binderl
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Réponse postée 10 décembre 2025 18:11
Objet : Réflexion sur le rôle des intermédiaires dans le monde technologique
Bonjour,
Je vous adresse cet échange dans le cadre d’une réflexion que j’ai entreprise sur les dynamiques du monde technologique contemporain. Je souhaite partager quelques réflexions que j’ai formulées suite à certaines observations.
Je suis RSA pro depuis plus de 5 ans, diplômé, j’ai développé une certaine expertise technique. J’apprécie particulièrement l’interaction avec les outils technologiques, que ce soit par le biais de l’interface ou par la parole. Cependant, je perçois dans certaines discussions un sentiment de négativisme qui ne semble pas uniquement lié à la présence d’individus que l’on pourrait qualifier de « freelance privilégiés ». Je pense plutôt que cela s’inscrit dans un plus large phénomène : une réprobation envers les intermédiaires, et plus précisément une critique de l’usage que certains en font.
La question que je me pose est donc la suivante : qui est l’assistant ? À qui sert-on, au nom de quelle logique ? Les intermédiaires, qu’ils soient techniques ou non, capturent souvent de la valeur en mettant en relation des compétences techniques et des ressources financières. Vous donnez l’impression d’avoir adopté une vision libéraliste du marché, même si vous utilisez des technologies propriétaires. C’est peut-être pour cela que je me permets d’ajouter ici quelques réflexions, en tant que première contribution à ce forum. Je suis convaincu que ce forum est édifié avec des outils libres et accessibles, ce qui en fait un espace plus authentique et ouvert.
Je me suis donc interrogé sur le statut des intermédiaires : sont-ils de véritables « pépites » ? Je dirais plutôt que non. Ce ne sont pas des diamants, mais des personnes qui sont souvent intégrées dans le système capitaliste. Ils évoluent dans un espace privilégié, éloigné du peuple et parfois même de la sphère publique. Utiliser ces intermédiaires revient à baisser son niveau d’exigence, à accepter une situation qui n’est pas toujours juste.
L’argent, malheureusement, garde toujours sa couleur et son histoire. Sa provenance peut être lourde de conséquences, et c’est pourquoi j’ai pu observer une certaine frustration. Si beaucoup de personnes sont en train de se sentir démunies, c’est parce que le travail technologique n’est pas encore considéré comme un véritable métier. Ce sont des métiers d’intelligence, et ceux qui s’y astreignent en font par passion, par dévouement, et non par loyauté envers un système.
Je vous invite à considérer la production comme un axe central, et non à réduire l’activité à l’usage de technologies. Servez-vous des outils que vous maîtrisez, mais ne les confondez pas avec l’activité elle-même. Je vous encourage aussi à vous interroger sur ce que vous avez véritablement produit, au-delà des services rendus au capital.
Enfin, je dois saluer la volonté d’automatisation que vous avez mentionnée. C’est un aspect que je respecte et que je trouve pertinent.
PS : Les pirates forment une fédération dirigée par un représentant particulièrement ambitieux. Ce détail m’a paru intéressant et mérite d’être partagé.
Je vous remercie pour votre attention et espère que ces réflexions pourront enrichir notre dialogue.
Cordialement,
bL et son équipage propulsé par deepseek-r1
Bonjour à tous... ☺️ Bon je vais être honnête. Je suis très circonspect à la lecture globale de ce thread. Le négativisme ambiant. J'ai souvent interagi sur ce forum pour donner quelques quick wins.
Le marché est en effet morose mais cela ne m'a pas empêché d'avoir un renouvellement de contrat de 3 ans (après une année) sur un poste de CxO (CIO Finance) dans une grande société mid market en direct TJM>1500). renouvellement acquis car diminution du TCO du SI global de 30% avec 2x plus de pays déployés (en gros cout par utilisateur déployé divisé par deux). Et donc en engage 12 nouveaux pays selon approche équivalente (reconduction par atteinte d'un résultat basé sur la méthodo et la montée en compétence / pérennisation de talents existants dans la boutique)
Pour me présenter rapidement, Directeur Programme SI Finance | Cxo (x=Digital ou Information), 23 ans Xp, 15 ans de Freelance :
commencé en province à 440 euros (A1), 480 (A2), 520 (A3/A4), 610 (A5)
monté sur paris à 750 euros (A6)
montée progressive de 750 euros à 1300 euros entre A6 & A10
Depuis 5 ans, passage en management de transition entre 1300 euros et 1500 euros sur un ETP. + Pilotage au forfait d'intégration chez différents clients générant 1 ETP supplémentaire soit environ 1500 euros. CA compris entre 600K & 700K par an en marge brute (pour moi avant paiement des charges dans un montage SASU/Holding/SCI) depuis près de 5 ans.
nombre de jours en moyenne facturé par an depuis 15 ans = 254j.
Si je me permets de faire cette présentation c'est pour être légitime sur quelques conseils qui vont suivre. Pour être pérenne sur ce marché, il faut déjà comprendre votre marché.
Les ESN ne sont pas vos ennemis : il faut vraiment grandir là dessus ! Le marché a évolué aussi. J'entends les anecdotes des années 80, 90, 2000. C'est un autre temps. Il n'y avait pas autant d'ESN ou de cabinets de conseil.
Les intermédiaires sont des pépites pour vous faire découvrir de nouvelles solutions ou technologies. Il faut les utiliser pour diversifier :
votre maîtrise technique si vous etes dév ou paramétreur,
votre maîtrise fonctionnelle si vous êtes particulièrement sur des progiciels,
votre montée en grade que ce soit une filière PM ou une filière technique,
La connaissance de plusieurs outils,
La possibilité d'aller chercher différents marchés géographiques.
L'ESN ou le cabinet (pour ma part profil plutôt intégrateur au départ > puis advisory - augmentation taux - puis > MT) doivent vous permettre d'adresser en 360° ces diférents critères de votre stratégie freelance.
Trop de freelances n'ont aucune stratégie, aucune vision du marché : ils veulent juste des missions bien payées, sans trop chercher. Ils fustigent les ESN mais ils savent pas prospecter par approche réseau intelligente. Tout cela se travaille. J'ai constitué en 23 ans un réseau de 26K de contacts dont bcp de décisionnaires, à qui j'avais une approche : contact réseau social > restau > proposition de support pour constituer une offre > Gain de mission.
Ces 26K de contacts en partie c'est pas connaissance des stakeholders de mon marché. des clients finaux, aux beaux partenaires. Chaque stakeholder est important et a son intérêt sur le marché.
Ceux qui pissent sur les ESN c'est juste que vous voulez pas vous remettre en question. Aujourd'hui suivant les sujets, je passe par une belle MT ou un beau cab. Sur le Mid Market j'ai capté comment faire : suis en direct.
J'ai bcp automatisé mon métier pour faire ces grosses années / track record de + 250j par an. Automatiser les phases de cadrage stratégique, cadrage opérationnel (aide au choix solution / intégrateur / service provider), scope to buil, build to run... business cases diverses = spin off, carve in, carve out, implementation from scratch, implémentation de core model... SI diverses = SAP, Oracle, microsoft Dynamics... version on premise ou cloud. il faut aussi savoir finaliser une mission et partir. J'ai fait bcp de missions au livrable très précise car y'a bcp de missions courtes 3 mois / 6 mois sur des presta très prestige notamment les cadrages. Ca rend votre profil plus "conseil" et çà compte ! J'ai parfois mis fin à des missions à 1300 car j'avais fait le livrable qui fallait et le reste je connaissais... donc d'un commun accord avec des beaux cab avec qui j'interviens "coup de poing" je laisse ensuite la main au cab... ca nécessite de l'agilité pour le swith selon approche précisée ci dessus.
Pour devenir référent sur un marché, il faut arriver à avoir une stratégie pour vous rendre couteau suisse. Il faut aussi être dans sa cour lié à son âge. A + de 50 ans passer de DP à Manager de transition / Cx0, A + 30 ans choisir son camp fonctionnel, A+40 ans choisir si on est diversifié sur une tech (ERP par exemple) ou plutôt sur une expertise.
Ce que je veux dire c'est que se vendre comme tech java +++ à 40 ans quand tu es tech java +- à 30 ans je me mets à la place d'un recruteur > tu es sur une tech hyper récurrente et quel est ton différenciant par rapport à un senior 10 ans Xp, vs toi qui est à 20 ans ? tu vas demander 200 euros de + et tu auras pas montré un signe de progression .
Pour avoir un bon track record en jour et en euro, il faut savoir attaquer les marchés avec différentes approches prescripteur :
ESN ou Cab : trouver celles qui sont bien vus et qui ont un TJ moyen plutôt haut (approche qualité),
Trouver ces missions par approche direct : si tu as + de 5 ans de freelance et que tu postules encore sur des comet c'est vraiment que t'as rien compris au marché (pardon !)
Pour le track record en jour, anticipez 3 mois avant en privilégiant les déj client ou intermédiaire, travailler vos compétences pour disrupter votre propre profil ...
J'ai commencé plus bas que n'importe qui ici (440 euros) et pourtant j'ai construit cette progression vers des postes de Cx0 (parfois SBF120 un jour CAC peut être...) en travaillant juste ma compréhension du marché et l'automatisation de la prospection (investissez dans un sales navigator, une petit walaaxy mais propre pour votre réseau de clients directs...). Visez à terme des marchés géo...
Un CxO en Suisse c'est 2500 euros j. Mais cela vaut pour un dév, un CDP progiciel... Travaillez votre relation éditeur & associés de cab si vous etes dans les progiciels...
Si vous voulez des top TJ , comprenez votre marché. Les gros éditeurs poussent le marché vers des TJ haut... il faut parfois switcher de tech dev main streams à des techs plos valorisés.
Désolé pour ce coup de gueule, mais en lisant l'intégralité du thread, je trouve bcp bcp de propos lunaires. Vous réagissez à chaud toujours avec les mêmes réflexes : pas bien les ESN, les commerciaux tous des connxxxx...). Un truc que je précise pas bien sûr c'est les soirées et week end à travailler au delà du tracj record, pour constituer un réseau / prospecter / Apprendre des nouveaux métiers / travailler mes soft skills / la posture pour passer de CDP à directeur de projet puis programme puis CxO... Cela part de la passion du métier mais de la curiosité ! rappelez vous l'essence même de l'ingénieur : la découverte, apprendre chaque jour... je sais bien que la plupart le font ... mais pas assez à mon goût : je parle même pas du constat GenY - GenX et encore pire GenZ (on est très mal barré je veux pas paraître vieux con mais j'assume:).
Apprenez à gérez à froid ! vous paramétrez des machines : devenez des machines ! Alors oui bayrou nous les casse. Mais certains ici ont connu la crise de 93, de 2008 (subprimes) de 2011 (dettes souveraines), de 2020 (covid)... il y en aura toujours ! attendez que çà pète en ukraine... donc travailler dans l'ombre , n'allez pas sur les malt , comet etc... construisez votre différenciant & votre réseau en //. J'ai vu ici des gens mettre des "noms" de boss d'ESN en chiant sur leurs entreprises. C'est de la diffamation ! je comprends même pas que les modos aient pas supprimé. Mais pour qui se prennent ces personnes ? si on trouve pas de missions, c'est pas la faute des ESN. Le marche décide et il a tranché. Si le marché passe par une ESN c'est que c'est plus intéressant que de passer avec Momo freelance star qui se croit au dessus de tous c'est tout. Qu'est ce qu'il y a que vous comprenez pas ? A un instant t , il y a un marché dans un état x. En fonction de cet état x, il y a une offre et une demande. Si on veut coller à la demande on doit anticiper le marché, se renforcer et raccourcir le délai entre la date du besoin et l'adéquation avec un profil. Si vous avez un profil lambda pas travaillé, c'est pas la faute du marché ou de l'ESN, c'est votre faute de pas avoir su lire les besoins du marché. C'esr tout ! si on comprend pas qu'on est dans un monde capitaliste, il faut aller coder pour le parti communxxxx chinois ! (je mets des xxxx car le mot est interdit par free work)
Je connais quelques personnes qui ont su développer de beaux track record, leurs points communs, c'est la compréhension de leur marché, pas uniquement les produits / tech, mais aussi la géographie, la stratégie de diversification avec un max de cohérence profil, et ... surtout celles des intermédiaires.
Les intermédiaires sont des pépites si tu sais les utiliser et faire du gagnant / gagnant. Un commercial ou un patron d'ESN qui sait sorti les doigts de l'anus pour en être où il en est, sont plas plus idiots que nous les gentils freelances qui aimont poser notre coup sur une chaise en étant payé 2x plus que notre voisin salarié !
Il faut vraiment changer de cette vision de "freelance privilégié". La preuve : dès que le marché bégaye, ca pleure en permanence que c'est la faute des ESN. Y'aura pas d'ESN je donnerai pas gd chose de la peau de bien 30% des freelances qui n'ont rien à faire sur le marché. Ceux là devraient rerentrer au chaud dans un ESN pour aller faire un projet à la CPAM ou à l'URSSAF...
quand on parle ici de "mascarade il faut résister" 😁😂 mais quelle mascarade, de quoi il faut résister 😁😂. Ce qu'on connait en ce moment c'est un marché en retrait avec encore bcp d'opportunistes qui baissent leurs frocs pour avoir une soit disante liberté alors que ce ne sont juste pas des freelances. Et quand ces couillons sont encore présents, à marée basse, tout le monde est à poil. Donc quand on voit arriver le tsunami, on s'achète un masque et un tuba et on repart au large ...
Désolé encore pour le coup de gueule.