Mon TJM: Qu'en pensez-vous?

Je suis d'accord le seul hic est la durée et puis tant pis si ça devait s'arrêter, je rechercherai une autre mission.

Merci 😉

Après c'est le risque d'être Freelance, pour ma part c'est une mission sur 3 ans avec un bon de commande d'un an a chaque fois.
mais dans le contrat c'est marqué que le client à un préavis de 15 jours s'il veut me virer, Youpi :D

Dommage 😁

Parce que c'est incroyable la durée de contrat que tu as négociée.

Salut ,

Si tu ne fait pas le job il n'attendrons pas trois mois , il arrêtent ta mission sur le champs en tenant compte du préavis si il y a !

Renouvelable de 3 mois en 3 mois ils te joue le concerto et sonate pour violoncelle en ré mineur !

C'est les regles du jeu 🙃

Il faut différencier une visibilité sur 3 mois et une facturation sur 3 mois.

Facturer un projet sur 3 mois et attendre 3 mois pour avoir l'argent de ce qui a été réalisé = erreur fatale. Ne jamais faire ça.

Un projet, dans l'idéal, se fait en agile, c'est-à-dire qu'il faut regrouper en petits lots, un ensemble de fonctionnalités regroupées par priorités. Ces priorités, ce sont le client et vous qui les définissez, car un client souvent ne se rend pas compte que ses priorités ne sont pas réalisables tant que les vôtres ne sont pas en place. Ensuite, un lot, admettons avec une visibilité sur deux semaines, lui, doit avoir à la fin une facture. Oui : une facture toutes les 2 semaines (voire grand max, un mois). Mais ça, ce n'est qu'une partie de ce qu'on appelle l'AGILE, une autre partie essentielle, c'est de montrer chaque jour ce qui a été produit. Bien sûr, vous n'allez pas chaque jour faire une réunion avec votre client. La réunion, elle, se fait dans deux semaines, mais chaque jour, il faut qu'une mise en production soit effectuée, avec un compte rendu et que votre client puisse aller vérifier ce qui a été fait, afin qu'au plus tôt, il puisse dire : "Ceci, j'aurais aimé que ce soit plus comme ça. Ou bien encore, cela, j'aimerais finalement ne plus l'avoir."

Et avec l'expérience, vous allez vite comprendre pourquoi on découpe en petits lots et on exige une facturation à deux semaines, car très vite, ce qui était initialement prévu prendra une autre forme et c'est normal.

L'erreur majeure de travailler en waterfall ou en faux AGILE, comme le font la très, très grande majorité des entreprises, c'est de donner un prévisionnel, de livrer à la fin de ce prévisionnel et ensuite, de repartir encore sur une autre boucle d'insatisfaction infinie. Croyez-moi, ça coûte à la fin, beaucoup, beaucoup plus cher au client de ne pas faire du vrai AGILE et ça coûte aussi beaucoup plus en insatisfaction.
Pour le dire autrement, en agile, le prévisionnel, ça n'existe pas ! Non non et non, on ne fait pas de visibilité sur 3 mois ou de documents Excel pour dire "de là à là, ça sera les pages x, de là à là, les pages y, etc". Ça n'existe pas, et tout simplement, ça ne peut pas exister. Et ça, pour le faire comprendre à une personne qui est formatée et n'a jamais travaillée correctement, bon courage ! Le métier de développeur, n'est pas le métier de garagiste, de médecin, ou autres. Ce n'est pas un métier ou en réalité, on peu prétendre qu'on va pouvoir passer un certain temps sur une certaine tâche. Il y a trop d'imprévus, de facteurs d'instabilité et j'en passe. Ce métier s'apparente à celui de chercheur, non pas d'ingénieur pur et dur. Donc, adieu les pokers plannings et autres supercheries !

Faire du vrai AGILE, c'est dur, ça demande au préalable, avant de démarrer la mission, de mettre en place tout un processus de CI/CD, etc., mais le retour sur investissement est immédiat. Oui, la contrainte majeure, c'est qu'il y a beaucoup plus de factures, et alors ?...

Le rapport avec le sujet, vous me direz ? Eh bien, tout est là : plus un projet est long, plus il faut justement le découper en petites fonctionnalités, le livrer immédiatement et facturer au plus court. Plus vous faites ça, plus le client peut rapidement se rendre compte si ça va le faire ou non avec son prestataire et inversement, le prestataire avec le client.

Par exemple, le prestataire va vite se rendre compte si le client paie chaque fois en retard, si il demande de faire des choses qui ne sont pas initialement prévues et refuse de rajouter cela dans la facture, etc., et donc, il va vite se rendre compte s'il a affaire à un client avec lequel il faut arrêter au plus vite pour passer à un suivant et inversement, de l'autre côté.

Et puis, on ne va pas se le cacher, côté prestataire, facturer toutes les deux semaines, ou, au pire, tous les mois, c'est mieux pour assurer la pérennité de l'entreprise, alors que techniquement ça n'est rien censé changer pour le client, qui, à la fin, est censé payer la même somme. Sauf que la légère grande nuance est qu'à la fin, il a réellement le produit qu'il voulait.