Top 7 des bonnes pratiques de Green IT

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Le numérique est aujourd'hui omniprésent dans notre vie quotidienne, tant professionnelle que personnelle. Mais cette révolution technologique a également un impact nocif sur l'environnement, avec une consommation croissante d'énergie, des émissions de gaz à effet de serre et une production de déchets électroniques en constante augmentation. C'est pourquoi le Green IT, ou informatique verte, est aujourd’hui devenu un enjeu majeur pour les entreprises et les particuliers soucieux de réduire leur empreinte carbone.


1 - Augmenter la durée de vie des équipements informatiques

Un premier levier pour agir efficacement dans une dynamique Green IT concerne l’obsolescence des appareils informatiques. 

La réduction du nombre d'appareils connectés en circulation constitue une première solution, compte tenu du « poids carbone » de leur fabrication. Pour y parvenir, il est essentiel d'opter pour des équipements qui disposent d'une durée de vie supérieure à l’existant sur le marché. Cela passe également par le fait d'éviter l'achat compulsif de gadgets connectés sans réel besoin. 

Une autre façon de prolonger la durée de vie d’un équipement est de privilégier l'achat d'équipements reconditionnés. Les matériels reconditionnés constituent aujourd’hui un marché en plein essor. Des sites tels que Back Market proposent aujourd’hui de très nombreux produits de seconde main performants. 

Enfin, marquer sa préférence pour des appareils facilement réparables constitue aussi une bonne manière de faire du Green IT. À cet égard, un produit comme le Fairphone fait office d’exemple et montre qu’un développement économique et raisonné est tout à fait possible pour des objets numériques. C’est d’ailleurs tout l’enjeu de la récente loi anti-gaspillage qui vise à rendre obligatoire l’affichage d’un indice de réparabilité sur tous les produits Tech. 


2 - Adopter une politique d’achat raisonnée à travers le réemploi et le recyclage

Au sein des organisations, l’adoption d’une politique d’achat ambitieuse et vertueuse diminue nettement l’impact du numérique dans le dérèglement climatique. Cela tient à l'effet d’échelle ; la politique d’achat d’une entité se généralise à l’ensemble de ses activités. 

Ainsi, une politique d’achat qui se concentre et incite au réemploi ou au recyclage d’équipements informatiques s’inscrit pleinement dans une démarche Green IT. Les usagers sont incités à ne pas jeter un équipement qui semble dysfonctionnel et à vérifier qu’il n’est pas possible de le réparer.

Si le réemploi d’un matériel n’est pas possible et qu’il doit être remplacé, il convient de privilégier un équipement durable et pour lequel il existe une filière de recyclage efficace.

Par ailleurs, les constructeurs sont de plus en plus invités (légalement ou non) à maintenir le plus longtemps possible les anciennes versions afin d’éviter que les consommateurs ne soient obligés d’acheter du neuf.

3 - Privilégier des équipements économes en énergie

Autre voie possible pour faire du Green IT : choisir des équipements qui ont fait la preuve de leur consommation d’énergie modérée. On le sait, la consommation d’énergie est un facteur d’aggravation du réchauffement climatique, en particulier en ce qui concerne le numérique, de plus en plus énergivore.

Le fait d’utiliser des matériels qui consomment peu réduit considérablement l’empreinte carbone. L’identification des produits « bons élèves » n’est pas toujours aisée. Pour cela, de plus en plus de labels et/ou certifications facilitent le choix en évaluant objectivement les consommations réelles des équipements soumis à la vente. On peut citer la certification Energy Star, pionnière dans le domaine. 


4 - Choisir un hébergement web écologique

L’évaluation de l’engagement environnemental des hébergeurs web est une bonne solution pour promouvoir des mesures Green IT. À l’occasion de la souscription ou du renouvellement de l’hébergement auprès de son hébergeur, il est intéressant de vérifier les mesures vertes mises en place par ce dernier. 

Un hébergement web vertueux et de qualité se doit, en principe, de faire fonctionner ses data centers en utilisant des sources d’énergie renouvelables. De plus, les hébergeurs engagés ont généralement recours à une réduction de la consommation d’énergie de leurs data centers.

Enfin, un dernier élément concerne la relocalisation de son hébergement sur des serveurs en France. Cette pratique a le mérite de faire d’une pierre deux coups : rapprochement de l’hébergeur et utilisation d’une électricité en majorité décarbonée grâce au nucléaire.


5 - Favoriser la mobilité au travail

Une autre façon d’améliorer la prise en compte environnementale au travail consiste à questionner l’organisation même du travail. La technologie reste, à l’heure actuelle, impactante pour le climat, mais la question à se poser consiste à se demander comment organiser au mieux le travail pour limiter l’impact des activités numériques.

Ainsi, le télétravail apporte une réponse viable : il permet de travailler à distance et de réduire drastiquement les déplacements en véhicule, notamment.

6 - Utiliser un moteur de recherche écologique

On y pense moins, mais l’utilisation d’un moteur de recherche multipliée par le nombre d’utilisateurs dans le monde représente un impact non négligeable sur la consommation énergétique.

Dans ce domaine, des alternatives plus éthiques et éco-responsables que les géants qui dominent le marché (Google, Bing, Yahoo…) existent. Ecosia, Lilo, Ecogine sont des moteurs de recherche qui mettent en avant leur engagement environnemental, social et solidaire. 

D’autres moteurs de recherche comme le français Qwant axent leur développement non sur l’enjeu environnemental, mais sur la protection des données utilisateurs.

L'utilisation d'un moteur de recherche éco-responsable présente un avantage majeur : il permet à chacun d'agir à son niveau contre le changement climatique en améliorant son impact carbone. Pour une entreprise, l'utilisation d'un tel moteur de recherche s'inscrit directement (et en quelques clics) dans une stratégie de responsabilité sociale d'entreprise (RSE).

Une navigation sur le web éco-responsable passe par un changement d’habitude et il est possible d’aller encore plus loin en adoptant ces 3 éco-gestes : 

  • Utiliser des mots-clés précis pour limiter la sollicitation des serveurs.

  • Privilégier la navigation interne d’un site via la recherche plutôt qu’un moteur de recherche 

  • Mentionner l’URL du site directement dans la barre d’adresse et enregistrer les sites consultés régulièrement dans ses « favoris ».


7 - Adopter les bonnes pratiques du numérique

Un certain nombre de petits gestes écologiques peuvent, cumulés, faire des miracles :

  • Mettre en place des filtres de suppression sur sa messagerie pour éviter de conserver des mails (ce qui consomme beaucoup de ressources).

  • Éteindre les équipements informatiques plutôt que de les laisser en veille. 

  • Limiter le poids des documents transmis par mail en les compressant. 

  • Ne pas dupliquer de gros fichiers et préférer l’utilisation d’un dossier partagé entre plusieurs utilisateurs. 

  • Limiter les échanges de mails qui ne sont pas nécessaires.

L’impact néfaste du numérique sur le dérèglement climatique n’est pas une fatalité. On l’a vu, des gestes, des actions, des prises de conscience et des politiques invitent à adapter nos comportements. 


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