Comment s’adapter au nouvel algorithme de Google ?

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La Google Page Experience a débuté fin mai 2021. Comme son nom l’indique, cette mise à jour est axée sur l’expérience utilisateur sur les pages web. La nouvelle version de l’algorithme du moteur de recherche inclut notamment des signaux de classement SEO supplémentaires. Comme lors de chaque changement majeur, le positionnement des sites dans les pages de résultat (SERP) risque d'être modifié. Si certains sites verront leur référencement s’améliorer, d’autres pourraient bien dégringoler. Comment bien gérer cette mise à jour ? Découvrez dans cet article en quoi consiste la Google Page Experience ainsi que des conseils pour s’adapter au nouvel algorithme de Google.


L’expérience de page en critère principal

Selon Google le nouvel algorithme d’expérience de page mesure les différentes manières dont les internautes perçoivent l’interaction avec un site web. Cela ne concerne pas que le design ou les fonctionnalités, mais tout ce qui peut rendre la navigation fluide et agréable.

Le moteur de recherche insiste également sur les performances des sites sur mobile. Ce critère n’est pas officiellement avancé comme un facteur déterminant pour le SEO. Néanmoins, alors que près de 56 % des navigations se font depuis un smartphone, Google privilégie logiquement les sites optimisés pour ces appareils.

Toujours selon Google, la Google Page Experience permet de contribuer au succès de la digitalisation et du commerce en ligne. Avec cette mise à jour, les utilisateurs trouveront en premier des sites qui répondent à certaines exigences de qualité, qui inspirent plus confiance et qui facilitent les processus de commandes.

Avec cette mise à jour Google semble, une nouvelle fois, tendre vers le SXO. Cette abréviation de Search eXperience Optimization représente en effet l’alliance entre le SEO (Search Engine Optimization) et  l’UX (expérience utilisateur).

4 nouveaux critères SEO

La Google Page Experience se base sur 4 nouveaux critères SEO. Certains sont complètement inédits, mais d’autres sont la traduction de signaux déjà pris en compte implicitement par les précédents algorithmes.

Les Core Web Vitals

Ce ou plutôt ces critères, car ils regroupent 3 indicateurs de performance, sont disponibles sur Google Page Speed Insight. Ils évaluent les performances d’un site en rapport avec l’expérience utilisateur. Il s’agit de :

  • LCP ou Largest Contentful Paint qui mesure le temps de rendu du plus grand élément visible dans le viewport. Cela correspond généralement au délai avant l’affichage du contenu le plus lourd dans la page ;

  • FID ou First Input Delay c’est-à-dire la durée avant qu'une page web réponde à l’action d’un internaute (par exemple : un clic sur un bouton). Un FID « performant » doit rester inférieur à 100 ms ;

  • CLS ou Cumulative Layout Shift qui permet d’évaluer la stabilité d’une page web. La stabilité visuelle implique, par exemple, qu'aucun chargement supplémentaire de contenus n'intervienne lorsque l’utilisateur a commencé à interagir. Dans le cas contraire, les éléments affichés pourraient être modifiés ou déplacés ce qui perturbe l’expérience utilisateur.


Le Mobile-Friendly

Depuis l’algorithme « Mobilegeddon » de 2016, Google prend en compte la compatibilité mobile des sites dans leur référencement. Les erreurs d’affichage sont d’ailleurs remontées par mail aux webmasters ou aux développeurs lorsqu’ils installent la Google Search Console sur leur site. Ces alertes reposent sur 3 critères :

  •  le responsif, c’est-à-dire l’adaptation aux différentes tailles d’écran et d’appareils ;

  •  la facilité à lire le contenu et à interagir avec depuis un smartphone ;

  •  l’utilisation de technologies modernes (pas de Flash par exemple) et qui répondent aux critères d’accessibilité.

Cette tendance s’accélère encore avec l’index Mobile First de Google qui pénalise à présent les sites qui ne sont pas mobile-Friendly.

L’utilisation d’URL valides

Là aussi, Google annonce depuis 2018 la prise en compte du https dans son algorithme.

Même si ce n’est pas le critère qui a le plus de poids dans le référencement, le moteur de recherche a mentionné le https comme un des signaux SEO. Cela correspond tout à fait aux ambitions de la firme : offrir une meilleure expérience utilisateur avec des sites sécurisés.

À noter que l’absence de certificat SSL est presque toujours remontée sous forme d’alertes par les navigateurs web. Les sites concernés risquent donc d’être impactés par un fort taux de rebond (pourcentage de visiteurs qui quittent le site sans avoir effectué d’actions).

Les interstitiels intrusifs

Ce terme compliqué regroupe les popups, les bannières ou encore les bandeaux qui peuvent apparaître soudainement à l’écran et donc une nouvelle fois impacter l’UX d'un site web. Google prend encore davantage en compte ce critère sur les versions mobiles. 

Parmi les « interstitiels intrusifs », on retrouve : 

  •  les popups qui recouvrent le contenu principal lors du chargement ou du scroll d’une page web ;

  • l’affichage d’une publicité ou d’un message « autonome » que l’utilisateur est obligé de fermer pour pouvoir atteindre le contenu principal ;

  • les design et mises en page où la partie située au-dessus de la ligne de flottaison s’affiche comme un interstitiel autonome ce qui décale le contenu d’origine sous cette ligne de flottaison.

Sont en revanche exclus de ce critère les bannières obligatoires pour les cookies, les demandes de confirmation d’âge pour les sites où l’information est requise et les bandeaux occupant une place raisonnable sur l’écran, sans masquer d’éléments importants.

Les piliers du SEO restent inchangés


L’arrivée de Google Page Experience ne bouleverse pas l’objectif historique que s’est donné  Google : permettre aux internautes « d'avoir instantanément accès à l’information qu’ils recherchent ».

Pour atteindre le sommet des pages de résultats, les sites web devront toujours être optimisés selon les 3 piliers du SEO :

  • le contenu : c’est-à-dire l’optimisation pour le référencement naturel des textes, mais aussi des images (balises alt, textes riches et structurés, contenus fréquemment mis à jour, etc.) ;

  • la popularité du site aussi appelé SEO « off site » qui concerne les backlinks et les partages sur d’autres pages web ;

  • la technique aussi appelée SEO « on site » qui regroupe tout ce qui a trait au code et aux performances (temps de chargement des pages, balisages, arborescences, qualité des URL, présence d’un sitemap et de rich snippets, etc.)

La dernière mise à jour de Google va surtout renforcer de dernier pilier en élevant les exigences de sécurité et de performances pour le référencement.

Le nouvel algorithme Google Page Experience s’intègre logiquement dans la stratégie d’amélioration de l’expérience utilisateur. Les piliers fondamentaux du SEO restant inchangés, il ne devrait pas y avoir de gros bouleversements pour les sites qui présentent de bonnes performances, un contenu de qualité et une certaine popularité. Pour les autres, c’est le moment ou jamais de travailler ces objectifs pour ne pas couler dans les résultats de recherche.

Et vous, qu’attendez-vous de la Google Page Experience ? Avez-vous reçu des offres de mission pour optimiser des sites en vue de la mise à jour ?

Source : 

Communication de Google sur les détails de Google Page Experience

https://developers.google.com/search/blog/2021/04/more-details-page-experience?hl=fr

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