« Digital nomad », une option pour vous ?

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Publié le mis à jour le

Je suis Caroline Loisel. Vous retrouverez désormais ma plume, une fois par semaine, sur votre blog préféré. Je suis freelance depuis 10 ans et je vais partager avec vous mes bons plans, mes billets d’humeur, mes questionnements, mes errements et mes convictions. Partant pour des discussions ? N’hésitez pas à commenter !


En ce moment, il y a deux-trois raisons de se demander si l’herbe ne serait pas, par hasard, plus verte ailleurs… Galère à trouver des missions y compris dans l’IT, processus de recrutement « stop and go », inflation, marché de l’immobilier en berne, grèves, blocages (j’arrête là la liste à la Prévert pas poétique pour un sou !) sont autant de motifs stimulant une envie jusqu’ici enfouie.


Et si on partait ailleurs, ce serait comment ?

Dans mon entourage, j’ai quelques retours d’expérience à partager. Pas les miens, je suis sédentaire depuis cinq décennies ! (C’est plus long à lire, mais pour moi, ça passe mieux comme ça ☺)

Ne pas tout changer en même temps

C’est le premier conseil judicieux que m’a donné Tristan Bochu, senior PM - AI products, quand je l’ai interviewé sur son parcours entre CDI et free-lance. Entre changer de statut, changer de pays, changer de style de vie (sédentaire ou travailleur nomade), il vaut mieux envisager de faire par étape par étape !

Tristan Bochu


Faire des tests à l’étranger

Avant de déménager, si votre situation le permet, l’option « test » est un premier pas. Tristan, lors de son expérience en CDI chez Octo, est parti travailler plusieurs mois à Hambourg en Allemagne. Il a découvert un monde qu’il ne connaissait pas : la communauté des « Digital nomad ». Nomadlist, la révélation ! Il s’est lancé ensuite en Freelance dans la production digitale et la création de plateforme BtoB. Pendant un temps, il a travaillé entre le Brésil et les Canaries. Depuis 1 an, il s’est « sédentarisé » aux Canaries. Aujourd’hui, il trouve un équilibre entre sa passion pour le surf, son travail en solo et son activité au sein d’une communauté de l’écosystème Tech.

Créer son écosystème professionnel. DAO kezako ?

Avec d’autres personnes, il a créé « Web3 Island Makers », une DAO, une organisation autonome décentralisée. Une DAO s’opère dans un système de blockchain. Statuts, gouvernance, business développement, partage des projets, des rôles et des actions de chacun, etc… Tout est sous la forme de « Smart contracts ». Ils organisent actuellement des événements physiques sur les différentes îles réunissant les acteurs de la technologie : fondateurs, investisseurs et institutionnels. "Lorsque l’on parvient à rassembler tous ces profils lors d’un afterwork ou une conférence, il y a un sentiment d’intégration très fort ! " me confie-t-il.

Cet écosystème technologique Canarien fleurit autour du Web3 et de l’Intelligence Artificielle. La dernière conférence organisée a réuni plus de 100 professionnels autour d’une quinzaine de speakers venus de toute l’Europe pour partager les derniers progrès de l’industrie. C’est pour lui un projet incroyable parti de la feuille blanche et porteur de valeur dans un environnement ne demandant qu’à s’exprimer et se développer.


Être au clair sur ses motifs de départ !

Vouloir s’installer à l’étranger, c’est être clair sur les raisons du départ de son pays natal.

Ce sont souvent des questions en creux : savoir ce que nous ne souhaitons plus vivre !

Des transports encombrés ?

Une mentalité et une culture dans laquelle nous ne nous reconnaissons plus ?

Un coût de la vie trop élevée ?

Un déséquilibre vie privée/vie professionnelle ?

Une passion non praticable dans son environnement actuel ?

Naturellement, l’expatriation vient avec son lot de contraintes. Tout d’abord, le sentiment d’éloignement qui revient lorsqu’on sent la distance s’installer avec son cercle natif d’amis et sa famille. Puis, pour quiconque envisagerait un statut plus sédentaire à l’étranger, c’est un questionnement sur l’intégration qui s’installe. Lorsque l’on quitte son pays natal, et qu’on souhaite sortir de la bulle des “Digital nomads”, on doit reconstruire une grosse partie de sa vie sociale, y compris son réseau pro.

Tristan se confie :

C’est la patience et la persévérance qui en sont le ciment !

Dans ces moments, Tristan se remémore tout ce qu’il a voulu quitter et se dit qu’il est bien à sa place. Il a bougé, il en connaît les raisons !

Revenir au pays quand c’est le moment

J’ai trois couples d’amis qui sont revenus en France ces 5 dernières années. Les uns pour retrouver leur vie sociale d’antan et partager les petits bonheurs liés aux enfants avec leurs proches. Les autres - estimant qu’ils avaient suffisamment fait leur petit tour du monde - rentraient au bercail pour leur 2ème partie de vie après plus de 20 ans par monts et par vaux.

Finalement, c’est souvent la sensation d’être au bout d’un chemin qui est une première étape vers un changement. Que ce soit pour partir ou pour revenir !

Propos recueillis par Caroline Loisel. J’interviens sur les relations au travail, les nouvelles façons de collaborer et la préservation de sa vitalité dans un monde bousculé.

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Commentaire (1)

OliMart1
Le meilleur conseil qui soit donné : éviter ce que j'appelle le "double jump". Les changements se font "un à la fois"...

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