Un retour aux entretiens physiques?

C'est n'importe quoi. Ils abusent de plus en plus. Ils confondent freelance et intérim.

Il faut refuser comme les tests techniques. Moi quand j'ai pas de mission je suis sur une île de toute façon.

Bonjour

Alors trop de problème côté entretien il faut rester ferme, toutefois côté télétravail, certains clients retournent en 1900.

Il faut que nous fassions, autant que possible, le forcing.

Cordialement.

J J

Salut,

Constatez-vous aussi un retour des entretiens physiques chez les clients finaux?

Non, je n'ai pas constaté cette tendance.

Sur le fond, les entretiens en visio sont une réelle avancée. Ca limite le temps d'accueil et de fin d'entretien. Ca permet de prendre des notes ou de chatter, en sous marin, pendant l'entretien.

Ca permet aussi de valider que le candidat ait une bonne connexion internet. Récemment, j'ai eu 2 candidats qui habitaient autour de Grenoble. Tandis que certains contributeurs parlent d'un retour à 1900. Pour le cas de ces Isérois, c'était plutôt un retour à 1998. A peu près 128 kbps de débit.

Tout à fait... Seulement... rien de tel qu'un entretien physique pour vraiment cerner une personne s'il y a d'autres tâches attendues que du dev. En plus, bonjour le test de motivation quand un candidat se pointe en visio avec le t-shirt de la veille, mal peigné.

Non.

Autant les clients font un refus d'obstacle sur le remote comme de bons vieux franchouillards arrierés, autant le premier entretien en visio est plus ou moins devenu la norme (et au vu de la qualité déplorable des process de recrutement actuels ou des clients hors sol avec 158 critères de recrutement plus débiles les uns que les autres, je crois sincèrement que c'est un gain de temps pour toutes les parties).

C'est marrant de voir tous ceux qui blâment l'incapacité française à changer de mentalité alors que vous êtes, d'entre tous, incapables de comprendre qu'il y a encore des postes qui exigent d'être sur site, comme si toute une économie pouvait être dématérialisée.

Le télétravail complet n'est qu'une simple option organisationnelle permise par les progrès techniques, elle à des avantages mais aussi des inconvénients.

Les patrons n'aiment pas le télétravail complet (full remote) et c'est normal, ils l'accordent contraints. Si vraiment dans l'IT, le télétravail est formidable, les patrons des grosse sociétés tech de Californie ne rappelleraient pas leurs salariés sèchement sur site au risques d'ailleurs de les perdre à cause du gros turnover ! :

https://www.usinenouvelle.com/article/les-grandes-entreprises-americaines-accentuent-la-pression-pour-faire-revenir-leurs-salaries-au-bureau.N2121666

Freelance, CDI, CDD, contactor, etc ... tout ça n'est que la vente de sa force de travail pour des patrons acheteurs.

Il faut arrêter de regarder les salariés de haut !

C'est marrant de voir tous ceux qui blâment l'incapacité française à changer de mentalité alors que vous êtes, d'entre tous, incapables de comprendre qu'il y a encore des postes qui exigent d'être sur site, comme si toute une économie pouvait être dématérialisée.

Je t'aime. 😍

Il faut bien comprendre une chose. On parle de rapports professionnels d'une part et de rapports entre êtres humains d'autre part.

Hé bin désolé mais ça ne passe pas par un écran et une caméra.

Allez voir dans une salle d'audience ce qu'est un jugement correctionnel en visio ! Si c'est ça l'avenir, vous pouvez vous le garder.

Dis le démocrate qui prône la liberté d'expression mais appelle à "nettoyer" les posts qui ne lui plaisent pas ...

Ils ne déplaisaient pas qu'à Fred.

Avant quand tu venais sur freelance-info, tu avais la sensation de discuter avec de vrais freelances en informatique, quitte à être en désaccord fort et te friter sur un sujet.

Maintenant sur free-work, les contradicteurs sont :

• un assimilé salarié qui parle de "joug du salariat", bref tout sauf un discours de freelance

• un soumis qui gobe les publications et pseudo études sur le remote commandées par les décideurs qui veulent forcer le retour au bureau, qui considère qu'il n'est qu'une force de travail devant satisfaire le bon vouloir unique du patron (on dit client quand on est freelance), "patron" qui le pauvre est "contraint" à accepter le remote (versons tous une larme), qui parle de ne pas prendre les salariés de haut, donc là je sais même pas si je parle à un salarié, un chargé de communication du MEDEF/ESN ou un simple mouton lobotomisé qui s'autoflagelle à la gloire d'elon musk

• un avocat qui te parle de jugement correctionnel ....

Y'a plus rien à tirer de ce site, jobboard et forum réunis, bonne continuation et bonne soumission.

Personnellement 99% des entretiens que j'ai passé en 2023 sont en mode remote, pour le présentiel c'était un seul entretien sur site pour un premier contact, et je vous cache pas le client était chelou et j'ai regretté d'avoir accepter de travailler avec lui.

Le TT (télétravail) est déjà installé et accepté par une grande partie des entreprises, en général on tend vers 2 jours/semaine fixés d'avance.

Le sujet est le TT total (full remote) qui lui est rejeté par la majorité des partons pour des raisons objectives et justifiées (des exceptions existent et tant mieux).

@Spiralis,

Il n'est pas question de soumission ou je ne sais quoi. On fait partie des agents économiques qui négocient et s'accorder sur la base de contrats (contrat de travail, contrat de prestation, etc...). Qui dit négociation, dit compromis basé sur les atouts des parties , voila !

Encore une fois, en tant que freelance et entité commerciale indépendante, je propose MES CONDITIONS GENERALES DE VENTE (TJM, full remote) à des CLIENTS pas des patrons, libre au client d'acheter ou pas si mon offre est suffisamment attractive.

Et la clientèle ne s'arrête pas aux frontières de la france, aucune raison que la mondialisation/globalisation ne profite qu'aux clients et quand certains parlent d'offre et de demande (en sous entendant que c'est forcément au freelance de se conformer), l'équation est mondiale, pas uniquement à voir à travers de la petite lorgnette franco-française, l'océan est vaste et comporte plein de clients internationaux sympas et dont le management et très éloigné de la psychorigidité franchouillarde tendance boomer addict au présentéisme et au contrôle.

En 2020/2021 pendant la période COVID, tout un ensemble d'articles en faveur du full remote fleurissaient afin d'entretenir l'illusion que c'était l'avenir du travail répondant aux aspirations nouvelles des candidats/freelances/salariés afin de garder les employés/sous traitants motivés car il fallait juste garder les boîtes debout en attendant que la situation sanitaire s'améliore.

Depuis le début 2023, bizarre vous avez dit bizarre, on note un retour en arrière et une très forte offensive dans les médias (complices ?) sur la base de pseudo-études commandées par des acteurs qui sont défavorables au full remote afin d'infuser cette croyance dans la tête des gens et ordonner un retour au bureau.

Or pour qui n'est pas mainstream/moutonnesque et a un minimum d'esprit critique et les yeux ouverts, il y a tout un ensemble d'études indépendantes qui disent à peu près tout le contraire et un grand nombre d'exemples de sociétés qui ont connu des succès retentissants avec ce modèle en full remote total (notamment aux US puisque ça semble être votre référence absolue).

Allez sur Linkedin voir les anti/pro full remote s'écharper à ce sujet, vous verrez que nos discussions ici sont gentillettes :)

Résultat des courses, là où un freelance pouvait aspirer à avoir 5J de remote par semaine en 2021, ce lobbying est parvenu à ancrer dans la tête du freelance qu'il était normal qu'il se contente de 2J par semaine de remote (sachant déja qu'il y a quelque mois c'était encore 3 ou 4J de remote, on est subtilement déja repassé à 2J ...).

On se retrouve donc sur un marché français : vampirisé par les ESN, subissant une baisse éhontée des TJM, fermé comme une huitre au full remote et opérant un forcing pour ramener les freelances en CDI pour récupérer les marges (et accessoirement ne payant plus les préavis avec l'assentiment soumis de certains pseudo freelances .... 🤢)

Et vous avez encore l'illusion que vous "négociez" sur le marché français, vous êtes vraiment très très très mignon ... 🥰

Comme dit précédemment, ce forum a perdu son âme, je n'ai ni le temps, ni l'envie, ni la sagesse pour essayer de rendre la vue à des aveugles.

Donc pour terminer sur une note plus apaisée, bonne continuation, prenez soin de vous et surtout surtout, bonne chance ....

Bonjour à tous et à toutes,

Tout dépend à qui l'on s'adresse ... (ce que je publie ici n'est uniquement le fruit de mes tribulations, de mes pérégrinations et n'engage que moi).

Dans mes activités de freelance (travailleur à façon, indépendant, vacataire, ...), je rencontre plusieurs types de population :

• 1/ Des grandes structures non nationales (européennes ou internationales) situées majoritairement dans les grandes métropoles.

• 2/ Des structures nationales

• 3/ Des structures de tailles intermédiaires (ETI)

• 4/ Des structures de taille moyennes (PMI/PME)

• 5/ Des structures de petites tailles (TPI/TPE)

Toutes ses structures n'ont pas les mêmes cultures, ni les mêmes philosophies.

Exemple cible 1/ : je preste avec des pays à relations francophones : Outre-Atlantique, Afrique, Europe, Moyen-Orient

• Évidemment, les entretiens en distanciel s'imposent (téléphonie/visio/vidéoconférence en fonction de ce qui est possible avec les outils adéquats).

• Pas plus de 3 entretiens d'une heure maximum, au-delà, je décline poliment en expliquant pourquoi, dès le départ de la relation ou de la mise en relation.

• Sauf exception si je suis dans la zone géographique à un moment donné pour cause de forums ou d'attractivités commerciales ou d'autres, je me donne la possibilité, si le futur client (ou un client déjà existant) daigne me recevoir, d'aller discuter "le bout de gras".

Exemple cible 2/ : je preste avec des grandes structures nationales

• 2 cas :

• - soit le premier entretien se dit "rapide" (30 mn) pour les présentations d'usages et première approche, dans ce cas, cela se fait à distance.

• - soit le premier entretien se trouve dans une zone géographique accessible à moins de 60 minutes, je me permets de me déplacer sur le lieu, ne serait-ce que pour localiser, visualiser, repérer, se renseigner ... un petit "bol d'air" n'a jamais fait de mal à personne et puis rien ne vaut un échange courtois entre deux ou "x" personnes consentantes (d'ailleurs, cela permet de vérifier la netteté et l'honnêteté de la relation lorsqu'il y a des intermédiaires ... un vieux proverbe peut s'appliquer "Chat échaudé craint l'eau froide").

  En fonction du résultat du premier entretien, on s'organise pour le second ou le troisième si il y a lieu et voir si le distanciel ou le présentiel s'impose en toute logique (les clients sont parfois fiers de vous montrer un ou leur "trésor", encore faut-il être en présentiel ... déplacer un AS400 en zone hors salle informatique reste un peu délicat 😁).

  Exemple cibles 3/4/5 : je preste avec des structures ETI/PM/TP (quelques-unes sont en Île-de-France, d'autres en Régions ou en Départements)

• Généralement, on se met d'accord sur l'entretien physique, sauf si le client se trouve dans une situation particulière (cas par exemple pour certains domaines d'activités nécessitant des autorisations spécifiques pour se rendre sur les lieux).

• Les structures PM/TP sont rassurées de "voir", de rencontrer la personne avec qui elles vont potentiellement travailler, pour établir cette première relation commerciale et technique de confiance, essentiel de mon point de vue (et je sais très bien que cet avis n'est pas partagé, sans faire de polémique). L'écran est une "protection" (nous sommes dans une zone de confort, pas bien rasé, la tête un peu hirsute, avec les poils du chat ... avec un peu de floutage, le tee-shirt "Motorhead" et les baskets non lassées ne se verront pas trop 😁 ).

  Et puis, dans quelques cas, on vous fait visiter les installations, on discute de tout et de rien, de la pluie et du beau temps, de la production de carottes et du vol lourd des "lucanes cerf-volants" (https://fr.wikipedia.org/wiki/Lucanus_cervus) à 90 km/h que vous vous êtes pris dans le casque à la sortie d'un grand gauche ... la vie en quelque sorte, cela permet aussi de recueillir des informations pas si inutiles de prime abord.

• Certaines ETI/PM/TP sont loin d'être fan des entretiens en distanciel car elles n'ont pas cette abstraction et elles aiment le contact, le relationnel, la présentation et le conseil : une visite, même pour rien, n'est jamais anodine

• Et pour terminer, n'oubliez jamais d'être poli avec toutes les personnes, mêmes les plus "insignifiantes" d'une structure car, elles, elles se souviendront de vous et de l'image que vous avez fait transparaître (et je ne suis pas le seul soit à en avoir fait les frais ou à en être ressorti avec des bienfaits .... et un rappel pour une commande/une mission/une formation).

  Bien à vous toutes et tous,

  Yanolezard.

Je voie ce post qui repop, alors j'y vais de ma plume.

Les clients finaux, pour 90% sont border line et out of time; j'explique :

Pas de véritable AO, un roadmap fait par l'ESN.

Pendant l'entretien VISIO, c'est pas le réel besoin, le bon périmètre, en résumé vous vous êtes préparé pour un entretien de charcutier, et le client re cherche un poissonnier

Sorti de là :

vous argumentez pour montrer votre valeur = tout faux, vous n'êtes pas synthétique

vous faites le jeu des questions-réponses = tout faux, vous n'avez pas su montrer vos compétences

Donc sauf copinage, on est des faire-valoir (il faut 3 personnes en entretien pour un poste)

Sinon reste les services avec préférences ethn...ques, pas besoin de connaître le métier; refaire son CV avec des fakes pour cela corresponde aux réels besoins du client, avec 1/1000chane de tomber juste, si vous avez les bonnes informations.

Après, dans 80% des cas, la fiche profil revient au bout de 3 mois, mais en France, on ne va pas reproposer un profil; dans les autres pays cela ne pose aucun problèmes.

C'est comme au BINGO, seuls ceux qui jouent, on une chance de gagner (mais les dés sont pipés)