ces SSII qui magouillent pour cacher la sous traitance

Oui j'ai quelques Confrères qui passe par ce qu'on appel un "DUE".

Et franchement je ne blâme pas les SSII, finalement elles ont toujours fait appel au Freelance pour proposer des profils qu'elles n'avaient pas en Inter contrat.

Aujourd'hui ne nombreux grands comptes ne souhaitent plus travailler avec des Freelance, essentiellement à cause du risque de procès pour délit de marchandage, alors que certaines SSII utilisaient les freelances jusqu'à 30% de leurs effectifs.

J'ai toujours pensé que le l'offre s'adapte à la demande, donc les SSII se sont adaptés, et je me demande si ce n'est pas la solution ce fameux truc du DUE.

1: Le freelance rentre chez le client final et ça ne lui coute pas grand chose

2: La SSII place le Freelance

3: le client à son expert avec le statut de salarié de son sous-traitant (la SSII), du coup le freelance ne peut plus se retourner légalement contre le client final.

Je me demande même si le client n'est pas de connivence dans l'histoire.

Finalement tout le monde y trouve son compte non ?
Et puis vivons heureux vivons caché

Bonjour,

Ce n'est pas par rapport au marchandage qui de mémoire concerne plutôt des salariés placés en régie.

calou19 a écrit : Bonjour,

j'aimerais avoir votre avis sur les SSII qui proposent de payer une partie des prestations en salaire pour un CDI à temps partiel (ce qui leur permet de fournir une DUE aux achats des grands comptes bancaires et assurances qui refusent la sous-traitance) et le reste via un paiement de facture traditionnel.
D'après vous, outre le fait qu'il est désagréable de devoir magouiller et mentir à son futur client pour trouver un emploi de nos jours, quel est le risque encouru pour le freelance qui procède de la sorte avec une SSII ?

Merci pour toutes vos réponses !

Effectivement, la pratique semble se répandre. Je crois que tout ce qui n'est pas très clair fini mal. Notamment, le consultant se trouve cumuler un statut de freelance et de salarié avec la même SSII, or soit il y a un lien de subordination, soit il n'y en a pas. Tant qu'il n'y a pas eu de procédure administrative, on ne peut savoir quelle sera la position de l'URSSAF. A mon avis, ce sera celle qui fait rentrer le plus de sous dans les caisses.
Maintenant, à mon avis, le consultant ne risque pas grand chose, et le client final pas beaucoup plus. C'est la SSII qui se met dans une situation ambiguë et qui prend les risques.

Personnellement pour être clair avec moi-même, soit ils acceptent un freelance soit je ne travaille pas avec eux...
Je n'ai pas créer ma société pour revenir même partiellement en salarié...

Maintenant, pour mes missions, j'exige qu'un seul intermédiaire, voire pas du tout mais c'est plus dur avec les grands comptes.

C'est sur que si les SSII trouvent des consultants qui acceptent ces conditions là, on rejoint le débat sur le TJM pratiqué par certains client qui pensent avoir un consultant au même tarifs qu'un salarié, pour faire le même boulot mais beaucoup plus flexible...

Après c'est une question qui fait appel à la conscience de tout le monde...

calou19 a écrit : Bonjour,

j'aimerais avoir votre avis sur les SSII qui proposent de payer une partie des prestations en salaire pour un CDI à temps partiel (ce qui leur permet de fournir une DUE aux achats des grands comptes bancaires et assurances qui refusent la sous-traitance) et le reste via un paiement de facture traditionnel.
D'après vous, outre le fait qu'il est désagréable de devoir magouiller et mentir à son futur client pour trouver un emploi de nos jours, quel est le risque encouru pour le freelance qui procède de la sorte avec une SSII ?

Merci pour toutes vos réponses !

Personnellement je suis d'accord avec havgui. Je ne vois pas vraiment de problème sur le fond. La SSII, plutôt que de fermer la porte à tous les indépendants va nous proposer ce système, c'est plutôt positif pour nous (entre ça et rien...).
Côté client, nous travaillons avec des opérationnels qui se fichent souvent de savoir si on est indep ou pas, c'est les achats qui obligent ces règles "débiles" anti-indep.