Réduction des émissions de CO2 : pourquoi miser sur le cloud ?

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Selon une étude IDC, le passage au cloud permettrait d’économiser plus d’un milliard de tonnes d’émissions de CO2 au cours des trois prochaines années. Zoom sur les projections du premier groupe mondial de conseil et d’études sur les marchés des technologies de l’information. 

Le cloud computing, une opportunité pour prévenir les émissions de carbone 

Le cloud computing serait en adéquation avec l’informatique verte et l’écologie mondiale. C’est en tout cas la conclusion d’une nouvelle étude d’IDC qui suggère que l’adoption du cloud représente une grande opportunité pour prévenir les émissions de carbone. 

En effet, la pollution numérique est une réalité : l’émission de CO2 pour la conception des appareils informatiques en est la preuve. Le cloud, et l’utilisation de technologies “dans le nuage”, serait donc une solution écologique adaptée, puisqu’elle réduit drastiquement le besoin en ressources physiques. 

Bien sûr, le cloud computing comporte toute de même certaines répercussions sur le taux de CO2 mondial, mais elles dépendent surtout des modalités de conception des datacenters à développer dans les années à venir. 

Un milliard de tonnes d’émissions de CO2 économisées 

Bonne nouvelle, donc, pour l’industrie du cloud et des datacenters. L’étude d’IDC, intitulée “Worldwide CO2 Emissions Savings from Cloud Computing Forecast, 2021-2024 : A First-of-Its-Kind Projection (IDC #US47426420)” est formelle. Le passage au cloud devrait permettre d’économiser plus d’un milliard de tonnes d’émissions de CO2 sur les années à venir. 

  • La projection d’IDC repose sur l’adoption par 60 % des centres de données d’une technologie et de processus capables de les rendre plus durables et intelligents. 

  • Sur cette base, deux scénarios se dégagent. 

  • Soit la proportion de centres de données verts reste identique, et a migration vers le cloud permettra d’économiser 693 millions de tonnes de CO2 sur quatre ans. 

  • Second scénario, si l’ensemble des centres de données sont renovés en vue de devenir énergétiquement plus efficaces pour 2021, pas moins de 1,76 milliard de tonnes de CO2 pourra être économisée. Soit 2,5 fois plus d’économie d’énergie. 

  • IDC salue l’excellence des hyperscalers dans ce domaine : “chaque dollar économisé grâce à l’efficacité énergétique se répercute sur les résultats”. Et d’ajouter : “L’efficacité énergétique n’est pas aussi importante pour les datacenters privés”. 

  • Les projections sont bien sûr variables en fonction de la consommation énergétique dans les différentes régions du monde : “Si les pays de l’Asie-Pacifique abandonnaient le charbon, ils réduiraient les émissions totales de dioxyde de carbone de plus de 50 % d’ici 2024. Par contraste, la région Europe-Moyen-Orient-Afrique (EMEA), qui produit de faibles émissions par kilowattheure, ne pourrait contribuer à réduire que 10% des émissions.”

  • Ces prévisions reposent sur des données relatives à différents éléments : distribution des serveurs, utilisation des logiciels sur site et dans le cloud, informations provenant de tiers sur la consommation d’énergie des centres de données, les émissions de dioxyde de carbone par kilowattheure et les comparaisons d’émissions entre les centres de données dans le cloud et hors du cloud.

  • Le rapport indique par ailleurs qu’un datacenter efficace doit dépenser plus d’énergie pour faire fonctionner les équipements informatiques que pour refroidir l’environnement dans lequel il se trouve.

Les entreprises s’engagent pour la réduction des émisions de CO2

Les grands fournisseurs et entreprises de data centers ont écouté l’étude d’IDC : ils se mobilisent pour réduire leurs émissions de carbone. 

  • IBM a présenté en début d’année son plan de développement écologique pour réduire à zéro le taux de CO2 de l’ensemble de ses exploitations d’ici à 2030. 

  • Microsoft a pour sa part déclaré que d’ici à 2030, les émissions nettes de dioxyde de carbone de sa firme comme de ses chaînes de distribution seraient négatives. 

  • Facebook d’ajouter qu’il atteindra un taux zéro de rejet en gaz carbonique d’ici dix ans. 

  • Amazon déclare de son côté être en mesure d’atteindre des niveaux nets de CO2 nuls en 2040. 

  • Google fait preuve d’un bilan carbone neutre depuis 2007 : le géant souhaite diriger l’ensemble de son exploitation sans CO2, et ce au plus tard en 2030. 

  • Quant à Apple, ses prévisions sont claires, avec une réduction à zéro de ses rejets de gaz carbonique, comme de ceux de sa chaîne d’approvisionnement, dans les dix ans à venir. 

Encourager la circularité des ressources

Cette démarche de réduction de l’empreinte carbone ne peut toutefois être complète sans l’intégration d’un schéma d’économie circulaire. Il faut donc également envisager la collecte de déchets en vue de leur recyclage, de leur reconditionnement et de leur réutilisation. 

Les nouvelles technologies intégrant l’intelligence artificielle et le machine learning se développent sans cesse, et permettent la création d’infrastructures toujours plus précises, performantes et prédictives. Le cloud permettra ainsi d’améliorer la performance énergétique des entreprises, en jouant sur une gestion des infrastructures optimisée et davantage interconnectée. 

Associé au Big Data, le cloud promet donc de générer des systèmes de modélisation et de gestion prédictifs pour renforcer le suivi et la traçabilité du système de valeur. 

Experts en cloud, Big Data, IA et machine learning, l’avenir s’annonce donc radieux pour vous !

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