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P.RAKOTONDRASOA
Nombre de posts : 3
Inscrit depuis le : 13 janvier 2013
Réponse postée 20 décembre 2019 12:41
J'ai fait plusieurs sociétés de portage durant les dix dernières années, et je n'ai jamais rencontré de telles restrictions suqu'à ma dernière mission éloignée en 2017. Y aurait t-il eu de récentes exigences réglementaires justifiant de telles restrictions ?
Réponse postée 16 janvier 2012 13:43
Bonjour,
Merci pour les conseils que vous avez préconisé juste dans votre précédent message.
Pour certains freelances "portés" et néophytes comme moi, la tentation existe d' évoluer vers celui de TNS. En effet, le porté ne peut pas rester indifférent par rapport aux avantages que vous avez rappelé auparavant. Faut-il pouvoir encore bien appréhender ce statut de EURL et d'en maitriser les risques, avec le peu de connaissances comptables et juridiques qu'on en a.
Notre besoin pour franchir le pas, c'est par exemple obtenir le bon éclairage sur ce qui attend le freelance au-delà de la création de société. C'est obtenir l'aide pour dresser un bon prévisionnel et maitriser les risques, au-delà de recevoir simplement le bilan de fin d'année quand c'est trop tard. C'est de ne pas se retrouver seul au milieu de ses problèmes administratifs. Bref, c'est de trouver le bon expert ayant de réelles expériences et compétences dans l'accompagnement des EURL et répondant aussi à nos besoins.
En parcourant vos précédents messages, il semble que vous êtes un expert compétent pour nous éclairer par rapport aux préoccupations des freelances, en tout cas les miennes. Je ne peux que vous encourager de continuer vos interventions sur ce forum.
Cordialement
Merci pour les conseils que vous avez préconisé juste dans votre précédent message.
Pour certains freelances "portés" et néophytes comme moi, la tentation existe d' évoluer vers celui de TNS. En effet, le porté ne peut pas rester indifférent par rapport aux avantages que vous avez rappelé auparavant. Faut-il pouvoir encore bien appréhender ce statut de EURL et d'en maitriser les risques, avec le peu de connaissances comptables et juridiques qu'on en a.
Notre besoin pour franchir le pas, c'est par exemple obtenir le bon éclairage sur ce qui attend le freelance au-delà de la création de société. C'est obtenir l'aide pour dresser un bon prévisionnel et maitriser les risques, au-delà de recevoir simplement le bilan de fin d'année quand c'est trop tard. C'est de ne pas se retrouver seul au milieu de ses problèmes administratifs. Bref, c'est de trouver le bon expert ayant de réelles expériences et compétences dans l'accompagnement des EURL et répondant aussi à nos besoins.
En parcourant vos précédents messages, il semble que vous êtes un expert compétent pour nous éclairer par rapport aux préoccupations des freelances, en tout cas les miennes. Je ne peux que vous encourager de continuer vos interventions sur ce forum.
Cordialement
Réponse postée 14 janvier 2012 23:53
:!: Pourquoi vouloir opter absolument pour un statut de EURL alors qu'un statut SARL voire SAS est beaucoup moins risqué ?
Il est vrai que le point commun entre EURL et SARL, c'est la responsabilité limitée en cas de problème, par exemple de cessation de paiement amenant au dépôt de bilan. Cependant, pour le gérant majoritaire de l'EURL (pas toujours le cas du gérant SARL), ses dettes sociales (urssaf, rsi, cipav) ne seront pas "effacées" même au-delà de la cessation d'activité. Pourquoi? parce que sa rémunération n'est pas considérée comme un salaire (fiches de paie), sauf pour le statut de gérant minoritaire.
Par conséquent, mon conseil (par expérience), c'est de préférer la SARL ou la SAS plutôt que l'EURL. Ca permettra d'éviter le risque de rembourser pendant toute une éternité ses dettes sociales en cas de pépin, ou de voir se pointer partout et sans arrêt les huissiers pour vous le rappeler.
Si vous n'avez pas de salarié ni de fournisseur à payer, le mieux c'est d'opter pour le portage salarial sans prise de tête (IR ou IS, TVA mensuel, cotisations,...), même si le portage est payant. A moins d'être comptable ou juriste, il vous en coutera au moins 10 fois plus que l'argent épargné en faisant tout soi-même, à cause des frais judiciaires et comptables pour rattraper vos erreurs. Quand vous êtes en portage cas de d'inter-contrat, vous avez droit au chômage et souvent d'une mutuelle groupe (= mieux remboursé sans se ruiner). Et vous pouvez même monter votre propre structure avec un nom comme pour une société sans les risques.
Il est vrai que le point commun entre EURL et SARL, c'est la responsabilité limitée en cas de problème, par exemple de cessation de paiement amenant au dépôt de bilan. Cependant, pour le gérant majoritaire de l'EURL (pas toujours le cas du gérant SARL), ses dettes sociales (urssaf, rsi, cipav) ne seront pas "effacées" même au-delà de la cessation d'activité. Pourquoi? parce que sa rémunération n'est pas considérée comme un salaire (fiches de paie), sauf pour le statut de gérant minoritaire.
Par conséquent, mon conseil (par expérience), c'est de préférer la SARL ou la SAS plutôt que l'EURL. Ca permettra d'éviter le risque de rembourser pendant toute une éternité ses dettes sociales en cas de pépin, ou de voir se pointer partout et sans arrêt les huissiers pour vous le rappeler.
Si vous n'avez pas de salarié ni de fournisseur à payer, le mieux c'est d'opter pour le portage salarial sans prise de tête (IR ou IS, TVA mensuel, cotisations,...), même si le portage est payant. A moins d'être comptable ou juriste, il vous en coutera au moins 10 fois plus que l'argent épargné en faisant tout soi-même, à cause des frais judiciaires et comptables pour rattraper vos erreurs. Quand vous êtes en portage cas de d'inter-contrat, vous avez droit au chômage et souvent d'une mutuelle groupe (= mieux remboursé sans se ruiner). Et vous pouvez même monter votre propre structure avec un nom comme pour une société sans les risques.