Recruteur / freelance

salut,

Quelques conseils en Vrac:
1°/ Essayer de comprendre les besoins clients et de cibler la Recherche. Copier/Coller ce que le client vous transmet n'est pas très appréciable.
2°/ Avant d'appeler un Freelance, vérifier que la demande correspond à ses compétences. en d'autres termes, étudiez bien les CV dont vous disposez
3°/ Donner des informations complètes dès l'annonce et ne pas rester vague
4°/ Jouer Carte sur table concernant la part que vous gardez
5°/ Contacter les Freelance avec qui vous travaillez en cour de mission pour avoir de leurs nouvelles et savoir si tout se passe bien. une fois par mois serait appréciable.

SSII

Je trouve l'initiative très intéressante et mutuellement enrichissante, il me semble que tout se passe toujours beaucoup mieux lorsque l'intermédiaire et le freelance partent du principe que leurs intérêts convergent.

Les remarques de ssii sont pleines de bon sens, je vais tenter d'approfondir.

1. Concernant les annonces : il est effectivement important de les rédiger avec soin. Celui qui recopie tel quel l'appel d'offre de son client, fautes comprises, passe immédiatement dans la catégorie "ne comprend même pas le besoin du client et travaille par recherche de CV à partir de mots clés". Moi, j'élimine d'office : comment espérer que l'intermédiaire saura "vendre" mon CV s'il ne comprends pas le besoin du client ? Pire, ce serait contre productif pour moi de passer par lui, dans la mesure où j'ai un profil très spécialisé et il ne va pas s'écouler 2 heures avant qu'un autre, peut être plus "dégourdi" ne me contacte pour cette même mission.
Si les consultants sont en concurrence les uns avec les autres, il ne faut pas oublier que les brokers le sont également. Il suffit de constater la fréquence avec laquelle un même appel d'offre est posté parfois en triple.

2. l'intermédiaire qui m'appelle simplement pour un RV, sans avoir concrètement un appel d'offre à me montrer, me fait perdre mon temps. Junior, je me faisais avoir et passait mon temps à alimenter en pure perte de temps d'innombrables bases de données. Maintenant, j'élimine.

3. Ainsi que ssii l'a écris, la transparence est vivement appréciée. Ceux qui me font suivre directement l'appel d'offre in extenso avant tout RV marquent des points, c'est un signe de confiance. Ceux qui "parce que vous comprenez, la confidentialité, tout ça" refusent de dévoiler le nom de leur client en perdent très vite. J'ai pas mal de contacts, donc aller à un RV pour découvrir sur place que j'ai déjà répondu à l'appel d'offre via une autre SSII (ou pire, qu'il s'agit de l'un des clients auprès desquels je passe en direct !), non merci. Par ailleurs, dès que l'on a un peu d'ancienneté, on sait qu'il est nettement plus productif à long terme d'être correct et de ne pas chercher à "doubler" l'autre.

4. J'ai toujours un a priori défavorable envers les sociétés qui mettent en avant les "valeurs humaines". Mon expérience m'a prouvé que ceux qui en parlent le plus sont ceux qui en font le moins, et à l'inverse, ceux pour qui l'humain est réellement un facteur important agissent, ils n'en font pas de la pub.

Bref, tout ça peut se résumer à "être pro, montrer qu'on l'est, agir d'abord et négocier ensuite, peut être fermement parfois, mais avec respect et courtoisie" (inutile de dire que celui qui en guise d'entrée en matière me demande de but en blanc quel est mon "tarif" est immédiatement blaklisté)

Enfin, élément essentiel et plus personnel : je préfère très nettement travailler avec de grosses SSII. Tout simplement parce qu'elles brassent un volume d'affaires plus important et peuvent plus facilement me proposer de nombreux appels d'offres. Par ailleurs, elles ont souvent des départements spécialisés, organisés par métiers, et ça augmente grandement les chances de succès de mon point de vue (un interlocuteur qui connait bien le métier de ses clients et qui disposera des outils et des arguments lui permettant d'appuyer mon CV). Donc, ça n'est pas très sympa, mais quand je suis contacté par une boîte de moins de 20 personnes, ou que l'appel d'offre est publié par une petite SSII, je réfléchis à deux fois avant d'envoyer mon CV (sauf s'il s'agit d'un petit cabinet spécialisé sur mon domaine d'intervention, bien entendu).


Aujourd'hui, concrètement, je réponds à peu d'appels d'offres via freelance-info, et j'attends surtout que ce soit les SSII qui me contactent. Ca arrive à une bonne fréquence (si mon CV est en "disponibilité immédiate" et en fonction de l'actualité, entre 2 fois par semaine et 2 fois par jour).

En pratique cependant, je crois qu'aucun contact via ce site ou d'autres n'a jamais abouti à la signature du moindre contrat : en 12 ans, en tout et pour tout j'ai travaillé avec 2 intermédiaires différents et toutes mes missions sont le résultat de mon "carnet d'adresse" (anciens collègues devenus "responsables de département" ou DSI, "amis d'amis", c'est vrai aussi des 2 SSII avec lesquelles je travaille, auprès desquelles j'ai été "recommandé" et qui m'ont été recommandées de même.

Bonne initiative Charly.....je vais réfléchir pour vous répondre.

En attendant, je vous propose de retourner la question. Comment améliorer la relation du coté du freelance ? car évidemment il y a aussi des axes d'amélioration....

Premièrement, merci pour ces réponses. Je pense également qu’à default de travailler en binôme, les intérêts des freelances et des rec sont la plus part du tant concourants. Avant de faire un retour sur ces points, qui sont tous intéressants et avec lesquels je suis d’accord pour la plupart, je vais répondre à Retraite2030. Ces points ne s’adressent bien sur pas à tous, plutôt des tendances que j’observe chez certains consultants :

- Savoir dire non je ne sais pas faire, je n’ai jamais fais. C’est évident et même une force pour certain (c’est selon moi un signe de compétence). Certain n’y arrive juste pas et préfère s’enliser dans des justifications. C’est dommage car cela entache leurs réelles compétences. Je ne parle même pas des « charmeurs de serpent » du consulting », je crois que l’on en connait tous.

- Eviter le dédain, même si c’est dur avec certains recruteurs. Même chez nous les brokers, tout le monde ne se vaut pas. Certain sont des envoyeurs de CV à la chaine, d’autres de vrai spécialistes du recrutement sur une technologie donnée.

- Ne voir que la marge que « je » prends et pas le service que je donne. Non, mon rôle n’est pas uniquement de recevoir une AO par email (c’est rarement le cas) et d’envoyer des CVs. (FYI : Mon mark up est d’environ 20%, il m’est arrivé de pratiquer 25% en de rares occasions.) Par contre je me charge de tout, localisation de l’opportunité, détection des meilleurs candidats, multiples entretiens, gestion des entretiens, préparation intensive aux entretiens, feedback et retour à tous les stades de la négo avec le client. Je trouve personnellement plus choquant les entreprises qui prennent 15% pour un envoi de CV.

- Les références : Assez d’accord avec le discours général ici qui dit de ne pas en donner aux recruteurs à tort et à travers. A l’inverse, si j’obtiens un entretien pour un consultant, je préfèrerai l’enlever du process que de le faire passer en entretien sans prise de référence. Pourquoi ? Quoi de pire pour un recruteur que de placer un consultant – trop différent du manager, mauvais, pas adéquate, feignant etc etc…- car la résultante, c’est la perte du client 90% du temps.

- On ne renégocie un pas un tarif après un entretien, sauf omission de facteurs importants de la part du recruteur. (volontaire ou non..)

- Donner quelques infos à un bon broker peut être fructueux. J’ai un réseau de consultants avec qui je travaille depuis plusieurs années et qui me donne régulièrement des infos, postes ouverts, contact de client qui recrute etc.. Toutes les infos dont je ne peux rien faire leurs sont retourné. Plusieurs d’entre eux ont ainsi obtenu des missions à des très bon taux, des CDI.. Gagnant gagnant.

- De répondre « Quel est le taux ? » à mon mail de 30 lignes.. 

- Help me to help you. Ne pas hésiter à écrire un petit descriptif, quelques lignes, expliquant en quoi vous et particulièrement vous seriez la meilleure personne pour ce poste. En générale, je m’approprie ces quelques lignes techniques pour les mettre en parallèles avec le besoin client ( + la touche du commercial). Je connais bien la technologie sur laquelle je travaille, mais certainement pas aussi bien que vous. Je rédige tout le temps un descriptif en première page du CV. Le but, faire en sorte que le client est envie de passer plus de 5 secondes dessus et se dise, ah, c’est ce que je recherche je vais le lire attentivement. C’est d’autant plus pertinent comme démarche si le client a sur sa boite 30 CVs et pas un n’est préparé.

Voilà quelques exemples, probablement évident pour la plupart d'entre vous, que je peux vous donner.

Désolé pour les fautes! 😲