Paul92
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Réponse postée il y a 7 heures
Quant au TJM inférieur à 500 en province, c'est vraiment la crise à ce point là
Comme disait mon père, "c'est le début de la classe moyenne"😁.
Je réfléchis sérieusement à passer la certification Symfony, obtenir la certification permettrait de ne pas remettre en cause mes compétences en dev
Quant au TJM inférieur à 500 en province, c'est vraiment la crise à ce point là
Réponse postée il y a 14 heures
Malheureusement ça ne m'étonne pas beaucoup.
Pour obtenir un TJ de 770€, il faut des circonstances particulières. Une recommandation, une urgence client, un contexte de pénurie (ce qui était le cas en 2021/2022) ...
Sinon lorsqu'on est dans la masse des profils, le TJ tourne plutôt autour de 500/550€ à Paris, 450€ en province.
Bonjour,
Pour te donner un élément de comparaison car j'ai un profil "similaire" au tien :
25 ans XP
15 ans de développement en PHP
Parcours "classique" dev, lead dev, tech lead, architecte chez des grands comptes et startups.
Plus récemment (sur les 8 dernières années disons) chef de projet technique
J'ai pu me vendre 770 EUR sur Paris en full remote pour un grand compte en 2021/2022.
Là en 2023 quand j'annonce ne serait ce que 600 EUR en région (Nice Sophia Antipolis) on me demande de descendre à 500 avec en plus obligation de présentiel (ce que je ne fais pas, mais si je continue à m'obstiner dans 6 mois je dépose le bilan après 25 ans d'activité freelance).
Donc au vu du contexte en 2023 et ton expérience tente malgré tout 500 EUR mais tu risques plus d'obtenir du 400/450 .....
Réponse postée il y a un jour
En province c'est compliqué d'avoir 500€ pour ce type de missions.
A 450€ ça doit passer.
Réponse postée il y a un jour
Y'a 20 ans un ami se faisait orienter par le Pole Emploi vers une formation en Cobol et déjà, à l'époque, on pensait que ce serait une voie de garage. C'est incroyable que ce soit encore là...
C'est le coeur du système opérationnel, donc increvable.
Certains essaient de le décommissionner. Ca coûte une fortune et au final il reste toujours un petit segment du marché ou un système applicatif qui va faire de la résistance.
C'est dur à dire car la pénurie d'un moment entraine la surcapacité les années d'après car beaucoup d'acteurs y vont. Je vais être contrariant mais je pense que pour les années à venir l'expertise Z/OS est une option viable, c'est pas du tout sexy, plus personne ne veut en faire mais 70% de l'informatique des banques en est composé, et la compta continue d'évoluer donc il y aura toujours un travail de maintenance de ces systèmes. La cybersécu, le cloud, la data sont des secteurs en vogue, il manque du monde mais avec les moyens d'aujourd'hui il est facile de se former, je ne suis pas aussi optimiste sur la paye et la demande à long terme... en plus les jeunes diplômés sortent forcément avec des connaissances sur ces sujets augmentant mécaniquement la concurrence.
Quand au secteur de l'IA ou ML je ne vois pas une énorme demande actuellement, peut être plus tard, sous la forme d'intégration de solutions existantes dans le SI des boites, mais ça va pas peser lourd.
En bref je dirai,
1- soit se spécialiser sur une techno ringarde mais avec une demande réelle et persistente,
2- soit se spécialiser sur des compétences non techniques qui s'acquièrent avec de l'expérience (management, carnet d'adresse, communication, leadership, coaching etc.) tout en continuant à faire de la veille techno
3- être multispécialiste de plusieurs technos complémentaires qui peuvent s'acquérir seulement avec bcp d'années
4- être multispécialiste de plusieurs domaines complètement différent, exemple être médecin et informaticien
Réponse postée il y a un jour
J'ai quitté le développement et l'analyse en environnement Mainframe il y a une dizaine d'années.
Malgré tout, on me contacte parfois pour ce type de missions, alors qu'en AMOA, même quand la spécialité correspond, c'est beaucoup plus la galère.
Le plus déroutant, c'est quand on te reproche d'avoir abandonné la technique, au point de remettre en doute tes réelles capacités. Je me dirais au contraire qu'un candidat qui a codé du MOVE et du PERFORM UNTIL durant 20 ans, sans se poser plus de questions que ça, ne constitue pas spécialement un profil très adaptable😬.
C'est dur à dire car la pénurie d'un moment entraine la surcapacité les années d'après car beaucoup d'acteurs y vont. Je vais être contrariant mais je pense que pour les années à venir l'expertise Z/OS est une option viable, c'est pas du tout sexy, plus personne ne veut en faire mais 70% de l'informatique des banques en est composé, et la compta continue d'évoluer donc il y aura toujours un travail de maintenance de ces systèmes. La cybersécu, le cloud, la data sont des secteurs en vogue, il manque du monde mais avec les moyens d'aujourd'hui il est facile de se former, je ne suis pas aussi optimiste sur la paye et la demande à long terme... en plus les jeunes diplômés sortent forcément avec des connaissances sur ces sujets augmentant mécaniquement la concurrence.
Quand au secteur de l'IA ou ML je ne vois pas une énorme demande actuellement, peut être plus tard, sous la forme d'intégration de solutions existantes dans le SI des boites, mais ça va pas peser lourd.
En bref je dirai,
1- soit se spécialiser sur une techno ringarde mais avec une demande réelle et persistente,
2- soit se spécialiser sur des compétences non techniques qui s'acquièrent avec de l'expérience (management, carnet d'adresse, communication, leadership, coaching etc.) tout en continuant à faire de la veille techno
3- être multispécialiste de plusieurs technos complémentaires qui peuvent s'acquérir seulement avec bcp d'années
4- être multispécialiste de plusieurs domaines complètement différent, exemple être médecin et informaticien
Réponse postée 3 juin 2023 19:21
Le souci avec la rareté, c'est qu'elle est très variable dans le temps. Un profil rare aujourd'hui, ne le sera peut-être plus dans 5 ans. Pour obtenir un bon tjm, il est souvent nécessaire d'avoir un profil très ciblé. Lorsque ce profil devient moins rare, ou moins recherché, vous risquez de subir la double peine : tjm en baisse et peu d'offres auxquelles vous pouvez répondre.
Il est vrai que ces plateformes, avec leur principe d'enchère inversée sans autre véritable critère discriminant, n'arrangent rien.
Bonjour a tous,
Honnêtement quand certaines sociétés publient ce genre d'offre (Dev Java, 10ans+ XP) avec un TJM a 350-430 ça me fait doucement rire. https://www.free-work.com/fr/tech-it/developpeur-java/job-mission/developpement-java-11-devops
Article de Forbes France avant hier: https://www.forbes.fr/entrepreneurs/adr-freelances-ne-vous-bradez-pas/
Réponse postée 1 juin 2023 10:15
Vous pouvez envoyer la résiliation de votre contrat. Je l'ai déjà fait par le passé pour ce motif. Sans doute vous proposera-t-il une marge de 18% (pour moi ça avait fonctionné, même au-delà de mes espérances, mais il n'avait cédé qu'à 3 jours de la fin du préavis). Et même s'il refuse, tant pis, ce sera sans doute un mal pour un bien de ne plus collaborer avec lui.
Votre demande était tout à fait raisonnable. Malheureusement, avec certains individus, il faut sortir le bazooka pour écraser les mouches.
Réponse postée 31 mai 2023 15:42
Quelle idée de chauffer une salle de sport.
Y a plein de choses qui se passent en arrière boutique, en 6 semaines j'ai fait 4/5 entretiens avec des clients différents, mais je suis en RP avec des compétences demandées avec de l'xp et un bon réseau.. par contre aucun de ces ao n'ont été publiés publiquement ! malgré cela j'ai qd même lutté car il y a beaucoup de concurrence, contrairement à avant ou l'entretien n'était qu'une formalité.
Je pense qu'une majorité des offres publiées sont celles qui n'ont pas trouvé preneur (tjm bas et conditions délirantes), ça me fait penser aux annonces immobilières.
Pour ceux qui peuvent s'expatrier, ça repart un peu au japon depuis mars.
Pour illustrer mes propos, un peu d'économie :
PMI > 50 => économie en expansion
PMI < 50 => économie en récession
https://tradingeconomics.com/japan/manufacturing-pmi
https://tradingeconomics.com/france/manufacturing-pmi
Réponse postée 30 mai 2023 18:07
Exactement.
L'équilibre est compliqué, il faut que tout le monde y trouve son compte. Si la marge de l'intermédiaire est trop élevée, le prestataire comme le client final seront lésés.
Les intermédiaires s'en fichent et en général te dégageront si tu négocies trop, surtout s'ils ont d'autres candidats potentiels.
Il y a toujours plusieurs façons de voir les choses. L'une des plus apaisantes étant de regarder si le TJM te convient. Le reste étant "l'assiette du voisin".
Réponse postée 30 mai 2023 07:28
Si l'objectif avec le TT c'est de s'installer à la campagne, au niveau écologique c'est au contraire assez catastrophique.
Mais d'un autre côté, il faut bien reconnaître que les appartements parisiens ne sont pas conçus pour y passer la journée en télétravail.
Bonjour à tous,
Je souhaiterais partager quelques réflexions sur le télétravail, le travail en présentiel et le mode hybride. Selon moi, le choix entre ces différentes options repose essentiellement sur l'organisation et la volonté des individus de travailler depuis chez eux.
Quel que soit le mode de travail choisi, il est important de savoir manager son équipe de manière adaptée, car chaque mode nécessite une approche de gestion différente. La gestion des horaires, à l'exception des métiers spécifiques tels que le support client, les ventes ou les actions à mener à des heures précises, peut être plus flexible. Il est souvent difficile d'estimer la qualité du travail fourni sur plusieurs jours, car que ce soit en présentiel ou en télétravail, nous ne sommes pas tous à 100% opérationnels tous les jours de l'année.
De plus, en ce qui concerne les freelances, peu importe le mode de travail, ils doivent être évalués et rémunérés pour une mission, même si celle-ci est calculée à la journée. C'est pourquoi j'apprécie les missions un peu plus longues, qui permettent de mieux évaluer la performance et de récompenser en conséquence.
Personnellement, je pense que le télétravail est très probablement l'avenir, avec des managers et des entreprises formés à ce mode de travail, en particulier pour les métiers qui le permettent. En plus des avantages liés aux logements moins chers et à la possibilité de s'installer n'importe où en France, le télétravail présente également des avantages écologiques en réduisant les déplacements. Selon les circonstances, cela pourrait signifier moins de besoins en voiture ou une limitation du nombre de voitures par famille. De plus, cela permet de rester proche de sa famille et de réduire les déplacements pour les fêtes familiales.
Ce ne sont que quelques réflexions personnelles sur le sujet qui rejoignent cerain de vos commentaires.
Réponse postée 30 mai 2023 04:57
Oui très bons arguments. D'autant plus qu'en restant chez soi il faut mettre le chauffage, cuisiner ... à la limite le seul gain que je vois, c'est que le télétravail permet de finir plus facilement les restes du frigo😄.
Idem pour les déplacements. Certes on y va moins, mais comme le TT partiel permet d'accepter une mission à 150kms de chez soi en voiture, et no limit en réseau TGV, le gain est aussi discutable. "Heureusement" (pour l'écologie au moins), les clients rechignent de plus en plus à accepter ce mode de vie.
Pour le gain d'espace au bureau, là aussi c'est théorique. Il n'y a pas tant de m² libérés, car la contrepartie du TT partiel, c'est qu'on a besoin de davantage de salles de réunion. L'open space flexible est aussi remis en cause. On veut bien retourner au bureau, mais il faut que ça ait du sens. On veut y être à l'aise et pouvoir échanger, pas être un simple passager anonyme qui s'installe à la première place disponible. Sans compter qu'en pratique, une entreprise propriétaire de l'intégralité de son bâtiment aura de toute façon du mal à recycler les m² qu'elle aurait réussi à libérer.
Bonjour à tous, merci pour vos contributions.
Un argument (ou plutôt un prisme) que j'entends très peu bizarrement vu qu'on le sort partout ailleurs sur tous les sujets et en priorité au reste : l'écologie
Pensez-vous que l'argument écologique est intéressant en faveur du télétravail ?
Et sera-t-il récupéré par les entreprises pour soigner leur image...
Réponse postée 29 mai 2023 18:31
Le décalage horaire? Bizarrement ça ne gêne pas quand il s'agit de faire de l'offshore en Inde, où on a en plus d'autres contraintes (la culture, la langue, les horaires très stricts ...).
En pratique ce décalage horaire, c'est non seulement une complication, mais aussi une source de stress. Ca me donnait la sensation que le projet ne s'arrêtait jamais, pas même la nuit. Tu arrives le matin, t'as déjà toute la matinée indienne à traiter. Tu penses souffler avec les ponts du joli mois de mai? ... perdu, ça n'existe pas en Inde, et quand tu rentres de ton week-end prolongé, tu tombes sur une tartine de mails et de defects à digérer.
Réponse postée 29 mai 2023 08:35
Je partais d'un calcul empirique : une ESN peut vous offrir un salaire brut correspondant à 100 jours de facturation en conservant une marge correcte.
un peu plus haut, @Yann a écrit :
Et quelque part, on voit bien qu'une régie de 2/3 ans pourrait s'apparenter à du salariat déguisé. C'est très border mais tellement utilisé ...
En fait, il y a très peu de cas où cela crée un litige :
j'ai déjà vu des syndicat (ou syndicalistes) revendiquer l'internalisation de ces postes.
si on raisonne par l'absurde: je vois mal un freelance à 6000 euros par mois, revendiquer d'intégrer la boite, sur la grille salariale classique.
si on raisonne par l'absurde: je vois mal une boite qui sait qu'elle lâche (TJM600 x 220 jours=) 132.000 euros, revendiquer l'intégration du freelance.
Il y a certainement des cas, mais probablement pas dans nos métiers.
Réponse postée 29 mai 2023 07:58
Oui c'est un piège courant chez les petits clients.
On prend des externes pour garnir les sièges éjectables. A la limite ça vaudrait le coup si on vous annonce la couleur avant, avec un TJ qui tienne réellement compte de ces circonstances. Malheureusement c'est rarement le cas.
La mode maintenant c'est de proposer que des cdi pour bloquer le free-lance au maximum
Réponse postée 29 mai 2023 07:55
Pas forcément moins cher. En gros vous coûteriez par an 140 fois votre TJ, si on inclut tout (charges patronales, CE, formation, RTT, intéressement/participation, provision pour votre prochain licenciement ...).
un peu plus haut, @Yann a écrit :
Et quelque part, on voit bien qu'une régie de 2/3 ans pourrait s'apparenter à du salariat déguisé. C'est très border mais tellement utilisé ...
En fait, il y a très peu de cas où cela crée un litige :
j'ai déjà vu des syndicat (ou syndicalistes) revendiquer l'internalisation de ces postes.
si on raisonne par l'absurde: je vois mal un freelance à 6000 euros par mois, revendiquer d'intégrer la boite, sur la grille salariale classique.
si on raisonne par l'absurde: je vois mal une boite qui sait qu'elle lâche (TJM600 x 220 jours=) 132.000 euros, revendiquer l'intégration du freelance.
Il y a certainement des cas, mais probablement pas dans nos métiers.
Réponse postée 29 mai 2023 02:13
Exactement.
C'est un contrar classique, mais demandez la réciprocité.
Réponse postée 28 mai 2023 14:52
Le I de CDI, c'est indéterminé, pas infini.
En tout cas je trouve intéressant votre retour d'expérience. Il y a trop de MOA sur le marché, ce qui est logique finalement vu la pyramide des âges de notre secteur, et la mode de l'offshore qui a poussé bon nombre d'entre nous à s'orienter vers ce filon depuis 10/15 ans.
A contrario on manque de compétences en sécurité, thème très à la mode. Mais qui sait, d'ici 5/10 ans, ce type de profils deviendra banal, et on leur expliquera qu'il faudra retourner en CDI. Ainsi fonctionne le monde de l'IT.
Mais pourquoi privilégier le CDI quand on a été capable de virer une bonne partie de l'effectif.
N'est-ce pas illogique?
Réponse postée 28 mai 2023 13:08
Oui, la forme est là. Ce post est aussi intéressant pour comprendre le marché.
Sur le fond, j'ai du mal à comprendre qu'un intervenant qui affiche aussi souvent son TJ élevé ne comprenne pas que ses confrères ne se jettent pas sur des propositions de CDI à 50K€🤐.
Merci _Fred_ et DevAndOps pour vos messages. C'est une nouvelle fois très intéressant.
Je ne suis évidemment pas d'accord sur tout (en particulier le remote 😂) mais heureusement que tout le monde ne pense pas exactement pareil et que chacun peut s'exprimer avec bienveillance.
@JoeD : Même si sur le remote, je suis plutôt d'accord avec vous, votre ton est insultant et ne donne pas envie de vous lire. Personne (enfin j'espère) ne vous oblige à écrire sur le forum.
Réponse postée 28 mai 2023 13:05
Comme indépendant j'ai quitté 2 fois ma mission, toujours en respectant les clauses de mon contrat. A chaque fois le mobile était, sinon légitime, au moins compréhensible. Dans le premier cas, tout en étant facturé au même tarif, j'avais un TJ 100€ moins élevé que mes collègues qui passaient par le même commercial, et ce dernier jouait la montre. Dans le second, j'avais été recruté pour servir de fusible. Malgré tout j'ai eu à chaque fois le mauvais rôle.
Je crois tout simplement que notre statut fait qu'on ne nous "pardonne" pas ce type de décisions. Nous ne sommes qu'un produit, et c'est au client final, ou à l'intermédiaire, de décider de notre date de péremption.
La mode maintenant c'est de proposer que des cdi pour bloquer le free-lance au maximum
Réponse postée 27 mai 2023 19:02
Quand un salarié quitte sa boîte on dit qu'il fait un choix de carrière.
Quand un indépendant quitte sa mission, c'est un mercenaire sans honneur qui se vend au plus offrant.
L'expérience m'a appris qu'un indépendant n'avait pas le droit d'être à l'initiative d'une rupture de contrat. Même si ses mobiles ne sont pas plus illégitimes que s'il avait été salarié.
La mode maintenant c'est de proposer que des cdi pour bloquer le free-lance au maximum
Réponse postée 27 mai 2023 18:01
Mais pourquoi privilégier le CDI quand on a été capable de virer une bonne partie de l'effectif.
N'est-ce pas illogique?
Réponse postée 27 mai 2023 16:07
Ce qui est sûr c'est qu'il est paradoxalement plus facile de se reconvertir quand on gagne 1500€/mois aue lorsqu'on a une rémunération confortable. Sauf si on arrive au stade où on a assez engrangé pour passer à autre chose l'esprit tranquille (fantasme de la plupart d'entre nous).
Il est certain aussi que le monde l'IT est très vaste et que nous (les indépendants à 500€++/j) ne sommes qu'un petit fragment peu représentatif du marché. Au plus on peut se vendre cher, et au plus on est sur une niche de marché, à la nature forcément volatile. Bref, ce n'est pas parce que les clients finaux cherchent désespéremment à recruter des testeurs compétents en CDI à 40K€/an que cela va changer la donne pour un profil MOA spécialisé dans Solvency ou la souscription IARD.
Il y a 2 semaines de ça j'ai passé un entretien pour un poste de Business Analyst en Sinistres IARD. Il s'agissait de mettre en place les flux externes (Darva, Irca, etc), donc un AO très spécialisé. Ca tombait bien, j'ai travaillé dessus chez 2 clients. Bingo ... eh ben pas du tout, la responsable interne avec qui j'ai passé l'entretien nous a dit qu'elle avait énormément de candidats à voir🤔.
Bonjour à toutes et tous,
Je suis consultant MOA / CP / BA sénior Bac+6 et 18 ans d'expérience en data (stats, dataviz, BI, Big Data) dans le secteur Assurance / Banque, je suis à mon compte depuis 12 ans. J'ai fini une mission en Big Data / dataviz à la Banque de France début janvier. JAMAIS je n'aurais imaginé que ce serait si difficile de retrouver une mission. Ca fait 5 mois que je cherche, que je passe des entretiens avec les ESN, qui envoient mon profil au client presque de suite. Peu de retours clients, quelques entretiens mais honnêtement, je n'ai jamais vu ça.
J'ai eu 3 NoGo depuis fin janvier (un à la SGIB, un chez CACIB et un à la MACIF, 3 jours avant le démarrage de la mission soit le 12 mai). Les NoGo de dernière minute, en 12 ans de freelancing, c'est de l'inédit également.
La concurrence, vu le marché, est extrême ce qui complique singulièrement le matching / feeling entre le client final et le consultant. Y a toujours mieux que soi-même !
Comment on fait alors ? J'avais économisé de quoi vivre 5 mois. On arrive au terme. Commandez un miracle svp, je ne sais pas de quoi on va vivre. Pas moyen de rentrer un cabinet pour un CDI, ils ne prennent que sur mission donc la question est réglée.
Heureusement, je suis propriétaire de mon appart, au pire, je peux toujours le revendre mais bon, c'est pas top.
Voilà, vous n'êtes pas seuls à vous poser de questions sur votre devenir, la vie, etc. Si ça peut vous consoler ...
Bonne chance
Réponse postée 27 mai 2023 14:14
Vous ne vous placez que du point de vue du recruteur.
Il pense obtenir une équipe stable en proposant des CDI. Or ce que je constate depuis le Covid, c'est que les CDI défilent au moins aussi vite que les prestas. Pour une raison très simple (et plutôt saine) : le CDI, même chez un client final, ça n'intéresse plus.
Donc expert ou tout venant peu importe. Pour attirer et retenir, il faut juste proposer de bonnes conditions. Et ça ne passe plus par un statut.
Super post, merci pour le partage.
J'ai une expérience similaire, où on essaye de recruter pour des technos assez spécifiques. Les RH sont dépassées de base et pas hyper réactives, genre elles ont juste posé une annonce sur LinkedIn mais ne font pas (peuvent pas faire ?) de chasse active. Du coup, on récupère ce qu'on peut.
Un certain nombre de candidats postulent. C'est assez disparate. Le niveau technique est moyen bof, le niveau d'anglais plutôt mauvais, la séniorité autour de 3 à 5 ans, et les attentes sur la rémunération très disparates : de 50k à 670/700€ de TJM, avec des dev de moins de 5 ans qui se disent tech lead mais rien pour le prouver pendant l'entretien. Inutile de dire que, dans une grand boite, ce niveau de rémunération/expérience ou exiger le full remote en étant à moins de 45mn de transport, ça ne passe pas...
En outre, la boite pour laquelle je travaille (+50 000 personnes) ne veut pas entendre parler de portage salarial (trop de risques pour eux d'après le dept légal). Donc les alternatives sont de plus en plus minces, sachant que beaucoup de candidats développeurs ne veulent pas de CDI. Je dirais que 70% demandent un statut freelance ou portage. À l'inverse, 0% des business analysts que je recrute parlent d'un autre statut que le CDI.
Chassé à l'époque par une boite anglaise, ils me contactent à nouveau pour me proposer des profils de dev. J'accepte. Certains sont bons. Entretiens, nous en choisissons un. Il est à l'étranger proche de la France, mais le dept légal nous dit niet pour un freelance français résidant à l'étranger passant par une société britannique (ou suisse). La société intermédiaire, s'il y en a une, doit être française ou du pays de vie du freelance. Les risques sont fiscaux avant tout.
Il nous a fallu un mois et demi, pendant lesquels ils ont trouvé la société parapluie par laquelle ils voudront passer, nous avons du créer le compte fournisseur de la société parapluie sur SAP parce que l'entreprise n'existait pas chez nous, leur demander les papiers justificatifs, le devis de prestation... etc. Puis vient l'étape du contrat et la société parapluie refuse de s'engager sur ses bonnes pratiques salariales et le respect de la législation de son pays (c'est pas une blague).
Voici, après plus de deux semaines de négociation, ce qu'ils nous demandent de signer comme avenant de non applicabilité des clauses :
Tout type de vérification des antécédents du travailleur freelance
Toutes les clauses de substitution et de remplacement de prestataire
Toutes les clauses relatives aux obligations statutaires de l'entreprise
Toutes les clauses relatives aux lois et actes locaux en matière d'emploi
Toute autre clause relative à l'emploi
Bref. Ça fait deux mois que ça dure et le freelance n'a toujours pas de poste. Le département légal a tout simplement refusé de travailler avec une entreprise qui se dédie d'autant de responsabilités, et la seule alternative parapluie que l'entreprise britannique ait trouvée est une entreprise... à Chypre. Inutile de dire que la conversation a été très courte avec les responsables juridiques.
Tout ça pour dire :
Oui, quand les RH sont dépassées, les opérationnels métier font ce qu'ils peuvent et c'est pas toujours idéal.
Surtout quand il faut passer par toutes ces étapes financières et administratives : ça prend du temps, c'est pénible, et c'est pourquoi les entreprises préfèrent passer par des clients déjà inscrits dans leurs systèmes et validés par les services achat.
Freelances, faites attention à qui vous faites confiance. Il y a beaucoup de sociétés britanniques et suisses qui promettent beaucoup, qui paraissent efficace en surface et qui veulent truster le marché des CV, mais derrière cela crée des problèmes qu'ils ne veulent pas assumer...
Réponse postée 27 mai 2023 13:45
CDI ... Y a 15 ans j'aurais sauté de joie.
Mais bon, il fallait le proposer y a 15 ans. A l'époque les grands comptes ne rêvaient que d'offshore, dommage.
Réponse postée 27 mai 2023 13:34
Oui le tarif que je demande pour ce poste en RP, c'est plutôt entre 500 et 600. Ca suffit pour vivre convenablement. Pour obtenir davantage il faut des circinstances particulières.
Sinon je me positionne aussi sur des missions d'analyste-développeur, quite à baisser un peu mon tarif.
Effectivement la situation est frustrante. Vous avez 20 ans d'XP dans la banque-assurance, vous avez fait plusiseurs clients, vous êtes intervenu sur des gros projets avec des contextes différents ... Vous vous croyez rare, mais au final ça n'appelle pas beaucoup. Et à côté de ça quand vous cherchez une assistante de vie pour un proche, une nounou sérieuse, ou juste un artisan qui va accepter des petites interventions sans tarif abusé (bref, la base), vous ne trouvez personne😑. C'est la réalité du marché aujourd'hui🙄.
Bonjour à toutes et tous,
Je suis consultant MOA / CP / BA sénior Bac+6 et 18 ans d'expérience en data (stats, dataviz, BI, Big Data) dans le secteur Assurance / Banque, je suis à mon compte depuis 12 ans. J'ai fini une mission en Big Data / dataviz à la Banque de France début janvier. JAMAIS je n'aurais imaginé que ce serait si difficile de retrouver une mission. Ca fait 5 mois que je cherche, que je passe des entretiens avec les ESN, qui envoient mon profil au client presque de suite. Peu de retours clients, quelques entretiens mais honnêtement, je n'ai jamais vu ça.
J'ai eu 3 NoGo depuis fin janvier (un à la SGIB, un chez CACIB et un à la MACIF, 3 jours avant le démarrage de la mission soit le 12 mai). Les NoGo de dernière minute, en 12 ans de freelancing, c'est de l'inédit également.
La concurrence, vu le marché, est extrême ce qui complique singulièrement le matching / feeling entre le client final et le consultant. Y a toujours mieux que soi-même !
Comment on fait alors ? J'avais économisé de quoi vivre 5 mois. On arrive au terme. Commandez un miracle svp, je ne sais pas de quoi on va vivre. Pas moyen de rentrer un cabinet pour un CDI, ils ne prennent que sur mission donc la question est réglée.
Heureusement, je suis propriétaire de mon appart, au pire, je peux toujours le revendre mais bon, c'est pas top.
Voilà, vous n'êtes pas seuls à vous poser de questions sur votre devenir, la vie, etc. Si ça peut vous consoler ...
Bonne chance
Réponse postée 26 mai 2023 15:28
J'ai l'impression que la concurrence est assez extrême pour tout ce qui est poste de MOA et CP. On se croit seul sur le marché avec notre expérience, mais en réalité pas du tout. Sur ce type d'AO on peut facilement se retrouver face à une vingtaine de concurrents sérieux.
Pour les plantages de dernière minute, malheureusement comme nous intervenons en phase amont des projets, nous sommes les premiers à payer les conséquences d'un retournement conjoncturel.
Enfin ces terminologies ne sont plus vraiment à la mode. Il ne faut pas hésiter à mettre des titres davantage dans le vent, style PO, même si en pratique ça revient à peu près au même travail.
Bonjour à toutes et tous,
Je suis consultant MOA / CP / BA sénior Bac+6 et 18 ans d'expérience en data (stats, dataviz, BI, Big Data) dans le secteur Assurance / Banque, je suis à mon compte depuis 12 ans. J'ai fini une mission en Big Data / dataviz à la Banque de France début janvier. JAMAIS je n'aurais imaginé que ce serait si difficile de retrouver une mission. Ca fait 5 mois que je cherche, que je passe des entretiens avec les ESN, qui envoient mon profil au client presque de suite. Peu de retours clients, quelques entretiens mais honnêtement, je n'ai jamais vu ça.
J'ai eu 3 NoGo depuis fin janvier (un à la SGIB, un chez CACIB et un à la MACIF, 3 jours avant le démarrage de la mission soit le 12 mai). Les NoGo de dernière minute, en 12 ans de freelancing, c'est de l'inédit également.
La concurrence, vu le marché, est extrême ce qui complique singulièrement le matching / feeling entre le client final et le consultant. Y a toujours mieux que soi-même !
Comment on fait alors ? J'avais économisé de quoi vivre 5 mois. On arrive au terme. Commandez un miracle svp, je ne sais pas de quoi on va vivre. Pas moyen de rentrer un cabinet pour un CDI, ils ne prennent que sur mission donc la question est réglée.
Heureusement, je suis propriétaire de mon appart, au pire, je peux toujours le revendre mais bon, c'est pas top.
Voilà, vous n'êtes pas seuls à vous poser de questions sur votre devenir, la vie, etc. Si ça peut vous consoler ...
Bonne chance
Réponse postée 16 mai 2023 07:43
Oui c'est rare, et même de plus en plus rare. Aujourd'hui on veut une ressource tout de suite et à plein temps ... quitte à s'en débarrasser tout aussi rapidement quand la situation l'exige. Même lorsqu'on est déjà chez le client, il est compliqué de négocier ce type d'aménagements.
Sans compter le risque non négligeable d'être à temps partiel et de se retrouver avec une charge de travail pour un temps plein.
Réponse postée 15 mai 2023 08:34
Oui, mais l'intermédiaire le demande le plus souvent.
Bonjour,
J'étais chez Hiscox et je suis passé depuis 1 an chez Wemind car ils ont une offre à plus haute limite de garantie pour moins cher, et un intermédiaire pour une mission m'exigeait cette limite.
Je paye 28€ HT pour 500k de limite de garantie en RC Pro.
Je ne peux pas en dire plus sur le reste, car je ne l'ai prise que pour répondre à l'exigence de cet intermédiaire et pour respecter l'obligation légale. Je cherchais donc le moins cher. Dans ce but, leur offre suffit. Leur espace client est simple d'usage et tout ce dont j'ai besoin est facilement disponible, mais je suppose que la concurrence fait pareil.
Si vous comptez choisir Wemind, vous pouvez me contacter pour un parrainage qui en toute transparence donne des "points de cagnotte" utilisables pour soutenir financièrement certains de leurs associations partenaires.
Réponse postée 13 mai 2023 18:43
Je suis d'accord avec le fait que les boites cherchent à réinternaliser. Cependant, j'ai encore eu une conversation hier matin avec un directeur de prod qui a 40 ingés et une vingtaine de prestas dans ses équipes. Le "ticket d'entrée" dans la boite dans laquelle je travaille, c'est environ 1 an avant d'être à l'aise avec l'organisation et les technos. Donc, le directeur de prod demande d'avoir des internes pour pouvoir bénéficier du retour sur investissement. Le DSI lui a demandé de prendre des prestas avec un objectif de 4 ans de prestation.
Enfin un DSI qui a compris.
Un interne peut se barrer en période d'essai, un presta peut très bien rester 10 ans si la soupe est bonne.
Pourquoi la plupart des recruteurs ne comprennent pas que ce n'est pas le statut qui fixe la durée prévisible d'une prestation, mais les conditions qui sont proposées 🙄.
Bonjour à tous,
Début d'année très surprenant ...
La tendance est à l'internalisation.
Je constate une chute du TJM moyen proposé
On assiste à une augmentation du nombre d'intermédiaires (il devient courant d'en avoir deux entre le candidat et le client)
=> Mon profil n'a jamais été aussi bon et je n'ai jamais eu de période d'intermission aussi compliquée.
Cela me porte à travailler sur ma visibilité directe auprès des clients (croissance verticale :-) ce qui n'est pas plus mal.
Réponse postée 12 mai 2023 14:13
C'est une question de génération. A mon époque ça ne se faisait tout simplement pas de commencer sa carrière comme indépendant. Les SSII vous auraient ri au nez, et de toute façon on n'y pensait même pas.
Aujourd'hui c'est différent. L'uberisation, la grande démission et les influenceurs sont passés par là.
Okey merci à tous pour vos message je penses que je vais encore chercher un petite peux en freelance comme j'ai le temps devant moi (on sait jamais) et si je ne trouve pas je ferais comme vous me conseillez !