Merci de ces précisions sur le sujet retraite, jmolive. C'est là que je vois que l'administratif et moi, ça fait deux.
Bien sûr, mon plan est évidemment de "rouler sur l'or", mais on peut se louper aussi. A priori, si ça doit arriver pour moi, ce sera avec ce projet en démarrage (les planètes n'ont jamais été aussi bien alignées).
Et si ce n'est pas le cas, mais que l'activité est néanmoins viable, je réfléchirai à un plan B d'ici un ou deux ans (il me restera alors une douzaine d'années pour éventuellement limiter les dégâts à l'aide d'une complémentaire).
Impeccable, comme ça de 80 à 130 ans, je fais ce que je veux 😃 Bon, je le prends bien, car (mais je ne le recommande pas à tout le monde, je ne fais pas de prosélytisme, il faut être bâti pour) j'ai l'habitude de faire sans le système, je suis un anti-assistanat forcené ha ha ha.
Me restera donc à prendre la formule cotisation plancher.
A ce stade de la discussion, je penche vers l'EURL avec IS. Si quelqu'un a quelque chose à ajouter, c'est bienvenu...
Merci Tap. Dans mon cas, je préfère une rémunération répartie sur l'année plutôt que du tout en dividendes : ce serait donc l'EURL le meilleur choix. Et d'autant que je suis sensible à la couverture sociale, même si je ne le suis pas concernant la retraite. Au fait, question subsidiaire, que penses-tu d'un trou de quinze ans ? Ou, posé sous un autre angle, la cotisation retraite est-elle obligatoire en France ?
Si d'autres personnes veulent amener leur grain de sel, n'hésitez pas, bien sûr...
OK, merci pour ce calcul très clair, Serge. A priori, à la louche, la bascule est donc autour de 150K€ de CA et le gain réel sur un plan personnel de moins de 1000€ (déduit le comptable). Peut-être que la différence EI/EURL se situe plus au niveau des charges, non ? C'est-à-dire le CA qu'il faut faire pour espérer une même rémunération.
Y a-t-il d'autres personnes qui peuvent me dire leur avis... Y a-t-il d'autres éléments qui parlent en faveur de l'EURL ou l'EI ? En terme d'obligations, de charges ou d'exonérations (ce qui serait nouveau pour moi, mais ça me ferait plaisir).
Et, dans le cas d'une société, pourquoi pas la SASU (j'ai ma petite idée, car j'ai lu ici et là que chacun se dressait contre, mais en même temps, j'ai l'impression que beaucoup s'en ouvrent malgré tout, alors j'aimerais comprendre cette contradiction) ?
Merci pour ta réaction, Serge. Quel serait le seuil de revenu où la balance bascule au profit de l'EURL selon toi ?
Aujourd'hui, le démarrage est bien et prometteur, mais il me faut encore un ou deux mois pour avoir une courbe et savoir si mes prévisions sont plausibles. Je suis un peu sur un secteur en tout ou rien où la réputation et le bouche-à-oreille comptent beaucoup. Je saurais donc dans un ou deux mois si les consommateurs finaux de ce que je produis sont heureux et parlent ou pas... S'ils ne parlent pas, ça peut donner une activité de freelance "moyenne" (ce n'est pas un jugement de valeur, je connais un certain nombre de personnes qui gagnent peu leur vie et sont pourtant de grande valeur humaine, intellectuelle, tout ça) néanmoins, mais ce n'est pas mon objectif. S'ils parlent, par contre (ce que j'espère), ça peut être mirifique.
Je sais que nombreux sont ceux qui ont posé ce type de question (EI vs EURL vs SASU) ici, mais mon cas est un peu particulier et j'aimerais avoir votre réaction, voire vos conseils avisés.
En quelques mots, j'étais cadre dans les années 90, puis j'ai créé plusieurs sociétés qui ont très bien marché jusqu'à la chute (un gérant mal choisi qui a fait s'écrouler en cascade six sociétés interdépendantes). Sur un plan personnel, j'ai alors décidé de me marginaliser : c'est-à-dire que j'ai vécu ces quinze dernières années sur le fruit de mes biens revendus à l'époque. Je n'ai donc été ni chômeur, ni RMiste, ni freelance, ni quoi que ce soit dans aucun registre, mais juste sans aucun statut. Durant cette "parenthèse", j'ai beaucoup donné dans le gratuit, sans générer de revenus donc. Je n'existe plus pour la société LOL
Cette année, je reviens au combat. Ces longues années OFF, mais très studieuses, font que je suis devenu une sorte d'expert, ou au moins une singularité, dans mon domaine. C'est le moment de sortir du bois!
Concrètement, j'ai commencé à travailler avec deux partenaires étrangers depuis un mois. Ca a déjà généré du CA que j'ai mis sur un compte à part (je suis donc actuellement en situation de société de fait possible), mais je ne veux pas me précipiter pour créer une structure au pif. Ce serait bien que ce soit fait en 2016 néanmoins. Mon objectif est certainement dans l'avenir d'avoir un pied ici et un pied à l'étranger, mais je commence ici et souhaite que ce soit réglo sans pour autant "filer" le fruit de mon expertise à une "collectivité" qui ne m'a jamais rien retourné (je n'ai jamais reçu un seul kopeck d'aide, même dans les 90's pour des choses innovantes qui poussaient le savoir-faire français à l'international). Bref, j'ai donné sans compter!
Et puis, avec quinze ans de trou en terme de cotisation retraite, c'est un peu plié pour moi. L'objectif est de faire que cette nouvelle activité qui part sur un pied plus que prometteur m'assure de beaux vieux jours par elle-même. Je travaille dans ce sens!
Alors, quoi ? AE (a priori, non, du fait des plafonds, sauf s'il est possible de l'exploser la 1re année et quitter l'AE la 2e), EI (me semble simple, mais j'ai ouïe dire que le revenu dégagé était en moyenne en-dessous de ce que l'on sait faire en société), EURL ou SASU (j'ai horreur de la paperasse, mais je soupçonne que ce soit néanmoins un bon choix), association loi 1901 (j'ai lu quelque part qu'il y avait jurisprudence pour faire du commerce avec une asso), autre chose ?
Les critères les plus importants pour moi sont : revenus dégagés, simplicité.
Vos avis m'intéressent...
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