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Paul92

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Réponse postée il y a 7 heures

😁Excellent comme réponse.

Comme si notre classification administrative devait en permanence s'adapter aux modes.

Bonjour.

product owner.

Ce qui donne quoi en français ?

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Réponse postée il y a 2 jours

Ca commence à être de plus en plus mon ressenti.

Il n'y a pas de pénurie, mais surtout des intermédiaires qui visent le plus de marge possible, et des clients finaux qui ont des critères (au niveau tarif, et même tout simplement profils disponibles) fortement déconnectés avec l'offre. Comme la crise pointe le bout de son nez dans les gros secteurs pourvoyeurs de missions IT, les achats reprennent les commandes, et expliquent que le recrutement pourra bien attendre quelques mois de plus, ou être remplacé par une ressource interne.

C'est compliqué depuis quelques mois. Les clients et les intermédiaires (qui sont à 80% minimum des parasites) veulent tous le beurre, l'argent du beurre, le sourire de la crémière et une petite gâterie par-dessus. Ils se plaignent de ne pas trouver de personnel, mais c'est parce qu'en réalité, ils veulent des serfs.

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Réponse postée 24 mars 16:12

On peut quand même se demander si les grandes heures des indépendants ne sont pas derrière nous.

Depuis que le CDI (nouvelle formule) est même revenu à la mode chez les clients finaux, notre statut ne constitue plus un atout pour être recruté.

Bonjour

Je viens de lancer et c’est la galère totale. J’ai poster plusieurs offres et très très peu de retours. Du coup je suis en train de réfléchir sérieusement si je ne vais pas à accepter un CDI ? 🤔.

Ça fait déjà presque 3mois que je n’ai pas un retour positif.

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Réponse postée 22 mars 19:38

Oui, ce qui signifie que la génération de mon père n'a commencé à cohabiter avec ces polluants que lorsqu'elle avait la bonne trentaine, alors que nous nous avons bouffé du plastique depuis le biberon. Or on sait aujourd'hui que la nocivité de ces produits s'additionne, avec un facteur d'accumulation au cours de la vie. Je suis assez vieux pour avoir connu le tabagisme passif, et je pense qu'on a surestimé son effet lorsque l'exposition n'est que ponctuelle (restaurant, métro ...).

La pénibilité au travail n'est pas comparable avec l'époque de la mine. Par contre ce qui est sûr c'est qu'elle revient en force et n'épargne quasiment plus aucun secteur. Chacun peut s'en rendre compte dans son travail. Tout a été passé dans les tamis des cost killers, qui gèrent les effectifs à coups de tableaux Excel pour toujours plus de productivité. Un exemple tout bête, parmi des centaines d'autres, y a encore 15 ans, quand vous aviez la chance de pouvoir faire vos courses en semaine en milieu d'après-midi, l'ambiance dans les grandes surfaces était tranquille, et vous aviez même le temps de papoter avec la caissière. Maintenant c'est fini, vous aurez quand même une file d'attente, car les effectifs ont été calibrés au minimum, avec à la clé pour les caissières des horaires décalés et un stress permanent.

Il paraît qu'on doit travailler plus longtemps parce qu'on vit plus vieux. Mais est-ce réellement le cas?

https://img-3.journaldesfemmes.fr/0lG2a6rVUJNfuKTckkG85cbQA6A=/1080x/smart/f537515e7bf54162b528c76dfc599d8d/ccmcms-jdf/39466212.jpg

Pourquoi nos dirigeants n'assument-ils pas leur incapacité dans la gestion de la transition démographique, au lieu de raconter un tel mensonge si facile à démasquer pour ceux qui s'en donnent la peine?

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Réponse postée 22 mars 12:58

Oui c'est ce que je pense aussi.

La génération de mon père (enfin pour ceux qui ont réchappé aux guerres) a eu la chance de vivre à la fois une jeunesse sans plastique, polluants, pesticides, etc, puis de bénéficier de progrès médicaux importants, mais aussi en terme de prévention ou de pénibilité au travail.

Ce n'est pas notre cas. On vit dans un environnement pollué depuis notre enfance, et même la pénibilité au travail se dégrade depuis que les cost killers ont pris le pouvoir. Certes, plus grand monde ne travaille au fond d'une mine, ou dans une usine d'huile de vidange, mais le stress est maintenant omniprésent dans la plupart des métiers.

L'espérance de vie a peut-être atteint un pallier pour longtemps, avec des écarts qui risquent de s'accroitre à l'avenir. Il faudra avoir de l'argent et être bien éduqué pour pouvoir se soigner, éviter les milieux toxiques et s'alimenter correctement. Le tout en exerçant un travail dans un environnement serein.

Il paraît qu'on doit travailler plus longtemps parce qu'on vit plus vieux. Mais est-ce réellement le cas?

https://img-3.journaldesfemmes.fr/0lG2a6rVUJNfuKTckkG85cbQA6A=/1080x/smart/f537515e7bf54162b528c76dfc599d8d/ccmcms-jdf/39466212.jpg

Pourquoi nos dirigeants n'assument-ils pas leur incapacité dans la gestion de la transition démographique, au lieu de raconter un tel mensonge si facile à démasquer pour ceux qui s'en donnent la peine?

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Réponse postée 22 mars 05:56

Oui c'est très compliqué depuis quelques mois.

A côté de ça on parle de grande démission, et notre secteur est toujours considéré par les médias (et par l'opinion en général) comme étant sous tension. Du coup je me demande ce qui peut bien expliquer un tel écart. Est-ce le marché qui s'est violemment retourné, ou uniquement notre statut qui pose souci?

Pareil pour moi en dev Full-Stack JS (Angular / Node) et freelance depuis 6 ans, début d'année très calme, pire que le COVID, uniquement des missions avec un tjm au rabais que je refuse (et puis quoi encore), je n'arrive pas bien à saisir le pourquoi du comment.

J'ai les mêmes retours des agents qui m'appellent.

Même sur Malt avec un profil qui a toujours été top malteur, énormément de missions et note maximale j'ai eu 2 messages depuis le début de l'année.

J'ai dû postuler à 20 ou 30 postes en mentionnant mon TJM et j'ai eu uniquement 2 retours qui semblent sérieux et qui peinent à confirmer la mission pour l'instant...

C'est toujours "rassurant" de voir qu'on est tous dans le même bateau :)

Je vous souhaite de trouver votre prochaine mission !

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Réponse postée 22 mars 05:50

Ca fait plus de 30 ans que ce mur démographique était connu, je me rappelle même qu'un de mes instituteurs de primaire l'avait évoqué. Il était donc possible de lisser l'effort bien plus facilement, mais les dirigeants n'ont rien fait par pur électoralisme. C'est bien pour cela que l'on peut qualifier la répartition de système de Ponzi : les derniers entrants seront toujours lésés.

Depuis des mois on nous explique que nous vivons plus vieux. C'est faux, depuis 10 ans on plafonne, et la situation s'est même inversée sur 5 ans. Pourtant on continue d'entretenir ce mensonge.

Il paraît qu'on doit travailler plus longtemps parce qu'on vit plus vieux. Mais est-ce réellement le cas?

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Réponse postée 21 mars 19:04

Le Ouigo c'est 3h30.

J'avais fait ce genre de calculs à une époque (j'avais une solution d'hébergement gratuite en IdF). Effectivement si la semaine vous revient à 750€, à moins de trouver le contrat de votre carrière, mieux vaut laisser tomber et chercher dans votre région.

Après chacun voit midi à sa porte

Ouigo, si c'est pour un Nice - Paris, c'est 6H

L'hôtel pour un truc acceptable c'est entre 100 et 200 la nuit, suivant les périodes et évènement, à moins de dormir 3 nuits par semaine au first class ou au formule 1

Après il faut regarder précisément le lieu

Pour ma part je compte 750 de moyenne

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Réponse postée 21 mars 18:26

Ca doit tuer à petit feu alors ...😁

Franchement, vous avez besoin de 30€ par repas, 150€ la nuit d'hôtel? Y a pas de Ouigo là où vous êtes?

Parce que 700€ de frais par semaine, plus le désagrément, ça rend la recherche de mission en IdF obsolète😑.

Désolé mais pour moi Burger King c'est du poison...

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Réponse postée 21 mars 18:19

Le Burger King est passé à 30€???😱

L'inflation devient invivable ...

Bonsoir,

Je fais souvent des déplacement sur Paris et les frais me paraissent sous évalués.

  • 250 A/R avion ✈️ strict minimum

  • 150€ nuit * 2 (à 100€ c'est le formule 1) tu restes 3 jours 2 nuits

  • 30€*3 Repas du soir

  • 15€x3 repas du midi

  • Total : 685 € /semaine

Arrondi à 700

Il faut compter les transports sur place en plus

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Réponse postée 21 mars 15:27

Oui c'est clairement la tendance. Quand lors d'une prise de contact je commence à raconter que j'habite en dehors de la RP et que j'aurai du mal à faire mieux que 2 jours consécutifs sur site, avec peu de flexibilité sur les dates, la discussion se ferme.

Bon, on peut pas tout avoir.

Que c'est une aberration ces déplacements, qu'il doivent être uniquement en cas de besoin sur site. C'est mon cas, full télétravail et déplacement sur site uniquement lors de tests en laboratoire etc....

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Réponse postée 21 mars 14:32

Il paraît qu'on doit travailler plus longtemps parce qu'on vit plus vieux. Mais est-ce réellement le cas?

https://img-3.journaldesfemmes.fr/0lG2a6rVUJNfuKTckkG85cbQA6A=/1080x/smart/f537515e7bf54162b528c76dfc599d8d/ccmcms-jdf/39466212.jpg

Pourquoi nos dirigeants n'assument-ils pas leur incapacité dans la gestion de la transition démographique, au lieu de raconter un tel mensonge si facile à démasquer pour ceux qui s'en donnent la peine?

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Réponse postée 17 mars 06:04

Paraît qu'y a de l'inflation partout, mais nous on nous demande de baisser nos TJ🤔.

Niveau faillite du système j'y crois pas trop, tu peux jouer sur la durée de cotisations, l'augmentation de ces dernières ou la baisse des pensions.

Avec l'inflation (à condition que les salaires montent) les cotisations devraient croitre plus vite que les pensions. Et avec le réchauffement je ne suis pas sûr que la durée de vie à la retraite reste aussi longue 😅

Mais pour préparer l'avenir 2 choix :

Système classique : Mises tout sur les revenus salariés. Si possible rémunères toi sur 50 ou 80% (Tu réduis la contribution au système générale mais boost Agirrc Arco). Et surtout prend soin de ta santé, au bout d'un certain nombre d'année, il devient plus rentable qu'un système par capitalisation.

+ Chill

- Rigide

Système Yolo : Maximise les revenus non salarié et investis au max. Et surtout prie pour qu'il n'y est pas de cataclysmes sur tes investissements.

+ Si tout se passe bien, tu pars plus tôt

- Plus prise de tête

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Réponse postée 16 mars 21:20

Les étudiants font grève parce que le printemps arrive et qu'ils n'ont pas envie de réviser pour leurs examens.

On a tous fait ça.

Ca ne va pas exploser, mais on va revenir au cahier des charges du système de retraite : assurer une fin de vie digne aux travailleurs.

La retraite comme seconde vie de loisirs, ce ne sera pas pour nous. En tout cas pas grâce au régime général.

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Réponse postée 15 mars 13:04

Parce qu'en France ça fait 40 ans qu'on nous explique la retraite doit être une seconde vie, où on serait libéré du travail tout en étant en bonne santé. Certains choix de carrière sont même faits en fonction de la retraite. C'est assez incroyable quand on y pense.

Ca ne va pas exploser, mais on va revenir au cahier des charges du système de retraite : assurer une fin de vie digne aux travailleurs.

La retraite comme seconde vie de loisirs, ce ne sera pas pour nous. En tout cas pas grâce au régime général.

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Réponse postée 15 mars 12:57

On peut jouer sur 3 leviers : le niveau de pensions, l'âge de départ et les cotisations.

Malheureusement, avec le besoin de compétitivité de nos entreprises et la hausse du coût de la vie, on focalise tout l'effort sur l'âge de départ.

C'est marrant, mais on oublie souvent un des 3 piliers des retraites : les cotisations elles mêmes.

L'une des causes majeures du déficit futur du système de retraite est la baisse des cotisations, qui s'explique par :

  • Une baisse de l'emploi (merci les IT et l'automatisation 🤪). Favoriser réellement l'emploi (en s'assurant que les aides données permettent bien d'augmenter le nombre de travailleur) augmente mécaniquement les recettes et stabilise le système.

  • Une "aide" aux entreprises sur les bas salaires (et donc un manque important de cotisations)

  • Une baisse ou suppression des cotisations sur tout un tas de choses (heures sup, prime Macron, ...)

Ce sont des pistes largement ignorées. C'est un choix politique.

Je ne peux que vous conseiller le livre de Gilles Raveaud, encore dispo dans les bons kiosque, pour mieux comprendre l'arnaque donc nous sommes victimes (et c'est pas le système de retraite lui même qui est l'arnaque) :
https://abo.charliehebdo.fr/common/product-article/991

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Réponse postée 15 mars 09:20

Ca ne va pas exploser, mais on va revenir au cahier des charges du système de retraite : assurer une fin de vie digne aux travailleurs.

La retraite comme seconde vie de loisirs, ce ne sera pas pour nous. En tout cas pas grâce au régime général.

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Réponse postée 13 mars 16:09

Ce qui me désespère, c'est que ça appelle (un peu et par vague), mais que ça ne rappelle pas, même pour des postes où je pensais vraiment coller. Ce qui me désespère, c'est lorsque je relance le commercial et que ce dernier m'explique que finalement le client a renoncé au poste, ou a préféré recruter en interne. Ce qui me désespère c'est de n'avoir aucune réponse sur un AO ... puis 2 semaines plus tard retrouver sur LinkedIn exactement la même annonce chez le même client, mais cette fois pour un recrutement en interne en CDI🤔.

Si j'avais un peu plus de temps, j'approfondirais sans doute le sujet pour essayer de comprendre d'où vient le problème : le délai de préavis, l'âge, le CV daté, le fait que je refuse systématiquement les propositions de CDI ... En attendant je patiente.

Bonjour

Et bien ce n'est pas de la faute de freework, ni de nos CV, mais bien de la conjoncture économique mondiale catastrophique.

Guerre en Ukraine > Inflation record > Augmentation des taux d'intérêt (les entreprises peuvent moins emprunter) et maintenant un mini Krach boursier à cause des fous des cryptomonnaies.
Donc la confiance est très basse et les entreprises limitent leurs investissements, les projets.

En conséquence:

  • si vous êtes dans une mission problématique, patientez... (c'est notre cas)

  • si vous n'avez pas de mission, du courage, du courage, formez-vous, occupez-vous la tête, réseautez à fond...

Un peu d'optimisme: nous sommes des travailleuses et travailleurs flexibles, nous restons donc bien utiles pour les entreprises qui lorsqu'elles doivent choisir entre l'ouverture d'un nouveau poste en CDI ou faire appel à un freelance, feront certainement le second choix à cause de la peur du lendemain.

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Réponse postée 13 mars 14:16

Oui c'est très étonnant. On ne cesse de nous dire qu'il est difficile de recruter, mais à côté de ça ma messagerie est bien loin de saturer ...

Et depuis le début de l'année il y a un phénomène qui tend à s'amplifier : notre statut n'a plus la cote. Les clients finaux préfèrent embaucher en CDI, ou faire jouer la promotion interne.

J’avoue que c’est très bizarre. Sachant que beaucoup trop de client se plaigne du manque de profils et les ESNs qui n’arrivent pas en fournir!!

C’est étonnant! Je vais peut être rester salarié pour le moment 😅

Réponse postée 10 mars 16:20

Il y a déjà eu un cas similaire sur ce forum il y a quelques mois. L'indépendant avait pris un avocat, mais nous n'avons jamais eu l'épilogue.

Dans ces situations, nous sommes le principal perdant, mais notre interlocuteur n'est pas pour autant le premier responsable.

Oui pour la facture mais là on change la date de début de contrat ce qui me fait rester engagé, attendre et rien facturer pire rater d'autres opportunités... Il ya un préavis de 15j pour infos... Que faire dans ce cas car un avenant doit avoir lieu et risque de décaler un énième fois sachant que je suis engagé et le grand perdant dans cette histoire

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Réponse postée 10 mars 16:04

650€ en BA, je ne pensais même pas que c'était possible😲. Ca signifie que vous êtes vendu au moins 750€, ce qui est pas mal dans le contexte actuel.

Effectivement tu commences à prendre (peut-être) les responsabilités d'un CdP / CdP Transverse en plus de la B.A. (ou alors celles de son secrétaire personnel...).

Tu pourrais effectivement chercher ailleurs, mais c'est pas mal d'efforts.

Déjà, quel est ton TJM ? Es-tu en dessous du marché ? ça pourrait être une piste de négociation. Sinon il faudrait amener la discussion avec le client et avec ton ESN. Ce sera un peu moins "bras de fer" que de poser une offre concurrente qui sous-entend un départ ou une menace...

Réponse postée 10 mars 16:02

Commencez dès maintenant à chercher ailleurs.

Pour la compensation, il faut voir ce que dit le contrat. Mais s'il est bien rédigé, vous ne pouvez présenter une facture que si elle correspondant à un CRA validé par le client final.

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Réponse postée 10 mars 09:51

Ca m'était arrivé il y a un peu moins de 10 ans. Dans le cadre de la renégociation du compte (il avait une trentaine de collaborateurs chez ce client), mon commercial avait baissé mon TJ d'une centaine d'€😲. Il m'a ensuite contacté pour me mettre devant le fait accompli, et m'a fait quelques appels du pied pour que je fasse un geste. Bien sûr j'ai refusé et j'étais même furax d'avoir été sacrifié sur l'autel de la négociation de son référencement. Surtout que j'avais énormément travaillé durant cette période et que j'espérais au contraire une augmentation.

Faut pas être naïf, lorsqu'un commercial est soumis à une pression à la baisse de la part du client final, il aura tendance à sacrifier en priorité les indépendants, peu importe notre mérite individuel. A nous de lui faire comprendre qu'on n'est pas dupes.

Bonjour,

Je suis en mission et mon commercial m'a annoncé -140€ sur mon TJM pour le prochain renouvellement en mai. Raison évoquée : Contexte budgétaire contraint côté client final sans plus.

Comme je négociais le court terme, j'ai maintenu mon TJM actuel jusqu'à mai. J'ai pas encore creusé si la demande de baisse vient de mon ESN qui veut se mettre plein les poches ou si c'est le client final qui a demandé cette baisse.

Je commence à rechercher pour négocier en position de force.

En bref, l'inflation ne concerne pas mon TJM :D

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Réponse postée 9 mars 10:23

Difficile de juger cette analyse.

Depuis le début de l'année j'ai des appels par vagues, souvent pour la même mission (à croire que je suis le seul le marché), mais ça ne rappelle pas. Autre fait étonnant, l'AO qu'on me présente atterrit quelques temps plus tard sur LinkedIn mais cette fois comme offre de CDI en interne chez le client final.

Bref, il y a encore des besoins, mais il faut croire que l'option indépendant n'est plus celle privilégiée par les donneurs d'ordre. Et depuis quelques mois ils ne se précipitent plus pour recruter.

Bonjour à tous,

Je vous partage ici une analyse du marché que m'a transmise un partenaire. Je la trouve intéressante pour les indépendants qui cherchent mais aussi pour ceux qui sont en poste :

Marché du conseil indépendant : quelques éléments d'analyse 

Depuis quelques semaines, les premiers effets de la crise énergétique et de l'inflation commencent à se faire sentir sur notre marché.

Parmi les signes que nous observons :

 Ces deux dernières semaines, nous avons reçu trois fois plus de messages de consultants nous indiquant qu'ils étaient disponibles et à la recherche de mission. Lorsque l'on échange avec eux, on constate qu'ils ont également plus de mal à trouver des projets.

 Plusieurs cabinets de conseil en stratégie proposent des ruptures conventionnelles à leurs consultants, du fait d'une baisse d'activité.

 De ce fait,  nous avons reçu ces deux dernières semaines, deux fois plus de candidatures de consultants en stratégie au sein de la communauté. Quasiment la totalité d'entre eux venaient de démarrer leur activité d'indépendant.

 Depuis fin 2022, on constate une certaine prudence chez plusieurs de nos clients, qui anticipent une mauvaise année 2023 et bloquent les budgets de certains projets ou postes de dépenses non essentiels.

A quoi faut-il s'attendre ?

 Pas d'inquiétude pour nous côté XXXXXXXX, notre portefeuille client et projet est suffisamment diversifié pour passer une éventuelle crise.

 Côté consultants, c'est peut-être le moment d'être un peu plus prudent que d'habitude, moins exigeant sur les projets que l'on vous propose.

 Dans tous les cas soyez prudents, mais pas trop pessimistes. On l'a constaté avec le covid, les crises économiques peuvent bénéficier au secteur du conseil indépendant. Dans des périodes de crise, les entreprises sont à la recherche de plus de flexibilité sur le marché du travail et peuvent favoriser un freelance par rapport à un CDI.

Vous n'êtes pas obligés de croire tout ce que dit ce partenaire XXXXXXX (je suis Freelance comme vous 😀) mais la neutralité intellectuelle nous pousse à étudier le sujet de tous les côtés et surtout écouter les avis de tout le monde.

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Réponse postée 8 mars 17:27

Pour tous ceux qui comme moi se posent des questions sur "l'âge d'or", j'ai débuté au tout début des années 2000, et pour moi l'explosion de la bulle Internet aura été la catastrophe qui nous a fait changer de paradigme.

Avant 2002 n'importe quelle petite Ssii menait grand train. Il lui fallait des bureaux surdimensionnés dans le triangle d'or, financer des fiestas, payer 1 commercial pour 15 prestataires, faire de la veille, embaucher uniquement sur profil et peu importe le nombre d'intercos puisqu'ils finiraient bien par être casés ... Et puis le cataclysme est arrivé et la balle a changé de camp. Les grands comptes (puis les plus petits) ont commencé à rationaliser leurs achats IT et passer par des grilles tarifaires, avec l'offshore et l'explosion des écoles informatiques la compétence s'est banalisée et nous sommes devenus un secteur structurellement déflationniste.

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Réponse postée 8 mars 16:27

Jamais eu de véritable souci pour mes congés, sauf une fois. Durant une année (pas facile sur le plan personnel en plus), j'ai eu droit à une manager qui aimait bien faire de la micro gestion sur les congés, même pour des absences très ponctuelles. Il lui est même arrivé de refuser des ponts au prétexte d'un hypothétique retour de l'offshore🙄. C'était allé tellement loin que j'avais dû escalader une demande de congé de quelques jours qu'elle m'avait refusée à notre responsable de service. Bien sûr sa cible favorite c'était les externes (elle osait un peu moins se le permettre avec les internes). En plus elle m'avait en grippe, et je voyais bien qu'elle me réservait un traitement particulier par rapport aux autres membres de son équipe, sans que je comprenne la raison ... jusqu'au soir où excédé je l'ai poussée dans ses retranchements et qu'elle finisse par me balancer une remarque qui m'a fait comprendre qu'elle était aigrie que je gagne (supposément) plus qu'elle😬.

Je ne dis pas qu'il se cache forcément de tels personnages derrière chaque refus de congé. Mais quand le traitement est asymétrique, demandez-vous toujours pourquoi.

Ma première mission en freelance, j'ai eu le coup d'un manager qui m'imposait mes congés, et prenait même la liberté de refuser certaines dates pour mes congés. Je dois avouer que j'étais junior et je n'avais qu'une année d'expérience professionnelle. Je pensais que c'était normal pour le manager de faire cela, car c'est mon chef.

J'ai eu chance d'échanger avec des freelances beaucoup plus expérimentées et j'ai pu aussi saisir la différence entre un freelance et un salarié. "Pas de lien de subordination".

Autre chose, si un client se permet de vous traiter comme un salarié de seconde zone, la raison est simple : "Il a l'impression qu'il peut se passer de vous et que vous avez plus besoin de lui que l'inverse. Dans ce cas, travaillez vos compétences, votre réseau, votre capacité à capter des missions, surtout vos finances et ensuite partez". Je pense que l'on est plus enclin à être soumis à un client toxique quand on est sur la corde financièrement.

Je pense qu'avec une très bonne réserve financière, il est plus facile de consommer le divorce avec un client quand la relation devient toxique. 

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Réponse postée 8 mars 14:50

Entre salarié en CDI d'un grand compte et indépendant, on compare surtout des choux et des carottes.

Mais les internes feront effectivement ce raccourci (l'indépendant gagne plus que nous, le vilain mercenaire). Raison pour laquelle il faut toujours donner l'impression qu'un externe doit en baver davantage : avoir les bureaux les plus moches, les PC qui n'avancent pas, payer la cantine le triple du prix, ne pas avoir accès à Internet (petite brimade courante à mes débuts, devenue obsolète avec les smartphones), un badge pas beau, son nom en italique à l'entrée du bureau (là encore devenu obsolète depuis les open spaces) ... et évidemment il est aussi bien vu qu'ils aient moins de vacances, et surtout pas de TT à la carte.

J'ai eu le cas inverse avec un client : 3 semaines de congés obligatoires en aout et après mes congés devaient impérativement être validés par le client avant que je ne les pose.

Je n'ai pas d'enfants donc aucun intérêt de prendre mes congés pendant la période la plus chère.

Aucune discussion possible avec le client puisqu'il fait ainsi avec les salariés je devais m'y conformer. J'ai expliqué que je ne suis justement pas salarié (pour éviter entre autre ce genre de situation) et n'ai pas signé le contrat. On est indépendant, faire en sorte de prendre ses congés quand ça arrange, ok, se soumettre à un dictat salarial : non !

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Réponse postée 8 mars 13:25

Chez beaucoup de clients la mentalité c'est malheureusement de considérer le prestataire (indépendant ou pas) comme un salarié de seconde zone.

Vous aurez donc à vous soumettre à toutes les contraintes imposées aux salariés, mais sans les avantages.

J'ai eu le cas inverse avec un client : 3 semaines de congés obligatoires en aout et après mes congés devaient impérativement être validés par le client avant que je ne les pose.

Je n'ai pas d'enfants donc aucun intérêt de prendre mes congés pendant la période la plus chère.

Aucune discussion possible avec le client puisqu'il fait ainsi avec les salariés je devais m'y conformer. J'ai expliqué que je ne suis justement pas salarié (pour éviter entre autre ce genre de situation) et n'ai pas signé le contrat. On est indépendant, faire en sorte de prendre ses congés quand ça arrange, ok, se soumettre à un dictat salarial : non !

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Réponse postée 8 mars 10:23

Bonjour l'ambiance🙄.

Je rejoins l'idée principale : il n'a pas le droit de te refuser les congés, mais il a le droit de ne pas être content. Il a le droit, pour le besoin de son projet, du maintien du budget et de son ressenti, de mettre fin à ta prestation, comme tu as le droit de te barrer si tu n'es pas content de la situation. Globalement, les clients aiment prendre des freelances pour combler les trous des congés de ses propres salariés, modulo bien sûr les besoins en vacances scolaires.

Perso, je suis toujours surpris que le client ne mette pas des limites dans ses contrats (qu'il signe de toute manière trimestriellement...), que ce soit d'un côté ou l'autre. J'ai déjà entendu parler de clients mécontents parce que les freelances ne posaient jamais de vacances. En même temps, ils avaient trouvé la vache-à-lait, facturaient chers, et étaient indélogeables même après des années.

A l'inverse, il m'est arrivé une mésaventure : lors d'une de mes missions, les autres équipes avaient réussi à convaincre que nous étions trop nombreux dans la nôtre. Au lieu de virer quelqu'un, nous avons décidé conjointement de réduire notre prestation à 190 jours. Et encore, au début c'était même 170 ! Au final, par je ne sais quel argument fallacieux et de toute manière infondé, les autres équipes ont dit "vous voyez, ils font 190 jours et ils sont toujours aussi nuls... virez-en un !". Et je fus envoyé à la charrette.

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Réponse postée 8 mars 10:04

Ah mais oui, j'étais scié😶. Autre absurdité liée au TT dans cette boîte. On a le droit à 2 jours fixes par semaine (seulement après une année d'ancienneté), mais quel que soit le motif d'absence (jour férié, maladie, formation ...), il faut toujours 3 jours de présence sur site par semaine. En pratique ces derniers sautent donc régulièrement. Mais il y a encore plus fort, le fait de prendre une demi-journée d'absence vous fait sauter une journée entière de TT🙃. Imaginez que vous télétravaillez habituellement lundi et mardi, si vous avez par exemple besoin de votre mardi après-midi pour vous rendre chez le comptable, il vous faudra donc obligatoirement venir au siège le mardi matin.

En pratique, cette absence de confiance aussi mesquinement exprimée crée bien évidemment l'effet inverse de ce qui était voulu. Ca engendre aussi de grosses difficultés de recrutement (la Grande Démission a bon dos🤣).

Ce n'est pas aussi simple de répondre à cette situation.

Il y a quelques années de ça, j'aurais compris les arguments du clients. Même s'ils peuvent paraître irrationnels, car vous dites avoir été dans des rythmes de travail bien plus soutenus, même si sur le plan budgétaire il devrait au contraire se réjouir d'avoir moins de jours facturés, il y a malgré tout d'autres critères qui peuvent nous échapper. Par exemple, tout bêtement les internes peuvent voir d'un mauvais oeil un indépendant (forcément friqué) passer son temps en vacances. Ce sont des problèmes d'égo, de jalousie, qui peuvent bien sûr paraître totalement ridicules quand on en est la cible, mais que le management et la RH doivent prendre en compte.

Aujourd'hui dans le contexte actuel où tout le monde aspire à plus de souplesse de la part du client/employeur dans la prise en compte de ses besoins individuels, nous imaginons que toutes les entreprises ont su faire ce genre de concessions, mais il n'en est rien, malheureusement. Certaines font même preuve d'une incroyable résistance, et ont même clairement envie de revenir en arrière. Juste mon cas personnel tout récent : perte d'odorat et congestion nasale dimanche après-midi, j'étais en télétravail lundi. Par acquis de conscience je me fais un auto-test mardi matin avant de me rendre sur site et à ma grande surprise il est positif. Je contacte mon manager par Teams pour lui demander si je peux poursuivre en télétravail au moins ce jour là. Réponse de la hiérarchie : non, je dois venir sur le champ, car depuis le mois dernier le covid ne constitue plus un motif de télétravail exceptionnel. Par contre, comme je suis pestiféré, il me faudra quand même venir avec un masque, me tenir à l'écart, et ne pas participer aux réunions (du coup on peut se demander pourquoi il est si indispensable que je me rende sur site🤔). Mon chef est même venu pour s'assurer que je portais bien mon masque😁. Oui, c'est ubuesque de m'interdire le télétravail en étant positif un jour de grève, mais ça prouve bien à quel point les mentalités sont loin de changer partout autant qu'on aimerait l'imaginer.

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