, Cyber, Sûreté) en lien avec certaines autorités.

  • Débogage sécurité : plateformes embarquées (matériel/logiciel), micro/mini/grands systèmes

  • Rédaction des documentations : PSSI, Directives, Procédures, Guidelines, Plans (PAQS, PAS, PSI, PCA, PRA, etc.), kits & paquetages développeurs, ...

  • Formations : différentes strates organisationnelles (du "Plafond de Verre" au "Sol encore sableux")

  • Règlementations : traduction et transposition lisibles (NIS, DORA, Séries ISO 27*), RGPD, DA, DMA, SecNumCloud, ...

  • Processus Sécurité/Cyber/Sûreté et PMO : CSIRT, SOC, SQUAD, ...

  • Investigations cyber-numériques pour plateformes et nouvelles technologies : blockchains, IA, quantique

  • Accompagnement recrutements sécurité/cyber/sûreté (à l'unité ou en équipe "commando").

  • Relations et communications avec les autorités : gestion de crises, accompagnement négociations, sorties des crises, communications, REX/RETEX

  • Entraînements, simulations, exercices (sécurité/cyber/sûreté) : cyberguerre, cyberguérilla, réserves,

  • Organisations de forums, d'évènements locaux (sensibilisations, accompagnement des jeunes : filles, femmes, hommes, vétérans, anciens, grand âge), ateliers, hackatons, démos (façons "Atari/Amiga"), militantisme pour les Femmes dans le numérique et la sécurité/cyber/sûreté

  • Formations / Accompagnements à différents métiers du management de transition : CISO, RSSI, RSI, Pilotes High Level CSIRT/SOC.

  • Création de formations, d'ateliers pratiques, d'évaluation, de prototypage, ...

Si ces univers sont vos passions, les champs sont remplis de fleurs et les horizons clairs comme de l'eau de roche.

A mon humble niveau, je ne puis que "conseiller" sur le fait d'avoir plusieurs "cordes à son arc", (à minima 2) de manière à ne pas "se retrouver en culotte(s) courte(s)", lorsque la saison ou le temps change et d'éviter de pratiquer la "politique du héron" (cf. Fables de Jean de la Fontaine).

Nous sommes toutes et tous grand(e)s, majeur(e)s et "vacciné(e)s", nos différentes expériences de vie personnelles et professionnelles nous ont appris et nous apprennent encore de nombreuses choses, nos tribulations et pérégrinations nous révèlent encore bien des messages et que parfois, il vaut mieux éviter l'herbe trop verte, pour "quelques dollars de plus" : nos positions de prestataires et autres "travailleurs à façons", "vacataires", "indépendants" ou "freelances" nous dictent et nous conduisent à réfléchir avant d'agir, tout en restant humbles et respecté(e)s et surtout ne pas prendre l'habitude, à la moindre occasion, de "laisser le pot sous la vache" (image écornée de la "chochotte cyber"), d'où : "Never give up".

Nous ne sommes ni des "poissons d'eau douce ou de mer", ni des "lapin de 6 semaines ou des perdreaux de la dernière année", sachons parfois raison garder pour ne pas tomber dans le piège présomptueux et orgueilleux de la course aux TJM. De nos jours, il est entendu qu'il faille travailler pour vivre et dans un certain sens, vivre pour travailler, même si cela peut choquer (et je le comprendrais aisément ... "Chacun sa vie ... Chacun son chemin).

Côté gestion d'activités et de sociétés, je ne suis certainement pas la meilleure personne (et de loin) pour conseiller, il y a d'éminents estimés et estimables personnes qui se reconnaîtront sur le forum et les différents fils de discussion.

Et pour terminer, au fil du temps, il est nécessaire de se constituer un ou plus réseaux de recherches (ne sommes-nous pas des spécialistes du réseau en sécurité ?😀 ) , que l'on pourra (non sans mal) exploiter, activer/réactiver, solliciter (connaissances, anciens collègues, ami.e.s, réseaux sociaux, plateformes diverses et variées, aussi bien classiques que standards voire éclectiques ou hétéroclites parfois, coups de pouce, de balai ou de torchon (Merci Monsieur Eddy !), structures municipales (mairies), métropolitaines (CCI, Maisons des Métiers, Enseignements (Facultés, Ecoles d'ingénieurs, démarchages commerciaux (apprendre à se présenter et à présenter vos services, vaincre la peur parfois malsaine du "premier rendez-vous", parler "business" avec le prospect, futur client ou client déjà existant, façon "Bayard" (sans peur et sans reproche) .... l'argent sonnant et trébuchant est malheureusement encore tabou dans nos castes "freelance".

Les communautés "Free-Work" esquissent et donnent généralement de bons et valeureux conseils, nous ne sommes pas les "Chevaliers Blancs" et en tous cas, je ne possède pas la "science infuse" de la mission (forfait ou régie) et j'en suis très loin, malgré mes (très) longues années d'expériences (de plein de côtés des barrières : salarié, travailleur à façon, vacataire, indépendant, freelance) et ce que j'ai écrit ci-dessus n'est que le reflet d'une de mes activités en sécurité/cyber/sûreté et n'engage que moi.

Il y a toujours une solution à un problème : "Never give up".

Bien à vous,

Yanolezard.

Forum : Votre activité
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Réponse postée 25 mars 2024 19:14

Bonjour "Free-Worker-666329",

Si l'on en croit cet article, https://www.solutions-numeriques.com/les-projets-big-data-en-manque-de-competences/, il semblerait que le secteur rencontre effectivement quelques aléas de compétences.

Le terme "big data" est un tantinet galvaudé en ce moment car beaucoup de concepts originels de ces technologies ont été dépecés pour être incorporés dans la grande "marmite des données" (tout le melting pot des datas quelque chose, auquel on rajoutera la data IA, ML, DL, LLM etc,) de quoi faire une bonne soupe et alimenter les affamés.

Quelques-uns de mes clients (principalement des assurances et des mutuelles, et quelques industries / centres de R&D) ressortent des projets "big data", sans que cela en soit vraiment, même si un bout d'ELK (Elasticsearch Logstash Kibana) ou de Grafana pointe son museau pour de la "Dataviz"(ualisation) : on ressort les infocentres, les DataWareHouse, les DataLakes, les DataHubs, les migrations de BO (Business Objects) vers d'autres produiits plus reluisants (histoire de sortir du piège SAP), les puits de données et de logs (histoire de sortir aussi les loups de la "cyber"sécurité), on ajoute de l'IA et du quantic et avec cela, un bon coup de "shaker" ... il ne reste plus qu'à servir frais et rapide car la data, une fois dans la nature, a souvent tendance à être considérée comme de la "viade froide".

J'ai été, parmi les premiers en France, dans les grands groupes industriels et dans beaucoup d'assurances et de mutuelles, à inaugurer le phénomène "BigData", à l'époque où les "Hadoop", "Hortonworks", "MapR", Cloudera" se "tiraient la bourre" : les TJM pouvaient s'envoler à 4 chiffres sans aucun problème, aujourd'hui c'est plus délicat, le nombre de vrais acteurs des "BigDatas" a nettement diminué et se sont réfugiés dans la manne cloudesque (puissance de calculs et coûts de revient amoindris obligent).

En espérant avoir fait avancer le schmilblick.

Bien à vous

Yanolezard

Forum : Vos projets
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Réponse postée 25 mars 2024 18:37

Bonjour,

Les missions de courtes durées en mode forfait (à plus ou moins bonne rémunération), il est possible d'en trouver :

  • si l'on souhaite contracter avec le marché public : l'UGAP (qui lance aussi des AO), le BOAMP, le site "consultfacile", ....

  • en se renseignant auprès des CCI (Chambre de Commerce et de l'Industrie)

  • par l'Interim parfois (les importants acteurs du marché)

Il fut un temps où certains clients activaient ce qu'ils appelaient "le marché parallèle" : en synthèse, quand vous ne trouvez pas la ressource adéquat auprès des ESN classiques (petites, moyennes, larges), adressez-vous à ce marché (travailleurs à façons, vacataires, indépendants, freelance) : les opérateurs de télécommunications usent toujours de ce "filon".

Bonne chasse.

Bien cordialement,

Yanolezard.

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Réponse postée 15 mars 2024 18:07

Bonjour "Juba-II",

L'IA Générative (ou déGénérative, c'est selon) prend de l'ampleur, dans beaucoup de secteurs, avec des mythes et des réalités et toutes ne sont pas bonnes à dire ou à entendre. Les médias en font des "gorges déployées", à tout va, en déclamant souvent des inepties ... ce ne sont que des journalistes ... cela dit certain(e)s sortent du lot, heureusuement.

Pour information, il existe environ un bonne cinquantaine d'outils de type "IA générative", dont quelques-unes un peu connues : ChatGPT, character.ai, Google Bard, Poe, QuillBot, PhotoRoom, CivitAI, Midjourney, Hugging Face, Perplexity, Mistral-AI, ...

Je navigue dans mes secteurs préférés (LegalTech, SecureTech, ComplianceTech) et certains projets (en production) utilisent déjà de l'IA Générative :

  • soit intégrées avec des API (ChatGPT, MistralAI, Bard, Dall-E),

  • soit par développement pur et dur de modèles et d'algorithmes (souvent inspirées de l'existant)

  • soit interfacées avec des assistants "maison" ou issus de solutions externes.

Rédaction de contrats (juridique, ventes, différents documents notariaux, ), traitements de systèmes complexes en cyber (analyses pour les SOC, les SIEM), détection de "faux" en Propriété Intellectuelle (notamment pour la profession des commissaires-priseurs et des agences de photographes), outillages "nocode" pour les juristes-codeurs ...

Ce n'est que le début : les langages employés (Python, Java, R, Javascript, Go, C++, Julia, Scala, Ruby, MATLAB, Octave, SAS ...) sur les 700 langages qui existent en développement.

En dernier lieu, je travaille sur un sujet antédiluvien : utiliser l'IA Générative pour analyser les "dumps errors" les plus fréquents dans les programmes Cobol, Fortran et Forth, pour en tirer certains enseignements et ce, pour un client industriel français ... sujet fort intéressant.

Bien que ce soit relativement jeune (quoi que l'IA Générative date de 2012 environ), outre les aspects purement techniques, il y a encore de nombreuses zone d'ombres à éclaircir : éthiques, juridiques, pénales, risques, conformités, ... sur lesquelles je travaille régulièrement avec différentes instances publiques et privées.

J'espère que ma modeste contribution aura servi à éclairer quelques lanternes.

Bien à vous,

Yanolezard

Réponse postée 14 mars 2024 18:33

Bonjour " Free-Worker-805739 ",

Tout le mode veut travailler dans l'écosystème de la cybersécurité ... souvent avec un seul but : gagner un max de pognon ... C'est un des seuls secteurs qui "recrute" ou qui "aspire/inspire" des prestations et comme "c'est à la mode" ...

Néanmoins, il y a beaucoup de déconvenues et d'éconduit(e)s car beaucoup de "SOC" (Security Operation Center) sont installés et minés par les prestations offshore et nearshore, donc gros volumes de "bras", pas chers avec un turnover assez monstrueux car ce n'est pas de tout repos.

Une dernière petite chose et qui a son importance : avec les nouvelles directives (comme NISv2), règlementations diverses et autres joyeusetés à venir (et il va arriver dans quelques temps un petit paquet d'emmer......ments bien comme il faut), la "donne" change.

Avant, dans l'écosystème de la sécurité (et je ne parle même pas de la zone cyber), les responsabilités étaient entièrement portées par la Direction Générale (le "Boss"), la clique d'en-dessous (CISO/RSSI/RSI) pouvait se faire "tirer ou couper" les oreilles en pointe (comme pour les dobermans ... pauvres bêtes et c'est puni par la loi ...) mais rien ne pouvait leur arriver .. au pire se faire"virer" (et dans certains cas, c'était une très bonne solution).

Maintenant, avec les nouvelle règlementations, ce n'est plus la même musique et l'ambiance n'est plus la même ... à tel point que cela ressemble au schéma RGPD : la responsabilité est portée aussi par la "clique du dessous" et cela peut aller jusqu'au PENAL .... Certains CISO/RSSI/RSI (internes ou externes) commencent à se préparer des "valises" pour aller voir ailleurs si l'herbe est moins goûtue.

Exemple : en cas de cyberattaques réussies et qu'il est "facile" de prouver que ces "messieurs de la sécurité" y sont pour quelque chose ... le côté "lit de tôle sur pieds scellés" se rapproche dangereusement et la conscience de certains s'en trouve "écorchée" voire grandement égratignée, car ce sera désormais inscrit dans le casier judiciaire ... Le Directeur pourra aller "en taule" accompagné de sa garde rapprochée ou de son "conseiller à la sécurité". Les CISO/RSSI/RSI de transition (managers pour la plupart) sont "logés exactement à la même enseigne" car contrairement à ce que beaucoup pensent, c'est qu'il y a de plus en plus de contrats de prestation avec obligation de moyens ET de RESULTATS, à ce niveau.

La "manne" de la "maille" sécurité commencent à faiblir car, à part des kamikazes comme "bibi", personne n'est prêt à "tenter sa chance" à la "roulette russe" et comme le disait si bien Mr Garcimore : "Des fois, ça marche .. Hi hi ... des fois, ça marche pas !!) ... je précise que je suis dans le milieu du triptyque (sûeté/sécurité/juridique), civil et militaire de réserve, depuis plus de 40 ans et des "vertes, des pas et des bien mures voire des blêtes, j'en ai vu et j'en verrais jusqu'à la fin) ... c'est ce qui anime mon côté "balancier de la Boîte à Coucou".

La sécurité et la cybersécurité sont remplies de choses totalement surfaites, de contes et de légendes urbaines, de pièges de toutes sortes (à loup, à renard, à lapin, à grenouille, et même à araignée), de naïveté, d'ignorances. Il y a des des codes à décoder et pas toujours facile de s'y retrouver.

Je ne noircis pas le "tableau" ... je remets juste la "balle au centre" de manière pragmatique et surtout réaliste, sans obstruer les trous de lumières et d'air mécanisé.

Pour s'y retrouver :

La surveillance du système d’information d’une entreprise incombe à l’analyste SOC (Security Operation Center). Ce professionnel de l’informatique est en mesure de détecter toutes activités malveillantes ou suspectes qui peuvent impacter sur la sécurité du SI de cette dernière.

Je vous conseillerais de regarder à cette endroit car il s'agit d'une description tout-à-fait juste du métier de l'analyste SOC : https://www.ib-formation.fr/fiches-metiers/analyst-soc (ce que je vois tous les jours, ce sont des équipes de toutes tailles, de "l'abeille travailleuse" à l'essaim en passant par la ruche ... la plupart ne sont pas opérationnels, les connaissances, les compétences et les expertises sont très diffuses pour certain(e)s, il n'y a pas de place pour les "visiteurs", les "glandeurs" et les "traines-savates". Pour être "vraiment" compétitif sur les marchés du SOC, il faut à minima 5 ans de bon et loyaux services et encore, la plupart des "SOC" (je parle humain, même si l'IA pourrait/commence timidement une aide), sont "placés" sur un rôle/position de "commis/marmiton" (en hôtellerie/restauration : celui qui sort les poubelles et fait la "plonge"), histoire de se "faire la main" et sur qui on "tombe" souvent (un fait exprès) : comprendre qu'il est difficile de "maîtriser" toutes les fonctions/tâches d'un profil SOC et sera toujours rattaché à une "hiérarchie" (CDI/freelance n'en déplaise à certains). Ce type de poste comporte souvent des astreintes, des week-ends, des horaires décalés ... vu qu'un Security Operation Center ne s'arrête ...jamais de fonctionner : il s'agit de "l'Oeil" et des "Oreilles" bienveillants qui surveillent, alertent, déclenchent, gèrent les crises de bout-en-bout, posent des rustines et des banderilles ... car la sécurité n'est pas que défensive, elle peut être offensive, judiciaire, pénale, investigative (forensic), légale (comme la morgue numérique et l'analyse post-mortem), mais tout cela demande des responsabilités que tout le monde, encore une fois, n'est pas prêt à supporter.

Une dernière chose : les TJM des Analystes. SOC, ne sont pas mirobolants (avec ou sans crise) vu la quantité et la qualité demandées car la concurrence est rude. Le métier d'Analyste SOC est souvent confondu avec le Consultant Expert CyberSécurité car de nombres tâches se recoupent.

En espérant avoir contribué à éclairer quelques-unes de vos lanternes,

Bien à vous,

Yanolezard.

Je vous remercie tous pour vos retours constructifs.

Je comprends que les profils des testeurs ne sont pas très prisés et sous payé même par rapport au Dev...

Maintenant ce qui me stresse, c'est que je viens de me rendre compte que la carrière du testeur est plus compliqué pour évoluer et trouver des missions/Postes très bien payé comparé aux autres voies...

Mon seul but à mon âge est de capitaliser au maximum sur mes compétences et faire la transition vers un domaine plus porteur via de l'autoformation... Le Dev web/App, Admin Sys ou Cybersecu type Analyste SoC...

J'appréhende vraiment cette transition car je n'ai pas envie de faire le mauvais choix encore... Techniquement je suis assez doué (dev embarqué, c/c++, python, api, tests, mesures, Spec, et tout les concepts Scrum/Agile....etc avec des compétences techniques et managerial, je sais faire plein de choses ce qui me complique encore la tâche car à force de connaitre pleins de trucs on est spécialiste de rien malheureusement....

Je suis entrain de passer des certif ISTQB (Test Manager & Tester Foundation), PSM1 (Scrum) et quelques formations en project management...

Donc, pour un ingénieur avec 7ans d'expérience et 33 balets quel serait la meilleure voie ? le meilleur choix à faire pour pouvoir partir en Freelance au bout de 2ans maxi.

Cybersecu/Analyste SoC

Product Owner

Autres voies?!!

Je vous remercie.

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Réponse postée 11 mars 2024 23:54

Bonjour "Free-Worker-676614",

Je m'occupe actuellement, dans l'une de mes activités (architecte / Dir. Programme SAP industriel) où il faut "penser comme SAP" (suivre la méthodologie de projets SAP, sinon pas de support), d'un groupe de "SAP Siders" (comprendre des gens F/H, domaines métiers, fonctionnels, applicatifs, développements, techniques, supports, formations, projets ... en environnement SAP OnPrem / Cloud, de tous âges, provenances, expériences avec ou sans certifications), pour un client industriel à la fois susceptible, "soupe-au-lait", sensible et délicat.

Elles/ils ont des périmètres et des modules très distincts :

MM. (Material Management), PP (Production Planning), LES (gestion des transports entrants/sortants), SD (Sales & Distribution), WM (Entrepôts), PS (Projets), QM (Quality Management), PM (Plan & Mantenance), CS (Customer Services), PLM (Product Life-Cycle Management), FI (Financial), CO (Controlling), TR (Treasury), IM (Investissements Management), CATS (Cross Application TimeSheet), BW (Business Information Warehouse), HR (Human Resources), CRM, BASIS (technical installation and resources management), ABAP (Development and custom), ... des modules SAP et des sous-domaines SAP ... il y en a une petite "palanquée" ... en fonction de leurs affectations (SAP R3, SAP ECC, MySAP, ...)

On trouve beaucoup (trop) de spécialistes "FI/CO/SD/MM/PP/PM" (en France, les TJM ne sont pas mirobolants), à l'inverse les profils "HR, CRM, CATS, BW, CS, QM" ne sont pas légion ... Pour un BA (Business Analyst), effectivement le bloc traditionnel "FI/CO" serait à compléter par le module "TR" et dans ce cas on couvre une grosse partie du boulot, et il serait judicieux d'y adjoindre le module "BW" pour être complet.

Il faut un certain temps et un temps certain pour comprendre finement chaque module SAP et ses (sous)processus, quant à "maîtriser" ou être l'Expert de tel ou tel module, bien de "l'eau coulera sous les ponts" : celles/ceux qui sont experts certifiés sur plus de 2 modules SAP se comptent sur les doigts des 2 mains. Attention : les certifications SAP n'ont pas de communes mesures avec les autres certifications types Microsoft .. : il y a certes des QCM (Questionnaires à Choix Multiples), mais aussi des questionnaires adaptatifs et pour certains, un passage par un "proctor" (évaluations techniques/fonctionnelles sur 1 week-end ou sur 2 jours directement chez SAP en Allemagne, où la langue officielle de l'examen est l'allemand et non l'anglais comme on pourrait le penser (avec le temps, ils ont fini par comprendre que l'anglais leur permettait d'avoir plus de monde à recevoir) ... à noter qu'un "séjour" de certification chez SAP n'est pas gratuit car tout est à votre charge (transports, hôtel, repas, doliprane, certifications, etc.)

Un petit détail important : en cas de passage de certification chez SAP en Allemagne, il faut savoir qu'en cas d'échec, il ne vous sera pas autorisé de la repasser la.même année, considérant qu'il vous faut plus de temps pour bien répondre aux questions et que vous devre ressortir une nouvelle fois la CB.

Petit avantage SAP, si vous passez par un centre de formation agréé et certifié SAP, vous aurez accès aux ressources gratuites du portail d'enseignement SAP et là, vous trouverez tous les modules SAP et vous pourrez même passer, après inscriptions préalables, des certifications (online avec un "proctor" ou dans un centre "Pearson Vue"). Il s'agit là souvent de certifications dites "fundamental" ou "foundation", attestant que vous avez compris, avec un certain niveau de détails, comment fonctionne le module en question.

Vous pouvez passer un maximum de 7 fois la même certification en cas d'échec : au-delà, SAP considère que vous n'êtes pas le "good guy" du module (payant à chaque "voucher" - coupon - de certification).

A noter également que les certifications SAP ont une durée de vie limitée dans le temps (temps largement différent des autres éditeurs à certifications, en moyenne 3 ans, chez MS, compter 18 mois car la durée commerciale d'un produit est de 18 mois, mais la plupart du support monte à 3 ans) => ce qui signifie que vous devrez de nouveau passer une certification de mise à niveau pour le module concerné.

Il y a quelques années, le renouvellement des certifications SAP s'effectuait à chaque grosse évolution d'architectures des modules (j'ai vu près de 8 à 10 ans pour certaines, car les impacts étaient importants selon le module concerné), maintenant, avec les évolutions S4/HANA, le Cloud, les développements, l'IA ... les renouvellements de certifications se font de plus-en-plus rapprochés (3 ans à minima).

Faire une formation + un passage de certification dans la foulée me laisse toujours perplexe : "rien ne sert de courir, il faut partir à point" et se faire "mentorer" par un "ancien" est toujours plus bénéfique et enrichissant : la connaissance ne vaut que si elle est partagée.

De plus, pour certaines entreprises, la certification ne vous apportera pas obligatoirement un meilleur TJM car ce que l'on demande à un expert "SAP Sider", c'est d'être opérationnel et de démontrer que vous êtes l'Homme/la Femme de la situation, même en cas de crises à forts enjeux financiers.

En résumé (vis-à-vis de mes maigres expériences SAP R3/ECC/MySAP ... environ 10 ans) :

  • C'est un investissement certain.

  • BA = un bon type de profil dans ce que vous visez à conditions : FI/CO/TR/BW

  • Formations obligatoires en Centre de Formation certifié SAP (j'insiste bien là-dessus)

  • Expériences BA + formations validées = un bon début ( TJM à négocier)

  • Certifications : à passer avec l'expérience acquise lors de missions chez les clients (sinon, cela ne vaut pas grand chose : 5 jours de cours et 1 certif : "Ouarf ! ou MdR ! WTF ! pour certains clients).

En espérant avoir contribué à éclairer quelques-unes de vos lanternes,

Bien à vous,

Yanolezard.

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Réponse postée 8 mars 2024 18:20

Bonjour "PSWARM",

"la réalité est que les techs ne veulent pas renverser la tendance, par flemme ou par ignorance" : peut-être l'ensemble, à mon humble avis.

Bien à vous,

Yanolezard.

Bonjour

Merci de votre réponse riche et détaillée, on partage bien le même constat, mais la réalité est que les techs ne veulent pas renverser la tendance, par flemme ou par ignorance.

Ce que je propose à mes commerciaux, c'est 5 % par mission et 5 % si référencement chez le client.
Mon groupement compte 15 membres actuellement, mais le partenariat avec les commerciaux sont dures à négocier en volumes

PSWARM.COM

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Réponse postée 7 mars 2024 21:04

Bonjour Camille,

"¨Prudence est Mère de sagesse", ce dicton résume bien vos décisions.

Bien à vous,

Yanolezard

Bonjour Camille,

Pour la mutuelle, si cela fait plus d'un an que vous êtes assurée, vous pouvez résilier quand vous le souhaitez. C'est la loi 2019-733 du 14 juillet 2019 (https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000038766567/)
A noter que vous pouvez aussi demander à l'employeur de ne pas prendre la complémentaire qu'il propose, sous réserve de prouver que vous avez bien une couverture par ailleurs. Vous pouvez faire ça de manière temporaire, la première année par exemple, le temps de valider la période d'essai.
Attention aussi aux carences. Par exemple, certaines mutuelles ne prennent en charge les frais dentaires qu'au bout de 6 mois ou 1 an de cotisation. Si vous avez des soins prévus à court terme, il faut bien regarder.
Vous pouvez aussi, comme évoqué dans un autre fil, prendre les 2 en parallèle et utiliser l'une des 2 en sur-complémentaires. Tout ce qui reste à charge de la première mutuelle peut être pris en charge par la deuxième.

Plus généralement, ça peut être intéressant d'attendre quelques mois avant de fermer votre structure, pour être sûre que tout se passe bien avec le CDI. Ca évite de devoir tout refaire si vous rebasculer du côté obscur 😅 (vous l'évoquez dans le commentaire précédent d'ailleurs)

Pour le reste, je crois que toutes les réponses ont été données.

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Réponse postée 7 mars 2024 21:00

Bonjour "Free-Worker-258893",

Bravo pour votre pugnacité et pour ce témoignage de parcours. Comme aurait aimé le rappeler Jean de la Fontaine (en arrangeant un peu les mots) "Et si votre ramage ressemble à votre plumage, alors vous êtes l'hôte de votre profession".

En tout cas, cela me fait plaisir de voir que l'écosystème numérique commence à être "envahi" par la gent féminine, dans de nombreuses activités car vous êtes nos complémentaires.

Je milite pour l'inclusion des femmes dans l'informatique, au sens large (des métiers/professions aux salaires), depuis la fin des années 90 ... petit-à-petit, l'oiseau fait son nid et je veille à ce qu'aucun "coucou" ne réoccupe une place déjà prise.

J'ai déjà été employeur et à l'époque, H ou F, à connaissances/compétences/diplômes/expériences égales, avaient le même salaire et personne ne grinçait des dents.

Et dans les nouveaux écosystèmes de l'entreprenariat au féminin, je suis toujours avec d'autres (des femmes et/ou des hommes) un militant acharné ... à tel point que notre "Ami Google" m'a octroyé des heures (rémunérées au forfait) de découvertes de "coding", dans les locaux de ma région, pour initier la jeunesse féminine (6 à 17 ans) au "NoCode éducatif" (et ça tombait bien, car je produis du "NoCode" depuis environ 40 ans ... j'ai créé et je créée toujours de tels outils "propres" en sortie de codes) ... Le produit "Scratch" ou "GDevelop" sont superbes pour cela alliés à la robotique éducative et créative.

En tout cas, félicitations et "never give up" dans votre profession/spécialité (le "Front" n'est pas ma tasse de thé !)

Bien à vous,

Yanolezard

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Réponse postée 7 mars 2024 20:31

Bonjour "PSWARM",

Lorsque j'étais adhérent "pillier" du "Munci" (pour ceux qui ne connaîtraient pas :

Depuis 2003, le "MUNCI" est l’unique association professionnelle en France réunissant les membres physiques (salariés, indépendants, demandeurs d’emploi) des professions de l’informatique, du web et des télécoms (plus généralement des professions relatives aux TIC) afin, d’une part, de participer à l’étude et à la défense de leurs intérêts moraux et professionnels, de leurs droits et de leur promotion sociale, d’autre part, de leur apporter informations et conseils utiles à leur vie professionnelle. ....... Au mois de septembre 2011, l’association fédère environ 2300 membres : 60% de salariés, 20% d’indépendants, 20% de demandeurs d’emploi.

Notre crédo : Réunir, fédérer et représenter l’ensemble des professionnels de l’informatique (appelés consultants) offrant des prestations dans les technologies de l’information pour le compte de clients; favoriser la promotion à d’un code de déontologie, participer à la défense des intérêts des professions concernées, favoriser enfin l’information, le dialogue et la mise en relation entre ses membres et ses partenaires.

Le "MUNCI" se mobilise régulièrement sur les sujets socioprofessionnels, économiques et réglementaires liés à l’exercice de nos professions (études, lobbying, interventions dans la presse, auprès des institutions et des pouvoirs publics...)

l'on discutait déjà de ces sujets ... 2003 ...2024, rien n'a changé ... faute de nombreuses choses et autres dissensions, nous nous sommes éteints (mis en sommeil très prolongés) tous seuls, comme des "Grands".

Pour avoir déjà monté quelques structures de ce type il y a quelques années (sous formes associatives 1901), les modèles ne sont pas si simples.

  • En fonction des secteurs / domaines d'activités : on ne négocie pas de la même manière avec les acteurs publics / privés / SEM

  • En fonction des sujet amenés : AO nationaux / AO Européens (obligatoires même pour des prestations 100% françaises)

  • En fonction des prestataires / sous-traitants / "nourrissons" : "coquilles vides" versus "bol plein"

  • En fonction des profils : du "Dev" au "Manager de Transition", on n'est pas sur le même terrain de chasse.

  • En fonction des contextes (implantations géographiques : IDF, Province, ... tout le monde a un avis partagé, mais la réalité du terrain nous rattrape)

  • En fonction des négociateurs rencontrés : Direction Générale, DAF, Achats, Centrales (façon Grande-Distribution), Plateforme (façon Ferroviaire)

  • En fonction de la géopolitique et j'en passe et des meilleures.

Tout le monde râlait sur les "SSII" (certaines étaient des "marchands de viande", voire même des "maquignons"), aujourd'hui, c'est au tour des "ESN", des cabinets de "placement"/recrutement", des "Head Hunters (aussi bien pour le gibier Free qu'Employé), des "Nourrissons" (toujours prêts à gratter au gâteau sans rien faire de leurs 10 doigts mas réclamant un dû car leurs noms sont cités sur une ligne du contrat ou ayant participé à la partie de pêche à la ligne) : en monnaie sonnante et trébuchante dans les escarcelles ou en pourcentage pour les (rétrocommissions) ...

Pour avoir fait partie, à un moment donné de mon existence, de la "mauvaise famille", je peux vous assurer que les journées étaient bien copieusement occupées et que la marge, la commission ou le pourcentage n'était pas du luxe .. contrairement à ce que beaucoup auraient tendance à croire et que cela va bien au-delà de la simple "facture à créer par mois". Toutes celles et ceux qui ne sont pas passé(e)s par ce chemin parlent pour ne rien dire ... et on peut "friser" le burnout, pour des petites structures de gestion.

Les négociations de contrats (et de marges, de commissions, d'apports d'affaires) ont toujours existé : malheureusement, il y a eu et il y a toujours des "invertébrés galeux" dans ce milieu et ce n'est pas faute d'avoir tenté de les évincer ou de les éliminer par tous les moyens légaux existants en France ... et quand on essaie de "contourner" le système par une voie moins propre (montage de sociétés in/on/near/off pour revenir sous un autre nom sans que les Greffes ou autres instances de la même teneur ne s'en aperçoive), il y a du sport (et j'en connais un certain rayon du temps où j'exerçais une autre profession plus bicolore)..

Au-delà de ces considérations, il y a la transparence, l'éthique des affaires, les savoirs "être, vivre, faire", la déontologie professionnelle (la majorité des donneurs d'ordre - les clients - n'en ont que faire et ils ont d'autres "chats à fouetter" : ce qui les intéresse uniquement : combien ça va me coûter au final.

Ils n'ont que faire des atermoiements des ESN et des freelances dont ils moquent royalement : nous ne sommes que de la "chair à canon" que vous mettrez à la benne une fois votre projet "manu militari" terminé (j'ai des centaines de brèves de couloir de DSI/Achats/DAF ..sur ces sujets).

Certaines "ESN" ou autres, ayant "pignon sur rue", n'hésitent pas à t'empapaouter de 30 ou 35 % et si vous n'êtes pas contents de votre sort, la porte de sortie ou de l'avion est grande ouverte, mais sans parachute et si vous songez à "montrer les crocs", ils envoient une armée de cerbères vous découper au scalpel devant une instance juridico-pénalo-administrative et tout le monde n'est pas prêt à ce genre de combat rapproché.

Pour être honnête, soit :

  • on résonne en "fixe" => quelle que soit la mission => 50 €/jour

  • on résonne en "commission" : 5 à 8 % sans dépasser 10 % (ce qui limite la chaine des nourrissons)

Je prends mon cas de négociations :

  • Si l'ESN ou autre est transparente : on met le "paquet" sur la table, question de confiance, sinon, je passe mon chemin

  • Si je suis en apporteur d'affaires : 5 à 8 % sans dépasser 10 % (question d'éthique personnelle) et cela fait des années que je pratique et que cela convient parfaitement à tout le monde, du moins à ma "garde rapprochée" et à mes clients) .

En espérant avoir contribué à éclairer quelques lanternes dans ce clair-obscur.

Bien à vous toutes et tous,

Yanolezard

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Réponse postée 28 février 2024 20:35

Bonjour à toutes et à tous,

En fait, cela dépend : durant toutes ces années écoulées, il m'est arrivé assez souvent d'effectuer des missions très courtes (quelques heures, demi-journée, journée ou quelques journées discontinues ou pas dans une semaine) et si il fallait que je les compte toutes, je serais encore à "Ouarzazate".

Dans mes différents CV, je garde toujours une page R/V pour les mentionner, avec un contexte, une problématique, une analyse, une action : 4 lignes, voire 6 maxi lorsque c'est un peu "rugueux ou trapu/poilu".

Certains "nourrissons" (SSII, ESN, Cabinets, Rabatteurs, Marchands de viande ou trappeurs), sont souvent surpris, voire parfois médusé ou bien encore ébahi (ça arrive), d'autres n'ont "ni chaud, ni froid" et d'autres encore sont fébriles, voire sur la défensive, inquiets : certains m'avait surnommé "le mercenaire" ... Dans ma région, on me connaissait sous ce nom charmant ou de temps à autre, on m'appelait aussi "Red Adair' (le pompier volant).

Que ce soit des microentreprise, des TPI/TPE/PMI/PME/ETI ou grandes organisations, j'ai rarement vu ou perçu des attitudes négatives, mais plutôt des demandes, des précisions : "pourquoi 3 jours ? C'est curieux, vous faites 100 km en pleine nuit pour "appuyer sur un bouton" ou pour dispenser une bonne pratique à une personne ou à aider/accompagner une astreinte qui ne s'en sort pas ... Pourquoi 4 heures ? (parce que c'est l'heure du 'BN'), parce que j'ai estimé qu'il fallait 4 heures pour remettre la chaîne de production en route et éviter de faire perdre 100.000 euros de CA, à cause d'un point d'arrêt qui traîne dans un code source ... ou d'une boucle infinie orpheline et fantôme qui "beurre ou tartine" des logs joyeusement sur les 6 To d'une baie NAS de production en 2 coups de cuillère à pot. .... et que ça valait un trésor à 4 chiffres.

Certains clients m'ont recalé à cause de ces missions "short" ... pas grave ... un jour, vous reviendrez me voir ... et ce qui se passait souvent, sachant que j'avais (et que j'ai toujours) des compétences introuvables ailleurs sur des systèmes "critiques" ... à pas trop cher.

Les goûts et les couleurs ... toujours l'éternel débat ... "Nobody is perfect" ... les clients pas plus que les freelances.

Bien à vous toutes et tous,

Yanolezard

J'ai eu des échos bien différents de la part d'ESN qui me disaient qu'ils aimaient mon profil car aucune de mes mission n'avaient duré 3 ou 6 mois (mon profil n'est pas non plus propice à de la courte durée...). Ces ESN m'expliquaient que les clients avaient peur des freelance qui cumulaient les petites missions. Pourtant le rôle d'un freelance est de répondre à un besoin temporaire et non de remplacer un salarié. Je ne saurais dire si ces remarques d'ESN étaient vraies car n'ayant jamais eu de missions de très courtes durées, je n'y ai jamais été confrontée.

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Réponse postée 28 février 2024 19:39

Bonjour "ideal123",

De mon point de vue, cela ne ferait qu'ajouter un produit de plus à une pléthore déjà existante, surtout si les fonctionnalités sont limitées ou limitatives.

A moins que votre produit soit compatible avec la règlementation de la facture électronique ou avec des monnaies numériques, qu'elle dispose d'API ouvertes pour s'interconnecter à d'autres écosystèmes, le tout sécurisé, normé, règlementé, que l'on puisse avoir un peu d'analytique.

L'imagination n'a pas de limite... mais un produit "vide" n'a que peu de chance de survivre dans un monde où l'on veut du "gratuit" et qui "fait le café".

Bien cordialement,

Yanolezard.

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Réponse postée 28 février 2024 19:27

Bonjour "ideal123",

Entre ce que l'on imagine et la réalité du terrain ou des affaires, il y a souvent un vide abyssal. En France, on ne va pas jouer sur les mots : délégation de prestations, sous-traitance, etc ... tout cela est du pareil au même ou "kif-kif bourricot"

Vous l'indiquez : " de mon point de vu ça se résume simplement à l'externalisation de certaines tâches".

Dans ce cas, puisque c'est aussi simple que cela, pas de problème ... mais prenez garde à bien border les différentes lignes administratives de tous les "sous-traitants" car le jour où cela va "chatouiller" ... on pourra compter les œufs brouillés (si toutefois, ils sont encore frais).

Et c'est d'ailleurs pour cela que j'ai arrêté de travailler avec les "travailleurs offshore et nearshore" (j'applique un vieux proverbe : "chat échaudé craint l'eau froide"). C'est comme pour le poker : vous jouez, vous gagnez ... jusque-là, tout va bien ... et le jour où ça dérape (pour "x" ou "y" raison, même pour une broutille, financière ou pas) et que vous commencez à perdre ... comme disait une de mes feux grands-mères "lorsque la bouillie sent le brûlé, c'est souvent trop tard pour récupérer le fond de la casserole".

In fine, assurez bien vos arrières ... dans tous les sens du terme et en parlant assurances, avez-vous regardé de ce côté, histoire de ne rien oublier ?

C'est tout à votre honneur de vouloir "aider" les autres, mais "deux précautions valent mieux qu'une".

Bien à vous,

Yanolezard.

Je me suis peut-être mal expliqué.

Il s'agit bien d'une agence et non d'une plateforme d'agence. Il faut voir cela plus comme si un Freelance chargé de développer un site web, fait appel à un Designer pour la maquette et lui il prend en charge que la partie développement. Ou si il préfère s'occuper que du back-end, il externalise le front-end tout en étant chargé de l'ensemble du projet.

Je n'arrive pas trop à comprendre toutes ces difficultés légales (avocats, sanctions etc), de mon point de vu ca se résume simplement à l'externalisation de certaines tâches. Un peu comme si une entreprise dans le bâtiment pour un projet X elle préfère faire monter les fenêtre par une autre entreprise. Elle reste "garant" du projet mais elle a délégué une partie du projet.

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Réponse postée 28 février 2024 18:46

Bonjour "Free-Worker-802115" (un pseudo, c'est toujours plus simple et plus convivial 😃)

Pour les "ignares" comme moi de ce domaine, une formation "SMMA" (Social Media Marketing Agency) ou en à peu près bon français : "Agence Marketing des Médias Sociaux". En plus clair : agence qui offre des services et conseils en marketing appliqués aux réseaux sociaux.

PS : il y a certes formations et formations et la somme indiquée dans votre message de base ne me semble pas exagérée (1500 € pour 40 heures de cours vidéos plus accès à une pléthore d'outillage et beaucoup d'autres choses, du support, etc...).

En faisant une simple recherche sur votre sujet, il y a un bon nombre d'avis positifs.

Une fois ce "petit point de détail" éclairci, peut-être y-aura-t-il d'estimables éclaireurs ou éclairés ou experts qui pourront vous répondre de manière pertinente ?

Comme on le dit souvent : "Prudence est mère de sagesse"

Bien cordialement,

Yanolezard

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Réponse postée 28 février 2024 00:56

Bonjour "RedUSA",

" Copain du globe " : pour ne pas citer " Google".

Dans la région où j'habite, il y a une CCI et un institut franco-américain, ce qui a grandement facilité les affaires.

Bien à vous,

Yanolezard.

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Réponse postée 27 février 2024 20:56

Bonjour "ideal123",

Mes retours d'expériences et un avis, parmi tant d'autres.

Il y a pas mal de personnages dans l'histoire qui ont tenté l'aventure et ... qui en sont revenus, des petits (comme vous) et des plus gros (que je ne nommerais pas, ils sont déjà trop connus pour ce genre de montage).

Les pays, soi-disant attractifs pour le développement : Malaisie, Vietnam, Pakistan, Maurice, .... pendant que l'on y est, on peut ajouter Wallis & Futuna, Mayotte, ...

Il fut un temps, lorsque j'étais employeur (personne n'est parfait) et que je faisais du développement (le Web, en était à ses prémisses), j'employais aussi des salariés, je faisais prester des "travailleurs à façon" (ancien dénomination des indépendants/freelance), des vacataires ... en France et j'avais un point d'honneur à rester en France et à faire "travailler" des individus français. De toutes façons, en ces temps, il n'y avait pas de dérogations ou d'accréditations spéciales pour les "travailleurs étrangers" s'occupant de clients "sensibles".

Il fut également un temps où j'ai constitué des "comités de freelances" pour négocier des affaires, pour avoir un portefeuille de clients, pour faire connaître notre statut, nos valeurs, notre éthique, nos façons de voir les choses, nos savoirs (être, vivre), nos expertises, compétences, connaissances, le tout en restant en France, à des prix/coûts très raisonnables ... Déjà, la partie administrative n'était pas aussi fournie que maintenant.

Votre concept peut fonctionner à condition d'être ultra-transparent à tous les niveaux et je peux vous assurer qu'au niveau règlementaire, juridique et contrat, il y a intérêt à être "aussi clair comme de l'eau de roche" et ce, à tous les étages, car tous ces pays "offshore" sont loin d'être "blancs comme neige" et qu'à ce sujet, il y a de la jurisprudence, des jugements de tribunaux "à l'emporte-pièce" :

Pas plus tard que ce jour, un ami de longue date, à qui j'avais expressément demandé de renoncer à monter ce genre d’imbroglio, vient de se faire condamner de manière sévère en différents endroits de la planète, pour une histoire de contrats, avec une législation mal traduite pour certains et bien traduite pour d'autres, et ce, malgré qu'il se soit adossé à un cabinet d'avocats bien connu de la place - et dont je tairais le nom par déontologie professionnelle vis-à-vis de mes anciens confrères/consœurs et des autres. Mais, il a voulu aller sur un terrain où l'herbe semblait être plus verte et plus relevée, tout cela par goût du lucre et de l'argent. Néanmoins, il reste mon ami et cela va lui coûter très ... très ... très cher : dans certains pays, il n'est pas question de "faire appel" d'un jugement ou d'une décision (parfois, ce n'est même pas possible car inexistant dans leurs codes de Droit).

De nos jours, il est facile en "3 clics" de "monter une affaire" avec une connaissance car si cela change de couleur ou "tourne au vinaigre", votre "connaissance" aura déjà mis le cap ailleurs, car dans tous les cas, celui qui sera "enquiquiné" sera toujours le même et ce moment, les relations avec les pays cités, ne sont pas "au beau fixe" avec la France sur différents points d'achoppement.

Après, libre à vous de tenter "la marmite", mais pensez-bien à contrôler la provenance de vos ingrédients et leurs dates de péremptions, sans quoi la soupe pourrait se transformer en "soupe à la grimace". Et même les plus imposants se font avoir, mais se gardent bien de le "déclamer haut et fort", les nombrils se ternissent rapidement.

En espérant avoir contribué et apporté quelques points.

Yanolezartd;

Je ne connais pas la réglementation à ce niveau là. L'objectif n'est pas réellement d'être un partenaire "officiel" et être lié/en contact avec le client final. Le mieux serait de rester "dans l'ombre" , avoir une facture qui défini le prix et les missions entre nous et le freelance et laisser quand même le freelance en tant que chargé et responsable du projet. Le freelance doit donc être en mesure de vérifier et valider le travail reçu et de se l'approprier notamment en ajoutant les détails/petites retouches nécessaires pour satisfaire son client.

Si jamais quelqu'un est intéressé il/elle peut me mp et je peux lui donner des exemples etc.

Je pense qu'au niveau du client, si en effet il est obligatoire de l'informer de cette "sous-traitance", sauter l'intermédiaire n'est pas forcément une bonne idée car il garde quand même un rôle important (gérer une partie du projet et être le responsable du résultat final et il ne va pas forcément être informé du prix facturé au freelance).

Mais je ne sais pas réellement comment rentrer en contact avec les freelances pour avoir au moins une phase de test et voir si cela peut amener aussi à des partenariats sur le long terme (accompagner le freelance ABC dans tous ses projets)

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Réponse postée 27 février 2024 19:37

Bonjour "secret-Service",

J'ai déjà eu "à gérer" ce genre d'énergumènes, à plusieurs reprises, non sans mal et selon le type de "loustic", les méthodes peuvent être différentes; Pour des personnes non habituées à ce genre de "pression", cela peut effectivement être toxique et forcer à quitter les lieux, sans tambours, ni trompettes.

Sans vouloir faire de publicité (je m'en excuse d'avance auprès de la charmante équipe de modération 👍) , je lis régulièrement ses écrits sur le management (très passionnants et j'y apprend beaucoup de choses, bien que je sois, entre autres, manager de transition IT/OT aguerri, et j'écoute les conférences/webcast/podcast/webinaires de "Gaël Chatelain-Berry" (il suffit d'une simple recherche). Peut-être devriez-vous y jeter un œil ou les deux. Et si vous avez une question précise, écrivez-lui, il se fait toujours un point d'orgue de vous répondre le plus efficacement possible.

Il me revient une petite anecdote amusante avec l'un de ces "pénibles" qui m'enquiquinait tous les jours et qui était atteint de bipolarité aigüe :

un matin, je le trouve assis derrière mon bureau, en train d'essayer d'ouvrir ma session et de "farfouiller" dans mes tiroirs ... vides ... mis à part mes paquets de thés noirs, je ne laisse rien ... et je lui demande si mon bureau lui convenait ... auquel cas, je le lui laisse pour la matinée et j'irais bosser ailleurs ... il part comme d'habitude dans une colère de hérisson mal dégrossi, me "fusille" d'un regard noir et déguerpit.

Peut-être un heure après, il revient avec un gros paquet de feuilles (qui avaient dû connaître l'Antiquité, tellement elles étaient jaunies, à moins que ce ne fut que le "passage des tabacs") et vociférant des propos que je ne commenterais pas ici, vu la qualité du langage du "Monsieur".

Comme je n'étais pas encore bien réveillé (le Thé Noir me sert un peu à cela depuis des années), j'ai laissé la porte ouverte, volontairement, je lui ai dit de s'asseoir calmement et je lui ai dis ceci exactement (mon contexte était complètement différent du vôtre) :

"Tu vois, Stan, je vais te montrer quelque chose : j'ai pris sa souris sans fil (il ne déplaçait jamais sans. sa "wireless"), je l'ai mise dans une de mes "paluches" et je l'ai broyée, sous ses yeux ébahis et je lui ai dit, gentiment, en le fixant bien dans les yeux : ça, c'est ce qu'il reste de ta "Wireless"' (avec un accent guttural à la française) et si je me lève, je vais faire la même chose avec ta trombine. Et là, pris de panique et trempé de la tête aux pieds (il venait de s'uriner dessus, sur un chaise toute neuve dans mon bureau), il est passé par toutes les couleurs de l'Arc-En-Ciel et a déguerpi, à la vitesse de "Juan Miguel Fangio", laissant une odeur nauséabonde sur son passage.

Il n'est jamais revenu me dire quoi que ce soit, m'a toujours soigneusement évité dans toutes les réunions où j'étais présent, et même celles où je n'étais pas invité, même si je passais "une tête par la porte" pour dire bonjour. Et j'ai eu une paix royale pendant des mois et des mois.

PS : j'ai un gabarit, disons ... imposant ... mais sans méchanceté, ni agressivité aucune ... calmement, une bonne explication bien franche entre 4 yeux.

Les autres membres de l'équipe ne comprenaient pas pourquoi il "détalait comme un lapin" à chacune de mes apparitions dans un bureau ...

Après, en analysant les choses avec beaucoup de recul et de réflexions et avec les outils d'aujourd'hui, je n'aurais pas eu besoin de faire une démonstration, mais simplement de la persuasion. C'est comme dans la "Grande Muette" ou dans les sports collectifs de haut niveau, il y a toujours au moins une stratégie, une tactique à aborder et à mettre en œuvre, mais de nouveau, les contextes sont différents.

Ce client m'a d'ailleurs rappelé 2 fois de suite pour différentes prestations et ayant eu "vent de l'affaire"', m'a gentiment indiqué que "l'oiseau" ne volait plus dans mes parages, ni même dans les parages tout court.

Mon exemple n'est pas à prendre ...

Bien à vous,

Yanolezard.

Est ce que c'est plutot du micro management ou plutot c'est qu il est trop hyper collaboratif et que tu as besoin d 'un peu d espace ?
Apres faire des standups de 15 min tout les jours ca peut etre pas mal

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