Les erreurs qui plombent votre carrière de freelance !

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Vous avez quitté la voie salariale pour conquérir la liberté, choisir vos missions, fixer vos tarifs et devenir le capitaine de votre trajectoire ? Parfait ! Mais attention : le statut de freelance implique aussi de faire face à des pièges nombreux — instabilité, administration, concurrence accrue, spécialisation accrue.

Dans cet article, nous vous proposons de dresser un inventaire des erreurs fréquentes - et souvent évitables - chez les freelances tech et digitaux, avec des pistes concrètes pour en faire des leviers de succès plutôt que des obstacles.

Vous n’avez pas de positionnement clair ou vous êtes trop généraliste

L’erreur majeure - et souvent silencieuse - : croire que « je fais tout » est un atout. Au contraire, dans le contexte tech français de 2025, le marché valorise davantage la spécialisation et une expertise ciblée que l’offre « jack-of-all-trades ».

Pourquoi c’est un problème

  • Être « tous terrains » vous rend moins attractif que ceux qui affichent un savoir-faire clair (ex : architecture cloud multi-région, cybersécurité Zero Trust, data ops).

  • Les clients sont submergés d’offres génériques : ils ont besoin de repères simples pour décider.

  • Le tarif dépend directement du niveau de spécialisation et d’expérience.

Les conseils Free-Work

  • Définissez votre niche tech : stack, méthodologie, secteur vertical (fintech, healthtech, IA…).

  • Construisez votre marque personnelle autour de cette niche (blog, LinkedIn, posts).

  • Reformulez votre message : « freelance full-stack JavaScript » devient « freelance React/Node orienté UX et performance pour product-teams SaaS ».

  • Actualisez-vous régulièrement : le marché évolue vite (ex : IA générative, DevOps, cloud).

Vous fixez un TJM mal calibré (trop bas ou mal justifié)

Le taux journalier moyen (TJM) est un levier central. Fixer un tarif trop faible ou sans justification peut nuire à votre crédibilité et à vos revenus.

Les erreurs fréquentes

  • Calculer le TJM en divisant un objectif annuel par 365 jours, sans tenir compte des jours non facturables (administratif, prospection, congés).

  • Copier les tarifs vus sur LinkedIn ou plateforme sans adaptation à votre niveau, zone géographique, spécialité.

  • Garder le TJM figé alors que votre valeur monte (expertise accrue, responsabilités, résultats visibles).

Nos conseils pragmatiques

  • Faites le calcul réel : jours facturables max ~160-200/an, charges + matériel + instabilité = ajuster votre tarif.

  • Segmentez par type de client/mission : une mission courte urgence = tarif + ; un petit client remote = peut-être tarif – mais justifié.

  • Justifiez votre tarif dans votre proposition : « avec X ans d’expérience, résultats mesurables, stack spécialisée ».

  • Renégociez si vous avez déjà le client : montrez la valeur ajoutée, l’augmentation de vos compétences, l’inflation tech.

Vous négligez la prospection, le réseau et les « jours entre les missions »

Être freelance ce n’est pas uniquement exécuter des missions ; c’est anticiper les périodes creuses, entretenir son réseau, prospecter. Faute de le faire, vous vous exposez à l’« inter-mission » anxiogène.

Le piège

  • Vous travaillez une mission puis… vous attendez passivement la suivante. Résultat : baisse de revenu, isolement, perte de visibilité.

  • Vous n’avez pas d’outils ou d’habitudes pour garder contact avec anciens clients, collecter des recommandations, élargir votre visibilité.

À mettre en place

  • Préparez un pipeline freelance : anciens clients, recommandations, réseau LinkedIn, participation à des événements/meet-up tech/digital.

  • Transformez vos « jours creux » en journées productives : formation, veille technologique, article, mise à jour de portfolio.

  • Proposez des contrats de mission renouvelables ou en boucle avec vos clients pour réduire l’inquiétude d’inter-contrat.

  • Envisagez un mix client : gros compte + PME/start-up pour équilibrer.

  • Communiquez régulièrement sur vos réalisations et compétences.

Vous ne formalisez pas assez vos missions : périmètre flou, contrat léger

Dans le métier tech, le flou est un ennemi. Un périmètre mal défini, l’absence de contrat clair, une facturation hésitante : tout cela ouvre la voie aux litiges, à la perte de confiance et à la baisse de rémunération.

Pourquoi c’est critique

  • Un périmètre mal défini = dépassements de mission non rémunérés, burn-out, frustration.

  • L’absence de contrat ou de conditions claires peut entraîner le non-paiement, des litiges ou un client peu professionnel.

Nos recommandations

  • Dès le brief, demandez un contrat écrit ou un bon de commande : périmètre, livrables, durée, modalités, paiement.

  • Fixez un cadre d’augmentation ou d’extension de mission si le périmètre change (changement stack, durée, nouveaux livrables).

  • Facturez avec rigueur : RM, acomptes, paiements fixes, pénalités.

  • Protégez-vous juridiquement (droits de propriété intellectuelle, confidentialité) – même si vous n’êtes pas un juriste.

  • Annotez vos missions : “chapitrage” clair, échéances, jalons. Vous serez vu comme un pro, pas un simple prestataire.

Vous restez sur vos acquis : pas de montée en compétences, pas de veille tech

Dans la tech et le digital, ne pas se former, ne pas actualiser ses compétences, c’est ouvrir la voie à l’obsolescence - surtout quand vous êtes indépendant. Le marché exige toujours plus : expertise IA, cloud, sécurité, DevOps, automatisation.

L’écueil

  • Vous continuez sur les technologies d’il y a cinq ans et perdez des opportunités plus valorisées.

  • Vous laissez le champ libre à des concurrents plus jeunes ou spécialisés.

Les conseils Free-Work

  • Identifiez une niche d’avenir : IA générative, place-de-marché, edge computing, design UX avancé.

  • Allouez un pourcentage de vos jours « hors mission » à la formation, à la veille, à l’expérimentation.

  • Partagez votre montée en compétence : blogging, conférences, posts LinkedIn pour renforcer votre marque.ccccccc

  • Envisagez des certifications tech pertinentes et valorisées (AWS, Azure, Kubernetes, etc.).

  • Restez attentif au marché : selon une enquête, les freelances tech spécialisés sont très recherchés en 2025.

Vous ne construisez pas de relation client long-terme, vous foncez mission après mission

Le freelance « transactionnel », qui change de mission comme de chemise, s’expose à l’insécurité. Les clients apprécient les talents avec lesquels ils peuvent bâtir une relation, réitérer, faire confiance.

Impacts négatifs

  • Vous dépendez constamment de la prospection et de la concurrence.

  • Vous ne bénéficiez pas du « référencement interne » client, ni des missions longues ou renouvelables.

Le bon réflexe

  • Après chaque mission, proposez un bilan de collaboration et un thème de mission suivante.

  • Offrez un service de suivi ou maintenance pour prolonger la relation.

  • Demandez témoignages clients et gardez-les pour vos cas d’usage.

  • Diversifiez vos formats de mission (court, moyen, long) pour équilibrer revenus, rythme et relation.

  • Soyez réactif, fiable, transparent : la confiance génère des missions « à l’oral », non publiées.

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Vous sous-estimez les aspects “business freelance” : gestion, administratif, charges

Être freelance, c’est à la fois technicien et chef d’entreprise. Une erreur fréquente : croire que seule la compétence tech suffit. Or, négliger les aspects administratifs, comptables, juridiques, c’est accepter une fragilité durable.

Erreurs typiques

  • Choix de statut inadapté ou non révisé au fil des années.

  • Oublier les charges, ne pas anticiper les jours non facturables.

  • Ne pas déduire correctement les frais (outils, matériel, coworking…).

Conseils pratiques

  • Faites un point chaque trimestre sur : jours facturables, revenus, charges, trésorerie.

  • Choisissez un statut (micro-entreprise, SASU, EURL…) adapté à votre volume et à vos ambitions.

  • Sécurisez un accompagnement (expert-comptable, avocat) ou au minimum des formations.

  • Automatisez vos factures, relances, paiements.

  • Préparez un coussin financier (3-6 mois) pour absorber les périodes creuses.

Choisir la voie freelance dans la tech et le digital, c’est embrasser une liberté professionnelle indéniable… mais aussi prendre les rênes de sa carrière avec responsabilité. En 2025, sur le marché français, les entreprises ne recrutent pas seulement des compétences, elles sélectionnent des professionnels autonomes, bien positionnés, spécialisés, rigoureux.

Aujourd’hui encore, trop de freelances « s’abîment » par manque de posture business, de spécialisation, par sous-tarification ou par absence de stratégie sur le long terme.

En travaillant chacune de ces dimensions avec méthode, vous transformerez vos écueils en véritables opportunités de différenciation. Vous occupant non seulement du « comment » vous exécutez - mais du « pourquoi », du « qui », du « où » vous intervenez - vous bâtirez une carrière freelance durable, épanouissante et rentable.

Enfin, gardez à l’esprit une vérité simple : la réussite freelance ne repose pas uniquement sur ce que vous savez faire tech, mais sur comment vous vous positionnez, comment vous vendez votre valeur, et comment vous choisissez vos collaborations.

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