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Modern Bard

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Réponse postée 2 octobre 2025 20:26

Ok, ça me rassure, si seulement les RH ou commerciaux d'ESN pouvaient penser ça...

(Mais non, c'est bac+5 partout, tout le temps)

Si tu es ok on en parle en mp pour pas polluer le sujet principal.

Reset des mdp à 450€ par jour oui c'est ultra cher, normalement c'est le SMIC en cdi (ou en intérim) ce genre de mission.

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Réponse postée 2 octobre 2025 07:35

Et oui, alors elle a du être salarié donc je ne sais pas combien elle gagnait, la en ce moment ça doit être un salaire mensuel à 5 chiffres.

C'était du mentorat, normalement c'est une main tendue pour entrer dans le monde professionnelle car, avec la famille que j'ai, je n'ai pas eu d'éducation au codes du monde du travail, donc j'ai (mal) appris à faire le CV, la LM, seul.

Je voulais faire du mainframe et éventuellement toucher aux systèmes Z, elle me disait "Ah non ! pour ça il faut être bac+5 " donc en vrai elle ne m'a pas grandement aidé.

Comme beaucoup de monde elle m'a juste fait me sentir nul.

Reset des mdp à 450€ par jour oui c'est ultra cher, normalement c'est le SMIC en cdi (ou en intérim) ce genre de mission.

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Réponse postée 1 octobre 2025 17:43

Normal, cette personne, née dans les années 50 avait comme elle disait "une MIAGE"

Comme les études étaient plus compliquées avant (en ce moment le bac vaut même pas un certificat d'étude, et une licence un brevet des collèges) normal qu'elle n'est pas commencé au smic.

Mais maintenant on est tellement de diplômés que les juniors comme moi ne valent plus rien, peu importe la filière.

Enfin bon, maintenant pour un jeune c'est le smic ou rien. Moi je suis au RSA en ce moment, en vivant chez mon père car sinon je serait SDF, j'ai deux bac+3

Reset des mdp à 450€ par jour oui c'est ultra cher, normalement c'est le SMIC en cdi (ou en intérim) ce genre de mission.

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Réponse postée 1 octobre 2025 15:13

Ils cherchent peut être un consultant junior ? dit pas que c'est plus, je ne te croirais pas, la plupart des jobs de junior peut importe le pays, la filière, la région, c'est le smic.

(qui en Suisse n'existe pas forcément)

Mais aucun consultant ServiceNow ne va meme repondre a ce genre d'annonces.

Un consultant ServiceNow ca facture 800 balles par jour minimum en general.

Le TJM est choquant, je ne sais pas si ils ont fait expres pour avoir des reactions ou si c'est une erreur ou si ils sont vraiment serieux.

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Réponse postée 1 octobre 2025 15:11

Une manageur de chez IBM (que j'avais en mentorat) m'avait dit qu'on commence au SMIC peut importe le métier et que c'est comme ça, en ajoutant que des gens sont heureux avec ça.

En gros j'avais des prétentions salariales trop élevés, mon père est du même avis, alors que je demande qu'entre 250 et 300€ par jour ou 30k€ en cdi.

Pour le métier de technicien informatique L1 ou N1, c'est bel et bien le smic le plus souvent, c'est la valeur du marché en débutant.

Tout le monde ne débute pas à 400€/J faut pas déconner, c'est énorme pour un employeur qui va regarder à dix fois avant de larguer un tel montant.

Reset des mdp à 450€ par jour oui c'est ultra cher, normalement c'est le SMIC en cdi (ou en intérim) ce genre de mission.

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Réponse postée 1 octobre 2025 13:24

Reset des mdp à 450€ par jour oui c'est ultra cher, normalement c'est le SMIC en cdi (ou en intérim) ce genre de mission.

Réponse postée 4 septembre 2025 12:00

@probe

Oui, j'ai fait un stage de 2 mois pour valider un bac+2 fait en 1 an, la je suis en ce moment en licence d'informatique (une vraie, pas un bootcamp bidon) et je dois faire un stage de 6 mois OU faire 10 mois de mission pour valider la partie professionnelle de ma licence, pendant ce temps là la partie théorique n'est pas bloquée, je peux continuer de passer des UE au CNAM et capitaliser pour avoir le diplôme d'ingénieur (Systèmes d'info et BI/Data warehouse)

Je refait souvent mon CV en incluant mes projets perso, sauf quand je fait un CV de technicien support ou la je met plus en avant le fait que j'ai dépanné plusieurs machines, allant de la panne imprimante à démonter/remonter complètement un laptop, mais ça n' a pas l'air de suffire.

Je devrais passer en 2026 une CCNA ça sera un plus pour mon profil. (mais surement toujours pas suffisant, les RH auront trouvé le moyen d'encore relever la barrière....)

Ils le savent, mais ils nous testent. Ils essayent d’en tirer le plus de marge.

Ils s’en fichent royalement de notre situation.

La seule estrategia que pourrait faire changer les choses c’est la resistance . Leur dire clairement qu’on n’accepte pas des miettes et qu’on préfère changer d’activité et attendre jusqu’à ce que l’on trouve une mission avec une rémunération en adéquation avec nos compétences.

Réponse postée 3 septembre 2025 21:56

Je sais pas combien de temps je vais attendre, pour l'instant ça fait 1 an que je cherche la première mission pour tout démarrer, la plus dure à avoir, surtout quand on est pas bac+5 (mais c'est en préparation)

Comme je cherche la première mission, entre les TJM à 150€ et les gens qui disent de ne pas se sous-vendre, j'ai un peu de mal à me situer.

On voit de tout dans le baromètre IT de FW donc bon.

Ils le savent, mais ils nous testent. Ils essayent d’en tirer le plus de marge.

Ils s’en fichent royalement de notre situation.

La seule estrategia que pourrait faire changer les choses c’est la resistance . Leur dire clairement qu’on n’accepte pas des miettes et qu’on préfère changer d’activité et attendre jusqu’à ce que l’on trouve une mission avec une rémunération en adéquation avec nos compétences.

Réponse postée 19 août 2025 15:45

Quand l'IA aura tout cassé, il faudra reconstruire.

malheureusement pour l'IA, je pense que c'est parti pour durer un moment sur les fonctions basiques. D'une source très proche en interne, chef de projet web dans une boite moyenne, le premier réflexe maintenant est de dégrossir le travail à faire par l'IA dans un premier temps, c'est un gain de temp et de productivité pour eux. Puis affinage par des devs moyen plus , et expert par la suite. Résultat, ça réhausse le niveau demandé dans son équipe en termes de presta, et les devs faibles à moyen moins n'existent plus ou sont en voie d'être remplacé. Conclusion : se lancer de nos jour en tant que freelance avec moins de 5 ans d'XP est très risqué, n'ayant pas encore l'expertise demandé (même si au bout de 5 ans c'est déjà très bien, mais le client ne le sait pas lui).

Dans les banques/assurances, mon domaine data de prédilection, c'est un peu différent, ils ne pourront pas éternellement reculer, ils ont de très fortes contraintes réglementaires selon des cycles plus ou moins long. essayez de viser ces secteurs régulièrement si vous pouvez, ca peut redémarrer très fort d'un coup ...

Réponse postée 18 août 2025 12:18

@lillymar

Je suis déjà au RSA, ça fait depuis 2021, avec deux courtes périodes ou j'ai eu un revenu de formation pour l'un et un revenu d'Autoentrepreneur pour l'autre, j'avais une mission de prof, mais j'ai tout raté car je suis zéro en communication.

Je vais sans aucun doute finir au RSA toute ma vie, car le marché est tendu partout, et les "métiers en tension" c'est que de la rigolade, dans les restaurants ils ont des CV tout le tour du ventre, mais ils font la fine bouche et pleure qu'ils n'ont pas de candidats, le dernier entretien que j'ai fait la responsable m'a agressé de questions, dont beaucoup illégales (situation familiale, provenance, origines ethnique et sociale, addictions etc...)

Je ne crois pas à "l'opportunité qui m'attends" personne ne m'attends à part la mort à la fin du circuit comme tout le monde.

En recherche depuis septembre 2024, quand j'ai eu mon bac+2 de dev web et web mobile (une fraude ce diplôme)

Je n'ai jamais rien eu après plus de 700 candidatures, CDI, CDD, Freelance et Stage même résultat, parfois un appel, un petit message, puis plus rien, silence radio.

je suis en L3 d'informatique, je vais probablement laisser tomber car je sais que finalement je ferait un mauvais dev, je vais rester au RSA à vie car je ne vaux littéralement RIEN.

Réponse postée 15 août 2025 21:52

@eltio

Merci pour ton message, 700 candidatures oui, et pareil à pole emploi ils comprennent pas, dans un centre de "valorisation de son image pro" ils comprennent pas, ils disent que je parle bien en entretien, que le CV est satisfaisant (double bac+3) que les compétences sont là, les tests de savoir êtres sont bons.

Ils comprennent pas ce qu'il me manque pour un premier emploi, même au SMIC, un truc d'opérateur de saisie dans un bureau par exemple, bref, comme tu dis, le marché est mort, j'arrive au mauvais moment.

Contrairement à ce que tu dis, je ne pense pas qu'il repartira, j'ai bien l'impression que les entreprises ont juste moins besoin de dev, et n'étant pas un DEI (diversité équité inclusion) vraiment visible (je n'affiche pas que je suis dans le spectre LGBT par exemple) et bien les entreprises n'auraient pas de retour d'aides de l'état pour mon embauche.

On m'a plus dit qu'il fallait être un superman du code pour avoir une mission que le contraire, pour l'instant j'ai quelque petits projets back-end en visible sur mon git mais rien de vraiment probant, en terme de qualité, je dirais que c'est mieux qu'un projet d'école, mais moins bien qu'un véritable livrable.

J'ai deux projets de dev web en cours (en fullstack) je compte bien les finir et les rendre visibles.

Pour conclure, je sais que on ne me proposera peut être jamais de mission, mais peut être un opportunité de bénévolat au mieux.

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Je n'ai jamais rien eu après plus de 700 candidatures, CDI, CDD, Freelance et Stage même résultat, parfois un appel, un petit message, puis plus rien, silence radio.

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Réponse postée 14 août 2025 15:47

Je suis ultra lent aussi, mais pas que en dev, sur chaque chose que je dois apprendre, je met beaucoup plus de temps que les autres, il m'a fallu bien 15 ans de pratique musicale pour faire une musique à peu près valable, mais toujours trop nulle pour être sur un projet média. J'ai toujours été nul à l'école, et j'ai d'ailleurs jamais aimé y aller, les études de musicologie, on m'avait un peu forcé à y aller, après un bac L obtenu au rattrapage, l'équipe éducative disait que j'était trop nul et incapable de faire autre chose.

La seule chose que je sais faire c'est écrire des textes sans faire trop de fautes, enfin bon, par rapport à la moyenne de ma génération, ça vole pas haut non plus...

Tout ce que je sais faire, ne sert à rien pour une entreprise, ou même le service public, pour avoir passé des concours je suis toujours recalé à l'oral, donc inutile de me recommander cette piste.

Si vraiment le dev c'est juste une compétition de rapidité, alors effectivement c'est bien nul, n'ayant déjà pas la logique pour comprendre un langage de programmation, je suis fini.

RSA à vie en gros.

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Je n'ai jamais rien eu après plus de 700 candidatures, CDI, CDD, Freelance et Stage même résultat, parfois un appel, un petit message, puis plus rien, silence radio.

je suis en L3 d'informatique, je vais probablement laisser tomber car je sais que finalement je ferait un mauvais dev, je vais rester au RSA à vie car je ne vaux littéralement RIEN.

Réponse postée 14 août 2025 15:04

Oui, je pense que je vais tout arrêter, l'IT c'est nul, c'est réservé à l'élite qui a eu la présence d'esprit de faire LES BONNES études AU BON MOMENT, c'est à dire entre 18 et 23 ans, après ont est périmés.

Je suis un échec social et éducatif, mais au moins je peux dire comment ne PAS réussir sa vie.

Et non je ne ferait pas un CAP, j'ai pas la réactivité pour, je suis quelqu'un de très lent, limite traîne savate, je ne sais vraiment RIEN faire.

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Réponse postée 14 août 2025 13:40

@Acathla parce que pour aller en master il faut que je valide la partie pratique de ma licence via des missions de freelance ou des CDD dans l'IT (pas obligatoirement dev)

Je n'irais pas au master car je vais tout plaquer pour rester au RSA à vie, ou jusqu'a ce qu'il soit supprimé, après j'irais faire la manche.

Inutile de me dire d'aller voir à l'étranger, j'ai même pas les moyens de partir.

Je ne peux pas avoir un job alimentaire, car je n'ai pas acquis d'expérience quand j'était plus jeune, faut avoir 18 ans pour un job alimentaire, j'en ai déjà 30, c'est fini pour moi.

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Réponse postée 14 août 2025 13:36

Au bout de 700 candidatures ? Franchement je ne sais pas, j'ai un profil extrêmement mauvais :

  • études de musicologie (mdr les études de m*rde) que j'ai du stopper car je perdais mon temps dans une filière sans avenir au quel on reste assis à écouter un vieux de la vieille baver sur l'art et la philo, et franchement, ça ne sert à RIEN ! J'ai eu la licence, terminé le M1 mais j'ai jamais fini le master (et je ne veux pas le finir, car ça ne m'apporterai rien, et ça n'apporterai RIEN à une entreprise !)

  • J'avais fait une pause un peu contre mon gré, étant balloté par les manchots du pôle emploi, 1 année de perdue, à postuler dans les jobs alimentaires dont j'était tout le temps rejeté, trop de diplômes, pas assez réactif, vu comme une tête de c*n par l'employeur. (Pourtant je suis un homme, célibataire, je ne veux PAS de femme, je ne veux PAS d'enfants)

  • Réorientation en informatique, d'abord les réseaux, j'ai oublié de me pointer à l'exam d'entrée, puis enfin en dev web, je peine à l'avoir ce titre, mais je suis resté motivé jusqu'a l'obtention totale, après 3 essais.

  • Je trouve pas de job, le bac+2 est trop faible pour être dev

  • Et la je continue dans l'informatique, mais je pense que je devrait abandonner, j'ai 30 ans et aucune expérience valable, quelque petits projets sur git pour tester, mais rien à montrer, je suis expert de rien.

J'ai parfois l'impression d'avoir tout les défauts du monde et d'avoir deux mains gauches.

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Je n'ai jamais rien eu après plus de 700 candidatures, CDI, CDD, Freelance et Stage même résultat, parfois un appel, un petit message, puis plus rien, silence radio.

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Réponse postée 14 août 2025 11:03

En recherche depuis septembre 2024, quand j'ai eu mon bac+2 de dev web et web mobile (une fraude ce diplôme)

Je n'ai jamais rien eu après plus de 700 candidatures, CDI, CDD, Freelance et Stage même résultat, parfois un appel, un petit message, puis plus rien, silence radio.

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Réponse postée 4 août 2025 10:42

Peut être qu'un jour on va arriver à un terme avec des IA qui forment des IA juniors ? Parfois je me dit qu'avec la folie des grand entrepreneurs, ça pourrait arriver.

Ou encore des robots qui réparent des robots, donc on pourrait aussi remplacer les techniciens informatiques et l'infra qui pendant un temps était encore en recherche de sang neuf, mais la c'est devenu pareil que le dev.

Perso je suis junior, mais déjà mort car trop "vieux" (30 ans) pour être un junior dans une entreprise, je suis moins malléable qu'un alternant de 18 ans ou un junior de 22 ans, si on me demande un café pas poliment le gonz je l'envoie péter direct.

Pour le futur les facs et les écoles d'ingés forment toujours autant d'ingés qu'avant la créations des bootcamps, je me dit que le mien de bootcamp doit faire exception car il a été crée en 1980 (le concept, pas la formation) ça devait être les premiers.

La je fait une L3 d'informatique, je ne voulais pas faire un CDA, mais je sais que même avec la L3 plus théorique, on va pas me prendre, même en stage, et encore moins à l'étranger.

C'est assez foutu là , faut attendre peut etre la rentrée , ça fait presque 2 ans qu'on dit ça lol

moi ce que je vois c'est qu'il y a un contact avec une offre et que les commerciaux dise que le profil est bien, puis quelques semaines plus tard ils disent que le besoin est annulé par le client

il va falloir que certains pensent à une réorientation à mon avis ! Vu le nombre de nouveaux profils qui sortent des formations et le peu de croissance de missions il y en aura pas pour tous le monde, je pense que les prioritaires seront les passionné d'informatiques compétents

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Réponse postée 3 août 2025 18:03

Je me demande ce qui vous fait vraiment dire que j'aurais ma chance à l'étranger ? l'herbe n'est pas plus verte ailleurs, si j'ai pas d'emploi en france, j'en aurais pas à l'étranger, qu'on me dise pas que c'est une question de mindset, je sais que les dés sont pipés depuis le début.

Concernant mon envie pour intégrer la tech, maintenant, elle est complètement morte, depuis 2021 je m'y suis investi, pour chercher une alternance que j'ai pas été fichu d'avoir, alors que le marché allait mieux à ce moment là...

Je n'ai finalement pas réussi à avoir les jobs alimentaires auquel j'ai postulé, ce qui me fait vraiment douter de mes compétences réelles, car se sont des emplois qui ne requièrent pas de diplôme.

J'en ai assez vu de ce monde et de cette vie en 30 ans, je pense que mon cas est irréparable.

Personnellement, le marché je le trouve mort pour un junior ou une reconversion

Donc après 2 ans à chercher en freelance et 4 ans à chercher un CDI, j'ai décidé de laisser tomber et j'ai postulé pour aller faire des burgers dans un camping.

Avoir des diplômes en France ? complètement inutile.

Avoir un potentiel (car on a pas de compétences en junior, faut être porté par une équipe pour développer tout ça peut importe le domaine) c'est inutile.

Faut juste être un fifils à papa qui a une bonne place dans une entreprise, et là avec n'importe quel diplôme bidon ça passe.

Je hais le marché du travail.

Réponse postée 30 juillet 2025 19:28

Quand j'entends ces TJM je ne peux que rêver, 750€/J, c'est vraiment beaucoup.

Et dire que même pour les postes dans l'IT au SMIC je ne suis pas embauché, je suis vraiment pas tiré des ronces.

(poste de technicien d'exploitation de nuit et de weekend)

Update : Ghosting pour le poste à 40k. Le fameux :"je vous rappelle en fin de semaine max" puis plus d’image, plus de son…

Bref, là j’envisage de trouver un job d’appoint mais stable même dans un tout autre secteur que l’informatique, à côté de chez moi, et développer mes projets informatiques personnels de mon côté pendant mon temps libre. Avoir le sentiment d’être une marchandise qui doit juste dire "oui-oui" je n’en peux plus. Plusieurs centaines de candidatures, des refus, des ghostings, des gens qui veulent profiter de votre situation de faiblesse. C’est trop ! Je souhaite garder ma dignité.

Petite anecdote, selon une recruteuse en ESN qui d’ailleurs a été méprisante pendant le call, parce que je lui ai fait comprendre que leur manière de procéder n’était pas correcte, lorsque la fameuse question de la rémunération m’a été posée et que mon tarif était selon elle trop élevé, selon elle je ne m’adapterai pas au marché et c’est donc pour cela que je reste au chômage.

Pardon? Donc je dois accepter de me faire exploiter parce que les règles ont changées? Pourtant j’ai revis mes prétentions à la baisse, en free et en CDI.

Certaines ESN sont vraiment malhonnêtes. Leurs méthodes sont à vomir. Il faut une prise de conscience collective, c’est trop.

Mais le problème vient également des consultants qui acceptent leur TJM et salaires scandaleux. Si personne n’acceptait leur proposition ces ESN ne pourraient pas prospérer, la position dominante serait inversée. Au du moins le rapport de fort s’équilibrerait.

Réponse postée 30 juillet 2025 16:32

Il faut les dénoncer, j'ai déjà eu le coup avec une ESN, qui m'avait appelé pour une mission de dev cobol junior (de base ils cherchaient un gonz avec un peu d'xp, mais ok pour les juniors) j'accepte, mon tarif est ok, et je serait rappelé pour le fameux entretien technique, puis plus rien, silence radio, j'appelle, je relance par mail, par téléphone, RIEN.

Après pour les TJM bas, étant junior (je ne l'annonce plus maintenant, je prétends être level intermédiaire) je ne peux pas m'exprimer, ça varie seulement entre 200 et 400€/J selon la techno, le métier etc, ici j'avais proposé 280€/J, j'était ok pour du portage, c'est très peu, je sais, mais pour une mission à Chartres avec 3 jours de TT c'était pas mal.

Maintenant je cherche un job alimentaire, je laisse tomber la tech, même technicien helpdesk je suis pas prit alors que c'est le job de base de l'IT que plein de monde peu faire....

On m'a confié que c'était normal d'avoir des appels puis plus rien après...

Je crois que le pire c'était une usine qui voulait me recruter en technicien helpdesk pour des demi journées de 5h, TJM demandé 150€, ils m'en proposent 75€/J, j'ai rejeté l'offre carrément.

Update : Ghosting pour le poste à 40k. Le fameux :"je vous rappelle en fin de semaine max" puis plus d’image, plus de son…

Bref, là j’envisage de trouver un job d’appoint mais stable même dans un tout autre secteur que l’informatique, à côté de chez moi, et développer mes projets informatiques personnels de mon côté pendant mon temps libre. Avoir le sentiment d’être une marchandise qui doit juste dire "oui-oui" je n’en peux plus. Plusieurs centaines de candidatures, des refus, des ghostings, des gens qui veulent profiter de votre situation de faiblesse. C’est trop ! Je souhaite garder ma dignité.

Petite anecdote, selon une recruteuse en ESN qui d’ailleurs a été méprisante pendant le call, parce que je lui ai fait comprendre que leur manière de procéder n’était pas correcte, lorsque la fameuse question de la rémunération m’a été posée et que mon tarif était selon elle trop élevé, selon elle je ne m’adapterai pas au marché et c’est donc pour cela que je reste au chômage.

Pardon? Donc je dois accepter de me faire exploiter parce que les règles ont changées? Pourtant j’ai revis mes prétentions à la baisse, en free et en CDI.

Certaines ESN sont vraiment malhonnêtes. Leurs méthodes sont à vomir. Il faut une prise de conscience collective, c’est trop.

Mais le problème vient également des consultants qui acceptent leur TJM et salaires scandaleux. Si personne n’acceptait leur proposition ces ESN ne pourraient pas prospérer, la position dominante serait inversée. Au du moins le rapport de fort s’équilibrerait.

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Réponse postée 30 juillet 2025 08:46

Le passé ne peux être changé effectivement.

Je crois que ma seule porte de sortie c'est de devenir fonctionnaire via un concours et de ne jamais produire de valeur.

Le coup de l'école 42 c'est moins le cas maintenant, il faut non seulement survivre à la piscine, finir le tronc commun, jusque là normal, mais aussi faire de la spécialité, et se taper la réputation de pisseur de code qui réfléchis pas, moi je suis l'opposé, je réfléchis trop et je code peu, je ne comprends pas grand chose, mais j'essaye.

Si la tech n'est pas pour moi, alors aucun métier ne sera pour moi.

Personnellement, le marché je le trouve mort pour un junior ou une reconversion

Donc après 2 ans à chercher en freelance et 4 ans à chercher un CDI, j'ai décidé de laisser tomber et j'ai postulé pour aller faire des burgers dans un camping.

Avoir des diplômes en France ? complètement inutile.

Avoir un potentiel (car on a pas de compétences en junior, faut être porté par une équipe pour développer tout ça peut importe le domaine) c'est inutile.

Faut juste être un fifils à papa qui a une bonne place dans une entreprise, et là avec n'importe quel diplôme bidon ça passe.

Je hais le marché du travail.

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Réponse postée 29 juillet 2025 19:04

Le PVT me sera refusé, faut être sponsorisé par une entreprise pour l'avoir maintenant, il y a eu beaucoup de fraudes la dessus.

Je dois terminer une licence 3 au CNAM en informatique, mais ces recruteurs de m* veulent toujours un bac+5 pour les stages de 6 mois (exigé par le cnam)

Et non, j'ai aucune idée du métier qui me donne envie, avant j'était musicien, mais le métier est mort depuis des siècles pour les gens médiocres.

Personnellement, le marché je le trouve mort pour un junior ou une reconversion

Donc après 2 ans à chercher en freelance et 4 ans à chercher un CDI, j'ai décidé de laisser tomber et j'ai postulé pour aller faire des burgers dans un camping.

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Réponse postée 29 juillet 2025 16:28

J'aurais du arrêter l'école à 16 ans en vrai, mais à l'époque je respectait beaucoup trop ma mère qui voyait l'école et les diplômes comme très importants, alors qu'en vrai, ça sert à rien, j'ai détesté l'école et l'université, mais obligé de suivre à cause de ma soumission envers mes parents.

J'ai raté ma vie, maintenant me reste plus grand chose à faire, attendre la fin.

30 ans, j'ai déjà fait 1/3 du chemin, avec un peu de chance un cancer m'emportera.

Personnellement, le marché je le trouve mort pour un junior ou une reconversion

Donc après 2 ans à chercher en freelance et 4 ans à chercher un CDI, j'ai décidé de laisser tomber et j'ai postulé pour aller faire des burgers dans un camping.

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Réponse postée 29 juillet 2025 11:33

Personnellement, le marché je le trouve mort pour un junior ou une reconversion

Donc après 2 ans à chercher en freelance et 4 ans à chercher un CDI, j'ai décidé de laisser tomber et j'ai postulé pour aller faire des burgers dans un camping.

Avoir des diplômes en France ? complètement inutile.

Avoir un potentiel (car on a pas de compétences en junior, faut être porté par une équipe pour développer tout ça peut importe le domaine) c'est inutile.

Faut juste être un fifils à papa qui a une bonne place dans une entreprise, et là avec n'importe quel diplôme bidon ça passe.

Je hais le marché du travail.

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Réponse postée 12 mars 2025 11:24

Je me suis lancé en début 2024, mauvais timing.

Je n'ai jamais eu de mission (ni de CDI d'ailleurs) car je n'ai pas d'expérience, et comme de ce que je lit sur le forum, rien ne va changer à l'avenir, je pense que je vais fermer mon AE.

Vraiment dégouté par cette expérience, et ma vie en général.

Réponse postée 26 octobre 2024 14:22

Je vous ai envoyé un MP

Alors oui il est possible que j'interprète mal certains propos, j'ai un peu de mal avec ça, je le reconnais.

Bonjour, je vais modérer un peu ce qu'il se dit dans le fil, car ça dit tout et n'importe quoi et la plupart ne sont pas devs, contrairement à moi et ne font pas ce métier depuis aussi longtemps que moi, en tant que dev. Ils sont dans le réseau, dans la gestion de projet ou ce genre d'activité en général ceux qui répondent sur les fils de discussion et en ne sont pas au fait de la réalité du métier de développeur.

Les profils reconvertis sont privilégiés dans le monde de l'IT par rapport aux autres profils. Enfin... pas tout à fait vrai. Seul un type de profil reconverti est privilégié face à tous les autres types de profils, reconvertis ou non : c'est celui où la personne a évolué tout au long de sa vie.

Les boîtes, quelles qu'elles soient, s'arrachent ce type de profil. Par exemple, vous avez commencé par des petits boulots, puis avez commencé à travailler pour des boîtes de plus en plus grosses, avec de plus en plus soit de responsabilités, soit de technicités, puis vous avez fait des études, puis, ... et vous avez grimpé comme ça jusqu'à devenir développeur et en tant que dev vous ne vous êtes pas arrêté là vous avez continuer à progresser dans l'architecture, les bonnes pratiques, ect.

Ca démontre des capacités assez rares, même au niveau de l'humanité entière, le profil de la personne qui monte constamment. En général, les gens cherchent une position où ils sont bien et y restent ; ils ne cherchent pas à progresser constamment (je ne parle pas de progresser, par exemple, comme pourrait l'être de passer de développeur à manager ou inversement. Dans ce sens-là, ce n'est pas un progrès, c'est une reconversion. Ce sont deux métiers qui n'ont pas de rapport et dont l'un n'est pas au-dessus de l'autre. Je parle bien de constamment se dépasser).

C'est le profil rare et le plus recherché dans le domaine du dev, car un dev progresse toute sa vie. Il n'est pas sur la même temporalité et les mêmes complexités que les autres domaines de l'IT ou les autres métiers tout court. Il est ce que l'on appel un éclaireur dans les commandos. Une boite sait que là, elle tient une personne qui va aller jusqu'au bout, au max et de la meilleure manière possible avec ce type de profil.

Un dev, son métier repose sur la capacité à constamment se remettre en question, apprendre, progresser et ne rien lâcher. En bref, sur l'intellect pur et dur allié à une mémoire d'éléphant en plus d'une détermination à toute épreuve. Ce genre de profil-là, reconverti avec un parcours de progression jusqu'à devenir développeur, on les retrouve avec des TJM à 1k/jour sans problème dans les missions de freelance. Mais en général ce n'est pas qu'on retrouve comme profils reconvertis celui que je vous ai cité. En général, ce sont des devs qui ont fait d'autres métiers avant, ont fait une formation "histoire de" et ensuite sont devenus devs par l'opération du saint esprit. Donc ils sont, navré de le dire, dans les choix d'une entreprise, dans le bas du panier.

Je vous rassure, pas besoin d'être comme ça pour trouver un poste non plus... Mais je vous mets juste en face d'une réalité : si vous êtes reconverti et que vous n'êtes pas ce type de profil, donc que vous êtes comme au moins 95 % des gens, il ne faut pas miser sur votre profil "reconverti", mais il va falloir jouer d'autres cartes. Je le sais, je le vois tous les jours auprès des clients et je le vois aussi quand je dois participer à faire passer des entretiens quand les entreprises choissent les profils.

Là où, pour moi, vous avez fait plusieurs erreurs, c'est qu'il y a RNCP et RNCP et je me base sur 25 années d'expérience à être littéralement né dans le monde du dev et à avoir suivi toutes ses évolutions, et, qu'un RNCP d'une école de dev ou de l'AFPA est très recherché et a beaucoup plus de valeur dans le monde du dev qu'un diplôme d'une école d'ingénieur traditionnelle, c'est une réalité. Dans ce type de parcours, une boîte va préférer le dev qui est allé le plus loin dans les études, donc un bac + 5. Par contre, un RNCP d'un bootcamp ou d'une école en ligne qui vous forme en six mois (ou les bootcamps de youtubeurs ou autres) vous tire une balle dans le pied. Navré de le dire ainsi, mais c'est la réalité du terrain et cela, quel que soit le pays, n'en déplaise à ceux qui s'imaginent que d'autres pays, comme par exemple les USA, se fichent des diplômes. Ce n'est pas la réalité de ce que recherche la vaste majorité des boîtes, quel que soit le pays dans le monde, même si bien sûr certains non-diplômés ou reconvertis avec des RNCP "pas terribles" ont quand même pu être devs avant la crise et en vivent depuis des années. La période d'après-crise a changé beaucoup de choses dans le monde de l'employabilité de l'IT et il n'y aura pas de retour en arrière de ce côté-là. À part une fragmentation de plus en plus flagrante entre, d'un côté, le métier d'intégrateur (prompt engineer comme par exemple les experts Webflow et consorts, etc.) et de l'autre, développeur au sens premier du terme (qui repose avant tout sur les capacités intellectuelles des individus et dont la sélection va être de plus en plus dure à ce niveau-là), je sais que par exemple de plus en plus de boite pour des profils de développeurs demandent à réaliser des tests de QI avant ne serait-ce que de pouvoir faire un entretien (exemple avec EDF, RTE et ces grosses structures). Si vous ne passez pas les tests de QI c'est tchao immédiatement (ils ne vont pas le faire sur un poste d'intégrateur bien sûr...).

Je vous conseillerais même, limite, de ne pas marquer sur votre CV que vous avez fait un RNCP de faible valeur, mais uniquement d'expliquer durant un entretien que, pour progresser, vous avez fait un bootcamp.

Comme le dit l'un des intervenants, un CV ne doit pas retracer tout ce que vous avez fait dans votre vie. Il doit retracer tout ce qui a de l'intérêt pour l'entreprise que vous visez. Une chose est sûre : ne mentez pas sur votre CV ! Durant les entretiens techniques, cela va se voir immédiatement et vous allez, là encore, vous tirer une balle dans le pied. Le but d'un CV n'est pas d'impressionner dans le monde du dev. Ils recherchent, encore une fois, des cerveaux, pas des bouches. Et, ils recherchent des gens qui sont en capacité à démontrer ce que je vous ai dit, ce qui fait un bon développeur, une fois le filtre des capacités intellectuelles franchis : La capacité à constamment se remettre en question, apprendre, progresser et ne rien lâcher. Ca reste le métier le plus hard et le plus violent, intellectuellement parlant, du monde de l'IT le métier de dev, il ne faut pas se leurrer et ça n'enlève rien aux autres métiers de l'IT, bien au contraire. Le métier d'admin système par exemple, est sûrement le plus hard en terme de frustration, car passer des nuits à remettre en place des configurations entières pour que des baies de serveur tournent, il faut avoir du cran. Mais de toute façon, tous les métiers de l'IT sont indispensable.

Donc vous avez deux cartes à jouer si vous n'êtes pas le profil de reconverti que je vous ai cité et, statistiquement, dans les faits, il est peu probable que vous le soyez :

  1. Aller faire un tour dans une vraie école de dev : Epitech, Epita, ou que sais-je, afin d'avoir un vrai poids sur le marché de l'emploi avec un vrai RNCP.

  2. Aller faire du porte-à-porte, physiquement, dans toutes les ESN qui existent avec votre CV à la main.

Dans la seconde option, les ESN adorent ce type de profil, servile et prêt à tout pour obtenir un job ; dans la première, cela vous ouvrira des salaires qui sont réellement des salaires de dev dès le début de carrière, mais pas dans le second cas. Par contre, dans ce premier cas, vous aurez un meilleur niveau. De toute façon, l'important ce n'est pas le départ, c'est l'arrivé, donc même si vous finissez par entrer dans une ESN car il n'y avait que ça, au moins ça met le pieds à l'étrier. (de toute façon, d'après votre poste, c'était votre choix une ESN)

Pour terminer, n'hésitez pas à agrémenter tout cela de projets perso qui soient disponibles sur des dépôts. Même s'ils sont pleins de mauvaises pratiques ou autres, ce n'est pas grave ; on a besoin de savoir si cela vous plaît réellement et pas si vous voulez faire ce métier pour l'argent, et si vous apprenez les bonnes choses, et de la bonne manière.

Selon moi au vu de votre profil vous devriez revoir votre CV, évitez de mentionner les RNCP que vous avez actuellement mais les garder pour l'entretien et faire du porte-à-porte auprès des ESN avec votre CV à la main. Je suis convaincu qu'en moins d'un mois vous avez un poste, par contre attendez-vous à être au salaire le plus bas, dans les 2500 euros / mois BRUT là ou un diplômé d'Epitech par exemple démarrera sur le même poste pour 2700 euros net et soyez prêt psychologiquement à vivre les joies d'une ambiance d'ESN...

Pour terminer : si c'est être bon qui vous motive, je vous invite à éviter de durer trop longtemps dans une ESN et viser au plus tôt une agence web.

Réponse postée 26 octobre 2024 14:16

L'âge en fait c'est même en général dans le monde du travail, une idée (fausse ? stupide ? ...) qu'un jeune sera toujours embauché pour une poignée de cacahuètes car considéré comme très maléable et corvéable.

Enfin bon, à mon âge même les job alimentaires, ça passe pas...

Bonjour, je vais modérer un peu ce qu'il se dit dans le fil, car ça dit tout et n'importe quoi et la plupart ne sont pas devs, contrairement à moi et ne font pas ce métier depuis aussi longtemps que moi, en tant que dev. Ils sont dans le réseau, dans la gestion de projet ou ce genre d'activité en général ceux qui répondent sur les fils de discussion et en ne sont pas au fait de la réalité du métier de développeur.

Les profils reconvertis sont privilégiés dans le monde de l'IT par rapport aux autres profils. Enfin... pas tout à fait vrai. Seul un type de profil reconverti est privilégié face à tous les autres types de profils, reconvertis ou non : c'est celui où la personne a évolué tout au long de sa vie.

Les boîtes, quelles qu'elles soient, s'arrachent ce type de profil. Par exemple, vous avez commencé par des petits boulots, puis avez commencé à travailler pour des boîtes de plus en plus grosses, avec de plus en plus soit de responsabilités, soit de technicités, puis vous avez fait des études, puis, ... et vous avez grimpé comme ça jusqu'à devenir développeur et en tant que dev vous ne vous êtes pas arrêté là vous avez continuer à progresser dans l'architecture, les bonnes pratiques, ect.

Ca démontre des capacités assez rares, même au niveau de l'humanité entière, le profil de la personne qui monte constamment. En général, les gens cherchent une position où ils sont bien et y restent ; ils ne cherchent pas à progresser constamment (je ne parle pas de progresser, par exemple, comme pourrait l'être de passer de développeur à manager ou inversement. Dans ce sens-là, ce n'est pas un progrès, c'est une reconversion. Ce sont deux métiers qui n'ont pas de rapport et dont l'un n'est pas au-dessus de l'autre. Je parle bien de constamment se dépasser).

C'est le profil rare et le plus recherché dans le domaine du dev, car un dev progresse toute sa vie. Il n'est pas sur la même temporalité et les mêmes complexités que les autres domaines de l'IT ou les autres métiers tout court. Il est ce que l'on appel un éclaireur dans les commandos. Une boite sait que là, elle tient une personne qui va aller jusqu'au bout, au max et de la meilleure manière possible avec ce type de profil.

Un dev, son métier repose sur la capacité à constamment se remettre en question, apprendre, progresser et ne rien lâcher. En bref, sur l'intellect pur et dur allié à une mémoire d'éléphant en plus d'une détermination à toute épreuve. Ce genre de profil-là, reconverti avec un parcours de progression jusqu'à devenir développeur, on les retrouve avec des TJM à 1k/jour sans problème dans les missions de freelance. Mais en général ce n'est pas qu'on retrouve comme profils reconvertis celui que je vous ai cité. En général, ce sont des devs qui ont fait d'autres métiers avant, ont fait une formation "histoire de" et ensuite sont devenus devs par l'opération du saint esprit. Donc ils sont, navré de le dire, dans les choix d'une entreprise, dans le bas du panier.

Je vous rassure, pas besoin d'être comme ça pour trouver un poste non plus... Mais je vous mets juste en face d'une réalité : si vous êtes reconverti et que vous n'êtes pas ce type de profil, donc que vous êtes comme au moins 95 % des gens, il ne faut pas miser sur votre profil "reconverti", mais il va falloir jouer d'autres cartes. Je le sais, je le vois tous les jours auprès des clients et je le vois aussi quand je dois participer à faire passer des entretiens quand les entreprises choissent les profils.

Là où, pour moi, vous avez fait plusieurs erreurs, c'est qu'il y a RNCP et RNCP et je me base sur 25 années d'expérience à être littéralement né dans le monde du dev et à avoir suivi toutes ses évolutions, et, qu'un RNCP d'une école de dev ou de l'AFPA est très recherché et a beaucoup plus de valeur dans le monde du dev qu'un diplôme d'une école d'ingénieur traditionnelle, c'est une réalité. Dans ce type de parcours, une boîte va préférer le dev qui est allé le plus loin dans les études, donc un bac + 5. Par contre, un RNCP d'un bootcamp ou d'une école en ligne qui vous forme en six mois (ou les bootcamps de youtubeurs ou autres) vous tire une balle dans le pied. Navré de le dire ainsi, mais c'est la réalité du terrain et cela, quel que soit le pays, n'en déplaise à ceux qui s'imaginent que d'autres pays, comme par exemple les USA, se fichent des diplômes. Ce n'est pas la réalité de ce que recherche la vaste majorité des boîtes, quel que soit le pays dans le monde, même si bien sûr certains non-diplômés ou reconvertis avec des RNCP "pas terribles" ont quand même pu être devs avant la crise et en vivent depuis des années. La période d'après-crise a changé beaucoup de choses dans le monde de l'employabilité de l'IT et il n'y aura pas de retour en arrière de ce côté-là. À part une fragmentation de plus en plus flagrante entre, d'un côté, le métier d'intégrateur (prompt engineer comme par exemple les experts Webflow et consorts, etc.) et de l'autre, développeur au sens premier du terme (qui repose avant tout sur les capacités intellectuelles des individus et dont la sélection va être de plus en plus dure à ce niveau-là), je sais que par exemple de plus en plus de boite pour des profils de développeurs demandent à réaliser des tests de QI avant ne serait-ce que de pouvoir faire un entretien (exemple avec EDF, RTE et ces grosses structures). Si vous ne passez pas les tests de QI c'est tchao immédiatement (ils ne vont pas le faire sur un poste d'intégrateur bien sûr...).

Je vous conseillerais même, limite, de ne pas marquer sur votre CV que vous avez fait un RNCP de faible valeur, mais uniquement d'expliquer durant un entretien que, pour progresser, vous avez fait un bootcamp.

Comme le dit l'un des intervenants, un CV ne doit pas retracer tout ce que vous avez fait dans votre vie. Il doit retracer tout ce qui a de l'intérêt pour l'entreprise que vous visez. Une chose est sûre : ne mentez pas sur votre CV ! Durant les entretiens techniques, cela va se voir immédiatement et vous allez, là encore, vous tirer une balle dans le pied. Le but d'un CV n'est pas d'impressionner dans le monde du dev. Ils recherchent, encore une fois, des cerveaux, pas des bouches. Et, ils recherchent des gens qui sont en capacité à démontrer ce que je vous ai dit, ce qui fait un bon développeur, une fois le filtre des capacités intellectuelles franchis : La capacité à constamment se remettre en question, apprendre, progresser et ne rien lâcher. Ca reste le métier le plus hard et le plus violent, intellectuellement parlant, du monde de l'IT le métier de dev, il ne faut pas se leurrer et ça n'enlève rien aux autres métiers de l'IT, bien au contraire. Le métier d'admin système par exemple, est sûrement le plus hard en terme de frustration, car passer des nuits à remettre en place des configurations entières pour que des baies de serveur tournent, il faut avoir du cran. Mais de toute façon, tous les métiers de l'IT sont indispensable.

Donc vous avez deux cartes à jouer si vous n'êtes pas le profil de reconverti que je vous ai cité et, statistiquement, dans les faits, il est peu probable que vous le soyez :

  1. Aller faire un tour dans une vraie école de dev : Epitech, Epita, ou que sais-je, afin d'avoir un vrai poids sur le marché de l'emploi avec un vrai RNCP.

  2. Aller faire du porte-à-porte, physiquement, dans toutes les ESN qui existent avec votre CV à la main.

Dans la seconde option, les ESN adorent ce type de profil, servile et prêt à tout pour obtenir un job ; dans la première, cela vous ouvrira des salaires qui sont réellement des salaires de dev dès le début de carrière, mais pas dans le second cas. Par contre, dans ce premier cas, vous aurez un meilleur niveau. De toute façon, l'important ce n'est pas le départ, c'est l'arrivé, donc même si vous finissez par entrer dans une ESN car il n'y avait que ça, au moins ça met le pieds à l'étrier. (de toute façon, d'après votre poste, c'était votre choix une ESN)

Pour terminer, n'hésitez pas à agrémenter tout cela de projets perso qui soient disponibles sur des dépôts. Même s'ils sont pleins de mauvaises pratiques ou autres, ce n'est pas grave ; on a besoin de savoir si cela vous plaît réellement et pas si vous voulez faire ce métier pour l'argent, et si vous apprenez les bonnes choses, et de la bonne manière.

Selon moi au vu de votre profil vous devriez revoir votre CV, évitez de mentionner les RNCP que vous avez actuellement mais les garder pour l'entretien et faire du porte-à-porte auprès des ESN avec votre CV à la main. Je suis convaincu qu'en moins d'un mois vous avez un poste, par contre attendez-vous à être au salaire le plus bas, dans les 2500 euros / mois BRUT là ou un diplômé d'Epitech par exemple démarrera sur le même poste pour 2700 euros net et soyez prêt psychologiquement à vivre les joies d'une ambiance d'ESN...

Pour terminer : si c'est être bon qui vous motive, je vous invite à éviter de durer trop longtemps dans une ESN et viser au plus tôt une agence web.

Réponse postée 26 octobre 2024 13:44

Donc c'est compris, les ESN peuvent réellement me recruter, les éditeurs de logiciel peut être ?

Je postule souvent dans des ESN régionales, ayant qu'une seule agence style PME, je sais que dans les grandes ESN style cap G, CGI, Atos et sopra steria, ça ne passe pas, j'ai déjà postulé plusieurs fois, à mon avis le CV fini à la poubelle comme 95% des autres CV qu'ils reçoivent, je suis en concurrence avec les licence pro de 21 ans et les master 2 de 23 ans. Il paraît qu'a mon âge, 29 ans, sans grande xp, je serait automatiquement vu comme quelqu'un de peu flexible.... Alors que je suis prêt à me sous-vendre (smic) pour faire des heures non rémunérées au delà de 35 h, j'irais pas me plaindre.

Si les ESN s'arrêtent que au bac+2 j'aimerais au moins qu'ils regardent ce que j'ai fait sur mon github, pour prouver que je sais faire, que j'ai déjà touché, qu'il y a un potentiel et une passion derrière tout ça...

Au delà du dev je suis aussi une personne avec d'autres compétences, notamment comportementales, je sais tenir une conversation correctement, et accepter la critique sans péter un câble car j'ai pas un égo de baleine.

Je ne demande que d'apprendre, entouré d'une équipe.

Bonjour, je vais modérer un peu ce qu'il se dit dans le fil, car ça dit tout et n'importe quoi et la plupart ne sont pas devs, contrairement à moi et ne font pas ce métier depuis aussi longtemps que moi, en tant que dev. Ils sont dans le réseau, dans la gestion de projet ou ce genre d'activité en général ceux qui répondent sur les fils de discussion et en ne sont pas au fait de la réalité du métier de développeur.

Les profils reconvertis sont privilégiés dans le monde de l'IT par rapport aux autres profils. Enfin... pas tout à fait vrai. Seul un type de profil reconverti est privilégié face à tous les autres types de profils, reconvertis ou non : c'est celui où la personne a évolué tout au long de sa vie.

Les boîtes, quelles qu'elles soient, s'arrachent ce type de profil. Par exemple, vous avez commencé par des petits boulots, puis avez commencé à travailler pour des boîtes de plus en plus grosses, avec de plus en plus soit de responsabilités, soit de technicités, puis vous avez fait des études, puis, ... et vous avez grimpé comme ça jusqu'à devenir développeur et en tant que dev vous ne vous êtes pas arrêté là vous avez continuer à progresser dans l'architecture, les bonnes pratiques, ect.

Ca démontre des capacités assez rares, même au niveau de l'humanité entière, le profil de la personne qui monte constamment. En général, les gens cherchent une position où ils sont bien et y restent ; ils ne cherchent pas à progresser constamment (je ne parle pas de progresser, par exemple, comme pourrait l'être de passer de développeur à manager ou inversement. Dans ce sens-là, ce n'est pas un progrès, c'est une reconversion. Ce sont deux métiers qui n'ont pas de rapport et dont l'un n'est pas au-dessus de l'autre. Je parle bien de constamment se dépasser).

C'est le profil rare et le plus recherché dans le domaine du dev, car un dev progresse toute sa vie. Il n'est pas sur la même temporalité et les mêmes complexités que les autres domaines de l'IT ou les autres métiers tout court. Il est ce que l'on appel un éclaireur dans les commandos. Une boite sait que là, elle tient une personne qui va aller jusqu'au bout, au max et de la meilleure manière possible avec ce type de profil.

Un dev, son métier repose sur la capacité à constamment se remettre en question, apprendre, progresser et ne rien lâcher. En bref, sur l'intellect pur et dur allié à une mémoire d'éléphant en plus d'une détermination à toute épreuve. Ce genre de profil-là, reconverti avec un parcours de progression jusqu'à devenir développeur, on les retrouve avec des TJM à 1k/jour sans problème dans les missions de freelance. Mais en général ce n'est pas qu'on retrouve comme profils reconvertis celui que je vous ai cité. En général, ce sont des devs qui ont fait d'autres métiers avant, ont fait une formation "histoire de" et ensuite sont devenus devs par l'opération du saint esprit. Donc ils sont, navré de le dire, dans les choix d'une entreprise, dans le bas du panier.

Je vous rassure, pas besoin d'être comme ça pour trouver un poste non plus... Mais je vous mets juste en face d'une réalité : si vous êtes reconverti et que vous n'êtes pas ce type de profil, donc que vous êtes comme au moins 95 % des gens, il ne faut pas miser sur votre profil "reconverti", mais il va falloir jouer d'autres cartes. Je le sais, je le vois tous les jours auprès des clients et je le vois aussi quand je dois participer à faire passer des entretiens quand les entreprises choissent les profils.

Là où, pour moi, vous avez fait plusieurs erreurs, c'est qu'il y a RNCP et RNCP et je me base sur 25 années d'expérience à être littéralement né dans le monde du dev et à avoir suivi toutes ses évolutions, et, qu'un RNCP d'une école de dev ou de l'AFPA est très recherché et a beaucoup plus de valeur dans le monde du dev qu'un diplôme d'une école d'ingénieur traditionnelle, c'est une réalité. Dans ce type de parcours, une boîte va préférer le dev qui est allé le plus loin dans les études, donc un bac + 5. Par contre, un RNCP d'un bootcamp ou d'une école en ligne qui vous forme en six mois (ou les bootcamps de youtubeurs ou autres) vous tire une balle dans le pied. Navré de le dire ainsi, mais c'est la réalité du terrain et cela, quel que soit le pays, n'en déplaise à ceux qui s'imaginent que d'autres pays, comme par exemple les USA, se fichent des diplômes. Ce n'est pas la réalité de ce que recherche la vaste majorité des boîtes, quel que soit le pays dans le monde, même si bien sûr certains non-diplômés ou reconvertis avec des RNCP "pas terribles" ont quand même pu être devs avant la crise et en vivent depuis des années. La période d'après-crise a changé beaucoup de choses dans le monde de l'employabilité de l'IT et il n'y aura pas de retour en arrière de ce côté-là. À part une fragmentation de plus en plus flagrante entre, d'un côté, le métier d'intégrateur (prompt engineer comme par exemple les experts Webflow et consorts, etc.) et de l'autre, développeur au sens premier du terme (qui repose avant tout sur les capacités intellectuelles des individus et dont la sélection va être de plus en plus dure à ce niveau-là), je sais que par exemple de plus en plus de boite pour des profils de développeurs demandent à réaliser des tests de QI avant ne serait-ce que de pouvoir faire un entretien (exemple avec EDF, RTE et ces grosses structures). Si vous ne passez pas les tests de QI c'est tchao immédiatement (ils ne vont pas le faire sur un poste d'intégrateur bien sûr...).

Je vous conseillerais même, limite, de ne pas marquer sur votre CV que vous avez fait un RNCP de faible valeur, mais uniquement d'expliquer durant un entretien que, pour progresser, vous avez fait un bootcamp.

Comme le dit l'un des intervenants, un CV ne doit pas retracer tout ce que vous avez fait dans votre vie. Il doit retracer tout ce qui a de l'intérêt pour l'entreprise que vous visez. Une chose est sûre : ne mentez pas sur votre CV ! Durant les entretiens techniques, cela va se voir immédiatement et vous allez, là encore, vous tirer une balle dans le pied. Le but d'un CV n'est pas d'impressionner dans le monde du dev. Ils recherchent, encore une fois, des cerveaux, pas des bouches. Et, ils recherchent des gens qui sont en capacité à démontrer ce que je vous ai dit, ce qui fait un bon développeur, une fois le filtre des capacités intellectuelles franchis : La capacité à constamment se remettre en question, apprendre, progresser et ne rien lâcher. Ca reste le métier le plus hard et le plus violent, intellectuellement parlant, du monde de l'IT le métier de dev, il ne faut pas se leurrer et ça n'enlève rien aux autres métiers de l'IT, bien au contraire. Le métier d'admin système par exemple, est sûrement le plus hard en terme de frustration, car passer des nuits à remettre en place des configurations entières pour que des baies de serveur tournent, il faut avoir du cran. Mais de toute façon, tous les métiers de l'IT sont indispensable.

Donc vous avez deux cartes à jouer si vous n'êtes pas le profil de reconverti que je vous ai cité et, statistiquement, dans les faits, il est peu probable que vous le soyez :

  1. Aller faire un tour dans une vraie école de dev : Epitech, Epita, ou que sais-je, afin d'avoir un vrai poids sur le marché de l'emploi avec un vrai RNCP.

  2. Aller faire du porte-à-porte, physiquement, dans toutes les ESN qui existent avec votre CV à la main.

Dans la seconde option, les ESN adorent ce type de profil, servile et prêt à tout pour obtenir un job ; dans la première, cela vous ouvrira des salaires qui sont réellement des salaires de dev dès le début de carrière, mais pas dans le second cas. Par contre, dans ce premier cas, vous aurez un meilleur niveau. De toute façon, l'important ce n'est pas le départ, c'est l'arrivé, donc même si vous finissez par entrer dans une ESN car il n'y avait que ça, au moins ça met le pieds à l'étrier. (de toute façon, d'après votre poste, c'était votre choix une ESN)

Pour terminer, n'hésitez pas à agrémenter tout cela de projets perso qui soient disponibles sur des dépôts. Même s'ils sont pleins de mauvaises pratiques ou autres, ce n'est pas grave ; on a besoin de savoir si cela vous plaît réellement et pas si vous voulez faire ce métier pour l'argent, et si vous apprenez les bonnes choses, et de la bonne manière.

Selon moi au vu de votre profil vous devriez revoir votre CV, évitez de mentionner les RNCP que vous avez actuellement mais les garder pour l'entretien et faire du porte-à-porte auprès des ESN avec votre CV à la main. Je suis convaincu qu'en moins d'un mois vous avez un poste, par contre attendez-vous à être au salaire le plus bas, dans les 2500 euros / mois BRUT là ou un diplômé d'Epitech par exemple démarrera sur le même poste pour 2700 euros net et soyez prêt psychologiquement à vivre les joies d'une ambiance d'ESN...

Pour terminer : si c'est être bon qui vous motive, je vous invite à éviter de durer trop longtemps dans une ESN et viser au plus tôt une agence web.

Réponse postée 26 octobre 2024 12:28

Oui, le RNCP est assez "faiblard" pour le dev, c'est un Bac+2 qui aurait suffit avant, mais maintenant c'est compliqué, mais une chose, j'était fortement étonné d'apprendre que certaines personnes qui avaient un BTS ou un DUT équivalent, savaient pas faire ce que je fait.

Pour le CNAM, j'ai fait la suite logique à savoir le diplôme d'ingénieur, le doctorat, pas sur que je ferait ça un jour, si je devait continuer après le CNAM, je ferait un master 2 en alternance dans une université avec une spé complémentaire.

En attendant je dois accumuler de l'expérience pro, stage, cdd, cdi ou freelance, qu'importe...

Bonjour, je vais modérer un peu ce qu'il se dit dans le fil, car ça dit tout et n'importe quoi et la plupart ne sont pas devs, contrairement à moi et ne font pas ce métier depuis aussi longtemps que moi, en tant que dev. Ils sont dans le réseau, dans la gestion de projet ou ce genre d'activité en général ceux qui répondent sur les fils de discussion et en ne sont pas au fait de la réalité du métier de développeur.

Les profils reconvertis sont privilégiés dans le monde de l'IT par rapport aux autres profils. Enfin... pas tout à fait vrai. Seul un type de profil reconverti est privilégié face à tous les autres types de profils, reconvertis ou non : c'est celui où la personne a évolué tout au long de sa vie.

Les boîtes, quelles qu'elles soient, s'arrachent ce type de profil. Par exemple, vous avez commencé par des petits boulots, puis avez commencé à travailler pour des boîtes de plus en plus grosses, avec de plus en plus soit de responsabilités, soit de technicités, puis vous avez fait des études, puis, ... et vous avez grimpé comme ça jusqu'à devenir développeur et en tant que dev vous ne vous êtes pas arrêté là vous avez continuer à progresser dans l'architecture, les bonnes pratiques, ect.

Ca démontre des capacités assez rares, même au niveau de l'humanité entière, le profil de la personne qui monte constamment. En général, les gens cherchent une position où ils sont bien et y restent ; ils ne cherchent pas à progresser constamment (je ne parle pas de progresser, par exemple, comme pourrait l'être de passer de développeur à manager ou inversement. Dans ce sens-là, ce n'est pas un progrès, c'est une reconversion. Ce sont deux métiers qui n'ont pas de rapport et dont l'un n'est pas au-dessus de l'autre. Je parle bien de constamment se dépasser).

C'est le profil rare et le plus recherché dans le domaine du dev, car un dev progresse toute sa vie. Il n'est pas sur la même temporalité et les mêmes complexités que les autres domaines de l'IT ou les autres métiers tout court. Il est ce que l'on appel un éclaireur dans les commandos. Une boite sait que là, elle tient une personne qui va aller jusqu'au bout, au max et de la meilleure manière possible avec ce type de profil.

Un dev, son métier repose sur la capacité à constamment se remettre en question, apprendre, progresser et ne rien lâcher. En bref, sur l'intellect pur et dur allié à une mémoire d'éléphant en plus d'une détermination à toute épreuve. Ce genre de profil-là, reconverti avec un parcours de progression jusqu'à devenir développeur, on les retrouve avec des TJM à 1k/jour sans problème dans les missions de freelance. Mais en général ce n'est pas qu'on retrouve comme profils reconvertis celui que je vous ai cité. En général, ce sont des devs qui ont fait d'autres métiers avant, ont fait une formation "histoire de" et ensuite sont devenus devs par l'opération du saint esprit. Donc ils sont, navré de le dire, dans les choix d'une entreprise, dans le bas du panier.

Je vous rassure, pas besoin d'être comme ça pour trouver un poste non plus... Mais je vous mets juste en face d'une réalité : si vous êtes reconverti et que vous n'êtes pas ce type de profil, donc que vous êtes comme au moins 95 % des gens, il ne faut pas miser sur votre profil "reconverti", mais il va falloir jouer d'autres cartes. Je le sais, je le vois tous les jours auprès des clients et je le vois aussi quand je dois participer à faire passer des entretiens quand les entreprises choissent les profils.

Là où, pour moi, vous avez fait plusieurs erreurs, c'est qu'il y a RNCP et RNCP et je me base sur 25 années d'expérience à être littéralement né dans le monde du dev et à avoir suivi toutes ses évolutions, et, qu'un RNCP d'une école de dev ou de l'AFPA est très recherché et a beaucoup plus de valeur dans le monde du dev qu'un diplôme d'une école d'ingénieur traditionnelle, c'est une réalité. Dans ce type de parcours, une boîte va préférer le dev qui est allé le plus loin dans les études, donc un bac + 5. Par contre, un RNCP d'un bootcamp ou d'une école en ligne qui vous forme en six mois (ou les bootcamps de youtubeurs ou autres) vous tire une balle dans le pied. Navré de le dire ainsi, mais c'est la réalité du terrain et cela, quel que soit le pays, n'en déplaise à ceux qui s'imaginent que d'autres pays, comme par exemple les USA, se fichent des diplômes. Ce n'est pas la réalité de ce que recherche la vaste majorité des boîtes, quel que soit le pays dans le monde, même si bien sûr certains non-diplômés ou reconvertis avec des RNCP "pas terribles" ont quand même pu être devs avant la crise et en vivent depuis des années. La période d'après-crise a changé beaucoup de choses dans le monde de l'employabilité de l'IT et il n'y aura pas de retour en arrière de ce côté-là. À part une fragmentation de plus en plus flagrante entre, d'un côté, le métier d'intégrateur (prompt engineer comme par exemple les experts Webflow et consorts, etc.) et de l'autre, développeur au sens premier du terme (qui repose avant tout sur les capacités intellectuelles des individus et dont la sélection va être de plus en plus dure à ce niveau-là), je sais que par exemple de plus en plus de boite pour des profils de développeurs demandent à réaliser des tests de QI avant ne serait-ce que de pouvoir faire un entretien (exemple avec EDF, RTE et ces grosses structures). Si vous ne passez pas les tests de QI c'est tchao immédiatement (ils ne vont pas le faire sur un poste d'intégrateur bien sûr...).

Je vous conseillerais même, limite, de ne pas marquer sur votre CV que vous avez fait un RNCP de faible valeur, mais uniquement d'expliquer durant un entretien que, pour progresser, vous avez fait un bootcamp.

Comme le dit l'un des intervenants, un CV ne doit pas retracer tout ce que vous avez fait dans votre vie. Il doit retracer tout ce qui a de l'intérêt pour l'entreprise que vous visez. Une chose est sûre : ne mentez pas sur votre CV ! Durant les entretiens techniques, cela va se voir immédiatement et vous allez, là encore, vous tirer une balle dans le pied. Le but d'un CV n'est pas d'impressionner dans le monde du dev. Ils recherchent, encore une fois, des cerveaux, pas des bouches. Et, ils recherchent des gens qui sont en capacité à démontrer ce que je vous ai dit, ce qui fait un bon développeur, une fois le filtre des capacités intellectuelles franchis : La capacité à constamment se remettre en question, apprendre, progresser et ne rien lâcher. Ca reste le métier le plus hard et le plus violent, intellectuellement parlant, du monde de l'IT le métier de dev, il ne faut pas se leurrer et ça n'enlève rien aux autres métiers de l'IT, bien au contraire. Le métier d'admin système par exemple, est sûrement le plus hard en terme de frustration, car passer des nuits à remettre en place des configurations entières pour que des baies de serveur tournent, il faut avoir du cran. Mais de toute façon, tous les métiers de l'IT sont indispensable.

Donc vous avez deux cartes à jouer si vous n'êtes pas le profil de reconverti que je vous ai cité et, statistiquement, dans les faits, il est peu probable que vous le soyez :

  1. Aller faire un tour dans une vraie école de dev : Epitech, Epita, ou que sais-je, afin d'avoir un vrai poids sur le marché de l'emploi avec un vrai RNCP.

  2. Aller faire du porte-à-porte, physiquement, dans toutes les ESN qui existent avec votre CV à la main.

Dans la seconde option, les ESN adorent ce type de profil, servile et prêt à tout pour obtenir un job ; dans la première, cela vous ouvrira des salaires qui sont réellement des salaires de dev dès le début de carrière, mais pas dans le second cas. Par contre, dans ce premier cas, vous aurez un meilleur niveau. De toute façon, l'important ce n'est pas le départ, c'est l'arrivé, donc même si vous finissez par entrer dans une ESN car il n'y avait que ça, au moins ça met le pieds à l'étrier. (de toute façon, d'après votre poste, c'était votre choix une ESN)

Pour terminer, n'hésitez pas à agrémenter tout cela de projets perso qui soient disponibles sur des dépôts. Même s'ils sont pleins de mauvaises pratiques ou autres, ce n'est pas grave ; on a besoin de savoir si cela vous plaît réellement et pas si vous voulez faire ce métier pour l'argent, et si vous apprenez les bonnes choses, et de la bonne manière.

Selon moi au vu de votre profil vous devriez revoir votre CV, évitez de mentionner les RNCP que vous avez actuellement mais les garder pour l'entretien et faire du porte-à-porte auprès des ESN avec votre CV à la main. Je suis convaincu qu'en moins d'un mois vous avez un poste, par contre attendez-vous à être au salaire le plus bas, dans les 2500 euros / mois BRUT là ou un diplômé d'Epitech par exemple démarrera sur le même poste pour 2700 euros net et soyez prêt psychologiquement à vivre les joies d'une ambiance d'ESN...

Pour terminer : si c'est être bon qui vous motive, je vous invite à éviter de durer trop longtemps dans une ESN et viser au plus tôt une agence web.

Réponse postée 26 octobre 2024 12:14

Bonjour,

Tout d'abord merci pour votre réponse détaillée, je vais plusieurs fois la relire pour comprendre plus en détail.

Ce que je voulais ajouter aussi, il se peut que j'ai fait une confusion dans le nommage de ma formation, car c'est bien un RNCP afpa que j'ai passé, dans une école d'informatique qui s'appelle "ENI école informatique" qui apparemment roule depuis 1980, en gros juste pour dire c'est pas Udemy, le wagon, la capsule, qui promettent un bac+3 en 9 semaines, dans mon cas c'est un bac+2 en 10 mois stage compris, et comme j'ai du refaire un bloc entier, on va dire que dans les faits, j'ai plutôt donné 15 mois stage compris pour apprendre et valider le titre niveau 5 (ex. III)

J'ai fait des projets perso en PHP et symfony ! et quelque petits algos en JAVA de mon côté, en dehors des cours pour comprendre comment ça fonctionne, et maintenant j'ai compris au moins le MVC et des notions de sécurité applicative.

Aussi autre erreur de nommage de ma part, dans mon cas il s'agirait plus d'une réorientation que d'une reconversion, en gros j'ai changé d'études en cours de route, après un bac+4 en musicologie, qui n'était pas aussi appréciable que les bac +1/+2 et +3, le bac+4 était trop orienté philo de l'art et non musique (2h d'ethnomusicologie et 3h de traitement du signal sur puredata, mouais bof)

Maintenant je suis inscrit au CNAM, donc en gros le choix de l'école n'est plus possible... Je verrais si au cas ou ils peuvent me donner une licence générale en info quand j'aurais validé toute les UE équivalentes, c'est très théorique, mais je trouve que ça me donne le fondement pour réfléchir.

Parlant de petit boulot, je suis professeur de musique en freelance dans une école depuis février 2024, mais ça ne me permet pas de vivre.

Bonjour, je vais modérer un peu ce qu'il se dit dans le fil, car ça dit tout et n'importe quoi et la plupart ne sont pas devs, contrairement à moi et ne font pas ce métier depuis aussi longtemps que moi, en tant que dev. Ils sont dans le réseau, dans la gestion de projet ou ce genre d'activité en général ceux qui répondent sur les fils de discussion et en ne sont pas au fait de la réalité du métier de développeur.

Les profils reconvertis sont privilégiés dans le monde de l'IT par rapport aux autres profils. Enfin... pas tout à fait vrai. Seul un type de profil reconverti est privilégié face à tous les autres types de profils, reconvertis ou non : c'est celui où la personne a évolué tout au long de sa vie.

Les boîtes, quelles qu'elles soient, s'arrachent ce type de profil. Par exemple, vous avez commencé par des petits boulots, puis avez commencé à travailler pour des boîtes de plus en plus grosses, avec de plus en plus soit de responsabilités, soit de technicités, puis vous avez fait des études, puis, ... et vous avez grimpé comme ça jusqu'à devenir développeur et en tant que dev vous ne vous êtes pas arrêté là vous avez continuer à progresser dans l'architecture, les bonnes pratiques, ect.

Ca démontre des capacités assez rares, même au niveau de l'humanité entière, le profil de la personne qui monte constamment. En général, les gens cherchent une position où ils sont bien et y restent ; ils ne cherchent pas à progresser constamment (je ne parle pas de progresser, par exemple, comme pourrait l'être de passer de développeur à manager ou inversement. Dans ce sens-là, ce n'est pas un progrès, c'est une reconversion. Ce sont deux métiers qui n'ont pas de rapport et dont l'un n'est pas au-dessus de l'autre. Je parle bien de constamment se dépasser).

C'est le profil rare et le plus recherché dans le domaine du dev, car un dev progresse toute sa vie. Il n'est pas sur la même temporalité et les mêmes complexités que les autres domaines de l'IT ou les autres métiers tout court. Il est ce que l'on appel un éclaireur dans les commandos. Une boite sait que là, elle tient une personne qui va aller jusqu'au bout, au max et de la meilleure manière possible avec ce type de profil.

Un dev, son métier repose sur la capacité à constamment se remettre en question, apprendre, progresser et ne rien lâcher. En bref, sur l'intellect pur et dur allié à une mémoire d'éléphant en plus d'une détermination à toute épreuve. Ce genre de profil-là, reconverti avec un parcours de progression jusqu'à devenir développeur, on les retrouve avec des TJM à 1k/jour sans problème dans les missions de freelance. Mais en général ce n'est pas qu'on retrouve comme profils reconvertis celui que je vous ai cité. En général, ce sont des devs qui ont fait d'autres métiers avant, ont fait une formation "histoire de" et ensuite sont devenus devs par l'opération du saint esprit. Donc ils sont, navré de le dire, dans les choix d'une entreprise, dans le bas du panier.

Je vous rassure, pas besoin d'être comme ça pour trouver un poste non plus... Mais je vous mets juste en face d'une réalité : si vous êtes reconverti et que vous n'êtes pas ce type de profil, donc que vous êtes comme au moins 95 % des gens, il ne faut pas miser sur votre profil "reconverti", mais il va falloir jouer d'autres cartes. Je le sais, je le vois tous les jours auprès des clients et je le vois aussi quand je dois participer à faire passer des entretiens quand les entreprises choissent les profils.

Là où, pour moi, vous avez fait plusieurs erreurs, c'est qu'il y a RNCP et RNCP et je me base sur 25 années d'expérience à être littéralement né dans le monde du dev et à avoir suivi toutes ses évolutions, et, qu'un RNCP d'une école de dev ou de l'AFPA est très recherché et a beaucoup plus de valeur dans le monde du dev qu'un diplôme d'une école d'ingénieur traditionnelle, c'est une réalité. Dans ce type de parcours, une boîte va préférer le dev qui est allé le plus loin dans les études, donc un bac + 5. Par contre, un RNCP d'un bootcamp ou d'une école en ligne qui vous forme en six mois (ou les bootcamps de youtubeurs ou autres) vous tire une balle dans le pied. Navré de le dire ainsi, mais c'est la réalité du terrain et cela, quel que soit le pays, n'en déplaise à ceux qui s'imaginent que d'autres pays, comme par exemple les USA, se fichent des diplômes. Ce n'est pas la réalité de ce que recherche la vaste majorité des boîtes, quel que soit le pays dans le monde, même si bien sûr certains non-diplômés ou reconvertis avec des RNCP "pas terribles" ont quand même pu être devs avant la crise et en vivent depuis des années. La période d'après-crise a changé beaucoup de choses dans le monde de l'employabilité de l'IT et il n'y aura pas de retour en arrière de ce côté-là. À part une fragmentation de plus en plus flagrante entre, d'un côté, le métier d'intégrateur (prompt engineer comme par exemple les experts Webflow et consorts, etc.) et de l'autre, développeur au sens premier du terme (qui repose avant tout sur les capacités intellectuelles des individus et dont la sélection va être de plus en plus dure à ce niveau-là), je sais que par exemple de plus en plus de boite pour des profils de développeurs demandent à réaliser des tests de QI avant ne serait-ce que de pouvoir faire un entretien (exemple avec EDF, RTE et ces grosses structures). Si vous ne passez pas les tests de QI c'est tchao immédiatement (ils ne vont pas le faire sur un poste d'intégrateur bien sûr...).

Je vous conseillerais même, limite, de ne pas marquer sur votre CV que vous avez fait un RNCP de faible valeur, mais uniquement d'expliquer durant un entretien que, pour progresser, vous avez fait un bootcamp.

Comme le dit l'un des intervenants, un CV ne doit pas retracer tout ce que vous avez fait dans votre vie. Il doit retracer tout ce qui a de l'intérêt pour l'entreprise que vous visez. Une chose est sûre : ne mentez pas sur votre CV ! Durant les entretiens techniques, cela va se voir immédiatement et vous allez, là encore, vous tirer une balle dans le pied. Le but d'un CV n'est pas d'impressionner dans le monde du dev. Ils recherchent, encore une fois, des cerveaux, pas des bouches. Et, ils recherchent des gens qui sont en capacité à démontrer ce que je vous ai dit, ce qui fait un bon développeur, une fois le filtre des capacités intellectuelles franchis : La capacité à constamment se remettre en question, apprendre, progresser et ne rien lâcher. Ca reste le métier le plus hard et le plus violent, intellectuellement parlant, du monde de l'IT le métier de dev, il ne faut pas se leurrer et ça n'enlève rien aux autres métiers de l'IT, bien au contraire. Le métier d'admin système par exemple, est sûrement le plus hard en terme de frustration, car passer des nuits à remettre en place des configurations entières pour que des baies de serveur tournent, il faut avoir du cran. Mais de toute façon, tous les métiers de l'IT sont indispensable.

Donc vous avez deux cartes à jouer si vous n'êtes pas le profil de reconverti que je vous ai cité et, statistiquement, dans les faits, il est peu probable que vous le soyez :

  1. Aller faire un tour dans une vraie école de dev : Epitech, Epita, ou que sais-je, afin d'avoir un vrai poids sur le marché de l'emploi avec un vrai RNCP.

  2. Aller faire du porte-à-porte, physiquement, dans toutes les ESN qui existent avec votre CV à la main.

Dans la seconde option, les ESN adorent ce type de profil, servile et prêt à tout pour obtenir un job ; dans la première, cela vous ouvrira des salaires qui sont réellement des salaires de dev dès le début de carrière, mais pas dans le second cas. Par contre, dans ce premier cas, vous aurez un meilleur niveau. De toute façon, l'important ce n'est pas le départ, c'est l'arrivé, donc même si vous finissez par entrer dans une ESN car il n'y avait que ça, au moins ça met le pieds à l'étrier. (de toute façon, d'après votre poste, c'était votre choix une ESN)

Pour terminer, n'hésitez pas à agrémenter tout cela de projets perso qui soient disponibles sur des dépôts. Même s'ils sont pleins de mauvaises pratiques ou autres, ce n'est pas grave ; on a besoin de savoir si cela vous plaît réellement et pas si vous voulez faire ce métier pour l'argent, et si vous apprenez les bonnes choses, et de la bonne manière.

Selon moi au vu de votre profil vous devriez revoir votre CV, évitez de mentionner les RNCP que vous avez actuellement mais les garder pour l'entretien et faire du porte-à-porte auprès des ESN avec votre CV à la main. Je suis convaincu qu'en moins d'un mois vous avez un poste, par contre attendez-vous à être au salaire le plus bas, dans les 2500 euros / mois BRUT là ou un diplômé d'Epitech par exemple démarrera sur le même poste pour 2700 euros net et soyez prêt psychologiquement à vivre les joies d'une ambiance d'ESN...

Pour terminer : si c'est être bon qui vous motive, je vous invite à éviter de durer trop longtemps dans une ESN et viser au plus tôt une agence web.

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