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Le Touriste

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Inscrit depuis le : 13 janvier 2025

Réponse postée 10 juillet 2025 15:32

Le client final (secteur public) m'a "imposé" de passer par cet intermédiaire titulaire du marché. Sinon, pas de contrat.

Réponse postée 10 juillet 2025 11:35

Bonjour,

Je travaille depuis 6 mois pour une ESN sur une mission de 3 ans (durée du contrat avec son propre client final). Mon contrat prévoie un nombre d'heures "global" à adapter selon les priorités, pour équilibrer entre les pics d'activité et les périodes creuses. Disons qu'en moyenne ça revient à 3 jrs/sem sur toute la durée du contrat.

Problème : depuis 2 mois, mon référent opérationnel ne me répond plus, mais plus du tout. Je ne participe plus à aucune réunion, ne reçois aucune invitation, ne peux pas suggérer de m'investir dans de nouveaux travaux, je suis littéralement ghosté du projet.

Je relance respectueusement mon référent sachant qu'on sortait d'une phase très intense et qu'il a plus de 100 collaborateurs à gérer, je propose un échange tél dans la semaine, puis la semaine suivante, etc. Mais rien. Et je ne sais vraiment pas pourquoi.

Je me connecte chaque jour sur mon laptop : pas de mails, messagerie instantanée vide. Je tombe à 0,5 à 1 jr/sem de tâches récurrentes sur lesquelles je suis autonome, point.

Parfois, le client de mon client cherche même à me joindre directement pour me poser des questions ou me demander d'intervenir sur tel ou tel sujet, mais je ne peux pas répondre favorablement au motif que toute demande doit passer et être validée par mon référent client/ESN.

Le problème est que (1) je n'ai que ce client et (2) que je ne peux éthiquement pas facturer des jours pendant lesquels je ne fournis pas de travail.

Les congés arrivent et je sens qu'il ne se passera rien avant fin août.

Bref, je suis tiraillé car je ne veux pas me tirer une balle dans le pied en me mettant à dos mon référent à force de le solliciter (je vous jure que je le relance avec tact) et celui de ne plus rien pouvoir facturer faute de demandes et d'objectifs.

J'en viens même à me demander si je ne devrais pas by-passer et contacter le niveau de management supérieur, mais ça pourrait être interprété avec un discours "tu viens te plaindre alors que tu dois gérer ça avec ton référent". Pire, le "by-pass" pourrait même revenir aux oreilles de mon référent, et là...

Ou alors je quitte le navire, mais je n'ai rien d'autre à me mettre sous la dent pour l'instant.

Vous êtes-vous retrouvé dans cette situation ? Et si oui, comment en êtes-vous sorti ?

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Réponse postée 30 janvier 2025 20:25

J'ai coupé la poire en deux en considérant d'un côté que je ne pouvais pas me résoudre à facturer beaucoup moins que le nombre de jours que j'aurais du faire, et de l'autre que je ne pouvais décemment pas facturer l'intégralité du temps que j'aurais du faire. Ça semble être accepté.

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Réponse postée 17 janvier 2025 15:54

Je vous sens friand d'informations face à ma situation, alors allons-y :-) !

0) Ce n'est (malheureusement !) toujours pas mon client, mais il va le devenir officiellement incessamment.

1) Au moment de la négo début octobre, le client (grand compte) m'a demandé d'être dispo - dans les starting blocks - 2-3 jours/semaine à partir de mi-novembre.

2) Pour des raisons administratives et d'organisation propres au client, je commence à peine à être impliqué actuellement et le bon de commande n'est toujours pas signé. Le problème est qu'à chaque semaine qui s'écoulait sans pouvoir vraiment mettre le pied à l'étrier, le message répondu était "on y est presque, ça démarre bientôt!".

3) "Si j'avais su" :-) que les annonces faites ne seraient pas tenues dans les délais et si j'avais osé, j'aurais pu décider dès mi-novembre de reventiler au moins 1, voire 2 de ces journées par semaine "perdues" sur un autre client. Grosso modo disons que j'ai "perdu" une douzaine de jours à attendre qu'il se passe quelque chose sans savoir sur quel pied danser (entre retards de fourniture et problèmes de configuration de matériels/logiciels, freins administratifs et juridiques, plusieurs "réunions de lancement", et j'en passe).

4) En pratique, il m'était en réalité quasi-impossible de reventiler ces jours perdus sur un autre client vu le peu de temps dont je disposais pour me retourner, la période de fin d'année vraiment pas favorable pour ça, et le fait que je ne tenais pas à me tirer une balle dans le pied si par miracle la mission se mettait à démarrer sur les chapeaux de roues.

Je n'ai pas identifié de prestataires dans mon cas avec qui j'aurais pu échangé, étant par ailleurs isolé en remote.

La suite des événements m'a donné tort, mais quand on est indépendant, la gestion du risque n'est pas si simple quand on a une décision délicate à prendre. Par contre, il est toujours très facile de trouver des raisons de se critiquer a posteriori !

Bref, de toute façon j'ai pris une décision et nous verrons comment elle sera prise...

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Réponse postée 13 janvier 2025 17:26

Merci pour vos réponses.

En fait le client m'a demandé il y a un plus d'un mois d'être disponible 2 jours par semaine depuis fin décembre (pas d'astreintes), mais en raison de problèmes techniques et administratifs du client, je suis dans l'incapacité de travailler étant donné que je dois utiliser un laptop et des outils fournis par le client.

En gros, c'est un chômage technique, sauf que n'étant pas salarié, je ne suis pas payé ! Pour l'instant on perd surtout tous du temps en réunions pour essayer de débloquer la situation, mais je constate que le fait que je sois disponible mais mal employé échappe à tous mes interlocuteurs opérationnels (je réalise l'étendue du décalage d'état d'esprit entre un salarié et un indépendant, ayant été moi-même salarié jusqu'il y a 1 an !).

Je pourrais facturer ce temps perdu (pour moi), puisque je n'ai pas pu le consacrer à un autre client, que j'ai construit mon agenda de janvier sur les exigences du client, et que le temps, c'est de l'argent...

Je pense que je vais facturer une partie de ce temps en prétextant que le fait de sanctuariser ces jours pour le client m'est pour l'instant préjudiciable.

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Réponse postée 13 janvier 2025 10:08

Bonjour,

Que faire lorsqu’un client m’a demandé de bloquer des dates de disponibilité (ex : tous les lundi et mardi en mode régie pendant plusieurs mois) et qu’il n’est pas en mesure de me faire travailler aux dates prévues pour des raisons administratives ou liées au projet qui a pris du retard indépendamment de moi et que cette situation dure depuis plus d’un mois ?
Il y a un manque à gagner manifeste car je n’ai pas pu prendre d’autres tâches/clients pendant ces jours “bloqués”, mais à l’inverse je me vois mal facturer des jours pendant lesquels je n’ai pas travaillé (question d’éthique). Par ailleurs je dois saisir sur un intranet des comptes-rendus d'activité pour chaque journée travaillée et je doute que mon référent client valide des jours "bloqués" mais "non travaillés"...

Faut-il faire le dos rond, passer ces jours en pertes et profits, ne rien dire ni facturer car c’est un gros client potentiel et se lamenter en regardant ses revenus la fin du mois ?
Ou faire “comme si” ces jours étaient dus et facturer le client plein pot, puisque le fait de ne pas avoir pu travailler ces jours-là est exclusivement du fait du client ?

Délicat.

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